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Y-a-t-il une droitisation de nos sociétés ?
02/05/2011 15:30
Jean-Philippe Huelin et Gaël Brustier, chevènementiste devenu directeur de cabinet d’Arnaud Montebourg, ont signé « Voyage au bout de la droite », qui connaît un beau succès, étant sorti juste avant l’explosion de Marine Le Pen dans les sondages et le virage droitier du gouvernement.
Une histoire des droites dans le monde
Les auteurs commencent leur ouvrage par un tour du monde des droites étasuniennes et européennes. Les débuts de la droitisation remontent aux années 1960, au sein… du parti démocrate ! En effet, c’est l’aile droite du parti de l’âne qui a commencé à se révolter contre les « bobos » libéraux-libertaires qui faisaient fuir les ouvriers. Ce mouvement s’est retrouvé dans le candidat Reagan (les démocrates reaganiens), avant de rejoindre les républicains et d’aboutir aux « Tea Parties ».
La Grande-Bretagne a suivi avec Margaret Thatcher. Et le New Labour de Tony Blair a finalement largement admis et consolidé le néolibéralisme économique des conservateurs le tempérant cependant de vraies conquêtes sociales. L’Italie est aujourd’hui encore dominée par Silvio Berlusconi et de nombreux pays voient progresser les partis à droite de la droite : Hollande, Autriche, Suisse. On pourrait rajouter les pays nordiques aux cas étudiés dans le livre.
L’idéologie de la nouvelle droite
Pour les auteurs, la droitisation, c’est « la cimentation d’un imaginaire commun dextriste fait de néolibéralisme, de déclinisme, de néoconservatisme, d’occidentalisme et d’identitarisme ». Pour cette nouvelle droite, « la dispute sociale cède le pas devant la recherche de communion dans des appartenances collectives ». En effet, cette droite rejette toute dimension progressiste, regarde fortement vers les Etats-Unis et est très souvent profondément islamophobe.
Mais ils soulignent également que son succès vient des « impensées de la gauche », une gauche « prolophobe », qui méprise un peuple qu’elle juge « incorrigiblement raciste, sexiste et provincialiste », cherchant à imposer ses valeurs, parfois par des institutions protégées de l’aléa démocratique. Cette gauche se satisfait d’être « l’infirmière de la globalisation ». Il est difficile de ne pas voir dans Dominique Strauss-Kahn la caricature de cette gauche…
La France, du pareil à l’autre
Les auteurs soutiennent que la France suit une même tendance, le processus de « dégaullistisation » ayant été achevé dans les années 1980 par Jacques Chirac. Ils racontent qu’à la fin des années 1970, le RPR était classé à gauche de l’UDF, un gros quart des cadres se considérant même de centre-gauche ! Mais le tournant des années 1980, sous l’influence d’Edouard Balladur, a provoqué une droitisation des néogaullistes parachevé par la création de l’UMP.
En effet, le nouveau parti majoritaire accorde une large place à l’ancien Parti Républicain, devenu Démocratie Libérale, qui avait accueilli beaucoup de personnes venues de l’extrême-droite. Le discours actuel tenu par le parti majoritaire accrédite parfaitement la thèse des auteurs et il est difficile de ne pas voir dans l’UMP l’exemple type de cette nouvelle droite qui s’assume, comme le disait autrefois Nicolas Sarkozy et aujourd’hui Jean-François Copé.
J’apporterai deux bémols à l’analyse, à savoir que la « dégaullistisation » du RPR ne s’est pas faite aussi vite. Les racines étaient profondes et Philippe Séguin notamment a su entretenir la flamme gaulliste dans les années 1980 et 1990. Enfin, il est intéressant de noter que le Front National ne rentre pas parfaitement dans cette définition puisque Marine Le Pen a jeté aux orties les idées néolibérales de son père pour opérer un virage économique franchement dirigiste.
Au final, « Voyage au bout de la droite » est un livre passionnant pour les amateurs de politique qui se dévore d’autant plus que l’histoire qui est contée est à la fois à mille lieues des simplifications des grands médias et très bien racontée.
Source : « Voyage au bout de la droite », Gaël Brustier et Jean-Philippe Huelin, Mille et une nuits
Laurent Pinsolle
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Vers une économie plus citoyenne et sociale
02/05/2011 15:17
Vous connaissez déjà largement André-Jacques Holbecq, économiste citoyen, ancien pilote du Concorde, qui contribue régulièrement comme commentateur du blog. Je viens de lire son livre « Une monnaie nationale complémentaire », une réflexion stimulante sur l’organisation de nos sociétés.
Créer une économie plus sociale
Il devient chaque jour plus criant de refonder le système capitaliste. S’il existe déjà le service public et les coopératives qui permettent à beaucoup de citoyens de travailler pour des organisations moins mercantiles, une réflexion se fait jour pour créer un secteur « social » plus important. C’est exactement la démarche de Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix pour son invention du microcrédit au Bangladesh, dont j’avais chroniqué le livre « Vers un nouveau capitalisme ».
C’est exactement ce que nous proposent ici André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder. Ils partent du constat évident que certaines activités à haute valeur citoyenne et sociale ne trouveront jamais de financement du fait de leur absence de rentabilité, ce qui est préjudiciable à l’ensemble de la collectivité. Ils notent aussi très justement que beaucoup de citoyens préfèreraient sans doute travailler pour des entreprises dont l’objectif n’est pas le profit, sans être pour autant fonctionnaires.
Ils ont donc élaboré un système élégant mais un peu complexe, un Espace économique Complémentaire à vocation Sociétale, l’ECS, qui reposerait sur des Entreprises à Mandat Sociétal (EMS) et qui bénéficierait d’une Unité Monétaire Sociétale (UMS), une monnaie spécifique. Ce nouveau pan du secteur économique fonctionnerait de manière autonome au secteur économique privé traditionnel.
Agitateurs d’idées citoyennes
Les auteurs commencent par plusieurs paraboles, suivies d’analyse qui soulignent les travers de notre monde, son matérialisme, la privatisation de la création de la monnaie au profit des banques, l’explosion des inégalités, la persistance d’un chômage de masse, qui créé un rapport difficile au travail, et un manque d’ouverture d’esprit pour envisager de nouvelles solutions.
Le duo pense que les enjeux immenses qui guettent notre planète (augmentation de la population, difficulté à nourrir cette population, épuisement des ressources naturelles de la planète, explosion des inégalités et maintien d’un niveau de pauvreté contradictoire avec le niveau de croissance) ne pourront pas être assumés par les structures existantes de notre économie.
Ils veulent donc « compléter le dispositif économique actuel dans le but de résoudre, indifféremment de leur coût financier ou comptable, les problèmes humains et écologiques que la seule logique capitaliste et comptable est incapable par nature de traiter ». L’objectif est notamment de réduire toutes les formes de pollution et remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables non polluantes.
L’économie au service de l’homme et de la planète
C’est pour financer ce nouvel espace sociétal que les auteurs proposent la création d’une UMS. Ils reviennent sur les exemples de création de monnaies complémentaires dans l’histoire, en Allemagne en 1919, en Suisse dans les années 1930 ou au Canada dans les années 1980. Naturellement, cette monnaie serait placée sous contrôle purement public.
Ils proposent que dans cet espace les différences de revenus soient strictement limitées. Ils reprennent aussi de nombreux extraits de la Charte de la Havane, qui faisait de l’équilibre de la balance des paiements un principe de base des rapports internationaux, un contrôle des mouvements de capitaux, une interdiction du dumping et un encadrement du libre-échange.
Il est vrai que le système actuel a démontré son incapacité actuelle à traiter des problèmes pourtant urgents. J’ai tendance à penser qu’un changement de dirigeants permettrait de prendre une direction plus durable et juste. Mais dans ce livre, les auteurs ont le mérite de proposer un plan B détaillé.
Source : « Une monnaie nationale complémentaire », P. Derudder et A-J Holbecq, Yves Michel
Laurent Pinsolle
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Quand Régis Debray réhabilite les frontières
02/05/2011 15:09
J’avais déjà beaucoup apprécié le livre de Régis Debray sur le Général de Gaulle. D’une tendresse incroyable, ce « converti » avait écrit un hommage magnifique au plus grand homme de notre histoire. Il s’attaque dans ce court essai aux présupposés négatifs à l’égard des frontières.
Notre époque prise à contretemps
C’est peu de dire que les quarante dernières années semblent avoir eu pour unique objectif de supprimer les frontières qui caractérisaient nos Etats : liberté de circulation des capitaux, des biens, des personnes. La doxa néolibérale chercher à imposer une liberté de passage totale. Et le mot frontière est aujourd’hui connoté de manière très négative, à la fois chargé de passéisme et de nationalisme, comme on a pu le constater dans le débat entre NDA et Olivier Besancenot sur I-télé.
Régis Debray, dont le président de Debout la République a conseillé la lecture au candidat du NPA, s’attache à démontrer l’apport fondamental des frontières à l’homme et aux civilisations. Le livre est truffé de citations et de formules toutes plus percutantes les unes que les autres qui expriment bien cela. Il commence ainsi en affirmant : « Une idée bête enchante l’Occident : l’humanité, qui va mal, ira mieux sans frontières » évoquant « un monde sans dehors ni dedans ».
Il souligne que les frontières, « une affaire intellectuelle et morale », sont un mode d’organisation profondément humain, qui nous différencie des autres animaux. Il moque cette « planète lisse, débarrassée de l’autre (…) une terre liftée, toutes cicatrices effacées, d’où le Mal aurait miraculeusement disparu ». Pour lui, « l’intelligentsia post nationale, dite à tort critique et radicale, nous offre des abris anti réalité, avec des théoriciens de grand savoir et de peu d’expérience ».
L’éloge des frontières
C’est à Régis Debray que l’on doit cette comparaison de la frontière à la peau, qui « fait d’un tas un tout ». Il convoque religion et histoire pour montrer à quel point la frontière est liée à la civilisation et à l’humanité. Il n’oublie pas sa dimension ambivalente : « elle inhibe la violence et peut la justifier. Scelle une paix, déclenche une guerre. Brime et libère. Dissocie et réunit ». Mais c’est aussi « une forme intemporelle dans un temps volatil, du sans prix dans le tout marchandise ».
Pour lui, la frontière, c’est, comme la peau cette « couche isolante, dont le rôle n’est pas d’interdire mais de réguler l’échange entre un dedans et un dehors ». La frontière n’est pas un mur : elle régule et filtre le passage sans l’interdire. Il soutient qu’une « personne morale a un périmètre ou n’est pas. D’où vient que cette ‘communauté internationale’ n’en est pas une ». La fin des frontières c’est faire de nous des « n’importe qui, autant dire personne ».
Pour l’auteur, la frontière nous permet de faire corps, elle transforme une population en peuple. Il cite le dermatologue Jean-Paul Escande : « la peau est non seulement l’enveloppe de l’organisme, elle en est aussi le miroir et le résumé ». Pour lui, « l’indécence de l’époque ne provient pas d’un excès, mais d’un déficit de frontières. Il n’y a plus de limites à parce qu’il n’y a plus de limites entre ».
Plus politique, il note que notre laïcité sépare et que les frontières font des Etats des contre-pouvoirs : pour lui, le fort est fluide et n’aime par les remparts, au contraire du faible. Il montre que c’est l’absence de frontières fixes qui mine le conflit israélo-palestinien et dénonce le « sans-frontiérisme », un absolutisme impérialiste et occidentaliste qui avalise « le moins d’Etat et le plus de mafia ».
Il s’interroge : « quand on dénie la partition, n’est-ce pas au partage que l’on se refuse ? ». Il convoque Aimé Césaire, pour qui on pouvait se perdre « par ségrégation murée dans le particulier et par dilution dans l’universel ». Pour lui, « la frontière nous rend l’envie de nous dépayser (…). De sa sauvegarde dépend la survie non pas de citoyens du monde (…) mais de citoyens de plusieurs mondes à la fois ».
Avec ce livre, Régis Debray signe un ouvrage indispensable à une époque où la mondialisation qui abat les frontières semble être un horizon indépassable. Avec son style élégant et recherché, il invite à une réflexion fondamentale sur la nature de l’humanité, et les nations dont les frontières sont la peau.
Source : « Eloge des frontières », Régis Debray, NRF, Gallimard
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Réaction de Nicolas Dupont-Aignan suite à la mort de Ben Laden
02/05/2011 13:25
La mort d’Oussama Ben Laden - tué lors d’une opération commando menée par les Etats-Unis - prouve que l’action de forces spéciales est plus utile dans la lutte contre le terrorisme que les invasions de pays étrangers, comme par exemple en Irak.
S’il est dommage que Ben Laden n’ait pas été capturé vivant afin de pouvoir être présenté à la justice - comme Barack Obama dit aujourd’hui l’avoir demandé - sa mort représente un soulagement symbolique pour les victimes des différents attentats perpétrés par Al Qaida ou à l’initiative d’Al Qaida.
Néanmoins, Al Qaida n’est rien d’autre qu’une nébuleuse de groupes terroristes, se réclamant certes d’un même leader, mais ne qui se coordonnent pas et qui ne communiquent pas entre eux. La mort du chef emblématique de cette organisation ne change donc rien opérationnellement à la menace terroriste internationale qui pèse notamment sur la France.
Espérons que cette mort permette aujourd’hui de faciliter la libération des otages français retenus en Afghanistan.
Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne et président de Debout la République
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Nicolas Dupont-Aignan apporte son soutien à Laurent Blanc et la DTN
02/05/2011 13:22
Nicolas Dupont-Aignan et Debout la République tiennent à apporter tout leur soutien à Laurent Blanc et à la DNT dans la pseudo-affaire des quotas. Ceux-ci sont les dernières victimes d’une nouvelle inquisition accusant de racisme quiconque cherche à défendre les intérêts français.
Communiqué de presse de Nicolas Dupont-Aignan
Blanc et Blaquart victimes de la nouvelle inquisition
L’empressement du ministère des Sports et de la FFF à mettre à pied le DTN François Blaquart est ahurissant. Ce dernier a tout bonnement été sacrifié sur l’autel de la bien-pensance. Voilà la dernière victime d’une nouvelle inquisition prompte à crier à tort et à travers au racisme alors même que toute l’histoire du football français est un modèle d’intégration.
Mais que reproche-t-on vraiment à Blanc, Blaquart et les autres membres de la DTN ? Ils ont tout simplement cherché à privilégier les joueurs de nationalité française dans les centres de formation français. Où est la discrimination raciale ? Où est le scandale ?
Ces centres de formation sont financés par les cotisations des amateurs français et de l’Etat français. Est-ce vraiment anormal qu’ils servent d’abord à former des jeunes joueurs qui pourront un jour jouer sous le maillot français ? Le vrai scandale est d’investir du temps et de l’argent dans des joueurs qui une fois arrivés à maturité vont faire les beaux jours d’autres sélections.
Nous sommes devenus un pays qui a peur de défendre ses propres intérêts. Cet épisode est symptomatique de notre faiblesse dans tous les domaines (économique, culturel ou sportif) dès qu’il s’agit de faire passer l’intérêt supérieur de la France avant les intérêts particuliers ou étrangers.
Je défends totalement l’initiative de Blanc et de la DTN. Elle va dans le bon sens. Et la ministre Chantal Jouanno qui nous parlait cet été de moralisation du football et de fierté du maillot est une hypocrite. En tant que ministre des Sports français, elle devrait être la première à soutenir cette initiative, au lieu d’agir en fonction des commentaires des bien-pensants.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne et Président de Debout la République
http://www.debout-la-republique.fr/Nicolas-Dupont-Aignan-apporte-son.html
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