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FFF / Affaire des quotas : Des voix s’élèvent contre les inquisiteurs
03/05/2011 17:52
Alors que, sous l’impulsion des révélations de Médiapart, l’intelligentsia parisienne et la bien-pensance se déchaînent sur Laurent Blanc et la Fédération Française de Football pour ses projets soi-disant racistes, différentes voix, comme celle d’Eric Zemmour ou de Nicolas Dupont-Aignan, se sont fait entendre pour mettre en lumière le véritable scandale que représente ce procès d’intention aux arrière-goûts d’inquisition.
Le procès
On reproche à Laurent Blanc et au DTN François Blaquard de vouloir « plus de blancs » en équipe nationale. Les bons esprits s’indignent, sauf que le sujet est bien plus complexe que cela. Comme le rappelle Eric Zemmour, la FFF, qui avait dans les années 90 privilégié les qualités physiques au détriment des qualités techniques, a simplement choisi de revenir sur ce choix. Oui, la France veut redevenir le paradis des « petits dribbleurs inspirés », et plus uniquement celui des gros costaux puissants.
Et « comme le dit Laurent Blanc avec une désarmante sincérité : qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costaux, puissants ? Les blacks ». Evidemment, même si le chroniqueur de RTL rappelle qu’ « un stéréotype n'est pas forcément faux même s'il est simplificateur », le joug du politiquement correct empêche toute affirmation allant dans ce sens. Pourtant, même située bien en dehors de la pensée unique, telle est la réalité objective.
Robert Ménard l’a par ailleurs également rappelé à la Ministre des sports sur son plateau d’I>Télé. « Quand je vois les finales de 100 mètres, il y a beaucoup de Noirs » a-t-il constaté avant d’affirmer qu’il y avait un lien « de fait » entre les caractéristiques raciales et physiques. « Vous et moi on peut être vite gênés par ce raisonnement là, mais en même temps il existe » a-t-il expliqué à Chantal Jouanno, qui a elle-même admis l’évidence en rappelant toutefois que cela n’avait pas sa place dans le sport : « pour avoir fait un marathon je peux vous dire que manifestement ils courent beaucoup mieux ».
Même si ces affirmations font probablement l’unanimité dans l’esprit de chacun, il existe pourtant une terrible pression autobloquante autour de ce genre de sujet. Un pas de trop sur ce terrain miné vous vaudra immédiatement les foudres de la bien-pensance professionnelle et de l’antiracisme organisé. « L'antiracisme militant est devenu la quête obsessionnelle et perpétuelle du racisme, même et surtout s'il est imaginaire » souligne Eric Zemmour.
Deux poids, deux mesures
Au vu des faits, il devrait donc logiquement être difficile, à première vue, d’imaginer la tenue décomplexée d’un discours similaire, mais dans l’autre sens cette fois. Et bien non ! « Il y a quotas et quotas ! Les interdits et les autorisés : - Quand Martine Aubry exige 20% de socialistes venus de la diversité à la direction du parti - Quand Sciences Po réserve des places à des jeunes venus de banlieues qui entrent sans concours - Quand la présidente d'Areva promet qu'elle n'embauchera plus dans son état-major des "mâles blancs" - Quand la présidente du MEDEF fait campagne pour les quotas de femmes dans les conseils d'administration - Quand le CRAN réclame à cor et à cri plus de diversité à la télévision
Des quotas ?! Quel vilain mot, non. De la discrimination positive ! »
A l’instar d’Eric Zemmour, il est du devoir de tous de prendre conscience de cette mascarade antiraciste à deux vitesses. C’est bien connu, le racisme ne fonctionne que dans un sens aux yeux des inquisiteurs. A croire qu’il y est plus rentable…
Le problème des double-nationaux
Demeure aussi la question toute aussi révoltante des joueurs ayant la double-nationalité. Un bon nombre de ces derniers font toute leur formation en France, puis, à l’âge de leur éclosion, choisissent leur pays d’origine pour débuter leur carrière. Un souci majeur pour la France qui se retrouve alors à former des joueurs pour les clubs étrangers. Une fois de plus, soulever cette question essentielle est formellement interdit. Laurent Blanc et François Blaquard en ont fait les frais.
Pourtant, « est-ce un crime que de s'inquiéter de la dépense publique ? » s’interroge le journaliste du Figaro. D’autant que, cette fois, il s’agit de « critères nationaux d'abord ».
NDA soutient Blanc et la DTN
Comme Eric Zemmour, Nicolas Dupont-Aignan est lui-aussi parti au secours des deux prévenus. Pour lui, François Blaquard « a tout bonnement été sacrifié sur l’autel de la bien-pensance. Voilà la dernière victime d’une nouvelle inquisition prompte à crier à tort et à travers au racisme alors même que toute l’histoire du football français est un modèle d’intégration ».
« Où est la discrimination raciale ? Où est le scandale ? (...) Est-ce vraiment anormal qu’ils servent d’abord à former des jeunes joueurs qui pourront un jour jouer sous le maillot français ? Le vrai scandale est d’investir du temps et de l’argent dans des joueurs qui une fois arrivés à maturité vont faire les beaux jours d’autres sélections » a-t-il estimé dans un communiqué publié sur le site de son parti politique, Débout la République.
A travers ce procès stalinien, on ne peut que constater les conséquences de 30 ans de matraquage idéologique antiraciste. Comme en conclut brillement le député de l’Essonne : « Nous sommes devenus un pays qui a peur de défendre ses propres intérêts. Cet épisode est symptomatique de notre faiblesse dans tous les domaines (économique, culturel ou sportif) dès qu’il s’agit de faire passer l’intérêt supérieur de la France avant les intérêts particuliers ou étrangers ». Rien à ajouter.
Christopher Lings ( Le bréviaire des patriotes )
Sources : RTL, DLR, I>Télé
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/fff-affaire-des-quotas-des-voix-s-93285
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Le mauvais procès fait à Laurent Blanc
03/05/2011 16:00
C’est peu de dire que les révélations du site Médiapart ont créé un emballement médiatique assez incroyable aboutissant à la suspension d’un dirigeant de la FFF et aux excuses du sélectionneur national. Mais cette polémique a été l’occasion de nombreux abus.
Les deux questions posées par la FFF
Lors de cette réunion de novembre 2010, deux questions semblent avoir attiré l’attention des dirigeants du football Français. La première est celle des binationaux formés par la FFF qui choisissent de défendre d’autre pays comme Didier Drogba ou Ludovic Obraniak. Pour le coup, il semble parfaitement légitime que la FFF se pose des questions sur les moyens de limiter le nombre de joueurs formés en France qui peuvent aller jouer à l’étranger et donc des quotas ou toute autre mesure.
La deuxième question qui semble avoir fait l’objet d’un débat est celle du profil physique des joueurs sélectionnés. Il semblerait que les critères actuels favorisent les jeunes les plus athlétiques, au contraire d’une filière espagnole, qui valorise la technique et l’agilité, avec le succès que l’on sait. Certains dirigeants auraient évoqué le fait que les premiers critères favorisaient les joueurs noirs.
Un traitement médiatique très différencié
Cette affaire constitue un cas d’école dans le traitement de l’information. Certains, comme le Monde ou Libération, ont évoqué des quotas raciaux, mélangeant les deux discussions pour dénoncer le racisme supposé des dirigeants du football Français. En revanche, TF1, dimanche soir, a évoqué la problématique des binationaux de manière équilibrée, rappelant ceux qui avaient choisi la France (Trézéguet) et ceux qui avaient choisi un autre pays (Drogba, …).
Pour le coup, il est profondément malhonnête de la part de certains journalistes de mélanger les deux discussions pour parler de quotas ethniques alors que la discussion sur les quotas ne concernait que les binationaux. En outre, les extraits (partiels) des conversations démontent les gros titres faits par Médiapart, comme le note RTL. Il est difficile de ne pas y voir une volonté de créer un bon gros scandale pour faire du bruit, comme le soutient justement Romain Pigenel.
Il est atterrant de voir la réaction de Chantal Jouanno qui parle de « propos graves » et soutient qu’il y aurait d’autres solutions pour régler le problème des binationaux tout en parlant de manière totalement contradictoire « d’exporter notre savoir-faire ». Pour elle, il n’est sans doute pas grave que la France paie en partie la formation de joueurs qui vont briller dans d’autres sélections et que cela limite également le nombre de joueurs formés pour notre sélection nationale… Martine Aubry a cédé bien facilement à la polémique en jugeant « inacceptable, terrifiant et imbécile » la question des quotas. Rien que cela !
Beaucoup trop de bruit pour rien
En fait, dans les extraits rapportés par Médiapart, Laurent Blanc précise bien qu’il n’y a aucune connotation raciste dans ses propos mais qu’il trouve anormal que la France forme des joueurs qui jouent après pour d’autres pays, ce qui semble être du simple bon sens. Il semble franchement abusif de lui faire un procès en racisme, comme le souligne David Desgouilles.
Enfin, il faut rappeler qu’il s’agissait d’une discussion privée, qui n’avait pas lieu d’être révélée ainsi au grand public. Si certains propos ont été maladroits et ont pu heurter certaines personnes, il faut rappeler qu’ils n’étaient pas tenus en public, mais dans le cadre d’une réunion de travail, ce qui est forcément l’occasion de simplifications et de propos un peu moins policés que devant les médias.
Bref, cette polémique est tout à fait ridicule. Les antiracistes peu précautionneux ont contribué à affaiblir leur cause en montant sur leurs grands chevaux pour des propos qui ne méritaient pas tout le foin qui a été fait. Oui, il faut lutter contre le racisme. Mais, si certaines de ces discussions privées (et qui n’avaient donc pas à être étalées de la sorte) peuvent sembler maladroites prises hors de leur contexte, elles ne sont pas condamnables.
Et face au déluge de réactions aberrantes de la part du Parti Socialiste comme du gouvernement, il faut remercier Nicolas Dupont-Aignan, le seul homme politique à avoir justement apporté son soutien à Laurent Blanc, en dépit de la vendetta irrationnelle d’une partie des médias.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Ben Laden est mort, et alors?
03/05/2011 10:33
C'est vrai, le grand méchant international est officiellement mort, même si apparemment il n'y a ni cadavre, ni preuve, nous devrions croire les autorités concernées sur la foi de photos apparemment truquées. Mais de toute façon ce n'est pas Ben Laden qui est mort, c'est l'objet de son existence médiatique. Ce terroriste islamiste fut le symbole d'une époque folle, celle qui commença avec l'effondrement de la bulle internet au début des années 2000 et l'effondrement des deux tours jumelles le 11 septembre 2001. Dix ans plus tard, on constate que l'économie US est dans un état bien pire qu'à l'époque et que l'argument militariste qui avait permis de cacher la catastrophe macro-économique américaine par quelques années de conflits militaires n'est plus possible aujourd'hui. La mort officielle de Ben Laden clôt donc cette curieuse époque, celle où une nation et une région du monde en déclin accéléré ont cru qu'elles étaient encore en ascension, se permettant des aventures délirantes sur le plan militaire. Aventures dont on a pas encore mesuré toute l'étendue des effets néfastes pour l'occident comme pour le reste de la planète.
Du micromilitarisme, au microréformisme économique théâtral
Je ne parlerai pas ici des multiples thèses sur l'effondrement des tours jumelles, personnellement je n'ai guère de doute sur le fait qu'il s'agissait bien d'un attentat et non d'un complot ourdi par une obscure organisation américaine. Cependant, l'usage de la situation qu'en on fait les autorités américaines rend compréhensible ce doute. Car le 11 septembre a bien été utilisé à des fins géostratégiques et non pour faire la guerre au terrorisme comme dans les discours de ce pauvre Bush. Cependant avec le recul et la vitesse d'effondrement de l'empire américain, qui peut encore croire que les dirigeants de ce pays sont capables de tels complots. Eux dont les politiques extérieures n'ont fait que fragiliser encore plus la position américaine dans le monde. La situation des USA n'a en effet jamais été aussi fragile depuis dix ans. Les bulles qui ont été fabriquées pour maintenir la consommation américaine n'ont plus d'effet et l'Amérique n'a pas réussi à refaire son tour de passe-passe de l'ère Clinton qui avait, il est vrai, coïncidé avec l'apparition des nouveaux médias comme internet pouvant alors faire croire à une nouvelle révolution industrielle. La suite n'a pas vraiment donné raison à cette thèse, la révolution informatique n'ayant pas produit la progression de la productivité escomptée avant l'explosion de la bulle internet. Le fait est que les politiques économiques de la décennie qui s'est écoulée furent, comme Ben Laden, des produits virtuels, fantasmatiques, n'ayant que peu de lien avec le réel, mais ayant pourtant largement orienté les efforts publics des puissances occidentales. On a fait la guerre à un terrorisme mondialiste totalement virtuel. Comme on a englouti des sommes délirantes dans les multiples produits financiers tous plus pourris les uns que les autres comme la montré la suite de l'histoire. Dans les deux cas, c'est le fantasme et l'idée que se firent les Occidentaux de la réalité du monde à travers leurs médias et leurs visions des choses, qui enfantèrent ces crises monstrueuses. Crises qui aujourd'hui emportent tout sur leur passage.
Le caractère anecdotique de la mort du leader virtuel de l'intégrisme islamiste révèle les changements et la rupture qui s'est produite depuis le début de la crise économique américaine de 2008. L'illusion ne marche plus, ou de moins en moins. Le toc des discours virtuels se montre sous son vrai jour, c'est un simple échappatoire à la réalité que l'on ose plus affronter en occident. Le système médiatique occidental est lui-même emporté dans la tourmente. Le réel montrant toutes les affabulations économiques ou politiques à répétition dont ce système s'est rendu coupable. Je dis occident parce que malheureusement l'Europe est dans le même état. Son virtualisme à elle, pour reprendre le terme de Philippe Grasset, c'est l'euro et l'UE. Mais ce fantasme aussi se fracasse sur le mur du réel. De la même manière que la mort de Ben Laden n'influera en rien sur les conflits moyen-orientaux déclenchés par la folie occidentale de ces années délirantes. Les guerres officiellement déclencher pour arrêter ce terroriste perdureront, alors que ce dernier est mort. Guerres qui continueront à affaiblir des puissances occidentales aussi orgueilleuses qu'impuissantes. Emmanuel Todd avait qualifié à juste titre le comportement américain de micromilitarisme théâtrale, mais dans la situation actuelle même ce micromilitarisme devient hors de porté. Les USA dont la monnaie ne tient plus qu'à un fil ne peuvent plus accroître leurs déficits qu'ils soient commerciaux ou budgétaires. La mécanique est définitivement enrayée, comme on a pu le voir récemment en analysant une nouvelle fois la situation économique des USA. Rien n'a vraiment changé depuis que Todd a écrit son bestseller "Après l'empire", les déficits commerciaux sont toujours là, mais les relances de la demande intérieure par de multiples endettements, même protubérants, n'ont plus aucun effet sur la croissance du pays. Ils ne font en fait qu'alimenter la croissance de la puissance montante chinoise accélérant le déclin de la puissance nord-américaine. La seule chose que n'avait pas prévu Todd c'est le spectaculaire affaissement des puissances européennes. Il a manifestement sous-estimé les effets de l'euro sur les sociétés d'Europe occidentale. On ne voit d'ailleurs guère aujourd'hui comment l'Europe actuelle pourrait survivre à l'effondrement de sa puissance de tutelle, à moins de tomber sous la coupe d'une nouvelle tutelle, chinoise cette fois-ci.
Les USA comme l'Europe ne pouvant plus changer leur situation en restant dans les règles qu'elles ont elles-mêmes mises en place, ne leur reste que la démonstration verbeuse. Dans le cas des USA le micromilitarisme théâtral n'est plus possible, on le sait en coulisse. Même si on évite de le dire en public. Un pays qui voit certaines de ses villes licencier tous ses profs d'un coup, comme dans le Wisconsin, aurait bien du mal à justifier de nouvelles dépenses militaires. L'occasion était pourtant belle avec ces « révolutions » arabes dont on ne sait pas d'ailleurs si l'Oncle Sam y est totalement étranger, mais les limites de l'empire sont atteintes. D'autant que les multiples défaites pour des coûts astronomiques ont rendu le contribuable américain nettement plus regardant en la matière. Le patriotisme américain s'arrête souvent au niveau du portefeuille, c'est d'autant plus vrai lorsque ce dernier se vide très vite. Après tout les USA n'ont il pas était fondé sur une simple affaire de taxe. Alors que faire quand vous allez dans le mur, que vous dirigez les USA et que vous ne pouvez en aucun cas violer les principes qui officiellement ont fait votre prospérité comme le libre-échange? La cartouche militaire n'étant plus viable on se rabat sur des microréformes financières et économiques, à l'image de la souris dont ont accouché les autorités américaines sur la réforme du système financier qui a pourtant provoqué la plus grande crise depuis 1929. L'impuissance actuelle de l'occident n'est pas uniquement liée à l'idéologie qui habite nos élites, elle est en grande partie liée à la communication et aux images que le système a données de lui-même.
Comment donc les USA pourraient-ils rompre avec le système qu'ils ont mis en place ? D'autant que la situation du dollar les contraint à ne rien faire à court terme pour inquiéter leurs principales sources de financement asiatiques. Car n'en doutons pas, si les USA se mettent à se protéger de la chine commercialement, le dollar plongera instantanément. En Europe la situation est assez similaire, la construction européenne est une bureaucratie incapable de s'adapter aux contraintes changeantes. Elle ne peut que répéter son logiciel fondateur néolibéral. Ce qui est étonnant c'est qu'en définitive les contraintes extérieures sur l'Europe sont beaucoup moins fortes que sur les USA. La zone ne dépend pas encore des finances chinoises, la paralysie est entièrement due à l'organisation de l'Europe elle même. Pire, ce qui pose problème au continent est également ce qui justifie l'existence même des instances européennes, l'abolition des frontières et des nations. De sorte que seul l'effondrement de la construction européenne pourrait en réalité sortir l'Europe de sa léthargie économique et de son impuissance congénitale. Dès lors, on comprend pourquoi les discours fantasmatiques ont remplacé les discours rationnels. Puisqu’il est rationnellement impossible de s'en sortir en restant dans le cadre du système, alors autant détourner l'attention de la population sur d'autres préoccupations. Mais l'histoire s'accélère, et la mort de Ben Laden rappel au système que diriger par les mensonges ne peut avoir qu'un temps. Un jour ou l'autre, le réel nous rattrape.
Yann
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A propos de la mort de Ben Laden: "Pour Barack Obama c'est formidable, cela va lui permettre de se retirer d'Afghanistan sans perdre la face"
03/05/2011 10:22
Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Sonia Mabrouk dans le "22h" sur Public Sénat, lundi 2 mai 2011.
"Ecoutez, personne ne peut pleurer la mort de Ben Laden. J'ai trouvé que les mots d'Obama ont été très justes : Justice a été faite. Ben Laden a sur la conscience des milliers de morts. Il s'est passé ce qui devait arriver".
"Il s'est passé ce qu'il devait arriver. Et le deuxième point que je souhaitais souligner : Pour Barack Obama, c'est formidable. Parce que cela va lui permettre de se retirer d'Afghanistan sans perdre la face. Cela va permettre aux américains de sortir d'Afghanistan où il n'est quand même pas possible d'instaurer une démocratie à la Jefferson ou sur le modèle de Tocqueville ou de Montesquieu. L'entreprise était absurde et maintenant que les choses pourront être cassées entre Al-Qaïda et les talibans. J'avoue qu'aujourd'hui, Monsieur Karzaï a demandé la suspension des opérations de l'OTAN en Afghanistan, puisque, dit-il, cela se joue au Pakistan. Donc on voit très bien que le rapprochement se fait entre les talibans pachtouns des deux côtés de la frontière. Je pense que l'issue est, je ne dit pas proche, mais envisageable".
Source : Public Sénat
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Ségolène Royal et la participation à la primaire PS
03/05/2011 10:09
Le sondage IFOP pour le JDD d'hier est passé inaperçu pour cause de 1er mai. Mais le chiffre de 29 % d'intention de participation au vote changerait totalement la donne de la primaire PS. Le PS est-il en train d'inventer le 1er tour de qualification quand un français se trois se déclarerait PS pour participer à une primaire ? C'est le chiffre donné par l'enquête IFOP pour le JDD du 1er mai. Certes de la "bonne intention" civique manifestée 30 secondes au téléphone lors d'un sondage à la réalité de l'acte, la nuance est grande. Mais, si le candidat PS était choisi par près de 30 % du corps électoral, inutile d'insister sur la dynamique considérable qui serait ainsi créée.
Il faut se méfier de l'atonie actuelle.
Les français se mobilisent vite. La primaire peut être pour le PS le meilleur comme le pire. Ce que démontre ce chiffre, c'est que la primaire n'est pas condamnée comme inutile par l'opinion à ce jour. C'est déjà un acquis important.
Les débats, lors d'une primaire éventuellement ainsi suivie, vont égaliser les chances. Ségolène Royal peut disposer là d'une fenêtre de tir nouvelle à ne pas sous-estimer.
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