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BCE : Mario Draghi sera-t-il pire que Jean-Claude Trichet ?
28/05/2011 14:15
A priori, cela semblait totalement impossible. Le dogmatisme obtus de l’ancien président de la Banque de France et actuel de la BCE a envoyé des millions d’européens au chômage. Malheureusement, il semblerait que son successeur soit de la même veine…
Une situation intenable
Il devient chaque jour plus évident que la monnaie unique est condamnée. Il n’y a aucune issue à la situation actuelle. La politique qui consiste à associer austérité et aide financière, si elle permet de sauver les intérêts des banques, est une catastrophe pour les pays (Grèce, Irlande, Portugal). En effet, elle revient à entrainer une immense régression sociale (chômage, baisse du pouvoir d’achat, coupe dans les programmes sociaux), sans rien résoudre à moyen terme.
En effet, il faudrait attendre que la demande intérieure et les salaires baissent d’au moins 30% pour pouvoir réenclencher une certaine dynamique économique mais il n’est pas sûr qu’après une telle purge, les économies puissent se relancer. En outre, le poids de la dette aurait tellement augmenté qu’il faudrait les restructurer sévèrement. Bref, les plans actuels sont sans issue, ne règlent pas le problème de surendettement et inflige des politiques monstrueuses aux peuples.
La seule solution durable est une sortie de la monnaie unique accompagnée d’une dévaluation et d’une restructuration, comme l’Argentine en 2002. Et ce n’est pas sans une certaine satisfaction que j’ai constaté que la commissaire européenne grecque a osé envisager une telle issue. Certes, il s’agit peut-être d’une posture de négociation, mais cela montre au moins que le tabou est levé. Il est surprenant et dommage que cette bombe ne soit pas davantage médiatisée.
Le déni de réalité du futur président de la BCE
En lisant ces déclarations, on peut décerner à Mario Draghi, candidat à la succession de Jean-Claude Trichet le trophée « Hiérarque soviétique d’or » tant ses déclarations sont à contretemps du climat réel. Selon lui, « le succès de l’union monétaire a dépassé nos attentes les plus optimistes ». On n’ose pas imaginer ce qui se serait passé si les attentes les plus pessimistes avaient été réalisées ! Quand on songe aux promesses et aux balivernes de la campagne de 1992…
L’actuel gouverneur de la banque d’Italie, qui intervenait devant un parterre d’entrepreneurs allemands proches de la CDU a tenu un discours d’une orthodoxie stricte, appelant les pays à faire « des réformes structurelles », qui « ne peuvent pas être retardées avec une politique budgétaire et monétaire expansive ». Pour lui, « l’Allemagne a montré le chemin », ignorant que tout le monde ne peut pas simultanément réaliser un excédent de 4% de son PIB sur le reste de l’Europe…
Il a promis une politique dans la lignée de celle de Jean-Claude Trichet, soulignant que « fournir des liquidités toujours et partout (…) créerait une incitation au laxisme et saperait l’autorité de la banque centrale ». Bref, les allemands n’ont pas besoin d’avoir un des leurs à la tête de la BCE pour s’assurer que la délétère politique d’euro cher est maintenue. Rien de tel qu’un latin qui doit donner des gages : à côté, un germain donnerait l’impression d’être souple…
Le choix de Mario Draghi, ancien de Goldman Sachs (…) démontre une nouvelle fois toute la folie de cette BCE indépendante. Heureusement, c’est lui qui devrait présider à la disparition de son institution tant les politiques menées sont une impasse et vu la prise de conscience qui semble émerger.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Sortie ordonnée de l’euro : la dernière chance a sonné !
27/05/2011 18:46
L’Union économique et monétaire et sa clé de voûte, l’euro, étaient censées apporter partout la prospérité et favoriser la convergence des pays membres.
Après un an d’une irréversible dégringolade économique et sociale, le triste spectacle d’une Grèce aujourd’hui acculée à vendre dans la panique ses services publics et autres « bijoux de famille » pour faire croire à sa solvabilité, met cruellement en relief toute l’étendue de cette erreur.
Que restera-t-il à vendre après ? Des îles, des vestiges antiques, les symboles nationaux comme le Parthénon ? « La liberté ou la mort » proclamait pourtant la devise de la République hellénique…
Après avoir prétendu sauver la Grèce par d’effarantes politiques de déflation dont on connait pourtant les effets catastrophiques depuis la Grande crise des années 1930, voilà maintenant les dirigeants et banquiers européens qui réclament son pillage, sa vente par morceaux, pendant qu’il en est encore temps.
Mais ce n’est pas ce pays qu’ils veulent sauver, c’est une monnaie unique à bout de souffle et un système bancaire reposant tout entier sur « l’arnaque de l’euro », comme je l’ai décrit dans mon dernier livre. Cela ne marchera pas plus aujourd’hui qu’il y a un an car on ne résout pas une crise de surendettement par un endettement supplémentaire, prohibitif de surcroît, ce en empêchant toute dévaluation monétaire, seul moyen connu dans l’histoire pour rétablir la compétitivité et la solvabilité d’un pays au bord du défaut.
Depuis un an, les « sachants » de Bruxelles nous ont successivement assurés qu’il n’y avait pas de problème en Grèce, pas de difficulté en Irlande, pas de crise des dettes souveraines en Europe puis de l’euro, pas de besoin du Portugal en plan de soutien et, enfin, qu’il n’y aura pas de restructuration de la dette grecque. Cet ultime mensonge étant, à son tour, sur le point de tomber, il n’est que temps de saisir la dernière chance d’une sortie organisée de l’euro.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Sortie-ordonn%C3%A9e-de-l%E2%80%99euro-%3A-la-derni%C3%A8re-chance-a-sonn%C3%A9-%21
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Candidature officielle de Christine Lagarde au FMI : DLR s’inquiète d’une tentative de mise à l’abri judiciare
27/05/2011 18:40
COMMUNIQUE DE PRESSE
Candidature Lagarde : une manœuvre pour mettre à l’abri la ministre
L’annonce de la candidature de Christine LAGARDE à la tête du FMI est une mauvaise nouvelle pour l’Europe, la France et la morale publique.
On pouvait espérer une personnalité capable de protéger les peuples et on hérite de la VRP d’un système financier à bout de souffle.
Madame LAGARDE a défendu bec et ongles les plans de sauvetage des banques qui asphyxient et ruinent des pays comme la Grèce, le Portugal et bientôt l’Espagne.
Il y a un an, elle avait promis à la représentation nationale que les 17 milliards d’euros de prêt français à la Grèce seraient remboursés.
Aujourd’hui, il est clair que les contribuables ne retrouveront jamais la totalité de leur argent, la Grèce étant totalement asphyxiée par le plan européen.
Au final, comment s’empêcher de voir dans cette candidature une manœuvre du Président de la République pour mettre à l’abri la ministre mise en cause dans l’affaire Tapie ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN - Député de l’Essonne - Président de Debout la République
http://www.debout-la-republique.fr/FMI-NDA-met-en-garde-contre-une.html
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Espagne, Grèce : vers un printemps européen ?
21/05/2011 15:52
La crise des dettes souveraines en Europe a entrainé des plans d’austérité violents pour la Grèce, l’Irlande et le Portugal, poussant une partie de la population à manifester dans la rue. Bien que n’ayant pas encore à subir la tutelle du FMI, de la BCE et de la Commission, l’Espagne se révolte également.
Au centre, la croissance introuvable
L’Europe et la zone euro se retrouve face à une double impasse. La première concerne les pays occidentaux. L’ouverture commerciale anarchique a provoqué une désindustrialisation et une délocalisation massives, vers l’Asie comme vers les pays d’Europe orientale. Ce mouvement explique le maintien d’un chômage de masse dans l’ensemble de la zone euro et une stagnation de 90% des salaires, mis en concurrence avec des pays où le SMIC est 10 à 30 fois plus bas.
Bref, la partie occidentale de l’Europe avait déjà un gros problème de modèle de développement économique avant 2008, qui y a ajouté une crise majeure des finances publiques. En outre, le « succès » des deux pays cités en exemple pendant les années 2000, Grande-Bretagne et Espagne, a été largement relativisé. Ces deux pays ont très largement vécu à crédit et ont profité de bulles financières et immobilières et ont aujourd’hui la gueule de bois.
A la périphérie, une grande régression sociale
Mais la situation est encore pire pour les pays de la périphérie de la zone euro. Si la baisse des taux a temporairement baissé le coût de la dette publique, elle a aussi provoqué une croissance à crédit et inflationniste qui a détérioré la compétitivité de ces pays. Ils sont aujourd’hui coincés dans une situation intenable, entre une dette devenue trop lourde avec la hausse des taux et des balances commerciales déficitaires, sans possibilité de dévaluer pour la rééquilibrer.
Face à cette situation, l’Europe propose un cocktail amer de financement de la dette à la place des marchés et de plans d’austérité pour redresser les finances publiques. A défaut de pouvoir relancer la croissance en dévaluant, les plans d’austérité sont extrêmement sévères, ce qui approfondit la récession et rend plus difficile l’assainissement budgétaire : le déficit 2010 de la Grèce a atteint 10.5% contre une prévision initiale de 8.1%, qui sera dure à atteindre… en 2011.
Vers une révolte populaire
Bref, la situation semble intenable puisque les solutions aux problèmes financiers des pays aggravent ces mêmes problèmes au lieu de les régler. En outre, les peuples se voient imposer une régression sociale violente, une envolée du chômage, une baisse du pouvoir d’achat et une diminution des aides sociales. L’Espagne, qui était pourtant le bon élève de l’Europe dans les années 2000, s’impose le même régime pour éviter de demander l’aide du FMI et de l’Europe.
Mais les peuples en ont logiquement assez de payer aussi durement une crise alors que les institutions financières, largement aidées par l’argent public, sont revenues à leur indécente normalité. Le sentiment d’injustice pousse à la révolte, d’où les manifestations en Grèce et en Espagne. Et après la rue, cette révolte pourrait se retrouver dans les urnes, comme on l’a vu en Islande ou en Irlande. Ce n’est plus qu’une question de temps dans cette Europe.
Bien sûr, la comparaison avec les pays arabes peut paraître osée, néanmoins, une colère populaire se fait jour pour se révolter contre ce système économique ubuesque, inefficace, instable et injuste. Cette Union Européenne antisociale approche de sa fin.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Les salaires deviendront-ils la future variable d'ajustement de la conjoncture ?
20/05/2011 14:21
Les salariés pourraient-ils voir leurs rémunération varier à la hausse comme à la baisse en fonction de l'activité ? En tous cas c'est la dernière idée en vogue à l'UIMM, le patronat de la métallurgie !
Un de mes anciens employeurs, expliquait tous les matins à ses troupes, la chance qu'ils avaient de profiter de ses locaux (au demeurant, mal chauffés en hiver) et de toucher en toute insouciance, un salaire (les plus bas de la profession) alors que lui, ne connaissait que les tourments, des affaires fluctuantes ! Ce qui l'amenait, à la fin de chaque mois, lorsqu'il distribuait les bulletins de salaires, à nous déclarer : « On ne devrait payer les employés que lorsque l'entreprise a de l'activité » !
Bien entendu, en fin d'année positive, en ce qui concerne une distribution, même symbolique des bénéfices, nous devions nous limiter à un ... discours sur le bonheur, que nous aurions à ... recommencer un nouvel exercice ... coûteux pour la trésorerie de l'entreprise !
Et bien, le rêve de ce monsieur, pourrait bien devenir une réalité, si on en croît l'information, révélée ce matin, par Marc Landré, un des meilleurs spécialistes des sujets sociaux, au Figaro !
En effet, on apprend que l'UIMM propose : « (...) d'ajuster temporairement la durée du travail et les rémunérations des salariés, à la hausse comme à la baisse, en fonction de la conjoncture »
Pour ceux qui ignoreraient encore qui est l'UIMM, il faut leur expliquer qu'il s'agit, d'une : « organisation professionnelle dont la vocation est de représenter et de promouvoir les intérêts des entreprises de la métallurgie de toutes tailles et couvrant de nombreux secteurs d’activités (...) l’industrie automobile, le nucléaire, la construction navale, aéronautique, spatiale et ferroviaire, la fabrication d’équipements ménagers, la construction mécanique, la métallurgie et la transformation des métaux, ou encore les industries des composants et des équipements électriques et électroniques, auxquels peuvent être associées les entreprises de services à l’industrie (...) » - Source UIMMOutre être un des plus gros employeurs de France, l'UIMM s'est illustré par des : « (...) retraits suspects de 16,5 millions d’euros retirés en liquide entre 2000 et 2007 (...) semble t-il destinés à « fluidifier le dialogue social » et d'avantages financiers indus, comme : contrats d'assurance-vie payés par l'organisation patronale, complément de retraite (en liquide), au profit de quelques uns de ses membres
Néanmoins, après que L'UIMM, soupçonnée d'avoir versé des primes non déclarées à des salariés entre 2004 et 2007, ait été mise en examen pour : travail dissimulé, en 2010, Frédéric Saint-Geours, son nouveau président, affirmait que tout était rentré dans l'ordre. Dont acte !
C'est le même Frédéric Saint-Geours qui selon Marc Landré, aurait présenté, jeudi, lors de la convention de l'UIMM, un document préparatoire au « Manifeste pour l'industrie » qu'elle compte : « (...) présenter à l'automne dans le cadre de la présidentielle »
Outre les pistes pour : « (...) limiter le coût et l'impact de l'assurance-chômage » et la « redéfinition du licenciement économique », il faut être attentif, à une des propositions, qui pourrait, si elle était reprise dans le programme électoral du parti qui gagnera les élections de 2012, réserver une bien mauvaise surprise aux salariés !
Quelle est-elle ?
L'UIMM a confié à Pierre Cahuc (coauteur avec Gilbert Cette et André Zylberberg d'un rapport « Salaire minimum et bas revenus » et qui recommandait au gouvernement de : remettre en cause les règles d'indexation du salaire minimum et plus récemment, avec Francis Kramarz d'un rapport recommandant la création d'un contrat de travail unique ) la responsabilité de la rédiger Il propose de :
« (...) donner plus de marges de négociation aux partenaires sociaux dans l'entreprise, en permettant via un accord collectif d'«ajuster temporairement la durée du travail et les rémunérations des salariés, à la hausse comme à la baisse, en fonction de la conjoncture». Bref, pouvoir augmenter salaires et temps de travail quand l'entreprise fait face à une hausse temporaire de ses commandes… et les baisser en période de vaches maigres. «De tels ajustements ont contribué à amortir l'impact sur l'emploi de la récession de 2008 en Allemagne, plaide Pierre Cahuc (...) »
Une remarque au passage : Il n'est pas question dans ce raisonnement de voir les salaires augmenter mais plutôt de faire travailler plus d'heures rémunérées en période de pointe. Donc : Exit les heures supplémentaires ! Ce qui équivaut à toucher la même chose en ... le répartissant sur l'année entière !
Autres conséquences pour les salariés d'une telle proposition ?
Première conséquence : Dans la mesure où la négociation ne serait plus nationale mais entreprise par entreprise, il y aurait une grande disparité d'accords dont la qualité risque d'être très inégale !
Deuxième conséquence, la pire ! : Obliger les salariés à gérer leur budget au gré des fluctuations économiques alors que ceux-ci n'ont absolument pas la même faculté que les entreprises à négocier avec leur banque pour payer leurs charges et dettes !
Une « grande idée » que nous pourrions bien retrouver, dans les programmes électoraux de l'UMP et des quelques centristes dissidents, pour 2012. A vous d'être attentifs !
SLOVAR
Crédit image : Rodho
http://slovar.blogspot.com/
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