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Rama Yade, ange ou démon ?
27/04/2011 14:00
Alors que l’on peine à se souvenir du nom des secrétaires d’Etat, elle est aujourd’hui une des personnalités politiques les plus populaires et les plus invités (elle était de nouveau invitée au Grand Journal de Canal Plus la semaine dernière). Que se cache-t-il derrière cette star de la politique ?
Jeune, jolie, et rebelle…
A priori, Rama Yade a tout pour plaire. C’est une belle femme issue des minorités visibles qui a démontré une vraie force de caractère depuis le voyage très controversé de Muhammad Kadhafi en France, où elle avait exprimé des réserves qui prennent aujourd’hui un sens particulier. N’a-t-elle pas eu raison, a posteriori, de marquer sa différence ? Et en quatre ans, elle a gagné un solide aplomb qui lui donne maintenant un certain charisme quand elle s’exprime.
Il est sûr que par rapport aux soutiens inconditionnels du président de la République comme Nadine Morano et Frédéric Lefebvre, elle apporte une liberté de penser a priori rafraîchissante. Si elle sait parfaitement pratiquer la langue de bois, elle n’hésite pas à souligner ses points de désaccord avec le président de la République. Et il est vrai qu’étant donné l’impopularité record de Nicolas Sarkozy, une position critique vis-à-vis de son action est un bon gage de succès.
Mais aussi perso…
Et c’est justement tout le problème. En fait, Rama Yade fait à Nicolas Sarkozy ce que ce dernier avait fait à Jacques Chirac. Elle exprime de manière transparente tous ses désaccords, au mépris de la plus élémentaire solidarité gouvernementale ou majoritaire. Bien sûr, un homme politique n’est pas forcément sensé reprendre mot pour mot et en toute circonstance tout ce que son chef dit. Mais entre la soumission servile et la rébellion permanente, il y a des nuances.
Et Rama Yade ne s’en est pas beaucoup embarrassé. Elle n’a pas hésité à exposer ses désaccords avec ses ministres de tutelle. Malheureusement, le président, en ayant montré le mauvais exemple de 2002 à 2007, puis en ayant trop longtemps laissé faire, a encouragé un tel comportement. Est-il vraiment étonnant qu’un bébé Sarkozy la joue perso en politique ? En outre, il est difficile de ne pas y voir des postures, comme lors de la polémique sur le prix de l’hôtel des bleus.
Et suffisante
Rama Yade, après s’être rapproché de Jean-François Copé, a finalement décidé de suivre Jean-Louis Borloo dans son aventure, officiellement parce que le parti majoritaire ne lui permettrait pas de travailler sur les sujets sur lesquels elle souhaite travailler… Pourtant, au Grand Journal, elle a été bien incapable d’avancer la moindre proposition sur ces sujets dont elle dit qu’ils lui tiennent tant à cœur. En fait, l’ambitieuse n’avait pas eu le poste qu’elle attendait il y a quatre mois...
En clair, la direction actuelle de l’UMP n’était pas prête à lui confier des responsabilités à la hauteur de la grande idée qu’elle se fait déjà d’elle-même. Et aux rumeurs sur son limogeage de sa mission d’ambassadrice pour l’UNESCO, du fait de ses prises de parole intempestives étant donnée la fonction qu’elle est sensée occuper, elle ose répondre « j’existais avant, j’existerai après », comme si elle existait avant 2007… Bref, le bébé Sarkozy a pris la grosse tête.
Bien sûr, sa popularité est une belle réussite. Mais pour l’instant, elle n’a fait que répliquer les méthodes de son chef et bénéficie de son éloignement alors qu’il est devenu très impopulaire. Rama Yade a encore du chemin à faire pour démontrer qu’outre une grand idée d’elle-même, elle a du fond.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Présidentielle 2012 : Dépenser plus pour ... faire oublier l'austérité ?
27/04/2011 09:48
En 2012, au premier tour, chaque candidat pourra dépenser pour sa campagne jusqu'à 16,851 millions d'euros. Ce qui représente par rapport à 2007 une augmentation de ... 23%. Le tout, sur fond de restrictions budgétaires !

C'est par une récente annonce publiée au Journal Officiel que la Commission nationale des comptes de campagne, vient de fixer plafond des dépenses pour la campagne présidentielle. Si les montants semblent élevés pour beaucoup de français, on remarquera surtout que le « coût de la démocratie » augmentera de ... 23% par rapport à 2007, alors que, fait remarquer Le Figaro : « (...) l'inflation l'inflation cumulée de janvier 2007 à aujourd'hui atteint 7,9% (...) »
Quels seront les plafonds autorisés ?
D'après Les Echos, au premier tour il sera de : « (...) 16.851 millions d'euros (...) » Au deuxième, de : 22.509 millions »
Et combien cela pourrait il coûter au total ?
En se référant à 2007, on apprend que : « Le montant total des dépenses des douze candidats de la campagne de 2007 a dépassé les 75 millions d'euros, dont 44 ont été remboursés par l'État en vertu des règles de financement de la vie politique. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal (...) ont dépensé à eux seuls 44,5 millions et s'étaient vu rembourser la quasi-intégralité de leurs frais (...) » - Le Figaro. Dans le détail, nous dit le Nouvel Obs, en se basant sur les 4 candidats les plus significatifs en 2007 : « Nicolas Sarkozy 21.175.141 euros, Ségolène Royal 20.815.003 euros, François Bayrou 9.745.197 euros et Jean-Marie Le Pen 9.630.932 euros (...) » Or, en 2007, la crise financière devenue économique, avec son cortège de faillites, licenciements, et rigueur budgétaire n'existait pas ! Il aurait été logique, dans le contexte économique actuel, que nos dirigeants s'appliquent un train de rigueur, identique à celui imposé, à ceux qui financent à longueur d'élections les partis et formations politiques ! Cette réflexion prend toute son ampleur, lorsqu'on sait, que : La France (par la voix de Christine Lagarde) s'est engagée à « ramener son déficit public à 5,7% cette année, puis 3% en 2013 » au prix de lourds sacrifices pour les français !
Ainsi, en ce qui concerne la Sécu : « Diminution des effectifs, dossiers en souffrance, fermetures de centres, dégradation du service rendu aux assurés... Rien ne va plus dans les caisses primaires d’assurance maladie » Ou la dégradation permanente (dénoncée par le médiateur de la République) des services publics et validée par Georges Tron : « Dans les deux ou trois prochaines années, on peut encore réduire le nombre de fonctionnaires de l'Etat (...) Je suis pour les suppressions de postes en 2012 et 2013 mais si nécessaire, on ajustera", a-t-il dit au sujet de l'Education Nationale (...) » En clair : Une politique budgétaire rigoureuse qui n'autorise plus d'écarts. Sauf pour financer à la hausse ... les ambitions politiques de quelques uns !
Même si, argueront les défenseur du « coût de la démocratie », les sommes qui seront dépensées, seront « dérisoires » par rapport au budget de la nation, les français auraient apprécié que la « pédagogie » du « faire mieux avec moins » ressassée par le gouvernement, trouve sa stricte application ... pour la campagne de 2012 ! Mais, c'est décidé, les candidats pourront dépenser plus ! Probablement, pour expliquer, à la manière d'un Coluche : « Dites nous de quoi vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer » Belle leçon de démocratie exemplaire et de solidarité avec les français, électeurs et contribuables !
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Dominique de Villepin pour une refondation des pouvoirs en France
27/04/2011 09:43
Nous sommes aujourd’hui dépourvus de moyens d’action concrète, dans le cadre de l’Europe, de la mondialisation et de la crise budgétaire et morale de l’Etat. Cela suppose six politiques de refondation préalables à la libération des énergies collectives aujourd’hui bridées.
Une refondation des pouvoirs
Des pouvoirs renforcés et séparés
- Une justice indépendante grâce à un pouvoir judiciaire constitutionnalisé et la désignation d’un Procureur Général de la Nation nommé par le CSM et investi par le Congrès à la majorité des trois cinquièmes pour un mandat de sept ans (non renouvelable). Il aura une autorité hiérarchique et un pouvoir de nomination sur les procureurs généraux et les procureurs de la République, eux-mêmes indépendants du pouvoir politique. Le Garde des Sceaux gèrera le budget et définira la politique pénale, mais ne pourra plus intervenir dans les dossiers, ni dans les nominations. Le CSM doit aussi avoir la tutelle sur l’Ecole Nationale de la Magistrature et sur l’Inspection Générale des services judiciaires.
- Un Parlement plus efficace par une réduction du nombre de sièges (400 à l’assemblée, 200 au Sénat), par une interdiction du cumul des mandats et des fonctions et par la création d‘une dose de proportionnelle. Un statut de l’élu permettrait de favoriser le renouvellement de la classe politique et son ouverture sur la société civile.
- Un exécutif resserré et renforcé autour d’une dizaine de ministères au périmètre stabilisé par loi organique.
Une République allant au bout de la décentralisation
- Un redécoupage territorial autour de huit à dix grandes régions métropolitaines aux compétences renforcées.
- Des présidents de région élus au suffrage universel direct pour une plus grande visibilité régionale et internationale.
- Les présidents de région seront réunis tous les quinze jours autour du président de la République en un Conseil Territorial chargé des questions de cohésion nationale, d’aménagement du territoire et de stratégie économique.
- Il est nécessaire de créer une nouvelle Collectivité Territoriale, du niveau du département, et regroupant tous les territoires d’un même espace urbain pour les quinze ou vingt plus grandes agglomérations françaises, la métropole. Ces métropoles auraient des compétences notamment en matière de politique de la ville et de politique de sécurité.
- En ce qui concerne les collectivités d’Outre-mer, pour tenir compte à la fois de leur ancrage dans la République et de la prise en compte de leurs particularités, il est proposé de tenir plusieurs fois par an un Conseil de l’Outre-mer présidé par le chef de l’Etat réunissant les 11 présidents de régions et collectivités et qu’au moins une fois par an, ce conseil de l’Outre-mer se réunisse en même temps que le Conseil territorial des régions métropolitaines. Cela favorisera notamment les partenariats économiques ou universitaires à développer avec les grandes régions de métropole.
Des garanties pour l’exercice de la citoyenneté
- Des référendums d’initiative populaire et des référendums à l’échelle locale rendus légaux.
- Des référendums nationaux réguliers, notamment sur la réforme institutionnelle, sur la politique énergétique française, sur une grande réforme fiscale.
Source: République Solidaire
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/04/27/1884-dominique-de-villepin-pour-une-refondation-des-pouvoirs-en-france
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Concurrence des pays émergents: l’innovation ne suffira pas à nous protéger
27/04/2011 09:36
Tribune de Julien Landfried, secrétaire national du Mouvement Républicain et Citoyen, Slate.fr, mardi 26 avril 2011.
Pour de nombreux économistes, journalistes économiques mais aussi responsables politiques, une antienne voudrait qu’une innovation plus soutenue permette à l’économie française de faire face à la concurrence des pays émergents. Ce raisonnement, pourtant, ne résiste pas à l’analyse.
Les partisans du libre-échange tel qu’il est pensent en effet qu’un effort supplémentaire d’innovation par la recherche et développement serait de nature non seulement de nous protéger de la concurrence étrangère mais aussi de redévelopper l’emploi industriel dans les prochaines années. On reconnaît là un argument issu de la théorie des avantages comparatifs de Ricardo: pour bénéficier du libre-échange, il est nécessaire de se spécialiser, et de préférence sur les secteurs à plus forte valeur ajoutée.
A ce stade du raisonnement, il faut d’abord signaler que les partisans du libre-échange font de la sorte aveu de leur excessif optimisme passé. Si le rétablissement d’un avantage concurrentiel de l’économie française et européenne passe en effet par un surcroît d’innovation, c’est bien qu’il y a eu rattrapage des pays émergents sur l’ensemble de la chaîne de valeur, c’est-à-dire y compris sur des secteurs à forte valeur ajoutée.
La position habituelle des libre-échangistes schématisant une répartition des activités économiques entre le high tech pour les pays anciennement industrialisés et l’industrie manufacturière pour les pays émergents s’est donc bien révélée erronée. Les pays émergents, loin de se spécialiser sur une fonction d’atelier du monde, ont pris les occidentaux à leur propre piège : ils seront l’atelier du monde et le laboratoire du monde.
Les historiens nous diront peut-être ultérieurement ce que cet aveuglement devait au complexe de supériorité des anciens colonisateurs et au cynisme du management de certaines multinationales…
Mais prenons au mot les libre-échangistes. Imaginons que la France et l’Europe redressent significativement leur effort de recherche et développement (par exemple à plus de 3% de son PIB) et se donnent pour impératif catégorique l’innovation. Le rétablissement d’un avantage concurrentiel sur les pays émergents par ce seul levier supposerait que l’effort de recherche de ces derniers demeure inférieur à terme. Or, que font les pays émergents, si ce n’est de se doter patiemment d’un appareil éducatif, scientifique et technologique de haut niveau, le tout sur des bases le plus souvent strictement nationales (la souveraineté n’étant pas encore un gros mot sur la majeure partie du globe…) ?
La Chine abrite d’ores et déjà la plus grande concentration d’ingénieurs de haut niveau de l’histoire, et la poursuite de son rattrapage éducatif ne peut qu’amplifier à terme cette réalité prosaïque. De plus, les pays émergents ont un très relatif respect de la propriété intellectuelle et pas seulement dans les ateliers clandestins de contrefaçon (voir la plainte d’Apple conte Samsung). On le voit, l’hypothèse d’une recherche plus efficace ici que là-bas nécessiterait des acrobaties théoriques dont nous aimerions être instruits.
Mais supposons encore, pour les besoins de la démonstration, que notre futur effort de recherche soit plus puissant et efficace que dans les pays émergents. La France solidement appuyée sur une recherche dynamique flirtant avec les 3% du PIB pourrait alors se réindustraliser à toute allure, à l’abri d’une protection invisible et désormais seule à être tolérée, celle de l’intelligence. Nous pourrions nous doter des futurs « Apple » et héberger les futures marques plébiscitées par les consommateurs du monde entier… Malheureusement, ce scénario ne tient pas. Aux Etats-Unis, les sociétés qui ont le plus innové (comme Apple) se sont spécialisées à l’excès sur la recherche et développement et le marketing, et ont sous-traité massivement leur production (cf. le cas emblématique de Foxconn en Chine).
On se souvient que l’été dernier, l’ancien PDG d’Intel, Andy Grove, avait créé un véritable électrochoc dans la Silicon Valley, estimant dans une tribune qu’une industrie high tech solide devait également maîtriser la production manufacturière sous peine de ne plus être capable d’innover. Le point essentiel de la démonstration semble effectivement échapper aux esprits les plus brillants de l’économie « en chambre ». L’innovation repose en réalité pour une part essentielle sur la dialectique et la dynamique qui existe entre conception et production et établir une frontière étanche entre les deux n’est pas soutenable à terme.
On le voit, à mesure que la désindustrialisation de l’économie française atteint des proportions dramatiques, un sujet autrefois tabou chez les « croyants » du libre-échange généralisé devient délicat à contourner. L’impact de la concurrence des pays émergents, à bas coûts salariaux et désormais à forte maîtrise technologique, sur les pertes d’emplois industriels devient une évidence trop éclatante pour que subsiste encore le discours classique de la dénégation « savante ».
L’érection d’empires industriels en Asie et de solides compétiteurs en Europe de l’Est au moment même où l’Europe détruit à allure soutenue (Allemagne exceptée) son tissu industriel n’est pas une pure concomitance. La surévaluation structurelle de l’euro, la disparition des protections extérieures du marché commun européen et l’abandon de toute politique industrielle ont été et demeurent les facteurs explicatifs essentiels de cette chute. L’appétit et le rattrapage éducatif et technologique des pays émergents, en particulier d’Asie, font le reste.
L’industrie française ne représente désormais plus que 13% de son PIB. Depuis 2000, plus de 530.000 emplois industriels ont été détruits, et rien ne permet aujourd’hui de penser qu’il sera mis un terme à cette pente vertigineuse.
Si l’innovation seule ne permet pas de nous protéger des pays émergents, ni de faire repartir l’emploi industriel, c’est que dans un univers libre-échangiste, où les pays émergents cumulent armée industrielle de réserve de travailleurs à bas coûts et progression exponentielle de leurs capacités technologiques, les économies anciennement industrialisées n’ont tout simplement plus les moyens de riposter.
Cette réalité, paradoxalement comprise intuitivement par les salariés et les entrepreneurs soumis à la concurrence internationale, est refusée en bloc par ceux qui en demeurent (pour le moment) protégés. L’appel à l’innovation (sans régulation du libre-échange) ne serait-il que le discours que des « croyants » toujours moins nombreux opposeraient à des « pratiquants » du libre-échange toujours plus tentés par l’hérésie? Il permet du moins de justifier à bon compte la casse sociale que constitue la disparition des industries manufacturières, prétendument inutiles, et la société inégalitaire qui va avec.
Ce «sacrifice nécessaire» dessine une économie partagée entre des emplois bien payés pour les ingénieurs et les as du marketing, et des aides sociales et des emplois sous payés pour les autres: est-ce bien cela que l’on appelle l’économie de l’innovation? Il est permis d’en douter.
----- source : Slate.fr
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Dominique de Villepin pour une refondation de l'autorité de l'Etat
27/04/2011 09:28
Deuxième partie des propositions de Dominique de Villepin pour une refondation de la République: la refondation de l'autorité de l'Etat en matière de sécurité et d'exécution des peines.
Une refondation de l’autorité de l’Etat
Restaurer cette autorité de l’Etat que tous ressentent perdue. Cela passe par un respect des sanctions et une plus grande cohérence de la chaîne pénale :
- Aujourd’hui, un grand nombre de peines restent inexécutées, notamment l’emprisonnement de moins de deux ans. L’exécution des décisions et des peines, notamment à travers l’augmentation de l’offre de peines alternatives pour les courtes peines, doit donc être garantie.
- La réponse à toutes les incivilités, au moyen d’une médiation de proximité ou de juges de paix, avec une graduation de la sanction.
C’est également assurer la tranquillité publique. Il faut pour cela nouer avec les citoyens une nouvelle relation, qui ne soit ni la militarisation de l’action policière véhiculée par la droite, ni le malaise de la gauche.
- Il faut un partage des tâches clair entre une police nationale, d’Etat, assurant les missions de répression judiciaire et de maintien de l’ordre et une police municipale complètement réorganisée, avec un recrutement national sur concours et une harmonisation des effectifs policiers entre villes riches et villes pauvres. Des séances de compte-rendu de l’action policière à l’échelon local, se tiendront en partenariat avec les autorités municipales ou métropolitaines.
- Il faut une police présente sur tout le territoire, sept jours sur sept, nuit et jour. Cela passe par l’établissement dans chaque quartier difficile d’une permanence de police, notamment dans le cadre d’une maison des services publics associant différents services de l’Etat et des collectivités territoriales. Ces effectifs dépendront du commissariat le plus proche et resteront en contact permanent avec lui. Les locaux seront mis à disposition par les municipalités. Tous les moyens techniques et humains doivent être employés, comme la vidéosurveillance.
L’enjeu aujourd’hui, c’est de répondre à toutes les formes de délinquance au bon niveau.
- Cela passe par la constitution d’une chaîne d’intervention, depuis des Groupements d’Intervention Européens, jusqu’aux Groupements d’Intervention Régionaux en passant par un Groupement d’Intervention National interservices, afin de mener une lutte acharnée contre le grand banditisme et les mafias.
- Il faut fixer des priorités claires à l’action de la police en ciblant la délinquance générale qui est la plus pénible au quotidien. Le travail est pollué aujourd’hui par des activités inefficaces – les procédures pour possession limitée de haschich, le traitement des arrestations d’immigrés illégaux. L’essentiel du travail de la police doit pouvoir se tourner vers la délinquance générale qui est source d’inquiétude.
Source: République Solidaire
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/04/26/1885-dominique-de-villepin-pour-une-refondation-de-l-autorite-de-l-etat
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