|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]
|
|
|
|
La boîte de Pandore
08/06/2011 16:57
Quand la réalité dépasse la fiction...
Il y a bien longtemps maintenant, qu'une certaine partie de la population, certes minoritaire, ne gobe plus aveuglément la pseudo information que l'on nous balance sur les chaînes de télé et les grands groupes de presse dépendants et fricotants avec les politiques, les multi-nationales et autres groupes pharmaceutiques aux intérêts financiers peu bienveillants...
Cependant pour la majorité des gens, il est de bon ton de pointer du doigt toute personne émettant un avis interrogatif quant à la version officielle des attentats du 11 Septembre, ou encore de ridiculiser toute personne qui douterait de la romanesque mort d'Oussama Ben Laden au Pakistan et la victoire de Team America...
Et si tout ce qui parait tellement surréaliste aux yeux de la majorité n'était rien comparé à ce qui est derrière le rideau ?
J'ai passé des soirées entières à discuter, débattre, m'interroger, parfois me faire traiter de paranoïaque relevant de la psychiatrie, or je n'ai jamais eu la prétention de détenir la Vérité, en revanche j'ai toujours aimé avoir une cohérence dans les preuves supposées que l'on nous avançait , et il me semble plus que sensé de demander des éclaircissements quant à certaines versions bien peu crédibles d'événements qui influent sur notre quotidien, et notre bien-être mental et physique...
Si j'écris ce petit article aujourd'hui, c'est que je vous avoue être bien surprise quant à la réaction des gens face aux flot d'informations récent, et somme toute assez énorme, qui a inondé les médias ces derniers temps : Ben Laden, DSK, ministre pédophile... J'ai eu l'espoir que peut-être enfin, il y aurait moyen de discuter de manière plus raisonnée avec les autres, peut-être aussi possibilité de ne pas banaliser le mensonge constant dans lequel nous vivons en permanence et que l'on essaie de nous faire avaler de gré ou de force.
J'y ai cru. Mais en fait non. Rien. On passe d'une information à une autre sans l'analyser, sans se poser la moindre question. Une omertà des médias sur des comportements inadmissibles de la part d'un responsable internationale qui dure depuis des années, ses amis s'exprimant dans les médias "il n'y a pas mort d'homme" , un ministre pédophile couvert par ses amis hauts fonctionnaires, un Ben Laden soi-disant mort balancé à la mer sans aucune preuve, et on peut remonter ainsi le fil des événements et revenir sur les innombrables mensonges qu'on nous balance ainsi tous les jours, tous les mois, et ce depuis des années...
Que dire du scandale du sang contaminé ? Que dire du nuage de Tchernobyl qui, n'ayant pas de papier, est resté à la frontière de la France ? Que dire du scandale de l'amiante ? L'hormone de Croissance ? Que dire d'un président qui exige le départ d'un dictateur Libyen, alors qu'il y a peu, il allait lui rendre une visite amicale sous sa tente ? et sur les affaires internationales que dire des armes de destruction massive en Irak ? que dire de a promesse de fermeture du camps de Guantanamo ? que dire du projet Haarp ? des camps de la FEMA qui n'existent pas mais qui ont été approuvés et signés par le congrès ? Que dire de l'Iran et de cette guerre contre "l'empire du mal", berceau de la civilsation, mais grand ennemi très méchant qu'il faut éradiquer de la carte avant qu'ils n'appuient sur le Bouton. Que dire de la Corée du Nord ?
Et bien apparemment, il ne faut rien en dire, car tout est normal, tout est cohérent, et il faudrait vraiment avoir un "pet au casque" pour remettre en cause les versions officielles. Oui c'est vrai quoi ! Vraiment il faut arrêter d'imaginer des histoires de sociétés secrètes et des politiques qui seraient là seulement pour mettre en place leurs intérêts et ceux des gros banquiers dans un bois en Californie, dans l'espoir d'une gouvernance mondiale et d'un contrôle total du reste de la planète. Il faut arrêter de croire à n'importe quoi, tout est faux, tout est truqué, tous ces documentaires sont des bidonnages et toute personne envisageant ce genre de scénarios est sûrement atteinte d'un trouble psychiatrique ! Alors que ceux qui se tapent des enfants dans des partouzes à Marrakech, eux, ils veulent notre bien ; ceux qui se croient tout permis car ils sont intouchables et qu'il sont couverts par les plus grandes instances de l'Etat, ils sont gentils, ils pensent pour notre bien-être et tous les matins ils se lèvent dans l'espoir que demain nos routes seront pavées d'arc-en-ciel et de jolies fleurs qui sentent bons, dans un monde de paix et d'harmonie avec des ours en peluche qui dansent dans une farandole joyeuse. Moi j'y crois , comme je crois aussi au Père Noël Coca-Cola qui vient me déposer des cadeaux dans mes souliers.
La vérité blesse, mais l'ignorance est bien pire encore...
ninielnino
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-boite-de-pandore-95576
| |
|
|
|
|
|
|
|
Rapport Ciotti : naïveté ou cynisme
08/06/2011 14:10
A la veille des élections, les parlementaires UMP découvrent soudain que leur politique pénale, mise en œuvre depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, ne fonctionne pas.
La loi de février 2009, que j’avais combattue et qui supprimait l’incarcération pour les condamnés à 2 ans de prison et moins, est désormais dans le collimateur du rapport du Député Eric Ciotti sur l‘exécution des peines.
A la lecture de ce rapport qui reprend d’ailleurs ma proposition de loi sur la réduction des aménagements de peine, on a l’impression que l’UMP est dans l’opposition, et que Nicolas Sarkozy n’a jamais gouverné.
Le problème c’est que depuis 2002, il est en charge de manière directe ou indirecte de la sécurité des Français.
Alors oui, bien sûr, comme j’ai été l’un des premiers à le demander, il faut augmenter le nombre de places de prison. Oui bien sûr, il faut supprimer les aménagements de peine. Oui, il faut appliquer avec fermeté les 100 000 peines de prison ferme non exécutées à ce jour.
Mais la question centrale est ailleurs.
Pourquoi ceux qui depuis 10 ans font semblant d’agir, seraient-ils capables demain de prendre les bonnes décisions ?
Car au moment où le rapport Ciotti est présenté à grands renforts de tambours et trompettes, dans la discrétion et pour obéir à Bruxelles et à la Banque Centrale européenne, le gouvernement continue de supprimer des postes de policiers et de gendarmes, réduit l’investissement public notamment dans les prisons et laisse le laxisme régner dans le système judiciaire.
Soit Eric Ciotti est naïf, soit il est cynique. Dans les deux cas malheureusement il trompe les Français.
Comme disait Einstein : « N’attendez pas de ceux qui ont créé les problèmes qu’ils soient capables de les résoudre » !
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Rapport-Ciotti-%3A-na%C3%AFvet%C3%A9-ou-cynisme
| |
|
|
|
|
|
|
|
Jacques Généreux conte la grande régression de nos sociétés
08/06/2011 14:06
Outre une synthèse utile de la grande régression économique qui touche nos pays dits développés, Jacques Généreux développe également une analyse plus sociétale et politique de cette crise, en proposant une synthèse actualisée de sa thèse de « La dissociété ».
La guerre des idées
Jacques Généreux avait déjà beaucoup développé la question idéologique dans « La dissociété », expliquant la montée du néolibéralisme au tournant du siècle dernier. Il revient sur ce paradoxe qui veut que « tandis qu’une minorité semble profiter outrageusement d’une dynamique destructrice pour la vie du plus grand nombre, aucune force politique majoritaire n’émerge pour imposer une autre voie ». Pour lui, la société néolibérale secrète les ferments de son maintien.
Tout d’abord, elle parvient à faire passer l’idée qu’il n’y a pas d’autres politiques possibles. Ensuite, il faut déplacer le débat. Pour lui « plus on entend livrer une société à la libre compétition des intérêts privés, plus on doit se préparer à contenir les conflits et la violence par des normes sociales et des institutions répressives ». Et donc, pour Jacques Généreux, cela conduit à une poussée identitaire et conservatrice, puis un rejet de l’autre et notamment de l’étranger.
La guerre sociétale
Mais l’auteur complète son analyse en montrant que le libertarisme économique s’appuie sur une poussée libertaire plus générale. Il souligne « qu’à la fin des années 1970, hormis quelques philosophes et écologistes, personne n’a la hantise d’une société trop libérale ou d’un excès d’individualisme ». Pour lui, « la grande régression pousse d’abord à leurs limites les traits libertaires de la modernité pour n’instaurer, finalement qu’une nouvelle aliénation ».
Jacques Généreux en profite pour revenir à sa théorie d’organisation des sociétés, cœur de « La dissociété » qui distingue « dissociété individualiste », « dissociété communautariste », « hypersociété » et « société de progrès humain » en fonction des liens intra et intercommunautaires. Il y voit une cause de la permissivité et du manque d’éducation des enfants, du délitement de l’école républicaine et de la violence. Pour lui, le néolibéralisme ignore la nature profonde de l’homme, être social.
Le combat politique
Il conteste fermement le « mythe des marges de manœuvres disparues » car pour lui, « la mise en œuvre des réformes néolibérales ne manifeste aucune défaite du politique, mais bien au contraire, la victoire durable d’une politique ». Il utilise une image assez spectaculaire : « on voudrait nous suggérer que nous n’avons plus de bras, jusqu’à nous faire oublier la scie qui est en train de nous amputer » et critique fortement l’Europe, parlant même de « soft fascisme » au sujet du TCE.
Pour lui « la fonction politique fondamentale d’une extension globale et d’une intensification locale de la compétition : contourner et finalement abolir le débat démocratique en instituant des conduites à sens unique imposées par une nécessité artificielle de survivre à la compétition ». En 5 ans, Jacques Généreux est devenu plus critique vis-à-vis de ses anciens camarades socialistes, « pseudo-progressistes » qui « dénoncent des symptômes mais pas la maladie ».
Il dénonce une gauche qui « cherche d’abord à gagner des élections », qui « est devenue la championne de l’inconsistance idéologique et a perdu la confiance des classes populaires ». En revanche, quand il soutient que la doxa néolibérale a perdu de sa vigueur à la fin des années 1990, il omet le débat sur « l’autre politique », porté par Philippe Séguin et Jean-Pierre Chevènement, les éclaireurs politiques de la pensée politique alternative dont il fait partie.
Malgré quelques petits bémols, ce livre est une bonne synthèse, très différente de celle de Jacques Sapir, plus sociétale et psychologisante. En outre, il permet d’accéder dans une version simplifiée et plus grand public à la pensée très intéressante de Jacques Généreux.
Source : Jacques Généreux, « La grande régression », Seuil
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
| |
|
|
|
|
|
|
|
La véritable origine du bon bilan de Lionel Jospin
08/06/2011 14:02
Dans un papier du Nouvelobs j'apprends qu'une tribune sur Médiapart a lancé l'idée d'un retour de Lionel Jospin, notre ancien premier ministre ayant fini sa carrière sur un "bon bilan" et un effondrement électorale qui a permis au FN en 2002 d'aller au second tour de l'élection présidentielle. Il faut vraiment qu'une partie des socialistes soit complètement désespérée pour croire que, monsieur, "bon bilan" puisse sauver le PS de la débandade actuelle. Car la débandade en question n'est pas entièrement due à la disparition de DSK l'homme providentiel qui devait gagner la prochaine élection et permettre au libéralisme rose de réformer cette vieille France rancie. Le coeur du problème c'est l'impossibilité pratique qu'il y a à réconcilier des intérêts divergents des différentes composantes qui font le parti socialiste. Comment en effet réconcilier ceux qui veulent encore réduire les inégalités et lutter contre le chômage, y compris en utilisant le protectionnisme ou la dévaluation ? Et en même temps protéger les intérêts d'une classe sociale des centres-ville aisés qui lit le NouvelObs et qui constitue une vaste partie des 20% de la population pour qui la mondialisation c'est formidable. C'est cette schizophrénie, qui conduit le PS à faire soit des programmes sans queue ni tête pour contenter tous les électorats sans trop les brusquer, soit à se diviser au cours de luttes intestines qui le condamne à l'échec électoral. Sans parler de la capacité phénoménale des gens de gauche à se crisper sur quelques divergences idéologiques même extrêmement mineures. Comme je l'avais dit dans un autre texte la gauche a supprimé les frontières nationales, mais les a remplacés par des frontières idéologiques beaucoup plus insurmontables
Retour sur les années fastes du socialisme 1997-2002
Le bilan de Lionel Jospin s'est d'ailleurs construit sur un mensonge ou plutôt sur une transformation de la réalité par nos dirigeants. La croissance de cette période ou la baisse du chômage momentanée qu'a connu le pays ne fut pas le fruit des 35heures, ou des diverses réformes gouvernementales d'alors. Mais le résultat du passage d'une politique monétaire à une autre. En réalité, la relance de la croissance d'alors est une véritable démonstration de la puissance de la monnaie sur la dynamique économique d'un pays, mais nos dirigeants de l'époque se sont bien gardés d'expliquer pourquoi la croissance française est passée à plus de 3% par an et à vue la création de plus d'un million d'emplois sur une si courte période.
Il fallait conserver la légende de la croissance fruit des politiques menées par le gouvernement de l'époque. En réalité il s'agit plus d'un storytelling, comme disent les Américains, que d'une explication valable. Il y avait en fait deux causes prépondérantes à la reprise de l'époque, la première était l'effet de la bulle internet américaine, l'ère Clinton étant une période de croissance relativement forte même si celle-ci était en grande partie liée à la surconsommation locale. Le déficit commercial US étant déjà important à l'époque sans atteindre les niveaux actuels. Le premier pilier de la demande mondiale tournait à plein régime attirant une grosse quantité de capitaux du reste de la planète. Le deuxième facteur prépondérant est l'abandon momentané du franc fort qui prévalait depuis le début des années 90, et comme on peut le voir sur le graphique précédent. À partir de 1996 le franc commence à se dévaluer face au dollar. Entre 96 et 97, il passe de 5 francs pour un dollar à plus de 6 francs soit une dévaluation de près de 20%. En 1999, l'euro apparait avec un taux de change à 1.2€ pour un dollar, ou encore 0.83$ pour 1 €, ce qui traduit en franc nous donne 5.46 francs pour un dollar. Comme vous pouvez le voir, ce taux de 1999 est déjà très élevé pour notre monnaie si l'on se fit à l'évolution depuis 1980. On avait même atteint un taux de 9 francs pour un dollar en 1985 soit en euro un pauvre 0.73€ pour un dollar suivant le taux de conversion du franc en euro, c'était très loin des taux actuels.
Evolution du taux de change de l'euro en dollars depuis 1999
Aujourd'hui avec un euro égal à 1.5€ cela nous fait un joli 4.37 francs pour un dollar soit le taux le plus haut que la France ait connu depuis 1980. Quoi qu'il en soit la période 1997-2002 est une période de dévaluation monétaire, l'euro va d'ailleurs rapidement perdre de sa valeur puisqu’entre 1999 et 2001 il passe de 1.2 $ pour un euro à 0.9$ pour un euro ce qui nous fait un taux de 7.28 francs pour un dollar. Ce passage monétaire permet à la France de profiter au maximum de la bulle US et de sa croissance, les USA étant le seul pays du monde développé à faire régulièrement des politiques de relance depuis les années 70 à l'exception de l'épisode français 81-83. On voit directement la corrélation entre la croissance française, l'excédent extérieur, et la bulle internet US sur les graphiques ci-dessous:
C'est donc la collusion de la croissance US et de la dévaluation momentanée qui ont accéléré la croissance française à une période ou la concurrence des pays asiatiques n'était pas encore à son niveau actuel. Ce fut en quelque sorte le dernier moment de croissance avant l'arrêt complet puisque nous faisons du surplace depuis avec en plus cette récession exportée par la dépression américaine liée à ses contradictions internes dont nous avons déjà parlé longuement. Il n'y a pas eu de miracle des 35heures ni même par la suite de catastrophe des 35heures. Ces dernières n'ont probablement eu aucun effet réel sur l'économie française, mais les politiques aiment bien donner des causes sur lesquelles ils peuvent agir plutôt que de parler des causes sur lesquelles ils ne veulent pas agir. En l'occurrence, les 35heures sont de la même manière utilisées par la droite et la gauche, pour masquer le fait que la monnaie, les politiques macroéconomiques et l'évolution du commerce expliquent bien mieux ces changements de taux de croissance. Cela nous a évité de parler du projet de l'euro en l'occurrence. Il reste cependant une question. Pourquoi l'euro s'est-il dévalué de 1999 à 2001? La réponse à cela est simple. L'Allemagne n'avait pas encore absorbé ses difficultés avec l'ex-RDA et ce pays connaissait des déficits commerciaux. C'est ce hasard historique qui a rendu possible l'unification monétaire. Ces déficits entrainant le Mark à la baisse les autres monnaies européennes, qui était déjà collé à lui pour permettre l'unification monétaire, baissaient avec lui. C’est ce qui explique la baisse du franc à partir de 1996. Et la croissance US a fait le reste. La forte croissance des USA permettant des taux de croissance forts en Europe provoquée par des excédents importants en France et en Italie. Dans ce court laps de temps historique, nos économies ont convergé et l'euro a pu se faire pour notre plus grand malheur, nous le savons aujourd'hui.
Et aujourd'hui alors?
Comme nous l'avons vu le taux de change de l'euro est aujourd'hui très fort pour la France, mais à cela s'ajoute la morosité du moteur de la demande mondiale les USA. La reprise étant déjà fini il faut s'attendre à une dégradation de la demande extérieure alors que nous avons déjà d'importants déficits commerciaux. Ce qu'il faut bien comprendre en revanche c'est que la monnaie seule n'explique pas totalement les variations de la croissance. La période de 97-2001 nous montre, par exemple, qu'on ne pas expliquer uniquement par la dévaluation cette reprise. Et il n'est pas sûr qu'une dévaluation simple puisse aujourd'hui relancer la croissance française comme à l'époque. Notre pays n'est plus en retard par rapport à la locomotive américaine, il en va de même pour les autres pays d'Europe. Nous ne pouvons plus attendre de la relance de nos exportations qu'elle fasse croitre suffisamment nos économies pour employer tous nos jeunes. Et malgré ses énormes excédents, l'Allemagne n'a pas une croissance si énorme que cela cette année. Les dévaluations ne doivent donc plus être envisagées uniquement comme un moyen de tirer sa croissance par ses exportations. Elles doivent surtout être considérées comme un moyen d'éviter que la demande intérieure ne parte à l'étranger. La France a besoin d'une relance de sa demande intérieurs couplée à une dévaluation et à des mesures protectionnistes. Pour ce qui est de la période Jospin, elle montre combien la monnaie est un outil important dans la gestion de la croissance économique du pays. Elle nous montre combien également nos dirigeants peinent à comprendre ces idées relativement simples. La gauche ayant préféré expliquer sa réussite de l'époque par ses propres politiques, elle est passée à côté de l'essentiel. Et elle ne comprend toujours pas la situation actuelle en partie à cause de ses conclusions erronées de l'époque. C'est ainsi que des discours de bonne gestion ont pris place à la réflexion sur la monnaie, le libre-échange ou les politiques de relance. Faire un bilan de cette période et montrer ce qui s'est réellement passé pourra, peut-être je l'espère, débloquer certains esprits sur ces questions.
YANN
http://lebondosage.over-blog.fr/article-la-veritable-origine-du-bon-bilan-de-lionel-jospin-76000199.html
| |
|
|
|
|
|
|
|
Retour de la récession : double L
08/06/2011 13:56
Le double L se confirme, et cela va remettre pas mal de points sur les I. On peut citer les "vertueux" et les libertariens.
Volontiers donneurs de leçons, on nous dit qu'il faut rééquilibrer les déficits, pour ne pas laisser aux zenfans et pitizenfans.
En réalité, le monde est bâti autour de 2 pôles, le pôle des déficits et le pôle des excédents.
Tous les pays en déficits extérieurs, ou presque, ont réduits l'importance de ceux-ci, provoquant un recul important des "vertueux".
En réalité, les vertueux ne le sont pas. Ils ont éteints totalement la demande intérieure (Allemagne et Japon), ou s'ils l'ont maintenus, c'est intenable, comme dans le cas de la Chine. La demande extérieure s'est effondrée, elle a été remplacé par de l'investissement intérieur, mais pas par de la consommation.
La logique, pour la Chine, c'est que ces investissements sans débouchés subissent un déclin express : directement du neuf à la ferraille.
Alors, les fanas de la réduction des déficits sont en fait, des fanas du déclenchement de la révolution.
Quand la base de départ est une misère sociale égale à celle de la grande dépression, vouloir "faire des économies" est explosif.
Explosif à l'intérieur, mais aussi explosif au niveau mondial. Même la Chine n'est pas en mesure de faire face à un effondrement extérieur supplémentaire.
La recherche de débouchés extérieurs évitait de se poser la question de la consommation interne, ou plutôt, permettait de se livrer à une guerre des classes et à une chasse au prolo réjouissante.
Le revenu, défaillant, avait été remplacé par de l'endettement. Mais le pékin de base n'en peut plus, et le simple encadrement du crédit un peu plus poussé, contrarie le jeu.
Et puis, il vient de redécouvrir le vieux proverbe, issu de la banqueroute de Law "qui paie ses dettes s'enrichit".
Le moteur américain de l'économie mondiale souffre d'un problème simple : il est désormais trop petit, et il s'éteint, comme s'éteignent les moteurs secondaires, Britanniques, Espagnols, français.
L'empire se délite et se disloque très simplement : le centre n'y croit plus, et la périphérie, qui y croit encore, est paniquée, totalement.
C'est un schéma absolument classique, et qu'on peut voir caricatural dans le cas de l'empire britannique : il a cessé d'exister partout, sauf en Irlande du nord.
L'empire, c'est Detroit, et Detroit, c'est un donut. quelque chose autour, mais au milieu, du vide, et de plus en plus de vide.
Non pas que les autorités du centre cessent d'être égales à elles mêmes. Ils font ce qu'ils ont toujours fait depuis 1913 : du quantitative easing.
Mais cette fois, ça ne fonctionne plus.
Les autorités des autres pays ont aussi essayé de "sauver", la mise. Mais ça ne fonctionne pas, non plus.
Dans la crise de 2008, c'est la fin du commencement, et c'est le commencement de la fin. Les vannes ouvertes des banques centrales et les pays ont permis de consolider une situation, sans pouvoir la relancer.
Aujourd'hui, la classe dirigeante à le goût du suicide. Le pays le plus avancé, le Japon, donne le là.
Il est arrivé au bout du rouleau et au bout de son modèle.
Fukushima, comme Tchernobyl, n'est pas la cause de la crise, c'est son symptôme.
Ce n'est pas dans les palais qu'on sauvera la situation, c'est la tenue des ménages et de l'économie réelle. Hors, celle-là a été trop maltraité dans les pays OCDE, et les libertariens veulent encore plus malmener celle-là.
Sans doute, si on voulait sauver le système, il faudrait que les excellences mangent leur idéologie, mais c'est simple :
- des secours d'urgences à la population, sans la cantonner aux plus affaiblis,
- des augmentations de salaires,
- une gestion nationale de l'économie.
Sur la vraisemblance de l'évolution, sans doute certains pays vont évoluer dans cette voie, mais certains évolueront dans la voie beaucoup plus simple de la guerre, des massacres et du bain de sang.
Les pays arabes, ont choisis...
Par Patrick REYMOND
| |
|
|
|
|