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TF1 : On ne peut se fier aux informations données dans les JT de TF1
22/04/2011 07:44
Aujourd’hui dans le journal de TF1 Jean-Pierre Pernaut a annoncé le décès du 56° soldat français en Afghanistan en expliquant que le véhicule des militaires avait sauté et explosé sur une mine artisanale et dans la suite des commentaires il était expliqué dans un flot de commentaires sur l'Afghanistan que les mines artisanales se trouvaient le long des routes …. Encore une fois on s’efforce dans le journal télévisé de « banaliser » ce dramatique accident , or d’après le communiqué de la Présidence il s’agit d’un décès intervenu au cours d’une opération en Kapisa , le véhicule blindé a été touché par l’explosion d’un engin explosif improvisé et neuf autres marsouins ont également été blessé dans l’attaque.
Le communiqué de la Présidence est repris par ailleurs dans la rubrique Info du site TF1, alors pour TF1 deux sons de cloche, dans son Journal télévisé du 21 avril cette chaîne annonce que le véhicule a sauté sur une mine artisanale, et dans son site rubrique Info du 20 avril 2011, mis à jour le 21 avril 2011 à 10 h :03 sous le titre : « Afghanistan : embuscade meurtrière pour des soldats français » il est écrit :
Extrait de l’article :
………….
Un soldat français est mort et neuf autres ont été blessés dans une embuscade mercredi lors d'une opération en Kapisa. Il s'agit du 55e soldat français tué en opération en Afghanistan depuis 2001.
"Aujourd'hui dans l'après-midi, le président de la République a appris avec « beaucoupd'émotion la mort d'un caporal du 2ème Régiment d'Infanterie de Marine en « Afghanistan", écrit la présidence, ajoutant qu'au "cours d'une opération en Kapisa, son « véhicule blindé a été touché par l'explosion d'un engin explosif improvisé". "Neuf autres « marsouins ont été également blessés dans l'attaque", poursuit l'Elysée. Le président de la « République a "présenté à la famille et aux proches du soldat tué au combat ses plus sincères « condoléances et s'(est) associé à leur peine". "Il (a) souhaité aux militaires blessés de se « rétablir au plus vite et les (a) assuré ainsi que leurs familles de toute sa sympathie dans « cette douloureuse épreuve".
« Le chef de l'État a réaffirmé "son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes" et « exprimé "la détermination de la France à continuer d'œuvrer au sein de la Force « Internationale d'Assistance à la Sécurité". "Cette force, mandatée par l'ONU, a reçu la « mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au « développement en Afghanistan", conclut la présidence. La France a déployé quelque 4.000 « hommes sur le sol afghan.
Fin de l’extrait
………………
Conclusion : dans les JT de TF1 on donne une version édulcorée noyée dans une suite d'informations générales sur les mines artisanales , et dans la rubrique Info du site de TF1 on donne l’information officielle , c’est inadmissible de maquiller dans le JT les informations officielles.
Éditorial de Lucienne Magalie Pons
http://francemediacommunication.blogspot.com/
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Jean Louis Borloo devance Dominique de Villepin
22/04/2011 07:37
La première enquête d'opinion réalisée après la présentation du programme de Dominique de Villepin donne Jean Louis Borloo assez significativement devant le Président de République Solidaire.
Le Président de République Solidaire doit vite revenir à ses fondamentaux de juin 2010 sinon il s'achemine sur un terrain qui pourrait vite devenir délicat.
En juin 2010, il était le rebelle qui exprimait la volonté de mieux défendre les laissés pour compte.
Le 14 avril 2011, il s'est "refondu" dans le costume du gestionnaire des affaires de l'Etat qui gère la crise, avec des mesures certes fortes à l'exemple du revenu citoyen, mais à la dimension humaine qui est cachée par l'énoncé de très nombreuses mesures techniques souvent ardues.
C'est ce que montre l'enquête Louis Harris pour Le Parisien publiée hier soir.
Borloo réalise de 7 à 10 % là où Dominique de Villepin fait de 3 à 6 %.
Une date de réalisation d'enquête qui aurait pourtant dû favoriser le Président de République Solidaire très exposé médiatiquement quelques jours avant la réalisation de l'enquête en raison de la présentation de son projet.
Mais cette présentation a reposé sur trois socles qui n'ont pas encore eu l'écho dans l'opinion :
1) un catalogue très détaillé de mesures qui a pu donner une perception "techno" compte tenu de certaines formules. Or, l'opinion veut de l'humain et surtout pas de l'approche technocratique. Elle préfère le copain qui écoute et qui comprend (Borloo de France 2) à l'expert qui sait et qui veut décider (Villepin du 14 avril),
2) le choix de la conférence de presse à Paris, seul, derrière un micro a pu donner une image qui ne correspond pas aux attentes actuelles à la différence de Borloo très entouré sur le plateau de France 2 et démultipliant les références à "l'équipe des présents",
3) le choix du programme fourni et non pas de "la vision d'ensemble" accrochée à un style donc à un tempérament davantage qu'à des mesures techniques ne correspond pas aux attentes actuelles de l'opinion.
Certes, des pollutions collatérales (démission de son ex porte parole) ont pu contribuer à pénaliser la clarté du message. Mais c'est probablement un enjeu bien plus global de positionnement qui peut être en cause.
L'opinion attend l'ancien Premier Ministre sur des chemins où elle considère qu'il a encore des preuves à lui donner (humanisme, écoute, compassion, connaissance des réalités du quotidien, sens des terroirs, proximité ...) et non pas là où elle lui accorde déjà un crédit important (compétence technique, gestion de l'Etat, fiabilité dans les relations internationales).
Il lui faut vite revenir à un "côté copain" qui est demandé par l'opinion et qui est l'actuelle valeur ajoutée de Borloo à droite car de programme, bien malin qui pourrait citer une seule proposition concrète du Président du Parti Radical...
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Marine le Pen et l'effet 29 mai
22/04/2011 07:34
Ce n'est pas une vague du 21 avril 2002 qui se profile mais une logique du 29 mai 2005, date du refus du traité pour la Constitution Européenne.
L'effet "29 mai 2005", c'est la coupure entre les élites et le peuple. Plus les élites politiques, économiques, médiatiques s'unissaient pour convaincre d'un vote "incontournable", plus la vague de rejet grossissait.
C'est la situation actuelle.
Plus les élites vont engager une lutte contre Marine le Pen, plus elles vont assurer sa progression puisque reconnaissant qu'elle n'est pas des leurs. Il y a désormais une dynamique auto-entretenue qui ouvre des seuils sans précédent qui ne peuvent être cassés que par une faute majeure de l'intéressée.
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Marine le Pen et l'Alliance Républicaine
22/04/2011 07:31
Dès le 19 avril (voir billet ci-dessous), nous avions annoncé le sondage qui a été publié hier mercredi 20 avril par un flash à 19 heures 38. Marine le Pen s'installe en tête du premier tour de la présidentielle à une exception près.
Dès le 19 avril nous annonçions le sondage qui a été publié hier soir à 19 heures 38 (sondage Louis Harris pour Le Parisien). Marine le Pen passe en tête du 1er tour de la Présidentielle à une exception près. Cette semaine, dans le cadre des élections fédérales canadiennes, le NPD connait une poussée considérable. Il est donné en tête au Québec devançant de 5 points le Bloc, ce qui est une situation jamais vue de toute l'histoire électorale du Québec. Certes, dans chaque hypothèse, des facteurs spécifiques expliquent ces évolutions. Mais une tendance prend naissance : la grande lessive des formations politiques traditionnelles. Elles n'ont pas été de bonnes infirmières face à la crise : coupées des réalités comme des résultats. La crise peut les emporter. Peut-être pour pire (?) mais le pire n'est jamais sûr et pour l'instant l'opinion a besoin de revanche. Elle cautionne donc tout ce qui se distingue des partis politiques classiques.
C'est la force de Marine le Pen en France qui est la seule actuellement à exposer une offre cumulée qui parle aux classes moyennes. Pour élargir son emprise, il lui est de plus en plus prêté de changer le nom du FN et de lancer l'Alliance Républicaine ...
Une "marque" qui ajouterait deux symboles forts : l'union par le mot "alliance" qui porte une connotation affective avec le "clin d'oeil" au mariage. Mais aussi le mot "républicain" qui officialise, si besoin était, l'ancrage dans la légitimité démocratique et dans les valeurs fondamentales de la République. A suivre ...
http://exprimeo.fr/article/6720/marine-le-pen-et-l-alliance-republicaine.htm
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À un an de la présidentielle, le spectre d'un "21 avril" pèse sur les stratégies
22/04/2011 07:27
La perspective d'une présence de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2012 fait planer, neuf ans après, le spectre d'un nouveau "21 avril", en référence à la qualification de Jean-Marie Le Pen en 2002. Avec une incertitude, en fonction du candidat PS testé dans les sondages (Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry, François Hollande ou Ségolène Royale), sur l'éventuelle configuration du second tour: un duel FN-PS ("21 avril à l'envers") ou un duel FN-UMP ("21 avril à l'endroit"). Les états-majors de droite et de gauche s'activent donc afin d'écarter cette perspective.
La première façon de limiter les risques d'un "21 avril" est mécanique: elle consiste à limiter l'offre politique à droite et à gauche. De fait, en 2002, le record du nombre de candidats avait été battu, avec seize prétendants contre neuf en 1988 et 1995, dix en 1981, douze en 1974, sept en 1969 et six en 1965 (douze en 2007). Originellement, en 1962, les candidats devaient au préalable présenter cent parrainages, un chiffre porté en 1976 à cinq cents élus par crainte d'une inflation du nombre de candidatures. Divisée entre Pascal Gauchon (Parti des forces nouvelles) et Jean-Marie Le Pen (Front national), l'extrême droite n'avait ainsi pas pu participer à la présidentielle de 1981; même chose pour l'écologiste indépendant Antoine Waechter en 1995 et 2002, pour le souverainiste Charles Pasqua en 2002 ou encore pour le gaulliste Nicolas Dupont-Aignan en 2007 (de nouveau sur les rangs pour 2012).
Au-delà de ce filtre juridique, l'idée de mettre en place une primaire afin de présenter un candidat unique à l'élection présidentielle a été régulièrement avancée. Dès 1989, Charles Pasqua fonde ainsi une "association pour les primaires à la française aux élections présidentielles". Le principe de l'organisation de primaires sera bien adopté en 1990, puis une charte signée en 1991, mais le projet sera finalement abandonné en 1994 par le RPR et l'UDF dans le contexte de la division entre Jacques Chirac et Édouard Balladur.
L'idée a toutefois été relancée en 2008, à gauche cette fois, par la fondation Terra nova. encore traumatisé par l'élimination de Lionel Jospin en 2002, le PS a donc décidé, en juillet 2010, d'organiser les 9 et 16 octobre 2011 une primaire "ouverte à tous les citoyen(ne)s qui veulent la victoire de la gauche en 2012 et co-organisée par les formations politiques de gauche qui souhaitent y participer", avec un dépôt des candidatures ouvert du 28 juin au 13 juillet 2011. Pour l'instant, aucun autre parti de gauche n'a toutefois décidé d'y participer: si le MRC de Jean-Pierre Chevènement et le PRG de Jean-Michel Baylet n'ont peut-être pas définitivement fermé la porte, Europe Écologie - Les Verts ainsi que le Front de gauche (PCF et Parti de gauche) ont déjà entamé le processus de désignation de leur propre candidat.
Un ultime "Appel du 21 avril" vient tout de même d'être rendu public, exhortant "tous les partis de gauche à travailler ensemble sur une plateforme commune visant la désignation d'un candidat unitaire dès le premier tour, grâce à des primaires ouvertes". Parmi les signataires figurent notamment Laurianne Deniaud, présidente du Mouvement des jeunes socialistes, et Olivier Ferrand, président-fondateur de Terra nova. "Je pense que c'est une erreur, que cela figerait la vie politique française, cela appauvrirait notre débat démocratique", a répondu, mercredi, sur France 2, Eva Joly, candidate à la candidature au sein d'Europe Écologie - Les Verts.
À droite également, la volonté de limiter le nombre de candidats est un leitmotiv de Nicolas Sarkozy. Pour l'Élysée, il s'agit non seulement d'éloigner le spectre d'un "21 avril", mais également d'afficher la conviction que la victoire s'obtient en distançant au premier tour son adversaire du second. en 2007, Nicolas Sarkozy avait en effet obtenu 31 % au premier tour, contre 26 % pour Ségolène royal. Or, les éventuelles candidatures du radical Jean-Louis Borloo et du gaulliste Dominique de Villepin, tous les deux membres de l'UMP jusqu'à cette année, risqueraient de porter un coup fatal à cette stratégie. L'ancien ministre Alain Lamassoure suggère donc, dans une tribune publiée ce jeudi dans Le Monde que le président sortant prenne "lui-même l'initiative de proposer des primaires à droite, en annonçant sa propre candidature". Selon ce parlementaire européen UMP issu de l'UDF, "les ambitions seraient mises au défi de se dévoiler" et "si personne n'ose sortir du bois, la preuve sera faite que, pour représenter la majorité actuelle, Nicolas Sarkozy n'est peut-être pas le meilleur candidat, mais que c'est le seul possible".
La seconde façon de limiter les risques d'un "21 avril" est de s'adresser directement aux électeurs tentés par un vote en faveur de Marine Le Pen, notamment dans les catégories populaires. C'est dans cet objectif de reconquête de l'électorat d'extrême droite, qu'il avait en partie capté en 2007, que Nicolas Sarkozy a redroitisé son image depuis le discours prononcé en juillet 2010, à Grenoble, sur la sécurité. Les récents propos controversés sur l'islam et l'immigration de Claude Guéant, ministre de l'intérieur, s'inscrivent également dans cette logique. Même chose en ce qui concerne le déplacement effectué mardi par le président de la République à Charleville-Mézières (Ardennes), là où celui qui se voulait "le président du pouvoir d'achat" avait prononcé en 2006 son discours sur "la France qui souffre".
À gauche, telle est également la stratégie d'Arnaud Montebourg (PS), candidat déclaré à la primaire, à travers le concept antilibéral de "démondialisation". En rupture avec la politique menée par tous les gouvernements de droite et de gauche depuis le "tournant de la rigueur" de 1983, ce concept est défendu par les économistes Jean-Luc Gréau et Jacques Sapir ...sur les analyses desquels s'appuie également le FN.
La récupération de travaux d'économistes extérieurs à l'extrême droite participe en effet de l'ambition de Marine Le Pen de crédibiliser son programme et de respectabiliser son image. "Les grands serviteurs de l'État réellement soucieux de l'intérêt général n'ont aucune raison de redouter notre arrivée au pouvoir et l'application des idées que je porte", a même écrit Marine Le Pen aux préfets, dans une lettre dévoilée sur le site Marianne2. Selon Rue89, le parti d'extrême droite a en outre donné des consignes afin d'interdire de son traditionnel défilé du 1er mai "tout ce qui ressemble de près ou de loin à un ‘‘skinhead''", ainsi que les "tenues vestimentaires type treillis, rangers, etc.". Enfin, mardi dernier, Alexandre Gabriac, l'un de ses trois élus proches du groupuscule pétainiste l'Œuvre française, a été exclu du parti. Preuve que le FN veut devenir une formation comme une autre. Mais preuve, aussi, que ce n'est pas encore le cas.
Laurent de Boissieu La Croix, 21/04/2011 (version légèrement modifiée)
http://www.ipolitique.fr/
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