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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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On a assassiné Monsieur Ben Laden ! Des mots pour le pire

04/05/2011 10:09

On a assassiné Monsieur Ben Laden ! Des mots pour le pire


Ben Laden est mort depuis deux jours et les commentaires télévisés n’en finissent pas de se multiplier, pas toujours très heureusement. L’appel de Marc Cohen qui engageait les tenants de « l’assassinat de Ben Laden » à ouvrir un dictionnaire a été, semble-t-il, entendu mais, à l’évidence, mal compris. Ainsi durant la matinale de Canal+ un intervenant, certainement lecteur studieux de Causeur, a donc préféré parler, lui, du « meurtre du Cheikh Oussama Ben Laden ».

Eh oui, « meurtre » et non plus « assassinat », car il n’y aurait pas de préméditation et il s’agirait donc d’un simple homicide volontaire perpétré par les Américains. Et puis « Cheikh » car il est inimaginable de perdre le sens des convenances avec les victimes.

On se pince. C’est un peu comme si à l’annonce du suicide de Hitler, des journalistes plus pointilleux que la moyenne avaient corrigé leurs confrères en exigeant qu’on parlât du « suicide de Môssieur Hitler, s’il vous plaît ! » Ce même intervenant, à moins que cela en soit un autre, mais disons du même acabit, indiquait sur France 24, que la mort de Ben Laden (Môssieur Ben Laden pardon !) ne changerait rien, car il n’était plus qu’un symbole et pas un chef de guerre. Le même en rajoutait, nous exposant son malaise face à la joie manifestée par certains Américains dès l’annonce faite par Barack Obama.

Résumons, si vous le voulez bien : les Américains, qui sont démesurément rancuniers, ont choisi de tuer un simple symbole en s’exonérant du respect du droit et de la politesse et, cerise sur le Mac Do, ils ont fait preuve d’une grossièreté insigne en fêtant la commission de l’infraction. Bref, il eût été préférable de laisser le Cheikh couler des jours pépères à Abbottabad.

En plus d’inviter certains à consulter des dictionnaires, pourrions-nous avoir l’audace de leur conseiller de réfléchir deux secondes ? Doit-on rappeler que le 11 septembre 2001, les Etats-Unis ont fait l’objet sur leur territoire d’une attaque encore plus meurtrière que celle de Pearl Harbor et qu’il s’agissait là d’une véritable déclaration de guerre ? Une guerre certes moins classique que toutes celles passées, mais une guerre malgré tout, voulue au nom d’un djihadisme global et animée par Ben Laden.

Aussi, présenter l’opération militaire visant à le capturer et l’exécution qui s’en est suivie comme un fait divers ou comme une opération purement symbolique pour ne pas dire de vil marketing, laisse un peu interdit.

Quant à la satisfaction manifestée par certains citoyens américains, comment la leur reprocher ? Il est vrai qu’en France nous sommes so chic et pouvons donc prétendre à être les arbitres des élégances éthiques. Serons-nous bientôt sommés de dire notre malaise rétrospectif quant à l’explosion de joie de millions d’Américains le 15 août 1945, à l’annonce de la reddition du Japon alors que deux bombes atomiques avaient rasé Hiroshima et Nagasaki – qui n’étaient même pas des symboles ?

À rebours de nos moralistes télévisuels et à l’unisson avec Barack Obama, je dis simplement que justice est faite.

Rodolphe Bosselut

http://www.causeur.fr/on-a-assassine-monsieur-ben-laden,9723






Fukushima : l’expert nucléaire du 1er ministre jette l’éponge

04/05/2011 09:50

Fukushima : l’expert nucléaire du 1er ministre jette l’éponge


Effondré et en larmes, Toshiso Kosako, le conseiller du 1er ministre en affaires nucléaires a annoncé sa démission lors d'une conférence de presse émouvante. Ses préconisations seraient ignorées et la santé de centaines d'écoliers sacrifiée par le relèvement des doses admissibles de radioactivité.

Toshiso Kosako, qui enseigne à l'université de Tokyo, a annoncé sa démission le 1er mai 2011 du poste de conseiller chargé des questions nucléaires auprès du premier ministre japonais, Naoto Kan.

Kosako a expliqué qu'il ne pouvait cautionner les niveaux inappropriés d'exposition limite aux radiations que le gouvernement a fixé pour les écoles élèmentaires situées dans la région de la centrale de Fukushima. Ce niveau devrait passer à 20 millisiverts, un taux d'exposition que Kosako estime 20 fois trop élevé, en particulier pour des enfants, qui sont plus vulnérables que les adultes aux radiations.

Il a ajouté qu'il était également opposé à l'élévation des limites d'exposition des radiations reçues par les travailleurs de la centrale, que le gouvernement veut promulguer selon CBC.

Samedi la TECO (Tokyo Electric Power Co.) a révélé que deux travailleurs avaient reçu jusqu'à 250 millisieverts.

Vendredi, l'ancien directeur de l'Institut Nucléaire Japonais, monsieur Michio

Ishikawa, a declaré à la télévision que des barres de combustible usagé avaient fondu à Fukushima.

"C'est une guerre qui se joue en ce moment, une guerre contre les radiations. La réponse de TEPCO à la situation est horrible !"

Ce nouvel incident écorne encore davantage la crédibilité d'un gouvernement de plus en plus critiqué par les japonais pour sa communication lénifiante et son inertie dans la crise.

JPEG - 54.4 ko
la cuve du réacteur n3
L’enceinte de confinement en béton a disparu après l’explosion, exposant le haut de la cuve à la lumière du jour.

Les photos réalisées par des drones sur le batiment n° 3 montrent que la partie supérieure de l'enceinte de confinement ainsi que la piscine contenant le combustible déchargé ont été volatilisés. La cuve du réacteur (en jaune) est maintenant nettement visible alors qu'elle devrait étre enfermée dans un confinement de béton.

Des débris hautement radioactifs ont été trouvés à proximité, indiquant qu'une phase de décontamination est indispensable, vraisemblablement similaire à celle qui a coûté la santé à des centaines de soldats à Tchernobyl.

Pour y parvenir, l'URSS avait, elle aussi, relevé de façon très théorique et opportuniste les doses admissibles.

par Romios

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/fukushima-l-expert-nucleaire-du-93219






Dominique Strauss-Kahn ou la "gauche Porsche"

04/05/2011 09:39

Dominique Strauss-Kahn ou la


A ce rythme et avec de tels symboles, l'électorat populaire risque de perdre ses repères quand l'un des prétendants de gauche passe de la rose à ... la Porsche. Dominique Strauss Kahn s'est déplacé dans Paris ces derniers jours pour visiter des locaux ou des "amis" selon les versions en utilisant une Porsche dont le prix de base est de 105 880 € (photo parue dans Le Parisien du 3 mai 2011). Ce sont des références qui devraient "parler" à la "base" du PS lors de la primaire. Reste-t-il encore une "base" au PS français qui est devenu d'abord le parti des notables ?

Photo : http://www.europe1.fr/Politique/DSK-semble-avoir-pris-sa-decision-452087/ http://exprimeo.fr/article/6766/dominique-strauss-kahn-ou-la-gauche-porsche.htm






Réforme constitutionnelle, le coup d’Etat de Sarkozy

03/05/2011 18:13

Réforme constitutionnelle, le coup d’Etat de Sarkozy


Le 3 mai 2011 marquera une date importante dans l'histoire de notre pays, le commencement du coup d'Etat le plus grave et le plus silencieux jamais organisé.

Le 3 mai s'ouvre donc à l'Assemblée Nationale le débat sur la réforme constitutionnelle visant à intégrer dans la Constitution rien de moins que la pure et simple interdiction des déficits publics.

Au début de l’année 2011, le président de la République a annoncé son intention de réformer la Constitution. Il s’agit d’y introduire l’obligation « d’équilibre des finances publiques », c’est-à-dire l’instauration permanente de la rigueur au nom de la réduction des déficits publics. Cette réforme s’inscrit dans le « pacte de compétitivité » que Sarkozy et Merkel ont fait adopter par l’Union européenne. Si elle était adoptée, cette réforme de la Constitution marquerait :

- un nouveau pas dans la subordination à l’Union européenne, donc aux exigences du capital financier ;

- la remise en cause du peu de souveraineté (du Parlement et de la nation) subsistant après les coups déjà portés par les institutions de laVe République et l’Union européenne ;

- la remise en cause de la possibilité pour les organisations syndicales de négocier sur la base des revendications des salariés, qui pourraient être décrétées « anticonstitutionnelles ».

Déjà, depuis l’adoption du traité de Maastricht (1992), en application des décisions de l’Union européenne, tous les gouvernements successifs ont organisé toutes les destructions : services publics, dés industrialisation, démantèlement de l’agriculture, déréglementation des droits du travail. Tous les budgets, à tous les niveaux, de l'État aux communes, se sont vu opposer les critères de Maastricht. Le principe de la « concurrence libre et non faussée » a imposé les privatisations.

Demain, si cette réforme de la Constitution était adoptée, un gouvernement, quelle que soit sa couleur politique, serait « contraint » — sous peine de non-respect de la Constitution — d’appliquer toutes ces exigences dictatoriales de l’Union européenne.

Ce serait une nouvelle arme pour le Medef dans son offensive pour la destruction de tous les droits collectifs des travailleurs.

Demain, la Constitution pourrait ainsi être opposée aux droits des organisations syndicales à représenter les intérêts de la classe ouvrière et à négocier sur la base de ses revendications. Ce serait donc une atteinte d’une gravité exceptionnelle contre la démocratie.

Pour mieux comprendre ce qui est en cause, voyons ce qui se passe au Portugal ou la même politique est mise en chantier :

« Les Portugais éliront une nouvelle majorité le 5 juin, mais ils n’auront pas le choix du programme de droite ou de gauche, le vainqueur devra imposer l’austérité jusqu’en 2014 au moins.Trois semaines plus tôt, chaque grand parti s’y sera engagé individuellement auprès de l’Union européenne et du FMI. Cette perte de contrôle politique est le prix à payer pour un plan (...) décidé hier dans ses grandes lignes par la zone euro, les 27 pays de l’UE et la Banque centrale européenne. » Ce plan, précise Le Figaro (9 avril) d’où ces lignes sont extraites, « vise à mettre l'État portugais au régime sec, à lancer un “ambitieux programme” de privatisation pour réduire la dette publique et, enfin, à assouplir le marché du travail ». Et Le Figaro de citer la déclaration du 8 avril : « La préparation (du plan d’austérité) devra commencer immédiatement, en vue d’un accord entre les partis à la mi-mai, et permettre la mise en œuvre sans délai du programme d’ajustement dès la formation du nouveau gouvernement. »

Dans de telles conditions, y a-t-il encore un enjeu à ces élections ? Le Figaro répond : « Pour éviter toute contestation issue des urnes, les Vingt-Sept ne concrétiseront leur aide qu’une fois acquis “le soutien des principaux partis politiques”, indique la déclaration finale. Le futur chef de gouvernement ne pourra qu’appliquer scrupuleusement le remède auquel il aura lui-même souscrit. » En France, un rapport de l’OCDE (1) félicite le gouvernement et l’encourage à amplifier les mesures anti-ouvrières — en matière de salaires, Sécurité sociale, hôpitaux, marché du travail, etc. — destinées à revenir aux critères de Maastricht. Le rapport précise : « La France aurait intérêt à se doter d’un cadre budgétaire renforcé et à valeur constitutionnelle. Ce cadre inclurait une règle de déficit structurel, une programmation budgétaire pluriannuelle détaillée et un conseil budgétaire indépendant. »

Certes, la France n’est pas le Portugal... Mais peut-on ignorer que le 3 mai, l’Assemblée nationale entame le débat sur la réforme constitutionnelle qui prétend graver dans le marbre l’interdiction des déficits publics ? Peut-on ignorer que le projet du PS pour 2012 prévoit l’adoption, au lendemain de la présidentielle, d’une « loi de finances publiques quinquennale » fixant les mesures « de maîtrise des déficits et de réduction de la dette » ? Peut-on ignorer que, d’une manière ou d’une autre, tous les candidats institutionnels sacrifient à la nécessité de « réduire les déficits »

Le plus surprenant, le plus scandaleux, la pire offense faite à nôtre peuple est le silence total, lourd et pesant qui entoure toute cette affaire.

Vous pouvez fouiller de fond en comble le blog de Jean luc Mélenchon, ou de n'importe quel candidat, les articles et les communiqués de tous les partis qui se réclament de la gauche, pas un mot, pas une allusion, alors qu'une telle infamie mériterait pour le moins un soulèvement, devrait être au centre de toute campagne contre Sarkozy et sa politiques.

Le « débat » a pourtant déjà commencé dans les commissions de l'Assemblée nationale. Consciencieusement, les députés du Parti socialiste amendent le projet de réforme constitutionnelle, qui veut graver dans le marbre la rigueur dictée par l’Union européenne, se présentant comme les plus capables de « réduire à la fois les déficits, la dette publique et les prélèvements obligatoires » Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, est tout aussi « responsable » et décrète « indispensable (…) la maîtrise des budgets et la réduction des déficits publics » pourvu que soient préservés « les capacités d’investissement et les budgets sociaux » (sans doute prévoit-il la distribution de sandwichs et de couvertures aux plus nécessiteux

Ainsi, si cette politique devait être menée à son terme, nous devrions « choisir » en 2012 entre l'inspirateur de cette politique et son plus fidèle exécutant, entre DSK ou Sarkozy, ainsi quel que soit le candidat élu son programme est déjà écrit à Bruxelles ou Washington.

Ainsi serait mené à son terme le projet dictatorial inscrit dans les traités de l'Union européenne, priver les peuples de tous les attributs de la souveraineté, les plier par la contrainte à toutes les exigences du Capital, poursuivre jusqu'à son terme la destruction de tous les acquis ouvriers.

Ainsi, ils en ont parvenu à un tel niveau d'abaissement moral qu'ils s'imaginent que les peuples vont se soumettre et ramper comme peuvent le faire les Papandréou ou Zapatero et leurs amis de la « gauche européenne ».

Non à la réforme constitutionnelle !

par rakosky

http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/reforme-constitutionnelle-le-coup-93138






42 Propositions UMP : Un catalogue de banalités en attendant ... le pire ?

03/05/2011 18:05

42 Propositions UMP : Un catalogue de banalités en attendant ... le pire ?


l'UMP vient de publier ses 42 propositions pour l'emploi en vue de 2012. Si le « big bang social » promis en janvier, n'y figure pas, le reste ressemble beaucoup, à un catalogue de banalité. A l'exception de quelques gourmandises offertes ... aux organisations patronales !

« (...) Après la simplification des normes, règlements et lois, après l’application des peines, après la laïcité et la liberté religieuse, l’UMP débat, dans une nouvelle convention ce mardi 3 mai, de l’emploi et plus particulièrement des mesures à mettre en place en faveur de la croissance des PME et de l’emploi (...) » peut-on lire sur le site de l'UMP.

Comme précédemment, ce sont les réformateurs du très libéral Hervé Novelli, qui sont à la manoeuvre.

Rappelons aux lecteurs que c'est le même Novelli qui s'était illustré, en janvier dernier, en appelant de ses voeux à un
big bang social : « (...) Au-delà de la durée légale du travail qu’il souhaite faire sauter, Hervé Novelli prône une réforme globale des contrats de travail et de certains pans du Code du travail, par exemple les seuils sociaux (...) La flexibilité jouerait sur tous les plans (...) En contrepartie de la flexibilité sur le temps de travail et les contrats de travail, les entreprises perdraient progressivement, sur une période de cinq ans, une partie des allègements de charges correspondant à la facture des 35 heures pour l’Etat (...) Les exonérations fiscales et sociales des heures supplémentaires (près de 4 milliards d’euros) s’éteindraient également (...) »

Or, on ne trouve plus trace dans les
42 propositions d'avril 2011 : de la durée légale du travail, de la reforme des contrats de travail, des 35H00 ou des heures supplémentaires !

Cette absence des 35H00 dans les propositions de l'UMP est probablement due à l'affrontement entre Xavier Bertrand et ses troupes avec le duo Copé Novelli. Ainsi, hier, Nathalie Kosciusko-Morizet
estimait que : « (...) revenir sur les 35 heures (...) reviendrait à abandonner un acquis très important du quinquennat de Nicolas Sarkozy, les heures supplémentaires défiscalisées. Ne rouvrons pas ce dossier qui épuiserait notre énergie sans donner le coup de fouet dont a besoin notre économie! (...) »

Pour en revenir aux propositions de l'UMP : Ce qui surprend le plus en lisant les constats et propositions, c'est qu'on se demande si ses élus et responsables ne sont pas dans l'opposition depuis 2007.

En effet, qu'est ce qui a empêché l'UMP, majoritaire dans les deux assemblées, de faire voter certaines des mesures qu'elle prétend appliquer dans le cadre d'un deuxième mandat présidentiel et législatif ?

Constat de l'UMP

« En France, sur 2 700 000 entreprises, à peine 5 000 ont plus de 250 salariés. 95 % de nos entreprises ont moins de 20 salariés. 920 000 comptent moins de 10 salariés. Quand l’Allemagne compte 65 000 PME et grandes entreprises entre 50 et 999 employés. Pour faire du prochain quinquennat celui des PME conquérantes, il est nécessaire de réfléchir aux moyens de renforcer la compétitivité de nos PME » page 4

Proposition de l'UMP : Si l'UMP reconnaît sa responsabilité dans le fait que : « Le dispositif ISF/PME (...) ne cible pas les secteurs les plus porteurs – en termes de création d’emploi ou de valeur ajoutée – ou alors est détourné par des intermédiaires » elle souhaite le maintenir sans autre forme de contrôle !

« (...) Les PME, en particulier en phase de lancement, manquent cruellement de fonds, et de ce fait, ont souvent des difficultés à accéder aux prêts bancaires. Le faible niveau de capital-risque en France par rapport à la moyenne de l’Union européenne explique également en partie les difficultés de développement des PME (...) »

Et l'UMP de proposer cette idée qu'elle n'a semble t-il pas eu jusqu'à présent : Faire d’Oséo la banque publique des PME. Oséo qui selon l'UMP, va tout faire puisqu'elle va : dynamiser le micro crédit des TPE, faciliter l'accès aux marchés financiers des PME ou Regrouper les aides à l’export pour les PME dans un instrument unique - pages 16, 17 et 22

Constat de l'UMP

« Fin 2008, 58 % des 16 millions de salariés du secteur marchand non agricole, soit 9,3 millions de salariés, étaient couverts par au moins un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale (plan d’épargne entreprise ou plan d’épargne retraite collectif) (...) ces dispositifs restent concentrés dans les grandes entreprises : seuls 16 % des salariés des entreprises de moins de 50 salariés sont couverts par un accord de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale. En revanche, 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés, sont couverts par au moins un dispositif » page 12

Lorsqu'on voit le franc succès de la prime de 1000 € ... devenue aléatoire, et dont le nombre potentiel de bénéficiaire diminue de jour en jour, on est impatient de découvrir les propositions de l'UMP dans les domaines : participation, d’intéressement ou épargne salariale !

Et l'UMP de brandir son « arme fatale » : « redistribution des fruits de la croissance : Mettre en place une loi d’application générale qui fasse que tous les salariés puissent prétendre à une prime versée sous forme de chèque vacances. Cette prime serait versée quelle que soit la taille de l’entreprise (...) » page 33

Autre nouveauté participative : la prime individuelle au mérite !

« (...) Un employeur, satisfait d’un salarié, devrait pouvoir donner une prime nette de charges salariales et patronales, avec un plafond annuel par salarié. S’il souhaitait, par exemple, donner une prime de 50 euros, cela rapporterait 50 euros au salarié et cela coûterait 50 euros à l’employeur. On pourrait plafonner cette prime à 500 euros maximum par an. Cette prime au mérite serait inscrite sur le bulletin de paie, ajoutée au salaire net. Elle ne serait donc pas forcément distribuée à tous les salariés de l’entreprise, mais concernerait bien les salariés de toutes les entreprises (...) » - page 34

Sinon, on retrouve quelques demandes récurrentes des organisations patronales, comme :

« Supprimer les effets de seuil : (...) Nous plaidons pour un doublement des effets des seuils (10 à 20, 50 à 100). Les obligations ne seraient pas applicables dès l’embauche du 20ème ou du 100ème salarié mais après un lissage (100 salariés sur les 3 dernières années…) »

« Fusionner les différentes instances de représentation du personnel : Pour une fusion des différents organes de représentation des personnels (CHSCT, comité d’entreprise, représentants du personnel) au sein d’un seul conseil d’entreprise »
réclamée par le rapport Attali et plébiscité par le Medef et qui lui permettrait de court-circuiter les syndicats de salariés.

Enfin, ne pas oublier, ces passages sur l'apprentissage, cheval de bataille de Nadine Morano, porteurs de dérives et qui concerneraient si l'on en croît l'UMP des ados à partir de 14 ans !

Si l'UMP affirme qu'il : « (...) paraît nécessaire de revaloriser le statut de l’apprenti, notamment en améliorant ses conditions de vie » - page 23 - Elle propose certains aménagements qu'on ne peut qualifier de ... revalorisation !

« Abaisser l’âge minimum d’entrée en apprentissage en étendant le dispositif d’initiation aux métiers de l’alternance (DIMA) aux jeunes de 14 ans, au lieu de 15 ans actuellement, qui souhaiteraient apprendre un métier » - page 25

ou, plus insidieux, la mise en place d'un : décompte mensuel du travail pour les apprentis. C'est à dire ?

Constat de l'UMP : « Actuellement, l’apprenti de 15 ans bénéficie d’un repos quotidien de 14 heures consécutives. Le travail de nuit lui est interdit entre 20 heures et 6 heures du matin (...) »

Proposition : « Pour permettre aux maîtres d’apprentissage, en particulier les artisans, de ne pas avoir à arrêter une tâche en cours avec leur apprenti au motif que le décompte horaire journalier est épuisé, nous proposons de mettre en place un décompte mensuel du travail pour les apprentis » - page 26

Alors, entre mesures qui auraient pu être mises en place depuis longtemps et petits cadeaux délicats au patronat, rien de très révolutionnaire ! Néanmoins, ceux qui auraient la naïveté de croire que le tandem Copé Novelli a abandonné toutes vélléités sur le big bang social promis se rassurent, car comme
l'expliquent Les Echos : « (...) les propositions sur les 35 heures - et corrélativement la suppression des allégements de charges - ainsi que sur le financement de la protection sociale - avec la TVA sociale - seront abordées fin juin-début juillet, à l'occasion d'une convention sur la compétitivité (...) »

En clair, le pire, reste à venir !

Slovar

Crédit photo : UMP

http://slovar.blogspot.com/






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