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Le développement durable, nouvelle rhétorique universelle
27/04/2011 09:21
Par Marie-Françoise Bechtel, vice-présidente de la Fondation Res Publica. En ce début du XXIème siècle, le « développement durable » fait florès. Devenu aujourd’hui l’impératif catégorique, au moins la feuille de route, non seulement dans le cadre national pour des pays de plus en plus nombreux -Chine comprise- mais aussi à l’échelle de la communauté des nations, il revient rituellement dans les textes issus de l’ONU. Sa présence est également persistante, dans les medias, le discours d’entreprise, voire l’école… Que penser d’un tel succès ?
Première constatation : c’est une véritable flambée conceptuelle qui impose le « développement durable » dans sa dimension universelle au tournant des années 2000. Certes, la création du concept remonte à 1987 : à l’initiative de l’ONU une commission consacrée « au développement et à l’environnement » débouche sur le rapport Bruntland. Un débat s’ensuit d’ailleurs quant à l’adjectif le plus approprié à retenir. Finalement ce sera « sustainable » en anglais et « durable » en français à l’exception remarquable du Québec qui préfère la traduction « soutenable ». Le débat n’est pas si futile : on le verra par la suite, la sémantique est pour beaucoup dans l’acclimatation générale de ce nouveau concept. Mais ce sont les sommets de Rio (1992) et surtout de Johannesburg (2002) qui consacrent définitivement « le développement durable ». L’Europe adopte alors une « stratégie européenne de développement durable » comportant des objectifs que devraient s’approprier les pays de l’Union. En France, une « stratégie nationale de développement durable » (SNDD) est adoptée en 2010 à la suite du Grenelle de l’environnement, avec des objectifs précis et une batterie d’indicateurs. Deuxième constatation : ce succès européen est explicable car le lien entre le développement et l’interrogation sur le maintien de ses conditions actuelles est une problématique imposée par la vague verte qui peu à peu s’installe dans le paysage politique de nombreux pays, dont la France. On croit discerner que le « développement durable » veut intégrer cette double dimension dans une synthèse en forme d’espoir pour le futur.
Mais les choses sont loin d’être aussi claires. En même temps, en effet, le développement durable, tout aussi bien dans sa version européenne que dans sa version « onusienne », comporte, à y regarder de près plus de thèmes liés au développement humain qu’à l’environnement. Sur les « neuf défis clés » relevés par le Grenelle de l’environnement, quatre ont trait au second : changement climatique et énergies, biodiversité, production et consommation durables, transport durable. Mais cinq se situent sur un tout autre registre : santé publique, démographie/immigration et inclusion sociale, pauvreté dans le monde, société de la connaissance et gouvernance. Surtout aucun lien n’est fait entre ces derniers objectifs et les objectifs proprement environnementaux.
C’est la troisième constatation : le développement durable se fonde sur une ambiguïté ou, peut-être une dualité sous l’unité apparente du concept.
Cette dualité apparaît très clairement dans la « SNDD » qui, à la suite du rapport Stiglitz commandé en 2009 par le Président de la République définit ainsi le « développement durable » : « Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs » (1).
De même, le sommet de Johannesburg s’exprime ainsi : « Pour assurer le développement durable, il faut améliorer la qualité de vie de l'ensemble de la population mondiale sans accroître l'utilisation des ressources naturelles au-delà de ce que peut supporter la planète ». Faut-il penser qu’il y a là la juxtaposition de deux objectifs souhaitables ? L’espoir qu’à terme ils se rejoindront ? Faut-il plutôt croire que le « développement durable » résout la contradiction entre une éradication de la pauvreté qui ne peut être trop regardante sur la dégradation de l’environnement et les impératifs propres à rendre celui-ci « durable » et si oui, par quelle alchimie ?
La question n’a pu être évitée lors du denier sommet par lequel en septembre 2010 à New York, l’ONU a fait le bilan des 10 premières années du siècle en ce qui concerne les « objectifs du Millénaire » (2). Comme le soulignait l’économiste Esther Duflo (3), la réduction de l’extrême pauvreté semble engagée d’un point de vue purement quantitatif. Mais, ajoutait-elle, cet objectif en lui-même n’empêche pas d’une part que la croissance de l’éducation et de la santé qui sont la clé du développement humain restent très insuffisantes, d’autre part que « les progrès sont dus essentiellement aux excellentes performances de la Chine et de l’Inde » lesquelles n’ont pas été acquises dans un souci de préservation de l’environnement.
Manteau de Noé couvrant une dualité d’objectifs dont la synthèse n’a pas encore été trouvée sauf à titre invocatoire, tel est peut-être en ce début de XXIème siècle le « développement durable ». On peut en tirer d’ailleurs des conclusions opposées.
On peut ainsi penser qu’il n’est pas si mauvais de disposer d’un terme permettant à toutes les nations du monde de se projeter dans l’avenir par une rhétorique qui est peut-être nécessaire à l’esprit d’universalité. Toutefois, il ne faut pas non plus se cacher que l’invocation d’un « concept attrape-tout » comme disait Roland Barthes peut conduire à une paresse de l’esprit. Il peut aussi servir d’enseigne à bien des choix qui n’ont à voir ni avec le développement … ni avec la durabilité, comme le montre plus d’une publicité commerciale. Il peut surtout cacher sous le voile d’un consensus universel des désaccords fondamentaux qui gagnent à ne pas apparaître : l’échec du sommet de Copenhague l’a bien montré.
Une autre approche, plus critique, est également légitime. Ne serait-il pas moins hypocrite ou du moins plus approprié, de parler de « développement humain » en gardant à l’esprit que ce développement qui passe en premier par l’éradication de la pauvreté, du déficit de santé et d’éducation -n’en déplaise aux pays riches- inclut aussi la capacité humaine à donner des réponses aux défis créés par ce même développement : démographie, épuisement des ressources naturelles, maîtrise de l’énergie, conscience de la nature publique des biens tels que l’eau ? Ce serait là reconnaître le caractère fondamental des besoins de l’ « homme » dont la « planète » est en fait la créature que ce soit pour la piller ou pour inventer les solutions de demain.
--------- 1) SNDD adoptée sous forme d’avis du CESE le 10 janvier 2010 2) Le sommet du Millénaire qui s’est tenu en septembre 2000 a débouché sur une « déclaration du Millénaire » signée par la quasi-totalité des Etats membres de l’ONU et définissant des objectifs quantitatifs d’éradication de la pauvreté dans le monde. 3) «L’extrême pauvreté peut être endiguée», entretien d'Esther Duflo avec Libération, 21 septembre 2010
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Dominique de Villepin pour une refondation de la justice et de la presse
27/04/2011 09:09
Suite des propositions de Dominique de Villepin pour une refondation de la République: la refondation de la justice, la garantie de l'indépendance des médias et la liberté d’information.
Une refondation de la justice
Il s’agit également de refonder le pouvoir judiciaire autour de trois demandes :
La proximité
- Elle doit être plus proche dans les attentes. Une simplification des juridictions est nécessaire en rapprochant et unifiant juridiction administrative et judiciaire.
- Elle doit être plus proche dans l’espace. L’ensemble des affaires les plus simples qui engorgent les tribunaux correctionnels et de grande instance doivent être remises à un traitement de proximité dans le cadre d’une justice de paix, partout sur le territoire et notamment à l’échelle d’un quartier sensible ou d’un bourg rural.
- L’éducation juridique au collège et au lycée et l’effort de clarification du langage judiciaire lorsqu’il s’adresse aux justiciables doivent permettre une meilleure compréhension de la justice.
La responsabilité
- Responsabilité du citoyen, en développant la médiation, la conciliation, l’arbitrage et en faisant du tribunal le dernier recours après une phase pré-contentieuse obligatoire.
- Responsabilité de la chaîne pénale, en renforçant la continuité, notamment par le placement de la police judiciaire dans la continuité judiciaire, sous l’autorité de la justice, de même qu’en renforçant les services d’insertion et de probation.
La sérénité
- En mettant en œuvre une pause législative en matière pénale.
- En formant mieux les personnels judicIaires à travers la transformation de l’ENM en une grande école des professions judiciaires. Juger, c’est une affaire d’expérience, de parcours humain, pas seulement de compétences techniques. Il faut une entrée plus tardive après des études de juriste, à l’image de la spécialisation des médecins dans le cadre de l’internat. De même, il faut développer les passerelles avec les autres professions de justice.
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Une refondation de la presse et des médias
La première nécessité est de garantir l’indépendance des médias et la liberté d’information.
- Une loi pour garantir la liberté des médias en interdisant tout contrôle d’un média par un groupe industriel dépendant de la commande ou de la régulation publiques et en renforçant la protection des sources.
- En matière d’égalité des citoyens devant l’information publique, il faut une loi sur le libre accès à l’information.
- Le service public audiovisuel doit recevoir des garanties d’indépendance par l’investiture du président de France Télévisions sur proposition du CSA, soumis à un vote aux 3/5e du Parlement.
- Une Charte des Droits et Devoirs des journalistes et citoyens doit trouver la juste régulation de l’expression publique.
Deuxième nécessité, il faut garantir la pérennité des vecteurs d’information dans le cadre de leurs missions de service public d’information.
- Les aides directes à la presse devront être supprimées graduellement en ne les accordant que dans le cadre d’un projet pluriannuel viable.
- Ces aides doivent être transformées en une baisse de la TVA pesant sur les médias de la presse d’information générale.
Source: République Solidaire
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/04/26/1886-dominique-de-villepin-pour-une-refondation-de-la-justice-et-de-la-presse
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Paso Doble n°201 : François et la Chocolaterie
27/04/2011 08:57
Marianne à tout prix
Bon nombre de mes confrères sont obsédés par la défaite annoncée de Nicolas Sarkozy, quel que soit l'identité du candidat en face. Foutaises que tout cela : et pourquoi pas investir une chèvre dans ce cas ? Méfiez-vous : lorsqu'un sondage vous dit que n'importe qui peut battre Sarkozy, c'est dans les faits qu'il n'y a personne véritablement qui se distingue à Gauche, que tous les candidats se valent pourvu que ce ne soit pas Sarkozy. Bref, que la Gauche peut espérer gagner par défaut, et non par adhésion.
Cette situation ne peut qu'empoisonner les primaires socialistes car elle donne de l'espoir à beaucoup de marins du dimanche après-midi qui, si la mer était moins d'huile, seraient restés à la maison faire la sieste. Les appétits se réveillent : si tout le monde peut gagner, cela enlève à DSK son argument massue, celui de Champion auto-proclamé de la cause anti-sarkozyste (ce qui à mon sens, repose sur du vent).Voilà qui ne fait pas l'affaire de Doumé, qui à mon avis veut bien être élu pourvu qu'on lui assure le minimum de risques. En d'autres termes : quitter le FMI pour affronter Sarkozy, oui. Quitter le FMI pour recommencer une primaire qui l'a déjà mis au tapis en 2007, non.
Hollande et DSK, c'est la tortue et le lapin. La tortue a perdu 10 kilos, elle est partie de loin, elle ira jusqu'au bout. François Hollande a choisi d'imiter Chirac – la Corrèze et la pomme du terroir – et Mitterrand. Pourquoi croyez-vous qu'il a quitté le poste de Premier secrétaire du PS ? Il ne cèdera pas son ticket dans la chocolaterie pour un strapontin dans un gouvernement.
Fran-Fran la Tulipe
Depuis 1958, celui qui s'impose est celui qui est prêt à tout faire pour aller jusqu'au bout. C'est ainsi que des Chirac, Giscard, Mitterrand, Sarkozy, Royal ou Bayrou ont réussi à se hisser en finale. C'est pour la même raison que les Delors, Balladur, Barre, Fabius, ont été emportés par le vent de l'Histoire.
J'en fais le pari – et je me risque à la prédiction météorologique : Hollande ira jusqu'au bout, et comme Martine ne pourra promettre à DSK la couronne, celui-ci, qui tente de faire reculer Hollande, risquera de se dégonfler (Valls nous assure du contraire). surtout si Hollande arrive avant fin Juin à se hisser à 20% d'intentions de vote.
Une seule personnalité ne supportera pas psychologiquement une investiture sans frais de l'ancien Premier Secrétaire : Ségolène Royal. Je verrais donc bien un duel Royal/Hollande remporté haut-la-main par le Merlin de Tulle. Ce sera Tout Sauf Royal, et cette perspective suffira à investir François Hollande, malgré tout le ressentiment de ses petits camarades, comme candidat du PS. Peut-être parce qu'il aura été le seul à faire campagne.
Si Hollande est le candidat du PS, ce sera une catastrophe pour Sarkozy, l'obligeant à venir batailler au centre, pour rallier les 18% d'électeurs qui lui avaient préféré Bayrou et qui pencheront plus en faveur d'un socialo mou que d'un crypto-autocrate. Déjà, sous nos yeux qui se décillent, le Président a largué ses leurres. Guéant et Copé sont partis déguisés en lapins. La meute anti-fasciste les poursuit, fusil au poing, ce qui laisse à Nicolas Sarkozy un peu d'oxygène pour prendre de la hauteur… et se recentrer. Vite, vite avant que Bayrou ne se réveille et ne flingue Borloo.
Toréador
http://www.toreador.fr/
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L’étrange retour à contre-emploi du « Front républicain »
27/04/2011 08:46
Pour Jean-Pierre Alliot, il a suffit que ce qu’il nomme un chiffon bleu-blanc-rouge soit agité aux dernières élections cantonales pour que surgisse un slogan de 1955 : celui du « Front républicain ». Un contresens à contretemps.
Un retour magique du « Front républicain » a enfumé l’échec général des partis institutionnels aux dernières élections cantonales. Les drapeaux ternis de 1955-1956, les caciques de l’UMP et du PS les ont sortis de la naphtaline pour masquer la route que trace leur politique. L’abstention massive de mars dernier a montré, une fois de plus, la faillite d’un système : pourquoi voter pour des partis qui, après l’élection, font le contraire de la volonté de leurs électeurs ? Le non au référendum du 29 mai 2005 n’est pas oublié, ni la forfaiture du parlement. En imposant le traité refusé par le peuple, après changement de nom et de la place de quelques virgules, l’UMP et le PS ont franchi un Rubicon. Cela reste dans les mémoires.
Quant à la mémoire des chefs des partis du système, elle défaille autant qu’ils déraillent. L’expression « Front républicain » est chargée de symboles bien différents de ceux qu’elle montre au premier abord. Elle fait référence à un fiasco politique retentissant, celui qui a marqué la fin de la Quatrième République et donné naissance à la Cinquième et à son « coup d’État permanent ». Le terme, en effet, a été inventé par Jean-Jacques Servan-Schreiber, patron de L’Express, en décembre 1955, pour préparer les législatives du 2 janvier 1956. Il désigne une alliance électorale formée autour de Pierre Mendès-France, de Guy Mollet, de François Mitterrand et de Jacques Chaban-Delmas, un fidèle du général De Gaulle, alors à l’écart du pouvoir. Le Parti communiste, lui, est absent de ce front.
Deux objectifs avaient été mis en avant. D’abord régler la question algérienne sur la base de négociations, en écartant donc la guerre à outrance voulue par les activistes de l’Algérie française. Ensuite, faire face aux poujadistes. C’est ce mouvement, où M. Le Pen tenait déjà son rôle, qui, en s’attaquant à l’État, visait la République elle-même, ses administrations, ses déficits publics déjà jugés excessifs, etc. C’est donc aussi le mouvement qui semble avoir remporté un succès posthume et avoir convaincu tous les responsables des pouvoirs publics actuels. On se demande ce qui, dans les critères de Maastricht de réduction autoritaire des déficits publics dans les privatisations préconisées par l’Union européenne peut réellement déplaire aux mânes de Pierre Poujade. Et à Mme Le Pen.
Retour à 1956. Avec environ 30% des voix et 185 sièges à l'Assemblée nationale, les listes du « Front républicain » gagnent les élections, ce qui permettra à Guy Mollet de prendre la présidence du Conseil, qui, alors, est le véritable lieu du pouvoir. Le mois suivant, il se rend à Alger pour y présenter le programme de paix négociée sur lequel il a été élu. Les manifestations des partisans de l’Algérie Française l’émeuvent. Dès mars, il fait voter, avec notamment les voix du PCF, les pouvoirs spéciaux pour mener la guerre contre l’indépendance de l’Algérie. Les réservistes sont rappelés pour « maintenir l’ordre » et le service militaire est allongé de 18 à 27 mois. On connaît le résultat.
En appeler, en 2011, au « Front républicain », c’est, pour le PS, oublier le destin tragique de cette combinaison politique où leur parti, la Section Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO), puisque tel était son nom, s’est discrédité pour de très longues années. En appeler au refus du Front républicain, c’est, pour le chef de l’État, oublier que, deux ans après les brillants succès de Guy Mollet, le général de Gaulle arrivait au pouvoir et instaurait le régime antiparlementaire* qui lui permet aujourd’hui d’exercer un pouvoir sans limite pratique. Sans autres limites, du moins, que les diktats qu’il négocie avec ses collègues de l’Union Européenne et qu’il présente ensuite au peuple comme la garantie supérieure de la démocratie.
Enfin, en évoquant systématiquement la République dès qu’il est question du Front National, les partis du système jouent un jeu bien trouble. Alors que leur pratique détruit progressivement les fondements mêmes de la République, ils donnent un relief particulier aux slogans nouveaux du Front National. Car ce parti adopte une rhétorique républicaine située à l’exact opposé de son programme réel. C’est peut-être, pour le PS et l’UMP, une manière de le faire entrer dans le jeu institutionnel. C’est surtout la marque du peu de crédit qu’ils attribuent aux valeurs républicaines dont ils se réclament. Et cela signe une aptitude au double langage digne du Janus Bifrons de l’Antiquité romaine. La clairvoyance en moins.
Jean-Pierre Alliot - Tribune
Cet article a été publié dans le n° 48 de « République ! ». Vous pouvez retrouvez d’autres articles en suivant ce lien.
* Il va de soit que ce jugement à l'emporte pièce n'engage que Mr Alliot. Au RGRS, nous pensons au contraire que De Gaulle a, à l'inverse des leaders politiques de l'époque, sauvé la République en la refondant sur un régime plus sain qui limite les outrances du parlementarisme partisan.
http://www.marianne2.fr/L-etrange-retour-a-contre-emploi-du-Front-republicain_a205517.html
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Les conflits d’intérêts: la vertu républicaine plus que par la transparence.
26/04/2011 19:11
Jean-François Copé cumule sa fonction de député et celle d’avocat d’affaire. Eric Woerth contrôle les impôts de Liliane Bettencourt en tant que ministre du Budget et les dons de celle-ci à l’UMP en tant que trésorier du parti majoritaire, sans que François Fillon ne trouve de conflits d’intérêts à cette situation. Michèle Alliot-Marie en pleine révolution du peuple tunisien pour sa liberté part en vacances dans le jet privé d’un proche de Ben Ali. Tels sont les derniers soubresauts qui ont poussés le gouvernement à demander aux ministres une « déclaration de transparence ». Un projet de loi réaffirmant « les principes déontologiques » de l’action publique devrait même être présenté en juin en Conseil des Ministres !
Intention ô combien louable. Les Français, confrontés tous les jours aux difficultés sociales et économiques ne peuvent que se sentir trahis de voir certains de leurs dirigeants profiter de leur fonction pour leur situation personnelle. Debout la République avait à ce titre déposé une proposition de loi constitutionnelle interdisant le cumul d’une fonction ministérielle avec celle de trésorier d’un parti.
Pourtant, ce Gouvernement est le roi des intentions louables, inconséquentes, et sans conséquence. Car la règle ne remplace pas plus la vertu que le règlement la pratique. Trop animées par le goût de la réussite professionnelle, certaines élites ont oubliées la différence entre l’exercice d’un « job » et l’exercice d’une fonction au sein de la République. Oublié que si un emploi peut servir à vivre, la fonction politique consiste à être au service de ses concitoyens. Servir plutôt que se servir !
La fonction ministérielle nécessite un dévouement, mais aussi une liberté, une indépendance absolue tant matérielle qu’intellectuelle. Préalable trop souvent mis de côté par des dirigeants habitués à abdiquer la souveraineté et la liberté du peuple français plus vite que leurs ombres pour ne pas abdiquer la leur face à des intérêts privés.
Ces mesures de bon sens du gouvernement, ne seront utiles que si certains de nos dirigeants retrouvent le sens de l’Etat, du service public, et de la République, qui font la grandeur de la France.
Charles Baldini, adhérent DLJ de Paris.
http://debout-les-jeunes.fr/blog/04/2011/2101/les-conflits-d%e2%80%99interets-la-vertu-republicaine-plus-que-par-la-transparence/
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