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La farce du Front Républicain
25/03/2011 06:42
Abstention massive, poussée du FN, effondrement de l’UMP, difficulté de la gauche à transformer l’essai…
Après les européennes, les régionales, voilà les cantonales qui révèlent une fois de plus la désespérance et la colère de nos concitoyens.
Et c’est bien la surprise des observateurs qui est surprenante car il n’y a rien de bien neuf dans tout cela.
Les Français n’en peuvent plus de la totale impuissance publique, fruit des abandons successifs de souveraineté. Ils en perçoivent dans leur vie quotidienne les conséquences très concrètes : chômage, détricotage des services publics, insécurité, immigration non contrôlée, etc…
Mais plutôt que de s’interroger avec sincérité et lucidité sur les causes de leurs échecs, les partis dits de gouvernement s’époumonent à se rejeter la faute. Comme des papillons qui s’agitent face à la lumière, les leaders de l’UMP se livrent à une cacophonie sans précédent.
Il y a ceux tout d’abord, qui se drapent dans une fausse morale de pacotille et prétendent sauver la République.
Mais comment bâtir un front républicain avec des partis qui ne sont plus républicains. Que ces partis, en « posture héroïque » soient démocrates, on n’en discutera pas. Mais, républicains… ? Sûrement pas ! La République c’est la forme de gouvernement dans laquelle le peuple exerce sa souveraineté. Et ce n’est plus le cas, bien au contraire.
Relisons quelques extraits de nos textes fondateurs : 1. « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale… » (Art1 Constitution) 2. « La devise de la République est ‘Liberté, Égalité, Fraternité’ » (Art2) 3. « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation » (Art3 Déclaration Droits de l’Homme – 1789) 4. « La souveraineté nationale appartient au peuple… « Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. » (Art3 Constitution)
Ils sont donc fondamentalement de terribles ennemis de la République, tous ceux qui ont approuvé le traité de Lisbonne en contradiction totale avec la volonté populaire exprimée lors du référendum de 2005. Et ce sont eux de AUBRY, en passant par ROYAL, STRAUSS-KAHN, SARKOZY ou MAMERE qui, aujourd’hui prétendent donner des leçons au peuple !
Mais il y a aussi ceux qui finassent en rejetant le Front Républicain pour faire croire qu’ils comprennent le peuple sans pour autant bien sûr changer d’un moindre degré le cap de la politique menée. Nicolas Sarkozy, bien évidemment, perdra sur les deux tableaux car les Français déjà cocus une fois en 2007 n’accepteront pas de l’être une deuxième fois.
Bien loin de ces réactions politiciennes, nos compatriotes attendent une autre politique. Une politique de rupture avec la loi de la jungle mondialiste. Une vraie rupture avec la dépossession démocratique qui aboutit à la pire régression économique et sociale depuis 1945.
Contrairement à ce que veulent faire croire le PS ou l’UMP, il n’y a jamais de fatalité à subir son destin.
Nos compatriotes attendent une politique nationale car la démocratie tout simplement ne s’exerce que dans le cadre de la nation. Il faut rendre donc le pouvoir aux Français en renégociant tous les traités européens.
Nos compatriotes attendent une politique républicaine, c'est-à-dire le retour d’un État qui assure l’ordre public, qui protège les plus faibles, qui garantit l’unité du territoire par les services publics.
Les Français attendent une politique économique et sociale qui renoue avec la croissance, met fin au règne des privilèges, de l’argent roi, de la misère.
C’est tout l’enjeu de ma candidature en 2012 : présenter aux Français l’offre politique qu’ils réclament en vain depuis 10 ans, rassembler les patriotes de tous horizons qui ont compris que nous sommes à un tournant de l’Histoire de France.
Nicolas Dupont - Aignan
Président de Debout La République
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/La-farce-du-Front-R%C3%A9publicain
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La réforme de la finance peut-elle passer par l’UE ?
25/03/2011 06:38
Il y a quelques jours, le Parlement Européen a voté en faveur de l’instauration d’une taxe sur les transactions financières. Si ce vote, sans conséquence, démontre à nouveau le fonctionnement ubuesque de l’Union Européenne, il montre un changement d’état d’esprit bienvenu.
Les progrès des idées régulatrices
Bien sûr, ce vote restera sans conséquence et on pourra toujours se demander s’il aurait été similaire si les personnes qui avaient voté avaient réellement eu le pouvoir de mettre en place une taxe sur les transactions financières. En effet, une très large majorité des députés européens (529 pour, 127 contre) a voté en faveur de la mise en place d’une taxe sur les transactions financières qui pourrait théoriquement rapporter 200 milliards d’euros, une somme bienvenue aujourd’hui.
Mais, une majorité plus restreinte (360 pour, 299 contre), s’est prononcée pour son application immédiate grâce au soutien de la CDU et d’une majorité de l’UMP, qui ont voté en faveur de cette proposition venue des rangs de la gauche et des écologistes. En outre, les députés européens ont pris position pour réduire drastiquement l’usage des CDS et des ventes à découvert. Malheureusement, le gouvernement Français tient un double-discours qui freine les avancées sur ces sujets.
L’Europe : frein ou opportunité de réforme ?
On peut voir ce vote de deux manières : d’une part se dire que si les questions de réglementations financières avaient été confiées au Parlement Européen, à la majorité simple, alors nous aurions fait de véritables progrès. Cela pourrait soutenir un mouvement vers plus d’intégration. Mais de l’autre, on peut légitimement se demander si le vote n’aurait pas été différent s’il avait réellement eu une valeur légale, poussant alors les lobbys à intervenir.
En effet, ces écarts de majorité ne sont guère encourageants pour cette taxe sur les transactions financières, oubliée par le G20 et soutenue par Joseph Stiglitz. Outre le fait que dans des conditions réelles, la majorité serait tout sauf garantie, on peut imaginer que la Cour de Justice y trouverait à redire (en fonction du sacro-saint principe de liberté de circulation des capitaux), de même que la Commission Européenne, qui ne goûte guère cet interventionnisme.
Bref, plus d’Europe, ce ne serait pas forcément plus de régulation, comme on le constate depuis toujours. Et dans le cadre actuel, il est évident que la Grande-Bretagne, le Luxembourg et la Belgique freineraient des quatre fers. La seule solution serait une initiative de l’Allemagne et la France, avec l’Italie et l’Espagne pour créer une Zone Européenne Financière régulée, instaurant à la fois un contrôle des changes et une taxe sur les transactions financières.
L’intérêt de cette nouvelle est de montrer qu’il existe une vraie opportunité de réformer la finance à l’échelle du continent avec l’Allemagne. Mais pour cela, il faudra passer outre les règles actuelles de l’UE. Ce n’est pas l’Europe qui domestiquera la finance, mais quelques grands Etats décidés.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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OTAN : Villepin contre
25/03/2011 06:34
L’ancien premier ministre Dominique de Villepin a réaffirmé aujourd’hui son opposition à « une direction ou un commandement de l’OTAN » pour les opérations militaires menées en Libye qui, a-t-il estimé, favoriserait rapidement « un retournement de l’opinion arabe ».
« Un commandement OTAN serait inacceptable », a estimé sur RFI l’ancien ministre des affaires étrangères, célèbre dans les pays arabes pour avoir porté le « non » français à la guerre en Irak en 2003 à l’ONU. « On est dans la phase ou on essaye de s’arranger pour prendre en compte les impératifs des uns et des autres et l’on distingue un pilotage politique d’un engagement OTAN », a constaté M. de Villepin.
« Brandir l’étendard de l’OTAN dans cette région du monde, c’est méconnaître les mentalités et préparer très rapidement un retournement de l’opinion arabe », a-t-il fait valoir. « Pas de direction, pas de commandement OTAN », a-t-il martelé.
http://www.gaullisme.fr/2011/03/24/otan-villepin-contre/
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Libye : faut-il intervenir au sol contre Kadhafi ?
25/03/2011 06:32
L’intervention aérienne en Libye tant attendue qui devait permettre aux insurgés de prendre l’avantage sur Kadhafi est pour l’instant un échec. Guy Sitbon défend l’idée qu’il n’est cependant plus question de reculer face au Guide libyen, qui tient ses troupes par le nerf de la guerre : l’argent. Il faut donc pour lui envisager une intervention au sol.
Tant espérée, la bienveillante intervention alliée contre Kadhafi se solde, à ce jour, par un fiasco. Les bombardements ont évité de justesse la chute de Benghazi, rien de plus. Ailleurs, si les lignes de front ont bougé, ce serait plutôt à l’avantage de l’ennemi. Si les résidus d’armée libyenne tiennent en échec la rébellion, plus les États-Unis, plus le Royaume Uni, plus la France, plus les Nations Unies, c’est qu’il y a quelque part une erreur.
La résilience de Kadhafi ne tient ni aux soutiens politiques, ni à l’amour de son peuple qui ferait tout pour se débarrasser de lui. Une seule raison à sa survie et à sa capacité de résistance : l’argent. Il paie très cher ses soldats, tant qu’ils recevront leur solde quotidienne ils combattront. S’ils survivent, leurs familles seront riches. Avec des réserves financières sans fond et un gisement de recrues tout aussi inépuisable, la guerre pourrait durer indéfiniment.
La résolution du Conseil de Sécurité appelle à porter secours aux populations civiles. Des civils sont tués chaque jour, le travail auquel on s’est engagé n’est pas exécuté. Chasseurs-bombardiers et Tomahawks font de leur mieux, ils ne font pas taire les armes kadhafiennes. De toute évidence, l’action aérienne est insuffisante. Tant qu’on s’interdira l’intervention terrestre, on s’enlisera.
Les Nations Unies ont autorisé l’usage de tous les moyens à l’exclusion de « l’occupation ». Les opérations ponctuelles au sol ne signifient pas occupation, elles ne sont pas prohibées. Avec le feu vert des autorités de Benghazi, quelques centaines de parachutistes largués sur Misurata, sur Ajdabiya et quelques autres villes mettraient les mercenaires en déroute, sans trop de casse. Il ne resterait plus à Kadhafi que son réduit tripolitain où il ne s’éterniserait pas.
Les aléas politiques et militaires de cette inflexion stratégique ne seraient pas insignifiants. Pertes humaines, troubles diplomatiques et autres. Ils pèsent beaucoup moins lourd que les bénéfices prévisibles.
Il eût été de loin préférable que le peuple se débarrasse tout seul de son tyran mais les dollars et l’obstination de Kadhafi ont conduit au point où nous trouvons. Qu’on le veuille ou non, nous sommes désormais engagés militairement dans le camp du combat des peuples arabes (ici libyen) contre la dictature et c’est la juste cause. Toute voie de retour en arrière nous est fermée. Débattre sur le sexe des anges c’est faire le jeu de Kadhafi. Le temps presse. Il faut gagner cette bataille et vite. Atermoiements et tergiversations nous mènent droit à l’impasse, autrement dit, la défaite. Une guerre sans fin, une Libye ingouvernable, un triomphe islamiste, l’aveu d’impuissance face à nos alliés d’aujourd’hui et de demain.
Les lendemains ne souriront pas.
Guy Sitbon – Marianne
http://www.gaullisme.fr/2011/03/25/libye-faut-il-intervenir-au-sol-contre-kadhafi/
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La France à la croisée des chemins
25/03/2011 06:29
Le système politique bâtit depuis trente ans entre l’UMP et le PS est au bord de l’implosion. Voilà ce que nous disent les résultats des cantonales, toutes les études d’opinion effectuées autour de ces élections, et la cacophonie qui s’ensuit, ou se poursuit, aussi bien au gouvernement qu’au Parti socialiste.
Les français renouent avec l’abstention massive, plus d’un électeur sur deux ne s’est pas déplacé. L’UMP est clairement en difficulté et en recul, traduisant le désarroi d’un électorat traditionnel de droite devant le vide de la politique de Nicolas Sarkozy et le retour dans l’abstention ou le vote Front National de ceux à qui la campagne de 2007 avaient fait croire en un vrai changement de cap.
Ce n’est qu’en comparaison de cet échec que la gauche et le Parti Socialiste peuvent apparaître comme gagnants relatifs du scrutin. En réalité, ils ne progressent que peu sur une mer d’abstention. Dit autrement, la gauche n’est pas aujourd’hui, pour les français, une alternative crédible.
L’ampleur du vote Front National est avec l’abstention le deuxième élément marquant. En présentant des candidats dans 25% de cantons de moins, il réunit 92% de ses voix de 2004, atteignant en moyenne 15% des voix et étant présent au second tour dans près de 20% des cantons renouvelables, à part égale face à des candidats UMP ou de gauche.
Le scrutin des cantonales reflète un point d’inflexion indiscutable dans l’histoire du pays et traduit une nouvelle étape dans l’épuisement des forces qui ont porté en France le politique de la mondialisation ultralibérale. L’UMP l’a fait au nom de l’idéologie de la concurrence sans limite comme pris à payer d’un progrès social sans cesse remis à demain. La gauche l’a fait au nom d’un internationalisme confondu avec la disparition des nations. Elles se sont rencontrées, ont échangé leurs idéologies jusqu’à en devenir des étoiles jumelles.
Confrontés au délitement social, politique, économique de la France, seul un tiers des citoyens voit encore des différences entre les deux partis qui gouvernent en alternance depuis trente ans. Plus de huit français sur dix estiment que l’avenir du pays est décidé par les marchés financiers et par l’Union Européenne et que les politiques, qui pourraient reprendre le contrôle du destin du pays ne veulent plus ou ne peuvent plus le faire. Deux tiers des français pensent que la France est soumise à une immigration excessive et à une insécurité grandissante. Si les françaises et les français gardent encore un espoir dans la capacité de l’élection présidentielle à peser sur les événements, ils pensent que les autres élections n’ont plus aucune importance.
Les chroniqueurs de l’oligarchie médiatique, politique et financière parlent de “lepénisation” des esprits. Ils prennent en fait les français pour des imbéciles. Le Front National ne fait en réalité que récupérer à son profit le désespoir des français. 70% des électeurs mêmes du Front National disent pourtant, au contraire de ce que ce dernier prétend, ne pas adhérer en positif à ses idées, c’est à dire qu’ils ne sont pas dupes des excès – et notamment la stigmatisation de certains français – que le FN continue à charrier, quoiqu’on dise sur la modernité de Marine par rapport à son père. Mais il s’opère un vrai basculement : ce n’est plus parce qu’on adhère à ces excès que l’on vote Marine Le Pen, c’est en dépit de cela, parce qu’il semble ne plus rien exister d’autre pour exprimer son refus et son dégoût.
L’UMP comme le PS croient pouvoir encore utiliser le vote Front National. La présence de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle assurerait à son adversaire UMP ou PS une victoire sans combat, sous l’égide d’un “Front Républicain” qui ne serait plus que l’alliance des mêmes intérêts de pouvoir. Et quelle aubaine ce sera de voir le prochain « dérapage » de Jean-Marie Le Pen ou la stigmatisation systématique des français musulmans de la fille venir jeter le discrédit sur toute politique alternative au système UMPS, puisque Marine Le Pen fait aujourd’hui du copier-coller avec le programme de Debout La République. Le système politique s’offusque de l’existence du Front National mais il contribue chaque jour à l’entretenir comme voie de stérilisation du vote populaire pour un pays qui ne veut plus de la politique suivie depuis trente ans.
La France vit ainsi une phase critique de son histoire. Les françaises et les français le savent. Ils sont de plus en plus nombreux aujourd’hui à utiliser le vote Front National comme la seule arme dont ils croient pouvoir disposer.
Mais la désagrégation du pays ne pourra que se poursuivre dans le renoncement que serait l’impasse d’un vote massif FN comme seul exutoire.
Raison de plus pour faire grandir l’alternative gaulliste, sociale et nationale dont la France a tant besoin aujourd’hui.
C’est pourquoi Nicolas Dupont-Aignan sera présent à la présidentielle pour changer la donne, c’est pourquoi les médias ne lui laissent que si peu de place, et c’est pourquoi tout sera fait pour empêcher que les citoyens n’aient plus le choix qu’entre le maintien du système et un vote désespéré.
C’est le combat de Debout La République dont rien ne nous fera dévier, parce qu’à la croisée des chemins, nous sommes sûrs que le peuple français, rejetant les manipulations et les mensonges, va choisir la bonne direction.
François MORVAN, Vice-président de Debout la République
http://www.gaullisme.fr/2011/03/24/la-france-a-la-croisee-des-chemins/
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