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Comment Copé tente de faire croire que Sarkozy a un bon bilan
05/05/2011 14:29
Même si le Président répète qu'on « n'est pas élu président sur son bilan » l'UMP sait que les français mettront celui-ci, au premier plan de leur décision, en 2012. Alors quoi de mieux qu'une opération de propagande pour préparer ... les esprits !
Au de-là des fanfaronnades élyséennes : « Cette élection, je commence à pas trop mal la sentir ». A 'UMP, on ne peut que constater que la popularité du président, ne dépasse pas, en moyenne, les 30% de satisfaction, depuis des mois. Or, cette très faible satisfaction est liée aux quatre années d'exercice du Président supportées et défendues par les élus de l'UMP.
En effet, en 2012, chaque candidat UMP aux législatives aura a répondre de l'action du Président et de son gouvernement et devra, éventuellement, la défendre. A moins que beaucoup, ne ressortent la stratégie, utilisée pour les dernières cantonales, qui a consisté à omettre la présence du logo de l'UMP ... sur leurs affiches électorales !
Alors, en attendant, il va bien falloir essayer de faire croire aux français que ces quatre ans, ont été, les meilleurs qu'ils aient jamais connu.
C'est ce que Jean-François Copé vient de décider de faire, en faisant parvenir un mail à tous les militants et sympathisants abonnés aux News internet de l'UMP. Dans ce mail auquel est attaché un « livret » il annonce l'organisation, du 6 mai (date anniversaire de l'élection de Nicolas Sarkozy) jusqu'au 7 d'une :
Opération « 24h pour le bilan » - Le 6 mai au soir, des réunions publiques se tiendront dans chaque département. - Le 7 mai, nous irons à la rencontre des Françaises et des Français pour diffuser des tracts sur le bilan et engager la discussion avec eux.
Cette annonce est couplée à une injonction pour les sympathisants et militants à devenir « ambassadeurs du bilan »
Et de quelle façon ?
Extraits : « (...) Nous allons donc expliquer une à une chacune des réformes menées depuis 4 ans afin que tous puissent mesurer le travail accompli, notamment en diffusant ce livret (...) Pour cela, j’ai besoin de vous ! En transférant ce message à au moins 3 de vos proches, vous permettez la création d’une dynamique forte autour de l’opération « 24h pour le bilan » (...) Envoyer ce message, c’est un acte militant. Toutes les études sur la circulation de l’information démontrent que les messages sont mieux compris lorsqu’ils passent par une médiation personnelle (...) Alors n’hésitez plus, transférez ce message à au moins 3 de vos proches et devenez ambassadeur de notre bilan ! (...) »
A vrai dire, nos « ambassadeurs » ne devraient pas avoir trop de mal à diffuser un livret, tout à la gloire de notre Président et de l'UMP. Ainsi les amis des ambassadeurs du bilan, pourront apprendre qu'ils ont, entre autre :
Défendu le pouvoir d'achat, Mis en place une formidable réforme de l'enseignement (et facilité la scolarisation des enfants handicapés ), Renoué avec les valeurs du travail et récompensé l'effort (travailler plus pour gagner plus, mais aussi travailler mieux), Modernisé l'état, Se sont battus pour une immigration choisie, Ont soutenu les plus faibles dans les domaines de la santé et de la solidarité, Ont fait rentrer la France dans l'après pétrole, Ont renforcé les atouts de la France face à la mondialisation, Ont fait de la France une nation forte et respectée au sein de l'EuropeAu passage, les amis chômeurs, qui n'ont vraiment pas à se plaindre, si on en croit le « livret», pourront sourire (jaune) du satisfecit de l'UMP, sur rôle bénéfique de la rupture conventionnelle : « (...) Près de 390000 accords ont été homologués en deux ans » et seront content d'apprendre que : « (...) le nombre d’heures supplémentaires est revenu en 2010 à son niveau d’avant la crise : plus de 700 millions d’heures pour un total de 5,3 millions de salariés. C’est près de 11 Mds d'€ de revenus supplémentaires pour les français qui, en travaillant, ont gagné plus » Voir : travailler plus pour gagner plus, mais aussi travailler mieux
C'est rageant, toutefois, pour les rédacteurs du livret promotionnel, d'avoir manqué de place pour parler, entre autre :
Du bouclier fiscal qui, même si sa disparition est programmée, aura coûté au budget de l'état, en 2010 : « (...) 591 millions d'euros aux caisses de l'Etat et bénéficié à 14.443 contribuables selon une situation provisoire établie par Bercy en date de février 2011 (...) »
Ou de la réforme de l'ISF qui induit que : « (...) les contribuables qui paient l’ISF et bénéficient du bouclier fiscal vont payer moins d’impôts pendant un ou deux ans. En effet, le taux de l’impôt sur la fortune devrait être largement abaissé dès 2011 ou 2012 pour compenser la suppression dudit bouclier fiscal (...) »
Des sociétés multinationales françaises comme, par exemple : Total, qui ne payent pas d'impôts en France : « (...) Total est d'ailleurs en train de renégocier avec Bercy la possibilité de réduire à nouveau - voire annuler -son impôt sur les sociétés par le mécanisme du bénéfice mondial consolidé. Une fois le feu vert de François Baroin obtenu, le groupe pourra donc continuer d'additionner le résultat de ses filiales dans le monde pour éventuellement réduire son impôt en France, et ce jusqu'en 2013 (...) »
De la suppression de la taxe professionnelle : « On supprimera la taxe professionnelle en 2010 parce que je veux qu’on garde les usines en France. Je veux qu’on arrête les délocalisations » dont l'allégement fiscal de 7,6 milliards d’euros pour les entreprises aura été payé, en grande partie par les ménages
De la niche fiscale à 22 milliards pour les entreprises : « Depuis 2007, les entreprises ne payent plus d'impôt sur les plus-values lorsqu'elles vendent leurs filiales. Une mesure indispensable à leur compétitivité pour les uns, mais ruineuse pour les finances de l'État (...) » Soit : « (...) un manque à gagner pour l'État de 3,4 milliards en 2007, 12,5 milliards en 2008 et 6,1 milliards en 2009, selon les chiffres de Bercy (...) »
De la baisse de la TVA dans la restauration qui représente : « (...) 2 milliards et demi à l’Etat, et dont chaque emploi créé, coûte 100 000 Euros par an à l’Etat (...) »
Mais aussi
De la fiscalisation des indemnités pour accidents du travail : « (...) soutenue publiquement par le président Nicolas Sarkozy et plusieurs ministres, notamment Christine Lagarde, Xavier Darcos et Eric Woerth »
Des vagues de déremboursement des médicaments, comme celle du 2 mai Et enfin, de la création d'une cinquième branche de la sécurité sociale destinée à financer la dépendance et promise par un certain : Nicolas Sarkozy et dont Le Monde nous dit : « (...) il ne devrait pas y avoir de création d’un cinquième risque de la sécurité sociale : la mesure nécessiterait une loi organique, peu envisageable à l’approche de la présidentielle (...) »
Mais, nul doute que ces sujets feront l'affaire d'un prochain livret, que les « ambassadeurs du bilan », se feront un plaisir de relayer... au moins à 3 de leurs proches !
Slovar
Crédit photo : FlickR CC - UMP
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La révolution fiscale de Piketty, Landais et Saez
04/05/2011 16:16
Thomas Piketty et Camille Landais se sont fait connaître depuis dix ans par des études qui montrent bien que le système économique actuel provoque une augmentation des inégalités. Dans ce livre, ils vont plus loin, analysant notre fiscalité et proposant une saine révolution.
Les inégalités en France
Autant le dire tout de suite : voici sans doute l’ouvrage de référence pour une réflexion sur la répartition des revenus et notre fiscalité. Associé au site www.revolution-fiscale.fr, les auteurs donnent en plus la possibilité aux citoyens ou aux partis de refondre totalement notre fiscalité et d’en mesurer précisément l’impact sur les recettes de l’Etat et sur sa progressivité globale.
Le constat commence par une analyse assez classique des inégalités. En 2010, l’ensemble des revenus (travail et capital) représente 1680 milliards, soit 33 000 euros par adulte (avant prélèvements). Les classes populaires (50% de la population) ont un revenu moyen de 18 000 euros (27% du total). Les classes moyennes (40%) ont un revenu moyen de 35 000 euros (42% du total). Les 10% les plus riches ont un revenu moyen de 103 000 euros (31% du total).
Mais les auteurs distinguent le 1% très aisé, aux revenus moyens de 363 000 euros (11% du total) des autres « moyennes aisées », aux revenus moyens de 73 000 euros (20% du total). Les auteurs notent que la France est moins inégalitaire que les Etats-Unis où le 1% le plus aisé touche 24% des revenus (contre 9% en 1976). 75% des revenus sont issus du travail et 25% du capital. Il faut noter que les revenus du capital sont assez largement concentrés sur les revenus aisés.
En effet, la répartition du patrimoine des Français est encore plus inégale. Les classes populaires ont un patrimoine moyen de 14 000 euros (4% du total). Les classes moyennes ont un patrimoine moyen de 154 000 euros (34% du total). Les classes aisées 1,128 million (62% du total), soit 4,368 millions (24%) pour les très aisés et 768 000 euros pour les « moyennes aisées » (38% du total). Le patrimoine est donc deux fois plus concentré que les revenus pour les classes aisées.
Un constat révolutionnaire sur notre fiscalité
Le livre confirme cet élément surprenant, à savoir que notre fiscalité est globalement très peu progressive, voir même franchement régressive pour les 3% de Français qui ont les plus hauts revenus. En effet, pour un niveau d’imposition moyen de 47%, ce niveau augmente de 40 à 48% pour les classes populaires, puis reste à peu près stable jusqu’aux classes aisées. Puis, le niveau baisse sensiblement pour passer sous les 40% pour les 0,1% le plus riche et même 35% pour les 0,01%.
L’explication de ce manque de progressivité est simple. En effet, l’imposition sur le revenu est relativement progressive (encore que ce ne soit pas le cas pour les « très aisés »), de même que l’imposition sur le capital. En revanche, l’imposition sur la consommation (qui passe de 13 à 5% des revenus) et les cotisations sociales (qui passent de plus de 20% à moins de 5%) sont profondément régressives.
Mais ce manque de progressivité n’est pas le seul problème décelé par les auteurs. Ils notent le très faible rendement de notre Impôt sur le Revenu, passé de 5% du PIB dans les années 80 à la moitié aujourd’hui : à coup de niches fiscales, il est en train de disparaître. La CSG représente aujourd’hui près de 5% du PIB. Les auteurs critiquent également la progressivité du système d’aide familial, avec des aides d’environ 170 euros par mois par enfant, qui doublent pour les plus riches.
Avec ce livre et le site, les auteurs ont créé un outil remarquable pour mieux comprendre comment fonctionne notre fiscalité. Mais outre le constat, ils ont poussé la démarche jusqu’à proposer la « révolution fiscale » qu’ils estiment nécessaire pour notre pays, ce que j’étudierai demain.
Source : « Pour une révolution fiscale », C.Landais, T.Piketty, E.Saez, La république des idées, Seuil
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Le rôle extravagant des agences de notation: une responsabilité des banques centrales
04/05/2011 16:02
Par Dominique Garabiol, membre du conseil scientifique de la Fondation Res Publica. Les agences de notation prennent des décisions spectaculaires qui sont éminemment subjectives et contestables. Au lieu de tenter d’encadrer l’activité des agences par des « régulations comportementales », les banquiers centraux et les régulateurs bancaires devraient arrêter d’y soumettre leur politique monétaire ou prudentielle.
La mise sous surveillance négative des 15 000 milliards de dollars de dette fédérale des Etats-Unis par l’agence de notation Standard & Poor’s le 18 avril 2011, a très peu de chance d’être suivie d’une dégradation effective. Cette décision a néanmoins suscité une émotion à la hauteur de l’influence des agences de notation. Les banquiers centraux mondiaux se sont empressés de clamer leur confiance dans l’Etat fédéral.
La motivation de la mise sous surveillance du AAA américain repose sur l’incertitude d’un accord politique entre le Congrès et la Maison Blanche sur un plan de redressement budgétaire dont le déficit atteint 10,8 % du PIB, le niveau de l’Irlande, tandis que le niveau de la dette totale devrait atteindre le seuil de 100 % de PIB en 2012.
On observera que l’explosion du déficit américain est surtout le résultat des plans de sauvetage consécutifs à la crise financière provoquée par toute une série d’opérations (subprimes, CDO, LBO…) qui avaient bénéficié des meilleures notations des agences de notation. En bref, l’agence sanctionne les conséquences de ses propres erreurs !
L’agence de notation se donne aussi la posture d’un juge impartial de la dette américaine alors que, ce faisant, elle restreint artificiellement le champ des incertitudes au débat politique présent et minimise l’importance structurelle des déséquilibres financiers américains. La prédominance des agences américaines prend ici tout son sens.
A l’opposé, une agence de notation a été créée en Chine en 2010, Dagong Credit Rating. Elle avait octroyé aux Etats-Unis un AA en juillet et l’avait dégradé à A+ en novembre 2010. L’agence chinoise prend en compte la capacité de remboursement de la dette et non celle de renouveler la dette par de nouvelles émissions de bons de Trésor ou d’obligations.
La dégradation de novembre dernier était justifiée par le « très fort recul de l’intention de l’Etat fédéral de s’acquitter de sa dette » mais aussi par le nouveau programme de 600 milliards de dollars de rachat de bons du Trésor par la Fed. La conclusion était que « la dépréciation du dollar choisie par l’Etat américain indique que la solvabilité de celui-ci est au bord du gouffre et qu’il souhaite par conséquent diminuer sa dette par une dévaluation conformément à la volonté nationale ». Ce commentaire justifierait d’octroyer aux Etats-Unis une notation de valeur spéculative, c’est-à-dire BB+ au mieux, ce que s’abstient de faire Dagong.
Les notations sont donc éminemment subjectives et les agences de notation sont soumises à de multiples conflits d’intérêts, la survie de leurs clients n’étant pas le moindre. On se rappelle à l’automne 2001, des interventions, heureusement vaines, de Dick Cheney, alors Vice-Président des Etats-Unis, pour faire différer la dégradation d’Enron à quelques jours de la révélation du plus grand scandale comptable de l’Histoire.
Les décisions des agences sont toujours discutables, soit prématurées, soit trop tardives. Pour éluder les aspects systémiques des déséquilibres financiers, on y répond par des « régulations comportementales » : limitation des situations de conflit d’intérêts, obligation de documentation des méthodes, enregistrement et supervision par des autorités administratives. En réalité, l’anomalie vient du poids exorbitant de leurs décisions de notation.
Les agences de notation ont vocation à faire des analyses de risques pour le compte des investisseurs. Ceux-ci contraignent de facto les émetteurs à soumettre leurs dettes aux agences mais la notation garde, à ce stade, un statut conventionnel, de nature privée. Le système dérape lorsque les autorités publiques s’y réfèrent pour mener leurs politiques.
Pour les opérations de refinancement du système bancaire, les banques centrales n’effectuent plus d’analyse de risques en propre mais se réfèrent à la notation des actifs refinancés (quitte à assouplir les notations de référence, comme la BCE dans le cas des pays périphériques). Les normes prudentielles applicables aux banques (dites « Bâle II ou III») déterminent aussi le montant des fonds propres ou des contraintes de liquidité en fonction des niveaux de notation, même si les plus grandes banques se réfèrent aussi à leurs notations internes.
Ainsi, c’est non seulement le canal des financements de marché que les agences de notation qui influencent mais aussi le canal du crédit bancaire, ce qui donne une importance systémique à leurs décisions. L’extension de leur rôle est le résultat d’une décision complètement discrétionnaire des banques centrales et des régulateurs. Les agences de notation sont des agents privés et un agent privé ne peut assumer de politiques publiques. Fatalement, le poids que leur donnent les banques centrales ou les régulateurs bancaires vient polluer les décisions de notation et leur donne une teinte politique insupportable pour les Etats, les citoyens et les agences elles-mêmes.
La priorité pour assainir la situation et pour restaurer l’intégrité des politiques publiques serait de distinguer les instruments des politiques monétaires ou prudentielles des instruments conventionnels utilisés par les investisseurs privés. En bref, que les banques centrales ou les régulateurs bancaires soient autonomes et rompent leur dépendance aux agences de notation.
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Pour gagner en 2012 : Copé invente les « ambassadeurs du bilan » !
04/05/2011 15:51
Même si le Président répète qu'on « n'est pas élu président sur son bilan » l'UMP sait que les français mettront celui-ci, au premier plan de leur décision, en 2012. Alors quoi de mieux qu'une opération de propagande pour préparer ... les esprits !
Au de-là des fanfaronnades élyséennes : « Cette élection, je commence à pas trop mal la sentir », à l'UMP, on ne peut que constater que la popularité du président, ne dépasse pas, en moyenne, les 30% de satisfaction, depuis des mois. Or, cette très faible satisfaction est liée aux quatre années d'exercice du Président supportées et défendues par les élus de l'UMP.
En effet, en 2012, chaque candidat UMP aux législatives aura a répondre de l'action du Président et de son gouvernement et devra, éventuellement, la défendre. A moins que beaucoup, ne ressortent la stratégie, utilisée pour les dernières cantonales, qui a consisté à omettre la présence du logo de l'UMP ... sur leurs affiches électorales !
Alors, en attendant, il va bien falloir essayer de faire croire aux français que ces quatre ans, ont été, les meilleurs qu'ils aient jamais connu.
C'est ce que Jean-François Copé vient de décider de faire, en faisant parvenir un mail à tous les militants et sympathisants abonnés aux News internet de l'UMP. Dans ce mail auquel est attaché un « livret » il annonce l'organisation, du 6 mai (date anniversaire de l'élection de Nicolas Sarkozy) jusqu'au 7 d'une :
Opération « 24h pour le bilan » - Le 6 mai au soir, des réunions publiques se tiendront dans chaque département. - Le 7 mai, nous irons à la rencontre des Françaises et des Français pour diffuser des tracts sur le bilan et engager la discussion avec eux.
Cette annonce est couplée à une injonction pour les sympathisants et militants à devenir « ambassadeurs du bilan »
Et de quelle façon ?
Extraits : « (...) Nous allons donc expliquer une à une chacune des réformes menées depuis 4 ans afin que tous puissent mesurer le travail accompli, notamment en diffusant ce livret (...) Pour cela, j’ai besoin de vous ! En transférant ce message à au moins 3 de vos proches, vous permettez la création d’une dynamique forte autour de l’opération « 24h pour le bilan » (...) Envoyer ce message, c’est un acte militant. Toutes les études sur la circulation de l’information démontrent que les messages sont mieux compris lorsqu’ils passent par une médiation personnelle (...) Alors n’hésitez plus, transférez ce message à au moins 3 de vos proches et devenez ambassadeur de notre bilan ! (...) »
A vrai dire, nos « ambassadeurs » ne devraient pas avoir trop de mal à diffuser un livret, tout à la gloire de notre Président et de l'UMP. Ainsi les amis des ambassadeurs du bilan, pourront apprendre qu'ils ont, entre autre :
Défendu le pouvoir d'achat, Mis en place une formidable réforme de l'enseignement (et facilité la scolarisation des enfants handicapés ), Renoué avec les valeurs du travail et récompensé l'effort (travailler plus pour gagner plus, mais aussi travailler mieux), Modernisé l'état, Se sont battus pour une immigration choisie, Ont soutenu les plus faibles dans les domaines de la santé et de la solidarité, Ont fait rentrer la France dans l'après pétrole, Ont renforcé les atouts de la France face à la mondialisation, Ont fait de la France une nation forte et respectée au sein de l'Europe
Au passage, les amis chômeurs, qui n'ont vraiment pas à se plaindre, si on en croit le « livret», pourront sourire (jaune) du satisfecit de l'UMP, sur rôle bénéfique de la rupture conventionnelle : « (...) Près de 390000 accords ont été homologués en deux ans » et seront content d'apprendre que : « (...) le nombre d’heures supplémentaires est revenu en 2010 à son niveau d’avant la crise : plus de 700 millions d’heures pour un total de 5,3 millions de salariés. C’est près de 11 Mds d'€ de revenus supplémentaires pour les français qui, en travaillant, ont gagné plus » Voir : travailler plus pour gagner plus, mais aussi travailler mieux
C'est rageant, toutefois, pour les rédacteurs du livret promotionnel, d'avoir manqué de place pour parler, entre autre :
Du bouclier fiscal qui, même si sa disparition est programmée, aura coûté au budget de l'état, en 2010 : « (...) 591 millions d'euros aux caisses de l'Etat et bénéficié à 14.443 contribuables selon une situation provisoire établie par Bercy en date de février 2011 (...) »
Ou de la réforme de l'ISF qui induit que : « (...) les contribuables qui paient l’ISF et bénéficient du bouclier fiscal vont payer moins d’impôts pendant un ou deux ans. En effet, le taux de l’impôt sur la fortune devrait être largement abaissé dès 2011 ou 2012 pour compenser la suppression dudit bouclier fiscal (...) »
Des sociétés multinationales françaises comme, par exemple : Total, qui ne payent pas d'impôts en France : « (...) Total est d'ailleurs en train de renégocier avec Bercy la possibilité de réduire à nouveau - voire annuler -son impôt sur les sociétés par le mécanisme du bénéfice mondial consolidé. Une fois le feu vert de François Baroin obtenu, le groupe pourra donc continuer d'additionner le résultat de ses filiales dans le monde pour éventuellement réduire son impôt en France, et ce jusqu'en 2013 (...) »
De la suppression de la taxe professionnelle : « On supprimera la taxe professionnelle en 2010 parce que je veux qu’on garde les usines en France. Je veux qu’on arrête les délocalisations » dont l'allégement fiscal de 7,6 milliards d’euros pour les entreprises aura été payé, en grande partie par les ménages
De la niche fiscale à 22 milliards pour les entreprises : « Depuis 2007, les entreprises ne payent plus d'impôt sur les plus-values lorsqu'elles vendent leurs filiales. Une mesure indispensable à leur compétitivité pour les uns, mais ruineuse pour les finances de l'État (...) » Soit : « (...) un manque à gagner pour l'État de 3,4 milliards en 2007, 12,5 milliards en 2008 et 6,1 milliards en 2009, selon les chiffres de Bercy (...) »
De la baisse de la TVA dans la restauration qui représente : « (...) 2 milliards et demi à l’Etat, et dont chaque emploi créé, coûte 100 000 Euros par an à l’Etat (...) »
Mais aussi
De la fiscalisation des indemnités pour accidents du travail : « (...) soutenue publiquement par le président Nicolas Sarkozy et plusieurs ministres, notamment Christine Lagarde, Xavier Darcos et Eric Woerth »
Des vagues de déremboursement des médicaments, comme celle du 2 mai
Et enfin, de la création d'une cinquième branche de la sécurité sociale destinée à financer la dépendance et promise par un certain : Nicolas Sarkozy et dont Le Monde nous dit : « (...) il ne devrait pas y avoir de création d’un cinquième risque de la sécurité sociale : la mesure nécessiterait une loi organique, peu envisageable à l’approche de la présidentielle (...) »
Mais, nul doute que ces sujets feront l'affaire d'un prochain livret, que les « ambassadeurs du bilan », se feront un plaisir de relayer... au moins à 3 de leurs proches !
SLOVAR
Crédit image : UMP le magazine de l'Union
http://slovar.blogspot.com/
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Présidentielle: Pour Chevènement (MRC), Aubry ne sera pas candidate, DSK si
04/05/2011 15:49
Dépêche AFP, 4 mai 2011, 11h03.
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement a déclaré mercredi sur Europe 1 qu'il "ne pense pas" que Martine Aubry se présentera à la primaire socialiste pour 2012, et qu'en revanche Dominique Strauss-Kahn "sera candidat".
"Je ne le pense pas, voilà, parce que j'ai mon appréciation de la situation", a déclaré M. Chevènement alors qu'on lui demandait s'il pensait que la première secrétaire du PS serait candidate.
"Disons que si j'avais reçu une confidence, je ne vous le dirais pas, donc je vous répondrai que mon intuition est que Martine Aubry n'ira pas. Voilà, c'est mon intuition", a-t-il poursuivi.
Interrogé sur la question du "retour" de Dominique Strauss-Kahn, le sénateur de Belfort a répondu : "Il est toujours évitable, mais je pense que Dominique Strauss-Kahn a pris sa décision à l'heure qu'il est."
"Personnellement, si j'ai un pronostic à formuler, c'est qu'effectivement il sera candidat, donc ça ne sera pas un évènement à mes yeux", a ajouté M. Chevènement.
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