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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Partage des bénéfices : De 1/3 à une prime exceptionnelle ... aléatoire !

22/04/2011 08:24

Partage des bénéfices : De 1/3 à une prime exceptionnelle ... aléatoire !


D'un tiers des bénéfices promis en 2009, la prime exceptionnelle de 1000 € pour tous, devrait laisser place, à une prime au montant négocié par les partenaires sociaux, dans les entreprises ... de plus de 50 salariés !

 


Les salariés français, français, devenus fatalistes, ne pourront que constater, une fois de plus, que les politiques, y compris leur Président, ne peuvent strictement rien faire pour augmenter leurs salaires !
Ainsi, Nicolas Sarkozy ayant retrouvé, comme le dit le Canard Enchaîné, son « costume d'ouvrier » pour rejouer au Président du pouvoir d'achat a
affirmé qu'il : ne cèderait pas sur le versement de primes aux salariés dans les entreprises versant des dividendes à leurs actionnaires (...) »

Une peu comme en 2009, lorsqu'il : avait estimé qu'un tiers des bénéfices des entreprises devait aller aux salariés.
Ce à quoi Laurence Parisot
répliquait, avec le plus grand sérieux : « (...) Il y a des statistiques qui ne sont peut-être pas si faciles à comprendre quand on n'a pas eu la possibilité de faire un an ou deux de sciences-éco, mais ces statistiques sont très claires. Elles sont publiées par l'Insee et elles indiquent la modalité de partage de la valeur ajoutée dans notre pays. Ces dernières années, il n'y a eu aucune déformation de ce partage au détriment des salariés. C'est même le contraire (...) »

Expliquant lors de son dernier déplacement dans les Ardennes que : « (...) en l'espace de deux ans, les négociations avec le patronat sur cette question centrale n'avaient pas avancé d'un centimètre (...) » il a lancé : « Donc, je prendrai mes responsabilités »

Alors, quel devrait être le résultat de ce bras de fer ?

« (...) Dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés soumises à la loi sur la participation, si les dividendes distribués sont supérieurs à l'année d'avant, il y aura obligation de verser une prime négociée avec les partenaires sociaux", explique une source gouvernementale. Elle précise également que le gouvernement souhaite une application de ce dispositif "dès cette année". Cette prime sera soumise jusqu'à un montant d'au moins 1 000 euros au même taux de cotisation sociale que les primes de participation, c'est-à-dire 8 %. Ce montant pourrait être revu à la hausse ultérieurement. Les entreprises de moins de 50 salariés ne seront, pour leur part, qu'incitées à verser une prime identique à leurs salariés. Elle sera exonérée des charges fiscales (...) » -
Le Monde

Or, il faut savoir que, selon les chiffres produits par l'INRS au 1er avril 2011, les entreprises de moins de 50 salariés représentent aujourd’hui 98 % des entreprises !

Du côté de l'INSSE, la lecture des chiffres 2009 éclaire le débat : Entreprises selon le nombre de salariés - Au 1er janvier 2009.
Seront concernés par le caractère obligatoire de la prime après négociation avec les partenaires sociaux. Les entreprises de :

50 à 99 salariés : 26 084
200 à 499 salariés : 4 798
500 à 1999 salariés : 2 051
2000 ou + : 506

Se limitent à une incitation, sans autre négociation, que celle de gré à gré

Si nous excluons les entreprises ne comptant aucun salarié et qui représentent :
1 911 485 entreprises. On obtient :

1 à 9 salariés : 995 199
10 à 49 salariés : 167 455

Ce qui signifie, pour ces derniers, qu'à moins de décrocher, rapidement, une place dans une entreprise de plus de 50 salariés (Ce qui leur permettrait de profiter du caractère obligatoire de la prime), la très grande majorité des salariés ne sera pas ou peu concerné par la prime !
Néanmoins, les salariés le savent tous, une prime exceptionnelle, comme son nom l'indique n'a qu'une vocation éphémère et ne résoudra, en aucun cas,
les problèmes soulevés par un certain ... Nicolas Sarkozy, en 2007 : « (...) Les prix sont trop hauts et les salaires sont trop bas (...) Quand on est hanté par les fins de mois difficiles, on n'est pas entreprenant, on est pas dynamique, on n'est pas productif. Je vois avec plaisir tous ces théoriciens de l'économie qui m'expliquent que le problème du pouvoir d'achat cela n'existe pas, c'est la compétitivité des entreprises. Parfait. Mais comment peuvent elles être compétitives, les entreprises, avec des salariés qui sont eux-mêmes démoralisés et qui ont le sentiment qu'ils ne sont pas payés au juste prix de leur investissement personnel ? (...) »

Prochaine étape : Citer à nouveau
Jean Jaurès et invoquer Guy Môquet ?

Slovar

http://slovar.blogspot.com/

 

 






Daniel Garrigue réaffirme son indépendance

22/04/2011 08:13

Daniel Garrigue réaffirme son indépendance


Quelques jours après avoir démissionné de son poste de porte-parole de République Solidaire, le député Daniel Garrigue a publié sur son blog un communiqué rappelant son indépendance politique.

Communiqué de Daniel Garrigue: "On ne me quitte jamais pour rien.."

Interrogé dimanche soir, 17 avril, sur BFM-TV, à propos des départs -M. Lemaire, Mme Montchamp et moi-même- qui ont marqué la vie de République Solidaire, M. de Villepin a déclaré : "On ne me quitte jamais pour rien et on est, en général, fortement récompensé".

Je regrette la suffisance et la prétention de M. de Villepin.

1- D'abord, c'est vrai, je ne suis pas parti pour rien.

Je suis parti en raison d'un désaccord de plus en plus profond portant à la fois sur le fond et sur la méthode.

Sur le fond, parce que je ne me reconnaissais pas dans différents aspects du "projet" de M. de Villepin, notamment la mesure "phare", le revenu citoyen, qui me paraît incertaine dans son principe (l'assistance plutôt que l'insertion), dans ses contreparties (le vote obligatoire, la mise en place d'un "service public" aux contours insaisissables, la condition de nationalité) et dans son financement (démesuré dans la situation de crise que nous connaissons).

Sur la méthode, parce que le président de République Solidaire n'a accepté le débat ni avec ses proches, ni avec le mouvement qu'il a lui-même créé.

2- Par contre, je n'agis pour le compte de personne et je n'attends rien de personne.

Je n'ai pas d'autre ambition que celle de défendre une ligne politique qui est celle du gaullisme social, ligne que j'avais affirmée notamment en présentant la motion de République Solidaire lors du Conseil national du 4 décembre dernier.

Je continuerai à travailler et à m'exprimer de façon libre et indépendante, particulièrement sur les questions qui me paraissent essentielles :

- comment retrouver la croissance ?

- comment concilier l'effort et la solidarité ?

- comment relancer la construction européenne ?

J'ai quitté l'UMP en décembre 2008. Pour ce qui me concerne, je n'ai depuis lors jamais renouvelé ma carte, ni eu le moindre entretien avec M. Sarkozy.

Je n'ai que faire des récompenses, pas plus de celles de M. de Villepin que de celles des autres."

Daniel GARRIGUE. Député non inscrit de la Dordogne

Source: Blog de Daniel Garrigue

http://2villepin.free.fr/index.php/2011/04/21/1878-francois-goulard-n-est-pas-d-accord-avec-le-programme-de-dominique-de-villepin-daniel-garrigue-reaffirme-son-independance






François Goulard n'est "pas d'accord avec le programme" de Dominique de Villepin

22/04/2011 08:10

François Goulard n'est


François Goulard exprime dans la presse ses divergences avec le projet présidentiel présenté par Dominique de Villepin.

*****

François Goulard prend ses distances

Nouvellement élu à la présidence du conseil général du Morbihan, le Vannetais François Goulard, député UMP, n'a pas caché, lundi, qu'il n'était pas d'accord avec le programme présidentiel de Dominique de Villepin. François Goulard, cofondateur de République Solidaire avec Dominique de Villepin, n'était pas au côté de son ami, jeudi dernier à Paris, lors de la présentation à la presse des mesures phares du présidentiable anti-sarkozyste.

"Je ne suis pas d'accord avec ce programme, confie François Goulard, mais je ne fais aucun commentaire. Je n'étais pas à Paris depuis un mois et demi car j'étais en campagne électorale à Vannes-centre. J'ai donc eu peu de contacts avec Dominique de Villepin".

"Rien d'irrémédiable"... Vraiment?

François Goulard est quasiment sur la même longueur d'ondes que Daniel Garrigue, le porte-parole de Villepin, qui a démissionné le jour même de la présentation des grandes lignes du programme, pour cause de désaccord sur la forme et sur le fond.

Pour autant, le nouvel homme fort de la droite morbihannaise ne quitte pas République Solidaire: "Pas de divorce entre Goulard et Villepin, rien d'irrémédiable non plus", estime un proche du député vannetais.

Il n'empêche que François Goulard se montre plutôt dubitatif quand on lui demande si le programme de Dominique de Villepin abondé, voire corrigé, serait susceptible de susciter son adhésion à la feuille de route de 2012.

François Goulard, dit-on dans son entourage, n'aurait pas apprécié (comme Daniel Garrigue et d'autres à République Solidaire) le mode de fonctionnement "trop personnel" de Dominique de Villepin qui aurait bouclé un programme "comportant des erreurs" et jugé "peu crédible" sur certains points, avec l'aide "de trois ou quatre jeunes énarques inexpérimentés"...

Distance

Depuis plusieurs semaines, François Goulard s'agaçait du rappel par des commentateurs de sa proximité avec Dominique de Villepin. L'animal politique confiait qu'il était avant tout immergé dans la campagne des cantonales à Vannes-centre, au coeur de sa ville et de ses projets départementaux.

Au moment où Dominique de Villepin a quitté l'UMP, François Goulard s'est étonné qu'on ait pu lui demander s'il en ferait autant. François Goulard réaffirmait récemment sur les antennes de France Inter et de LCI que sa famille reste l'UMP et qu'il lui importe de s'y maintenir pour lutter, de l'intérieur, contre une droitisation vers l'extrême d'un parti "au bord de l'éclatement". François Goulard considère qu'il doit exister, au sein de l'UMP, une alternative à la candidature de Nicolas Sarkozy.

Il y a peu, c'était en tant que conseiller et supporter de Dominique de Villepin que le Vannetais envisageait la présidentielle. Aujourd'hui, c'est moins évident... "L'alternative à Sarkozy, oui, avec Villepin... ou un autre!", sourit un proche de François Goulard, plus que jamais électron libre dans le big bang d'une droite en recomposition.

Source: Le Télégramme

http://2villepin.free.fr/index.php/2011/04/21/1878-francois-goulard-n-est-pas-d-accord-avec-le-programme-de-dominique-de-villepin-daniel-garrigue-reaffirme-son-independance






Arme de dissuasion présidentielle

22/04/2011 07:55

Arme de dissuasion présidentielle


Dernier 21 avril avant élection présidentielle. Enfin, presque, puisque le premier tour de la prochaine élection présidentielle devrait avoir lieu, selon toute vraisemblance, le 22 avril 2012.

Depuis neuf ans, beaucoup aiment parler du "21 avril". Un peu à l’instar du "18 juin", du "10 mai", du "2 décembre", du "11 septembre". Et pourtant, ne donner qu’une date de l’année sans l’année, c’est un peu comme parler d’un chanteur uniquement par son prénom, comme s’il était le seul à se prénommer ainsi. C’est donner à la date un air faussement familier tout en faisant l’ellipse de l’année.
Personnellement, cette date m’évoque un événement plus personnel qui ne correspond en rien à ce qui serait implicitement évoqué par ceux qui en parleraient.
Ce jour pourrait d’ailleurs tout aussi bien évoquer le 21 avril 1997, date de la dernière dissolution de l’Assemblée Nationale, une décision ubuesque puisque le Président de la République remerciait une chambre qui lui était complètement acquise (une chambre introuvable !) pour mettre à la place une majorité opposée, celle qui soutenait son rival de l’élection présidentielle précédente.
Bon, évidemment, quand on parle du 21 avril, on parle avant tout de 2002, cette élection présidentielle qui a placé en numéro deux au premier tour le leader (vieillissant) du Front national.


Entre sondages et réalité

Cette élection avait promis un second tour entre Président et Premier Ministre sortant, comme en 1988, mais avec une légère avance sur le Premier Ministre. Pourtant, jamais un Premier Ministre en exercice n’a été élu au suffrage universel direct en France. Jamais : ni Jacques Chirac en 1988, ni Édouard Balladur en 1995, ni donc Jospin en 2002.
On a alors accusé les sondages d’avoir dit n’importe quoi. Je ne dis pas pour les journalistes, mais les sondages ne s’étaient pas vraiment trompés. Ils donnaient certes plutôt Jospin devant Le Pen, mais leur marge d’incertitude était de plus ou moins 2% et il y avait seulement quelques pourcents d’écart entre les deux hommes.
Lionel Jospin a perdu. Il s’est pris une défait cuisante, c’est vrai. Mais en politique, il n’a pas été le seul : Jacques Chaban-Delmas en 1974, Valéry Giscard d’Estaing en 1981, Jacques Chirac en 1988, Édouard Balladur en 1995 ont pris aussi une leçon magistrale. En 1988, l’échec a été si fort que Jacques Chirac a hésité pendant une année. Il se demandait s’il poursuivrait sa quête présidentielle.
Lionel Jospin a perdu, mais en mauvais joueur. Il n’était pas si âgé qu’il fallait qu’il prît une retraite immédiate. D’autant plus qu’il voulait présider le pays pendant cinq ans. On imagine mal l’empereur abandonnant ses troupes. Ce renoncement, cet abandon, c’était la face cachée de cet orgueil démesuré que tout "animal politique" cultive avec son entourage.


Un argument contre le pluralisme électoral

Mais pourquoi ressasse-t-on encore ce 21 avril 2002 alors que près de deux quinquennats ont coulé sous les ponts de Paris ? Parce que c’est une arme de dissuasion inégalable. Une arme à tirer sur toutes les candidatures périphériques.
Et qui est-ce que j’appelle candidature périphérique ? En gros, ceux que les sondages ne donnent pas présents au second tour. En clair, tous les présidentiables qui ne s’appelleraient pas Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen. Je cite Nicolas Sarkozy malgré une descente qui continue dans les sondages (on se demande d’ailleurs comment il peut descendre encore autant en étant déjà si bas), car comme Président sortant, il a toujours un avantage déterminant.
En résumé, si vous vous présentez en plus, on va vous dire que vous mettez un coup de pied dans la fourmilière préprésidentielle déjà bien établie et que vous risquez de faire un "21 avril" ou (selon que ce soit à gauche ou à droite), un "21 avril à l’envers". En clair, de ne pas avoir le représentant d’un des deux partis de gouvernement au second tour. On ne dit pas d’ailleurs si la présence d’un candidat centriste ferait un "21 avril". Probablement pas, vu le précédent de 1969.
Comme s’il n’y avait que deux partis en France. Plus le "diable", évidemment. Une variante au parti unique, somme toute : les deux partis uniques, un peu à l’américaine.
Conclusion, il y a des chances que le FN gagne de nouvelles voix d’électeurs qui ne s’estiment pas représentés par les deux-là, justement. Et d’aboutir à cette "vingt et un avrilisation" si crainte.


Causes de l’échec de Lionel Jospin en 2002

Et comment se base-t-on pour savoir si vous êtes un candidat périphérique ou pas ? Eh bien, par les sondages, pardi ! ceux qui se trompent. Ou plutôt, ceux qu’on ne sait pas lire. Quand il y a 3% d’écart entre deux candidats, le candidat qui a de l’avance pourrait être très bien, au moment du sondage, derrière le candidat qui a le retard.
Certes, le risque qu’une multitude de candidats puissent profiter à certaines tendances politiques est réel. Pourtant, en 2002, l’échec de Lionel Jospin n’était dû ni à Noël Mamère, ni à Jean-Pierre Chevènement, ni à Christiane Taubira (qui soutient aujourd’hui Arnaud Montebourg), ni à Robert Hue même si le total de leurs voix auraient grandement contribué à hisser Lionel Jospin au premier tour (Jacques Chirac était confronté, lui aussi, à de nombreuses candidatures de son côté). Son échec, il ne vient que de lui-même, de son incapacité à comprendre que les électeurs ont encore envie de rêver, et qu’ils supportent mal le manque d’humilité.
La preuve, c’est qu’en 2007, il y avait trois candidats trotskistes, deux candidats écologistes et une candidate communiste, et cela n’a pas empêché la candidate socialiste, Ségolène Royal de faire 25,9%.


Les conséquences néfastes d’une popularité élevée

On peut imaginer que la forte popularité des uns fera la chance des autres. En effet, une bonne popularité anéantit (par le jeu narcissique) toute autocritique. Et si cette popularité est basée sur le silence, alors, le risque est grand de la perdre quand on commence à l’ouvrir, à s’engager, à prendre position pour ou contre, à prendre des risques finalement. Le flou, cela permet de ne pas cliver mais il y a bien un moment où il va falloir s’exprimer.
De même, un candidat qui n’a pas d’argent, qui n’a pas de relais d’élus, de militants dans chaque département, dans chaque canton, dans chaque commune, il va être très handicapé même s’il est populaire dans les sondages. Un candidat qui n’a jamais été candidat, il n’a pas forcément compris qu’une campagne, c’était éprouvant physiquement et psychologiquement. Cécile Duflot n’a, par exemple, pas osé y prendre part car elle semble ne pas vouloir y soustraire sa vie.


Les Français évoluent rapidement

Malgré la lecture à faire des sondages, ils ne sont pas tout puisqu’ils ne font que photographier un instant donné l’opinion publique très fluctuante. En 2007, François Bayrou a réussi à passer de 7% à plus de 18% en trois mois, mettant même en difficulté Nicolas Sarkozy car ce dernier aurait été battu par lui dans l’hypothèse d’une confrontation au second tour.
Au même titre que le FN ne représentait guère 10% avant Noël 2010 et vaut maintenant plus de 15% (voire 17-18%) au niveau national.
Jacques Chirac doit aussi se rappeler qu’en novembre 1994, il ne "valait" que 14% et qu’il a réussi à battre Édouard Balladur donné pourtant imbattable.
Bref, tout peut encore bouger et rien n’est statique. Les exemples sont nombreux de retournement comme une crêpe de l’électorat.


Et en 2007 ?

Pourquoi n’y a-t-il pas eu de "21 avril" en 2007 ? Tout simplement parce que Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou ont fait, tous les trois, une très bonne campagne. Au contraire de Jacques Chirac et de Lionel Jospin en 2002.
Le risque de "21 avril" est donc directement imputable aux capacités des "grands candidats" en jeu à entraîner l'électorat. Et à personne d’autre. Ni au nombre de candidats autour d’eux, ni aux dissidences, ni aux dommages collatéraux d’éventuelles primaires.

Et s’il n’y avait aucun risque en 2012 ?

Pourtant, ce risque pourrait être très facilement évitable. Il suffirait qu’une candidate ne puisse pas se présenter car elle n’aurait pas les cinq cents signatures nécessaires d’élus locaux.
Une campagne va d’ailleurs immanquablement se développer d’ici quelques mois pour protester contre ce filet que le paternel n’avait pas réussi à gravir en 1981 (au contraire de 1974). Il y aura du bruit médiatique, des sondages qui vont progresser, et à la fin, les signatures auront été au rendez-vous. Sans surprise.


Sylvain Rakotoarison

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/arme-de-dissuasion-presidentielle-92646






“Crimes et fraudes en Côte-d’Ivoire” - Jacques Vergès et Roland Dumas

22/04/2011 07:47

“Crimes et fraudes en Côte-d’Ivoire” - Jacques Vergès et Roland Dumas


Maître Vergès a livré une conférence de presse, le 8 avril 2011, à Paris, annonçant la sortie de son dernier livre, corédigé avec Roland Dumas, ”Crimes et fraudes en Côte d'Ivoire” (éditions Edites). Dans cette crise diplomatique ivoirienne, Vergès et Dumas se sont distingués par leurs prises de position, apportant même leur soutien incongru au président Laurent Gbagbo. Vergès présente son analyse de la situation, chaque camps ayant autant triché que l'autre et les élections étant à réorganiser, de son point de vue. Le ton est bien-sûr sulfureux, mais l'analyse n'est pas inintéressante et reste à découvrir.

http://llanterne.unblog.fr/






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