|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]
|
|
|
|
Quand un CRS boit, la police trinque
26/04/2011 19:02
Je me demande si un pacte n’aurait pas été signé entre le ministère de l’Intérieur et les syndicats de police, lesquels se seraient mutuellement promis de faire passer la police nationale pour une bande de types irrémédiablement infréquentables.
Quoi qu’ils disent ou qu’ils fassent, aussi bien les uns que les autres, ils engagent ceux qu’ils représentent ou dirigent. Ils engagent leur image, le sens de leur métier et leur crédibilité, à tous collectivement. Sans se soucier des conséquences, l’important étant d’occuper l’espace médiatique. La police devient plus qu’à toute autre occasion - et au-delà des expériences personnelles qu’on a d’elle - un énorme singulier - LA police - qui endossera le costard mal taillé du dernier qui aura parlé.
Cette parole publique prise au nom d’une institution qui, statutairement et réglementairement, a le devoir de se taire, participe très activement à l’élaboration de l’opinion publique qui n’est déjà pas très bien disposée vis-à-vis de la police.
Le fonctionnaire de police, lui, ne dit rien, ou presque, ou au risque d’être sanctionné, parce qu’il est soumis à l’obligation de réserve, la discrétion professionnelle, protection du secret professionnel et du secret de l'enquête, et tout un tas de petites entraves légales à la liberté d’expression. Même la liberté d’opinion se doit d’être manipulée avec une infinie précaution, le devoir de réserve ayant, intentionnellement, des limites assez floues. Je n’ai rien contre le devoir de réserve au sens strict. Logiquement, il tient bien davantage de la retenue et de la discrétion, de la modération et du respect, que de la censure et du camouflage. Mais le pli est pris, et dans le doute cette construction jurisprudentielle se traduit le plus souvent par un silence prudent.
Les syndicalistes savent que la parole policière est frileuse, sévèrement encadrée, et de fait ils en ont donc le monopole. Mais ils ne se définissent pas pour autant porte-parole… pas plus qu’ils ne le sont d’ailleurs, et ça leur est souvent reproché. Le mandat syndical, c’est à dire la faculté de formuler et faire remonter les revendications professionnelles vers le sommet de la hiérarchie, celle qui décide, est une infime partie de leur fonction. Auparavant, il faut s’occuper du déroulement de carrière des uns et des autres (mais surtout des autres s’ils sont permanents syndicaux), des mouvements de mutations, participer à des mesurettes de surface pour justifier le coût des cotisations syndicales, et surtout énormément se plaindre des réformes importantes (RGPP, réforme de la garde à vue, LOPPSI 2, etc) qu’on aura regardé se faire et se voter sans moufter - ou si peu - histoire de garder de l’énergie pour pondre à un rythme diarrhéique des tracts de lamentations, mondieustaffreux et pauvre France… Mais jamais ô grand jamais s’aventurer sur la voie de la contestation, ou mieux de l’action. Celle qui mettrait l’administration au pied du mur, chatouillerait les médias pour la bonne cause, et ferait des problèmes rencontrés par la police quelque chose d’audible, compréhensible et bien accueilli par la population. Ce serait un lien police-population comme un autre après tout, celui des difficultés partagées. Quelque chose qui n’entraverait pas le service public. Qui ne mettrait pas la sécurité en péril. Quelque chose de simple. Soit dit en passant, et ce ne sont pas les idées qui manquent…
Donc, par défaut - et à défaut d’autres interlocuteurs - les syndicats représentent la police, ils ont un mandat via des élections, et donc la légitimité d’organisations bavardes, hargneuses, mais peu efficaces.
Quant au(x) ministre(s) de l’Intérieur, ils ont la légitimité de la toute-puissance exécutive, ils n’ont pas d’obligation de réserve identifiable et, de plus en plus, se plaisent à distiller aux médias qui en sont très friands, leurs opinions personnelles, blagues, gaffes et fausses gaffes, et qu’importe qu’elles aient l’air de beaufouilleries de comptoir. Qu’importent aussi les effets secondaires de ces tirades sur les effectifs de police en terme d’impact médiatique et d’impopularité.
À force, de ce coté là, le fardeau finit par être lourd. Par procuration, il faut trimballer dans une besace de flic : un Kärcher à dégommer la "racaille", un "prototype d’Arabe mais pas un de plus parce que quand il y en a beaucoup il y a des problèmes", une" immigration incontrôlée et plein de gens qui ne se sentent plus chez eux", la solidarité à des policiers ripoux, l’indulgence ministérielle pour ceux qui ont manifesté en uniforme devant un tribunal, le mode d’emploi de la laïcité catholique et française, de la pédagogie à faire tomber les niqabs, et toutes sortes d’héritages d’états d’esprit et d’états d’âme dont on se passe très bien pour faire de la vraie police.
Pourtant, émergeant de la grande partouze médiatique, le dernier gag surréaliste est arrivé cette semaine par voie syndicale. On en a été abreuvés – c’est le cas de le dire – par la presse : c’est l’histoire du soutien inconditionnel au quart de rouge et à la binouze du CRS. L'origine de ce drame figure dans les archives de Backchich.info qui n’a que ça à foutre de prendre en photo des CRS se désaltérant à l’heure du casse-croûte, une canette à la main, autour de leur car. C’est certain que c’est moins risqué qu’un vrai reportage en maintien de l’ordre. Bref, la direction émet un rappel à l’ordre via une note de service. Ça aurait pu en rester là, charge aux CRS de faire appliquer cette note ou de se planquer pour boire leur mousse.
Mais non, il a fallu en faire un combat syndical, menacer de conflit ouvert, c’est dire à quel point la profession se porte bien s’il ne restait que cet "acquis" à défendre !
Comme le sujet n’est professionnellement pas très vendeur, on parle de traditions, de convivialité, on tente un peu d’humour "On veut faire de nous des curés, mais sans le vin de messe", mais ça tombe à plat. Et de façon tout à fait prévisible, c'est toute la police - et les CRS en particulier - qui est la risée de l’opinion. Elle était déjà présumée raciste, brute, idiote, cette police nationale, eh bien la voilà, intervention syndicale en renfort et médiatisation à l’appui, portée sur la bibine. N’en jetez plus, merci. Comment pouvait-on imaginer que tout ce pataquès puisse être traduit autrement par une vox populi par nature défavorable et soupçonneuse ? De quel œil ceux qui estiment opportun de défendre cet usage verraient un verre de vin sur le bureau d’un médecin, ou une canette de bière dans la main d’un conducteur de bus scolaire ? Comment peut-on ne pas se figurer qu’il vaut mieux sacrifier une habitude, aussi anodine soit-elle, à l’image d’une profession, et que ça ne devrait même pas être négociable ? Grâce à ce combat cache-misère, ce plaidoyer bidon pour le quart de rouge en CRS, c’est chaque flic qui s’expose aux sous-entendus et railleries sur la voie publique. Comme s’il fallait encore en rajouter…
Il n’était pourtant question ni d’alcoolisme, ni d’ivresse. Simplement d’image. De priorité et de cohérence avec le port de l’uniforme et de l’arme. Et de respect
bénédicte desforges
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quand-un-crs-boit-la-police-92855
| |
|
|
|
|
|
|
|
Ségolène Royal gagne contre Nicolas Sarkozy
26/04/2011 18:56
Dans un sondage Ifop pour Paris Match à paraître jeudi, Ségolène Royal gagnerait le second tour de la présidentielle contre Nicolas Sarkozy.
Selon un sondage BVA, les mesures d'encadrement des prix présentées dernièrement par Ségolène Royal sont plébiscitées par l'opinion française.
Seconde bonne nouvelle, selon un sondage Ifop à paraître jeudi pour Paris Match, elle ferait comme ses homologues PS dans un second tour contre Nicolas Sarkozy : elle gagnerait !
Certes la marge serait étroite (51 / 49) mais la victoire serait là.
http://exprimeo.fr/article/6737/segolene-royal-gagne-contre-nicolas-sarkozy.htm
| |
|
|
|
|
|
|
|
RGPP : la complainte du fonctionnaire modernisé
26/04/2011 18:43
Je suis fonctionnaire. J’ai choisi cette voie dès qu’il fut question pour moi d’en choisir une, parce que mon père était fonctionnaire, et que ma mère était fonctionnaire. Je n’étais pas éblouie par leur brio, ni émerveillée par l’éclat de leur réussite. Ils menaient une existence bien ordinaire. Je n’enviais pas non plus les « avantages » liés à leur statut. Je me fichais éperdument de la « sécurité de l’emploi », et des sept semaines de congés payés. Mais je n’imaginais pas qu’il existât, pour moi, d’autre choix possible. Je ne voulais pas mettre mon énergie et mon talent au service d’un patron, même d’un petit patron. Je ne voulais pas suer sang et eau pour le profit d’un actionnaire, même minoritaire. Je désirais contribuer à l’intérêt général, celui que je partage avec mes concitoyens. Je voulais être un serviteur, un commis. Je voulais servir l’État, celui de mon pays.
Actuellement, je contribue, avec mes collègues, camarades et l’ensemble de mes semblables, à mettre en œuvre la RGPP (révision générale des politiques publiques). Inspirée du rapport Pébereau sur la dette publique, la RGPP a pour objectif de moderniser la gouvernance ministérielle, afin gagner en efficience, ce qui permettra de réaliser des économies substantielles. La RGPP est une réforme sans précédent, qui témoigne d’un grand volontarisme politique. Le Ministre du budget, François Baroin, a promis qu’elle se traduirait par plusieurs milliards d’économies, grâce, notamment, au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Bien évidemment, une partie des économies ainsi réalisées sera redistribuée aux fonctionnaires.
Dans mon département ministériel, l’élaboration des modalités de mise en œuvre de la RGPP est réalisée par un comité exécutif. Il est en charge de l’élaboration de projets sectoriels, tant il est vrai qu’une réforme aussi ambitieuse ne peut faire l’économie d’un pilotage autour d’objectifs quantifiés. Bien évidemment, afin d’assurer la cohérence de ce processus novateur, une mission pour la coordination de la réforme a été mise sur pied. Elle a pour but de d’assurer le reporting très fin de l’ensemble des projets d’accompagnement transverses.
Il m’a fallu du temps pour comprendre tout cela, mais je ne regrette pas d’avoir fait l’effort nécessaire pour y parvenir. Autour de moi, nombreux sont ceux qui se laissent décourager par ce langage nouveau, et résolument moderne. Je ne comprends pas ceux d’entre mes collaborateurs qui rechignent à s’adapter. Crispés sur des schémas appartenant au passé, refusant de voir dans la mise en œuvre de la RGPP un véritable levier d’optimisation de nos processus et procédures, ils n’ont de cesse de s’arc-bouter sur la préservation d’avantages acquis parfaitement anachroniques.
Lorsque les instances décisionnelles sus décrites ont parachevé la définition des objectifs, il nous revient, à moi, à mes collègues, camarades, et à tous ceux de mon engeance, de les décliner au niveau local, ce qui nécessite pragmatisme et réactivité. Pour ce faire, plusieurs unités opérationnelles travaillent en réseau : il est aujourd’hui impossible d’envisager un accroissement de la performance, et, partant, une optimisation de la qualité du service rendu sans être en permanence interconnectés.
En tant que pilote de domaine et responsable d’un groupe de travail, j’échange régulièrement avec mes nombreux POC (points of contact). Nous faisons un rapide tour d’horizon de nos « quick wins », ces victoires rapides obtenues grâce à l’implication, à chaque étage du pôle de compétences, d’un personnel motivé et résolument proactif. Nous en profitons pour déterminer quelques bonnes pratiques à valider, et nous entraidons afin de solutionner nos problèmes. Dans quelques mois, nous espérons obtenir une certification ISO délivrée par AFNOR, qui couronnerait le remarquable travail d’équipe effectué depuis deux ans.
A présent, j’attends avec impatience un retour de la part de nos managers. J’aspire vivement à accroître mes compétences, et me suis déjà portée volontaire pour un stage d’anglais accéléré dispensé par Acadomia. Je compte aussi beaucoup sur la présidentielle de 2012 pour que soient entreprises des réformes structurelles. Qui sait, peut-être le président de la République qui sera élu pour nous gouvernancer sera-t-il un réformateur volontariste vivant avec son temps, et capable de simplifier l’orthographe de la langue française comme le suggérait le grand philosophe François de Closets ? Un tel levier transverse ne serait pas sans effet sur l’accroissement mon potentiel rédactionnel. Et puis, si l’on peu vider aussi facilement tous les mots de leur sens, il ne doit pas être si compliqué de les vider aussi de leur syntaxe. Je milite pour ma part pour le remplacement des mots par des sigles, voire même par des signes et autres signaux de fumée. Ainsi, nous saurions enfin pourquoi nous évoluons tous dans cet épais brouillard.
Cette semaine, j’ai appris que le point d’indice de la rémunération des fonctionnaires allait être gelé n 2012 ce qui est logique, en période de nécessaire maîtrise de l’évolution des coûts.
Je vais ainsi devoir œuvrer à la conduite du changement de mon rythme de dépenses privées. Mais il faut toujours positiver : il doit pouvoir, avec un peu d’imagination, être davantage optimisé.
Coralie Deleaume
| |
|
|
|
|
|
|
|
Grèce : la double impasse européenne
26/04/2011 18:38
L’impasse de la dette
Ces questions douloureuses ont toutes les chances de pousser à une solution minimaliste, qui ne résoudra rien. Au niveau actuel des taux à long terme (plus de 14% sur la dette à 10 ans contre un peu plus de 3% pour la dette Allemande), la décote implicite approche 50% ! Et avec des taux révisés à 4% (ceux offerts par le Fonds Européen), cela reviendrait à améliorer la balance budgétaire du pays de 6 points de PIB (pour un déficit prévu à 8 points en 2011).
Mais de deux choses l’une, soit toute la perte porte sur les dettes privées, ce qui implique une décote très forte, soit elle porte également sur les dettes du Fonds. Mais dans tous les cas, les banques voudront la décote la plus faible possible. Et dans le second, les problèmes politiques liés à la restructuration seront énormes car les populations devront accepter de perdre une partie de l’argent avancé à la Grèce. Bref, il y a des chances que la restructuration soit trop faible.
L’impasse de la croissance
Du coup, il est probable que les chefs d’Etat adoptent une mesurette qui ne sera pas définitive devant la pression des banques et des autres pays, potentiellement un allongement de la durée de remboursement avec la remise en cause la plus limitée possible du principal. Rien ne sera véritablement réglé comme c’est malheureusement trop souvent le cas au sein des cénacles européens. Mais même une restructuration en bonne et due forme serait insuffisante.
En effet, si une véritable restructuration de la dette permettrait de nettement améliorer la situation du pays, ce ne serait pas tout. Le PIB a déjà baissé de plus de 10%, les salaires également. Bref, l’économie Grecque a aussi besoin de trouver un moyen de se relancer. En effet, dans les épisodes de surendettement, les pays ne s’en sortent jamais uniquement en restructurant leur dette, mais également en dévaluant massivement pour retrouver de la compétitivité.
C’était le cas de l’Argentine en 2002, qui avait suspendu le paiement de sa dette, et qui avait dévalué de 72% ! La Grèce aurait besoin aujourd’hui d’une baisse drastique de sa monnaie pour rétablir ses comptes extérieurs, qui demeurent négatifs (-3% du PIB) malgré la dureté de la crise. Aujourd’hui, Athènes a besoin d’une dévaluation que la monnaie unique lui interdit, démontrant encore une fois toutes les limites de cette construction hasardeuse qu’est l’euro.
Aujourd’hui, la situation de la Grèce est intenable. Ella va être bientôt un peu améliorée mais sans répondre définitivement aux problèmes du pays. En attendant qu’Athènes suive la voie de Buenos Aires, les Grecs démontrent toutes les limites d’une monnaie unique européenne.
Laurent Pinsolle
| |
|
|
|
|
|
|
|
Immigration : ni angélisme communautariste, ni repli identitaire
26/04/2011 10:54
La stigmatisation des identitaires
M. le Gallou connaît particulièrement bien les questions d’immigration, dont il s’est fait une spécialité. Il connaît toute une multitude d’exemples de dérapages non conformes avec notre tradition républicaine. Mais de manière très intéressante, malgré mes innombrables relances, il est resté dans un discours généralisant et excessif. Ainsi, les étudiants étrangers qui viennent en France ne seraient ni bons ni travailleurs ou nous pourrions nous voir imposer le ramadan dans les années à venir…
L’angélisme communautaire
En outre, et sur ce point je suis d’accord avec les identitaires, il est clair que le modèle intégrateur Français s’affaiblit. Il n’est pas vraiment satisfaisant de voir les manifestations de plus en plus bruyantes d’une appartenance communautariste gagner du terrain dans la rue. En revanche, il ne faut pas oublier de dire que ces agissements ne sont le fait que d’une minorité, éviter les généralisations abusives ou de véhiculer le fantasme que la France pourrait ne plus être la France à l’avenir.
Une troisième voie
Aujourd’hui, entre des conditions économiques qui compliquent l’intégration des immigrés et l’absence de véritable besoin d’immigrés pour notre pays, il faut réduire les flux migratoires. En revanche, il ne faut surtout pas mettre un frein aux flux d’étudiants, qui nous apportent devises et influence. C’est pourquoi on pourrait par exemple baisser de 50% les flux migratoires liés à la famille et au travail pour le prochain mandat, ramenant les entrées à 130 / 140 000 par an.
Parallèlement, le gouvernement doit tout à la fois être extrêmement ferme sur les principes qui gouvernent notre république et ne pas céder au relativisme communautariste, mais sans jamais tomber dans la stigmatisation ou la caricature qui déchirent notre tissus national. En effet, le meilleur moyen de pousser la majorité républicaine dans les bras de la minorité intégriste est de les assimiler à ces derniers, comme le font Front National et d’une certaine mesure l’UMP.
Laurent Pinsolle
| |
|
|
|
|