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La cogestion
28/04/2011 09:29
Etymologie : du latin cum, avec, et gestio, action de gérer, d'administrer
La cogestion est l'exercice en commun de la gestion et de l'administration d'une institution, d'une entreprise, d'un groupe social, d'un service, etc., par deux ou plusieurs organismes ou parties. La cogestion permet le partage de l'autorité et de la responsabilité de gestion.
En économie, la cogestion désigne le système de participation active des salariés à la gestion de leur entreprise. C'est un mode de gestion où la direction et le personnel prennent ensemble les grandes décisions dans des organes (comité d’entreprise, conseil de sécurité et d’hygiène…) prévus par les statuts de l'organisation. Le mode de délégation du personnel, les procédures de fonctionnement, les modes de décision, les pouvoirs de gestion y sont formellement définis.
Par analogie la cogestion est étendue à la participation des étudiants à la gestion de leur université.
La cogestion est la caractéristique de l'économie sociale en Allemagne où une loi de 1976 impose ce mode de gestion à toutes les entreprises de plus de 2000 salariés. Ces derniers disposent de la moitié des sièges dans les conseils d'administration, mais la direction dispose d'une voix prépondérante.
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Comment le gaz de schiste incarne la menace du néocolonialisme
28/04/2011 09:23
Nant, Saint-Jean du Bruel, Sauclières… qui aurait dit que ces villages de l’Aveyron, entre Causses et Cévennes, feraient la une de journaux télévisés et seraient cités dans les colonnes du Wall Street Journal ou du Financial Times ? C’est qu’on y vit bien, dans ces villages nichés au creux de la vallée de la Dourbie, au pied du Saint-Guiral, d’autant bien et d’autant mieux que le monde s’arrête, quelque part du côté de Millau et du fameux viaduc, à l’ouest, ou bien de la plaine à vignes des grandes migrations du travail ou du soleil, là-bas, vers Montpellier ou Béziers. C’est qu’on y vit d’autant mieux que, depuis les guerres de religion qui ont dévasté la région, les grands tumultes du monde ont pour l’essentiel épargné la zone, malgré les coupes sombres dont témoignent les monuments aux morts de 14-18.
Nant, Saint-Jean-du-Bruel ou Sauclières se retrouvent, sans l’avoir voulu, aux avant-postes du combat qui vient, et qui n’épargnera pas un pays comme la France, des régions comme le Midi-Pyrénées, les Causses ou les Cévennes. Les permis d’exploration de gisements de gaz de schistes, accordés à des sociétés pétrolières, dont Total, suscitent d’abord l’inquiétude de populations ni consultées, ni informées, et qu’effraient les images de ces Montagnes Rocheuses éventrées par l’exploitation de gisements analogues. Ils suscitent ensuite le combat de ceux qui n’entendent pas laisser coloniser leurs Causses par les géants pétroliers, les fonds d’investissements et la logique du marché mondial. Et ils provoquent surtout cette prise de conscience ; nous aussi sommes concernés par la nouvelle colonisation du monde, nous aussi sommes des indigènes en lutte pour leurs terres, leurs mœurs et leur liberté d’être et de demeurer.
Ce combat annonce un affrontement planétaire, celui qui va opposer, partout dans le monde, les colons et les indigènes. Nous n’en sommes qu’au début. Pensez-y un instant ! Chaque année, c’est l’équivalent de la surface agricole utile de la France qui est achetée par des fonds d’investissements ou des industriels de l’agro-alimentaire étrangers au pays où ils investissent. Ce combat est celui qui oppose les droits de l’exploitant, au nom de la valorisation économique, et les droits de l’occupant, au nom de ses racines, de ses liens, et de son bien-être. Nous n’en avons pas fini avec la quête d’autonomie des sociétés humaines, une quête d’autonomie qui est le moteur des révolutions arabes actuelles, une quête d’autonomie qui ne se tourne plus contre le missionnaire ou le soldat, mais contre cette forme moderne de colonisation qu’est le marché international des droits de propriété, d’exploitation et de vente. Et ce combat est ce qui oppose une économie de marché dont l’extension aux hommes et à la terre promet des bouleversements géoéconomiques et des affrontements géopolitiques violents, à des sociétés qui savent ce qu’elles se doivent, qui se préfèrent à la croissance et à l’argent, et qui n’entendent pas céder à la loi du rendement maximal et de l’actionnaire tout puissant. Bandung, c’est pour demain, l’insurrection des peuples libres contre la colonisation interne du taux de rendement et du retour sur investissement. Car liberté s’appelle gratuité, frontières, et séparation.
Le débat vient de loin. La terre appartient à ceux qui l’exploitent ; l’égoïsme des uns ne peut entraver le progrès des autres ; les peuples primitifs doivent céder à la loi du colonisateur venu leur apporter la civilisation, la morale et l’efficacité… En Ethiopie, voici deux mois, j’entendais des représentants de fonds d’investissement justifier ainsi le déplacement de quelques 60 000 membres de tribus du Sud pour construire un barrage… Il faut bien éclairer les tours que construisent les Chinois, et fournir du courant aux ordinateurs ! Ce n’est pas d’aujourd’hui que s’affrontent des logiques, des raisons et des principes. Mais cet affrontement prend un tour différent. C’est que, pour la première fois avec cette violence, ce sont des terres de France, parmi les plus emblématiques de la France de toujours, à moutons et bergers, à jambon et à Roquefort, qui sont touchées. C’est que, dorénavant, c’est la France et c’est l’Europe qui se sentent frappées par le choc en retour des chiens de l’universel qu’elles ont lancés sur le monde. C’est qu’il s’agit de fouiller les entrailles de la terre, de faire exploser des montagnes et d’ouvrir la terre pour y trouver des sources d’énergie, cette énergie dont l’abus manifeste par ailleurs détruit la vie. C’est qu’il s’agit de concéder à des sociétés privées quelques uns des derniers espaces de gratuité, de liberté et de beauté français.
La raison est simple. La course aux matières premières, à la terre, à l’eau, à l’énergie, à l’espace, ne fait que commencer. La seule phrase qu’il faut retenir en ce début d’année est celle de Bruno Lemaire, prévenant les Français que la baguette de pain, le kilog de riz ou de pâtes vont coûter plus cher, beaucoup plus cher dans les années à venir. Se chauffer, s’éclairer, se nourrir, va redevenir un problème pour une partie de la France et pour des Français qui n’échapperont pas à la tiers-mondisation que produit le libre-échange. Et le mouvement est rendu irrésistible par l’abaissement des frontières, des limites et des priorités qu’une Nation pouvait opposer aux prédateurs étrangers, aux envahisseurs affamés ou aux pillards financiers. Ce ne sont pas les Safer et ce ne sont pas les baux ruraux qui préserveront la terre de France des fonds d’investissement, ce ne sont pas les coopératives qui maintiendront le revenu de l’agriculteur et le pouvoir d’achat des Français, comme ce ne sont pas les conseils généraux ou les fonctionnaires chargés des territoires qui bloqueront l’accès aux pétroliers texans ou aux gaziers chinois. Nous nous sommes gorgés depuis trois siècles des bénéfices du trafic colonial, du monopole de la détention du capital et de l’emploi du travail gratuit en Chine et ailleurs, nous allons être confrontés aux retours d’une mondialisation qui a changé de sens, et qui fait de nous une cible, de nos systèmes publics une proie convoitée et de nos territoires des ressources à exploiter.
Serons-nous, dans nos vallées du Tarn et de la Dourbie, sur nos Causses et nos Cévennes, ces Indiens déportés en masse, parqués et enfermés dans des réserves pour laisser le colon exploiter leurs terres, détruire toute la diversité qui s’y trouvait, pour assurer le meilleur rendement au capital investi ? L’image est tentante, mais attention ! Le débat est moins simple qu’il n’y paraît. Car la quête de l’autonomie, le retour de la souveraineté, passent par une indépendance énergétique et par un accès à la puissance industrielle dont l’exploitation de gaz de schistes pourrait bien être l’un des moyens. Car l’opposition entre colon et indigène est bien vite dépassée, quand ce sont les indigènes dont l’intérêt sonnant et trébuchant les conduit à concéder leur terre aux plus offrants, ou à rêver de transformer leurs champs en lotissements ; quel paysan proche de la retraite n’a pas cédé à la tentation !
Car il se pourrait bien que le débat soit plus fondamental. Le sacrilège symbolique est au fond de la rébellion ; on n’a pas le droit de faire ça ! Pas le droit d’éventrer les montagnes pour faire rouler des voitures, pas le droit de détruire des paysages pour que plus d’avions transportent plus de voyageurs qui ne vont nulle part, puisque tout sera bientôt pareil, dans les endroits où se posent les avions. Pas le droit de toucher ce qui est plus que l’homme, plus que les vies humaines qui se succèdent, et qui se nomme le sacré d’un lieu, d’une terre, d’un lien. Un pays n’est pas une marchandise ; une société humaine ne s’achète pas au prix du marché ; et ce qui n’a pas de prix est au-dessus de ce que les prédateurs apatrides et les marchands coloniaux peuvent toucher. Et voilà ce qui pourrait bien être la clé d’une identité de projet et d’une nouvelle civilisation. Ce qui fait aujourd’hui l’identité d’un Cévenol, d’un Caussenard, ce n’est pas la naissance, ce n’est pas même l’accent, c’est la volonté de se battre et d’agir pour que Cévennes et Causses ne soient pas seulement une marchandise, un calcul de rendement, une ressource promise à qui l’exploitera au mieux.
Hervé Juvin
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Hervé Juvin recommande une visite du site CAP21, qui porte devant le Conseil d’Etat une demande de révision du code minier à propos des permis d’exploration pour le gaz de schiste.
http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/comment-le-gaz-de-schiste-incarne-92934
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Et si Ségolène Royal gagne la primaire PS ...
28/04/2011 09:17
Aucun sondage ne peut actuellement prévoir avec fiabilité le résultat de la primaire PS pour une raison technique simple mais fondamentale : le corps électoral concerné n'est pas sondé à ce jour faute de fichiers dédiés à savoir les adhérents du PS. D'où la détermination légitime d'une candidate comme Ségolène Royal.
Pourquoi s'emballer sur des sondages qui n'interviennent pas sur la cible techniquement concernée ? C'est la question élémentaire que beaucoup d'observateurs devraient poser actuellement. C'est comme si un collège de citoyens de l'Union Européenne était l'assiette d'un sondage pour le vote du Président français ... chacun verrait alors l'immense relativité des informations données.
C'est pareil pour le PS.
L'opinion ne votera pas. Les sympathisants PS probablement pas davantage. Le vote concernera exclusivement les adhérents du PS anciens ou ponctuels. A ce jour, aucune enquête n'est intervenue auprès des seuls adhérents du PS ; ce qui supposerait préalablement la transmission du fichier en question par l'appareil du PS à un institut de sondage et la détermination préalable d'un échantillon techniquement représentatif ; ce qui ne serait probablement pas juridiquement possible et techniquement très délicat à réaliser.
Par conséquent, tout est ouvert, très ouvert.
Parce que le mécanisme même des primaires est une réelle révolution. Le dispositif, directement inspiré des mécanismes américains, entraîne en effet des modifications majeures et multiples dans le temps.
Photo : Libération http://www.liberation.fr/medias/0101322098-segolene-royal-attaque-paris-match
http://exprimeo.fr/article/6741/et-si-segolene-royal-gagne-la-primaire-ps.htm
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François Hollande et la course à la sympathie
28/04/2011 09:12
La campagne canadienne avec la percée de Layton, le lancement de la primaire américaine sont marquées par des points communs : l'opinion publique veut de la sympathie. Et si les courses présidentielles 2012 étaient d'abord la course au plus "sympa" ? Que reste-t-il à des leaders qui peinent à sortir les pays de la crise ? Au moins à ne pas afficher l'arrogance de tout savoir sans rien pouvoir mais à témoigner de ... la proximité sympathique. C'est la "cool attitude" ou plus précisément le "style copain" de celui qui est proche, pas prisonnier de la "pompe du pouvoir".
François Hollande avec son axe du "Président ordinaire" est le seul présidentiable 2012 à occuper ce créneau pour l'instant. Il a débuté avec des moqueries dans un pays marqué par l'histoire des "hommes providentiels". Pas sûr que ce ne soit pas la vague 2012 que la prime à la sympathie ... ?
Obama veut revenir à cet axe qui en 2007 avait assuré son lancement puis son succès. C'est sa véritable priorité actuelle. S'éloigner des apparences du pouvoir pour redevenir le "candidat citoyen" qui goûte aux joies simples et collectives de la vie.
http://exprimeo.fr/article/6740/francois-hollande-et-la-course-a-la-sympathie.hm
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Affaire Gabriac: Marine Le Pen face au FN canal historique
27/04/2011 14:08
A peine Marine a-t-elle le dos tourné que son géniteur manifeste ses désaccords dans les médias. Signe que rien ne change au Front ? Et si c'était plutôt le signe d'une guerre feutrée mais profonde que se livrent père et fille ?
Quand la présidente n’est pas là, le président d’honneur danse ? Le Pen père semble en tout cas avoir profité de l’absence de sa fille pour s’offrir quelques minutes de « gloire » la semaine passée. Pendant que Marine admirait les paysages thaïlandais, Jean-Marie renouait avec ses vieux travers de trublion en accumulant critiques à peine dissimulées de l’action de sa progéniture et petites phrases. Petites certes, mais suffisamment acides pour faire les choux gras de certains observateurs à l’affût du moindre signe d’un « Front national canal historique ». Le fondateur du FN se répand en déclarations dissonantes ? Voilà la preuve que le Front reste ce parti marginal, extrême et peu fréquentable. Circulez, y a rien à voir. Analyse commode certes, mais un tantinet simpliste.
Jean-Marie Le Pen a toujours aimé les provocations, qui lui permettaient de crever le plafond de verre médiatique. Apparemment, son nouveau statut de Président d'honneur ne l'a pas inhibé. Quelques heures après avoir cédé sa place à sa fille au Congrès de Tours, l’ex-président du Front a décroché une pichenette d'un goût plus que douteux, sur l'origine juive du journaliste de France 24, refoulé du dîner de gala : « Cela ne se voyait ni sur sa carte d'identité ni, si j'ose dire, sur son nez. »
Dernière provocation en date : sa réponse à la question « Condamnez-vous le communautarisme ? »
posée par France-Soir le 18 avril. Pour une fois qu’on lui tend le micro, Jean-Marie Le Pen semble bien décidé à s’en saisir : « Savez-vous qu'il y a des villes en France qui sont déjà majoritairement étrangères ? Roubaix, 60 % d'immigrés maghrébins ! Si vous attendez le jour où ça brûle pour en prendre conscience, il sera un peu tard. Vous avez vu les foules en Egypte, en Tunisie, en Syrie ? Le jour où vous avez une foule comme ça qui descendra les Champs-Elysées ! Ce n'est rien, pour eux, à la limite, d'avoir 300.000 personnes. Qui les arrêtera ? Et s'ils descendent les Champs-Elysées, ce ne sera pas pour faire joujou. Par exemple, ils veulent sodomiser le Président. Ils se donnent ça comme objectif : arriver jusqu'à la grille du Coq, l'enfoncer, et ensuite « le » sabrer ? Je répète : qui les arrêtera ? »
Dépêché sur RTL pour éteindre l’incendie en l’absence de la patronne, Wallerand de Saint-Just jure une main sur le cœur que « Jean-Marie Le Pen fait référence à un épisode qui est présent à son esprit à lui. Ce qui est arrivé au consul général de France à Alger le 17 juillet 1962, qui a été sodomisé publiquement sur la plage de Sidi Ferruch ».
Même si le vieux lion assure « respecter Marine », ses sorties de route sont autant de petits cailloux soigneusement dispersés au fond de l’escarpin de sa présidente de fille. « Tant que Jean-Marie Le Pen n’a pas disparu de la surface du FN, il y aura un problème pour Marine Le Pen, assure Lorrain de Saint-Affrique, ex-conseiller en com’ du leader frontiste. Il ne supporte pas la situation et vit très mal les sondages, il reste sur sa ligne à lui. » Pendant que la nouvelle cheftaine du Front exclut un élu pris en flagrant délit de salut nazi, tandis qu’elle s’évertue à écrire aux préfets pour fustiger l’amoindrissement de l’Etat, tout se passe comme si son paternel effectuait un minutieux travail de sape de l’œuvre mariniste. Jean-Marie Le Pen a qualifié de « réaction rapide » la décision de Marine Le Pen d’exclure Alexandre Gabriac du parti. « Quelque chose se cache derrière ces propos, souffle Saint-Affrique. C’est un rappel à l’ordre : soit elle a négligé de lui faire part de sa décision, soit il veut lui rappeler qu’elle ne peut pas s’affranchir. » De son côté, Wallerand de Saint-Just, joint par Marianne2, soutient contre toute évidence que : « Jean-Marie Le Pen n’a pas montré de réelle opposition à sa fille. » Silence dans les rangs, au FN, les relations père/fille sont un sujet tabou.
A peine revenue de son lieu de villégiature, la présidente du Front a été invitée à réagir au micro de Jean-Michel Aphatie. Confirmant sans ciller sa décision, elle n’a pas laissé à l’intervieweur de RTL le temps d’approfondir la question de ses rapports avec Le Pen père. Un sujet qu’elle préfère évacuer ? Marine Le Pen a beau feindre l’entente parfaite et harmonieuse avec son géniteur, sa réaction impétueuse trahit une blessure sans doute profonde et facile à imaginer : pourquoi Le Pen la contredit publiquement au moment où elle pèse comme jamais sur la situation politique française ? Il faut dire que l’ombre tutélaire de Jean-Marie Le Pen la suit sans s’estomper. Il continue à alimenter son journal de bord, laissant apparaître deux visions, deux discours. Faut-il croire Saint Affrique pour lequel Le Pen souhaite lui faire comprendre « qu’elle reste un ayant droit, une héritière ». En tout cas, les éventuelles bourdes du fondateur planent comme une menace sur le Front mariniste.
Du coup, chacun développe sa propre stratégie de domination. Pour tenir son père à distance, Marine Le Pen compartimente. Elle monte ses propres équipes, souvent composées de nouveaux arrivants comme Laurent Ozon ou David Mascré. Avec eux, aucun danger de voir le contenu des réunions rapporté au président d’honneur. Jean-Marie Le Pen ne sait plus ce qui se passe dans son propre parti. On comprend son désarroi.
Du coup, Jean-Marie Le Pen manifeste son accord avec l'adversaire numéro 1 de sa fille, Bruno Gollnisch. Le rival malheureux de « Marine » n’a pas hésité à faire part de sa surprise suite à l’exclusion d’Alexandre Gabriac. « Je suis extrêmement étonné que la présidente ait pu prendre cette décision alors qu'elle se (trouvait) à 10 000 km de là, en vacances en Thaïlande. » Des propos jugés « inamicaux » par la présidente du Front. Comme pour décrédibiliser l’entreprise de dédiabolisation de sa concurrente, Gollnisch assure pourtant ne pas constater de divergences entre Jean-Marie et Marine. Avant d’ajouter : « Je n’ai jamais compris en quoi consistait cette stratégie de dédiabolisation. Je ne crois pas être le diable. La diabolisation est une arme de guerre psychologique opposée à tout mouvement qui veut défendre l’identité nationale. Elle s’atténue aujourd’hui parce que l’opinion prend conscience que les analyses des mouvements nationaux sont exactes. » Marine Le Pen n’aurait donc rien fait pour dédiaboliser le FN. Gollnisch dirait-il tout haut ce que pense Le Pen père ?
Laureline Dupont - Marianne
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