Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

VIP-Blog de rgrs

Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

1263 articles publiés
dans cette catégorie
2 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

Garçon (54 ans)
Origine : Hénin Beaumont
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]

Ben Laden : pas de cadavre, pas de crime?

03/05/2011 10:04

Ben Laden : pas de cadavre, pas de crime?


Ben Laden est mort, et tout le monde salue cette information à travers le monde. Mais les circonstances de ce décès ouvrent une nouvelle voie aux conspirationnistes de tout poil pour s'en donner à coeur joie. Bénédicte Charles décrypte avec ironie toutes les infos sur l’effroyable complot destiné à nous faire croire que la mort de Ben Laden est une effroyable imposture (à cause du complot américain du 11 septembre).

La nouvelle est tombée avec fracas avant de rebondir sur un scepticisme renforcé par dix années de vrais faux avis de décès : Oussama Ben Laden aurait été descendu par les forces spéciales américaines. Mouais. Depuis 2001, on nous a déjà fait le coup huit fois.

Sauf qu’aujourd’hui, c’est un peu différent puisque Obama lui-même le confirme : Oussama, l’homme à la Casio F-91W, est mort à 54 ans (même s’il faisait plus, preuve que la barbe vieillit) sans savoir ce que c’était que d’avoir réussi sa vie (la Casio étant à la Rolex ce que la Renault Clio est à l’Aston Martin).

Aussitôt, les complotistes du monde entier s’en sont donné à cœur joie : « Comment ça, on a tué Ben Laden ? Et pourquoi ne pas l’avoir capturé, hein, pourquoi ? Certainement parce que ce Monsieur devait avoir des choses à dire sur l’implication des Etats-Unis dans les attentats du 11 septembre » etc.

Mais très vite, nos amis conspirationnistes ont changé de tactique : désormais, c’est sûr, Ben Laden est vivant. De nombreux éléments permettent sinon de l’affirmer, du moins de ne pas l’infirmer. Et ça, pour un complotiste, c’est une preuve.

Tout d’abord, le fait que l’info ait été publiée en premier sur Internet, via le réseau social Twitter. Exactement
comme les rumeurs sur le couple Sarkozy-Bruni en avril 2010. C’est dire sa fiabilité.

Ensuite, la nouvelle n’a pas été annoncée par la Maison Blanche,
mais par Keith Urbahn, assistant de Donald Rumsfeld, l'ancien secrétaire à la Défense de George W. Bush. Rumsfeld, souvenez-vous, c’est le mec qui «connaissait à l’avance les plans du 11 septembre» (1) Bref, l’affaire était mal partie.

La seule preuve tangible de la mort de Ben Laden qu’on pouvait se mettre sous la dent, c’était cette photo nous montrant un Oussama qui avait tout l’air de s’être écrasé sur le pentagone, lui : boîte crânienne défoncée, sang coagulé à gogo.

Las ! Quelques heures après sa diffusion par tous les médias du globe, on apprenait que cette image était un faux grossier. Un montage réalisé à partir d’une vieille photo de Ben Laden, et qu’on nous avait déjà servi il y a deux ans. L’unité des forces spéciales américaines chargée de l’opération, la Dev Gru , a beau jurer qu’elle dispose de photos du corps, on les attend toujours.

Restait le cadavre. Ça, c’est du sûr. Seulement voilà : les forces spéciales — encore elles — se sont débarrassées du corps en le balançant à la flotte après l’avoir lesté, comme n’importe quelle bande de mafieux !

Résumons : la mort de Ben Laden a été annoncée en tout premier par un proche de l’homme politique américain le plus impliqué dans le complot du 11 septembre. Puis une photo truquée du cadavre a circulé. Puis la DevGru s’est révélée incapable de diffuser une photo pas truquée. Et en plus, le cadavre du chef d’Al Qaïda gît on ne sait où dans l’océan.

Qu’en conclure ? Qu’il existe un effroyable complot destiné à nous faire croire que la mort de Ben Laden est une effroyable imposture. Les conspirationnistes ont encore de beaux jours devant eux.

Bénédicte Charles - Marianne 
 
(1) selon le site du Réseau Voltaire (dirigé par l’auteur de l’Effroyable imposture, Thierry Meyssan).






Premier mai: Marine Le Pen ne remue pas les foules

03/05/2011 09:55

Premier mai: Marine Le Pen ne remue pas les foules


La nouvelle présidente du FN a-t-elle réussi son test du premier mai ? Si son discours axé sur les libertés a séduit son entourage, la participation modeste et l'accueil mitigé réservé par la foule à son allocution prouvent que les intentions de vote ne se transforment pas encore en ferveur populaire.

Créditée de 19 à 20 % d’intentions de vote dans les sondages, Marine Le Pen séduirait bien au-delà de l’électorat frontiste habituel. Enquête d’opinion après enquête d’opinion, la nouvelle présidente du Front gagne des points. La semaine passée, une étude Ifop pour le JDD nous apprenait que 36% des ouvriers glisseraient un bulletin FN dans l’urne au premier tour de la présidentielle. 
Mais ses bons résultats sondagiers obtenus par la patronne du FN bénéficient-ils d’une traduction concrète ? Le premier discours officiel prononcé dimanche 1er mai par Marine Le Pen depuis sa prise de fonction à Tours paraissait constituer un bon test, permettant de prendre la température du succès rencontré. Résultat des courses, à la question : « La réussite de Marine Le Pen était-elle palpable ? », difficile de répondre par l’affirmative. 

Modeste participation
Dimanche 1er mai, devant la statue de Jeanne d’Arc, la cheftaine du Front national a déclaré vouloir « briser les chaînes des millions de Français qui se tournent vers le FN ». Mais ces millions de Français justement, étaient-ils présents en ce jour de fête nationale place des Pyramides ?
L’an dernier, la police avait compté 2 000 participants, contre 8 000 selon le FN. Une différence de taille qui paraît presque minime à côté de celle séparant, cette année, les chiffres du ministère de l’Intérieur de ceux donnés par le parti. Alors que la police a dénombré 3 200 personnes (soit 60 % de plus que l’an dernier), le Front national de son côté, affirme avoir enregistré 20 000 quidams (soit 150 % de plus que l’an dernier). « Les gens allaient jusqu’à l’entrée du tunnel, du jamais vu », assure Wallerand de Saint-Just.
Raison d’une telle exagération numérique ? La crainte qu’une faible affluence soit interprétée comme la preuve des difficultés de Marine Le Pen à susciter un réel engouement ? En tout cas, au Front, le discours est parfaitement rodé et les explications toutes trouvées. « Pour la première année, nous avons installé un écran géant donc le public était mieux réparti, moins tassé, affirme le trésorier du parti et membre du bureau exécutif. Puis, en 2011, on n’a pas pu subventionner les cars comme on le faisait avant. » De son côté, Louis Aliot, vice-président du FN, préfère souligner la présence de « nombreux jeunes ».

Enthousiasme relatif
A la controverse sur l’ampleur toute relative de la participation s’ajoute la question de l’accueil réservé par l’auditoire au discours de la nouvelle présidente. « C’est mou », murmure Laurent Ozon, conseiller politique de Marine Le Pen, venu écouter le discours au milieu de la foule. Et en effet, comme à Tours, le public ne semble pas emballé par l'allocution de la présidente et future candidate.
La liberté, axe central du discours décliné sous toutes ses formes par Le Pen fille, a laissé de marbre une bonne partie des sympathisants, apparemment plus enclins à applaudir les hommages rendus à Jean-Marie Le Pen et les critiques des traités européens. « C’était un discours de candidate à la présidentielle, pas un discours de tribun pour haranguer les foules, estime Saint-Just. Tous les mots ont été pesés, c’est un discours sérieux pour l’avenir et les médias, plus qu’un discours destiné à faire réagir le public. »
Clairement, au Front national, électeurs potentiels et intentions de vote ne riment pas -encore ?- avec militants capables de faire le déplacement pour acclamer leur leader. Si, pour l'instant, les cadres du parti refusent de constater et donc de s'alarmer du manque de vivacité du militantisme frontiste, ils devront pourtant, dans l'avenir, trouver des solutions pour attirer davantage et redonner une vie militante au FN version Marine, nécessaire pour une campagne électorale réussie.
Laureline Dupont - Marianne





Bertrand veut donner des moyens à Pôle Emploi mais ignore encore lesquels !

02/05/2011 17:38

Bertrand veut donner des moyens à Pôle Emploi mais ignore encore lesquels !


Pôle Emploi manque cruellement de moyens comme l'attestent plusieurs rapports officiels. Pour y remédier, Xavier Bertrand vient d'annoncer qu'il voulait lui en donner plus, sans toutefois préciser lesquels !

Ayant noté que les débats sur l'immigration et la religion dans la société française n'avait pas eu l'impact souhaité dans l'opinion, le gouvernement a enfin décidé de se pencher sur la priorité des français : Le chômage. Avec comme point de mire : Pôle Emploi !

Car, il ne faut pas oublier que Pôle Emploi que le candidat Sarkozy décrivait de la façon suivante dans son
projet pour 2007 : « L'ANPE, l'Unedic, les Maisons de l'emploi seront réunies en un seul service public de l'emploi, qui interviendra immédiatement et de manière personnalisée pour permettre à tous ceux qui le souhaitent de trouver ou retrouver un emploi beaucoup plus rapidement qu'aujourd'hui (...) » n'est absolument pas en mesure d'aider la très grande majorité des chômeurs à : trouver ou retrouver un emploi

La principale raison ?

Un sous effectif chronique que le gouvernement et notamment Xavier Bertrand ne peuvent pas ignorer. D'autant, qu'il y a quelques semaines, on obtenait la
confirmation de ce sous effectif par rapport à l'Allemagne, modèle absolu du gouvernement et de l'UMP : « Il y a 215 agents du service public de l’emploi pour 10 000 chômeurs en France, contre (...) 420 en Allemagne selon une étude de l’Inspection générale des finances (...) »

Dans le même temps, le Sénat
auditionnait les principaux syndicats de salariés et organisations patronales dans le cadre d'une : Mission commune d'information relative à Pôle Emploi , dont Michel Abhervé nous donne des extraits sur son blog

Qu'on déclaré les partenaires sociaux ?

« (...) Les problèmes rencontrés par les demandeurs d’emploi au quotidien sont multiples : difficulté d’accès à leur conseiller référent, manque de suivi, durée insuffisante des entretiens, rendez-vous de contrôle plus que d’accompagnement, perte de dossiers, offres d’emploi non proposées, courriers illisibles, formations non proposées, etc ... (...) » Laurent Berger, secrétaire national à la CFDT

« (...) La fusion devait permettre aux agents de gérer des portefeuilles de soixante demandeurs d’emploi. Or les portefeuilles varient aujourd’hui entre cent et quatre cents demandeurs d’emploi. Nombre d’agents gèrent des portefeuilles de deux cents à trois cents demandeurs d’emploi et se trouvent dans l’impossibilité de faire leur travail correctement (...) » Gabrielle Simon, première vice-présidente confédérale à la CFTC

« (...) l’Etat n’a pas tenu ses engagements financiers : à titre d’illustration, 187 millions d’euros de subvention n’ont pas été versés et le transfert des personnels de l’Afpa n’a pas été compensé (...) » Benoît Roger-Vasselin, président de la commission des relations du travail au Medef.

« (...) Au sein du conseil, l’Etat est tantôt totalement muet, tantôt très contraignant, nous imposant une triple peine : des promesses budgétaires non tenues, des restrictions budgétaires et une pression sur les partenaires sociaux pour financer ce qu’il ne veut plus prendre en charge (...) » Jean-Michel Pottier, président de la commission formation et éducation à la CGPME

En bref un franc succès !

Munis de ces informations qu'il ne pouvait ignorer, Xavier Bertrand a décidé, du moins en parole, de donner des moyens à Pôle Emploi.

Il a déclaré que : « Pôle Emploi devra bénéficier de beaucoup plus de moyens pour mettre en relation demandeurs d'emplois et entreprises (...) Il faut ramener sur le terrain beaucoup plus de moyens pour Pôle Emploi, qui, aujourd'hui, sont plutôt au niveau régional (...) On ne peut pas continuer à avoir autant d'entreprises qui cherchent à pourvoir des métiers et autant de demandeurs d'emplois qui cherchent à prendre un métier. Il faut les rapprocher (...) »

La seule satisfaction actuelle du ministre est la restauration dont l'activité pourrait : « (...) se traduire par la création de plus de 80.000 emplois » -
L'Expansion

Restauration qui semble bien être le filon d'emploi avec lequel Xavier Bertrand compte résorber une partie du chômage. D'autant que selon une récente interview au Figaro, selon le ministre, si les emplois sont légions, il sont surtout ... royalement payés !

« (...) J'ai vu sur la côte atlantique ou à Aix-les-Bains des postes de plongeur à 1 500 euros net par mois ou de serveur à 2 100 euros pour lesquels aucun candidat ne se présentait (...) »

Ce qui a
fait dire, à François Chérèque : « (...) Il vit dans quel monde, Xavier Bertrand : 1500 euros nets pour un plongeur, c'est un restaurant de luxe ! On ne fait pas d'un cas une généralité, je sais très bien que ces emplois n'existent pas. Il va même plus loin en parlant de postes de serveurs à 2100 euros nets. Soyons réalistes, c'est un salaire d'ingénieur débutant ! (...) »

Il aurait peut être aussi pu rappeler que ces salaires « mythiques » ont un prix : Celui de la baisse de la TVA pour les restaurateurs ! En effet, comme
le démontre Michel Abhervé, Professeur associé à l'université de Paris Est Marne la Vallée : « (...) la baisse de la TVA coûte 2 Milliards et demi à l’Etat, et la profession assure avoir créé 25 000 emplois (...) à partir de ceux qui sont annoncés par la profession elle même, il est possible, par l’effet d’une simple division, de déterminer que chaque emploi créé coûte 100 000 Euros par an à l’Etat (...) »

C'est vrai qu'avec de telles conditions de financement public, nous connaissons tous de nombreuses professions qui embaucheraient avec plaisir !

Néanmoins, pour des raisons de caisses vides, il y a de grandes chances pour que Xavier Bertrand trouve son inspiration dans les propositions que le
député UMP Pierre Lang et de son collègue, Laurent Wauquiez. A savoir : « demander aux chômeurs indemnisés depuis plus de six mois et aux bénéficiaires du revenu de solidarité active d’effectuer des travaux d’intérêt général (...) »

Après tout, un chômeur qui effectue des travaux d'intérêt général, c'est un peu comme un qui est en formation : ça améliore les statistiques. Et ça c'est bon pour présenter son bilan en 2012 !
Slovar

Crédit photo : La Fusion pour les nuls





L’exemple islandais ou comment la souveraineté gardée d’un peuple lui permet de traverser les épreuves

02/05/2011 15:45

L’exemple islandais ou comment la souveraineté gardée d’un peuple lui permet de traverser les épreuves


Nos cousins du Nord sont en train de nous donner une belle leçon de démocratie et de retour du politique dans l’indifférence totale des médias et le silence de nos élites. Et pour cause, ils font preuve d’une indépendance que nous avons volontairement abdiquée et qu’il serait cruel de nous rappeler. Et ils nous montrent une voie pour la sortie de crise contraire à tous les dogmes européistes.

 Mais revenons au commencement, en 2008, l’économie islandaise qui avait basé son développement fulgurant de la dernière décennie sur un secteur bancaire atrophié (les avoirs des banques représentaient 10 fois le PIB), est au bord de la faillite. La crise financière entraine la chute des grandes banques du pays et le pays décide de les nationaliser. Mais contrairement à celui de l’Irlande, le gouvernement choisit de ne pas les renflouer et les laisse faire faillite tout en garantissant les dépôts des seuls islandais. Le pays subit un choc très rude, la couronne se dévalue fortement (au point d’envisager d’entrer dans l’Union Européenne et l’euro), le PIB accuse un fort recul ce qui conduit le gouvernement à formuler une demande d’aide auprès du FMI et de la Russie afin de boucler les fins de mois difficiles. Après avoir passé la phase la plus aiguë de la crise, le gouvernement de centre-droit est obligé de démissionner pour laisser place à une alliance de gauche.

Dans cette tourmente bancaire, bon nombre de britanniques et de néerlandais (et plus particulièrement des fonds de pension gérant leur retraite) ont perdu près de 4 milliards dans la faillite d’Icesave. Devant cela, leurs gouvernements respectifs ont garanti les fonds (en clair les ont remboursés sur le budget de l’Etat) et se sont retournés contre le gouvernement de Reykjavik pour obtenir un remboursement de l’Etat islandais. Les gouvernements – dont le nouveau gouvernement islandais de gauche fraichement élu sur le refus du peuple de payer pour la crise des banques – se mettent d’accord sur un plan de remboursement 3,8 milliards d’euros, ce qui représente tout de même 40% du PIB islandais…pour rembourser les clients britanniques et néerlandais d’une faillite d’une banque en ligne opérant principalement à l’étranger !

Après un premier texte souple (avec des remboursements indexés sur le PIB) voté, le Parlement vote, sous la pression de la Commission Européenne, un second plan plus dur qui forcera tous les islandais à se serrer la ceinture jusqu’en 2024 avec une ponction d’environ 100 euros par mois pour tous les islandais…Les citoyens ne l’entendent pas de cette oreille et devant la pression populaire (une pétition est signée par 60 000 islandais soit près d’une personne sur 5), le Président décide de ne pas promulguer la loi et organise un referendum en mars 2010 dont le résultat est bien entendu négatif (à 93%). De nouvelles négociations avec l’Angleterre et les Pays-Bas aboutissent à un accord plus avantageux pour l’Irlande, qu’encore une fois le Président refuse de promulguer et qui est à nouveau rejeté par referendum le 9 avril 2011 à plus de 60%. Le message est clair : les islandais refusent de payer pour les folies bancaires et ses injustices (privatisation des bénéfices, socialisation des pertes).

Durant cette campagne référendaire, les mêmes arguments ont été utilisés qu’ici en 2005 pour défendre l’euro et l’Union Européenne : il en serait fini de la crédibilité de l’Islande, des relations avec les Pays-Bas et l’Angleterre et avec toute l’Europe, l’Islande serait isolée et mise à l’écart, elle ne pourrait pas s’en sortir toute seule…Bref, toujours la même ritournelle des défaitistes qui n’osent pas penser autrement que comme leurs maîtres. Et pourtant, qu’est-ce qui justifierait que les contribuables islandais soient ponctionnés pour renflouer des investisseurs étrangers dont les placements risqués dans une banque se seraient écroulés ?

L’Histoire en a dit autrement : les référendums ont rejeté massivement les plans de remboursement et l’Islande n’a pas été mise au ban des nations, l’Angleterre n’a pas déclaré la guerre à ce membre de l’OTAN et le peuple islandais a gardé sa fierté et son indépendance. Ils ont donc pris collectivement une décision justifiée moralement et économiquement. Les islandais ont même choisi pour sortir de l’impasse où l’avait menée sa classe politique, d’élire une assemblée constituante qui sera chargée d’établir une nouvelle constitution et de statuer sur la question primordiale des transferts des pouvoirs souverains aux organisations internationales.

Côté économie, la situation s’est franchement améliorée : bien sûr, les islandais ont vécu une période difficile avec une forte chute du PIB mais depuis quelques temps et grâce à la dévaluation de la couronne, les exportations repartent et le PIB croit de nouveau. Le secteur financier est revenu à une taille normale et surtout le coût du sauvetage n’a pas plombé le budget de l’Etat ni le système social du pays.

L’Islande a appliqué ce qui doit être fait pour sortir de la crise de la dette : refus du soutien aveugle aux banques, refus des purges (ce qui ne veut pas dire dépenser à tout va l’argent public ni se dispenser de mettre de l’’ordre dans le modèle social comme il y en aura besoin en France) qui ne font qu’aggraver le mal, refus de la politique déflationniste qui alourdit le poids de la dette, restructuration de la dette , contrôle temporaire des capitaux, acceptation d’une inflation supérieure au 2% allemand et surtout dévaluation afin de relancer l’économie et pouvoir rembourser la dette. Les Islandais, contrairement aux irlandais, ont choisi de laisser tomber les banques plutôt que leur peuple… la démonstration même qu’une alternative à la politique de Messieurs Trichet, Barroso et Strauss-Kahn est possible.

Mais tout ceci n’a été possible que parce que leur Président est d’abord un homme très respectable et respectueux de la volonté populaire et que le peuple a pu être consulté par referendum. Et aussi parce que les islandais étaient en dehors de l’Union Européenne et surtout de l’Euro : l’Islande possédait encore sa propre monnaie, n’avait pas transféré à Bruxelles des pans entiers de sa souveraineté et ne s’était pas lié les mains avec des traités européens de Luxembourg, Maastricht, Amsterdam et Lisbonne. Et de ce fait, ils n’ont pas eu à subir les purges des experts du FMI-BCE-Commission Européenne pour des erreurs commises par les banquiers privés (et les régulateurs).

En clair, cela n’a été possible que parce que l’Islande était toujours un pays souverain. Pas étonnant qu’aujourd’hui plus personne ne parle en Islande d’adhérer à l’Euro ni même à l’Union Européenne. Pas étonnant non plus que les médias ne parlent pas trop fort de ce qui se passe chez ces islandais qui refusent les dogmes de la pensée unique européiste…

Nicolas Calbrix, DDJ du Val d’Oise

http://debout-les-jeunes.fr/blog/05/2011/2111/l%e2%80%99exemple-islandais-ou-comment-la-souverainete-gardee-d%e2%80%99un-peuple-lui-permet-de-traverser-les-epreuves/






Obama m’a tuer : Voir Abbottabad et mourir

02/05/2011 15:37

Obama m’a tuer : Voir Abbottabad et mourir


Il n’était même pas dans une grotte. Depuis l’été dernier, nous apprend la presse américaine, Oussama Ben Laden se planquait dans la vallée d’Abbotabad. L’intervention de forces spéciales américaines a visé une résidence luxueuse, avec des murs « plus épais que la moyenne », sans internet, ni téléphone. L’agence de presse Reuters explique qu’Abbotabad est une « ville de villégiature estivale située dans une vallée entourée de collines verdoyantes, près du Cachemire pakistanais », à moins de deux heures de route d’Islamabad, la capitale du pays. Notons aussi que le site officiel du gouvernement provincial d’Abbotabad présente la région comme le « paradis sur terre », et à la vue des photos mises en ligne de cette « Suisse pakistanaise », on n’est pas loin de le croire, pour qui aime la montagne.

Détail amusant enfin, relevé cette fois-ci par le site américain Basetrack : si Abbotabad est un lieu de villégiature très apprécié, il est particulièrement prisé par les militaires et officiels pakistanais, en retraite ou non. La localité doit d’ailleurs son nom à un officier britannique, le major James Abbott qui avait vu dans le coin un endroit idéal pour installer un cantonnement militaire et un lieu de repos.

Depuis, le quartier général d’une brigade de la seconde division de l’armée pakistanaise y est installé. Comme quoi, la théorie de la lettre volée est valable y compris pour l’ennemi numéro un de l’Axe du bien. Un peu comme si Xavier Dupont de Ligonnès, le père de famille soupçonné d’avoir tué de sang-froid sa famille nombreuse, avait décidé d’aller se cacher avenue Foch ou à Versailles.

Muriel Gremillet

http://www.causeur.fr/obama-m%e2%80%99a-tuer,9705






Début | Page précédente | 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact RGRS ]

© VIP Blog - Signaler un abus