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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Productivité et chômage

30/03/2011 08:04

Productivité et chômage


 Il y a un argument qui est souvent employé sur la question du chômage de masse et sur lequel, il est, je crois, important de revenir c'est la question des gains de productivité et du progrès technologique.  C'est une question qui revient sans cesse et qui est souvent employée pour justifier un certain fatalisme concernant le chômage de masse. Car faire appel aux gains de productivité pour expliquer le sous-emploi est aussi un moyen commode d'ignorer la question du libre-échange, ainsi que celle de la répartition des richesses et du rapport entre le capital et le travail. La réalité triviale c'est que le sous-emploi est fabriqué par les choix économiques et non par les gains de productivité eux-mêmes.  Ces derniers ne sont en fait qu'une contrainte, si je puis dire, ils peuvent être bénéfiques ou nuisibles suivant l'usage que l'on en fait. Accuser le progrès technique aujourd'hui d'être responsable de la misère est tout simplement stupide puisqu'en réalité le progrès technique est constant depuis deux siècles. Les gains de productivité étaient même nettement plus rapides après guerre grâce à la généralisation du modèle fordiste. Mais il faut aussi se méfier de ce que l'on nomme la productivité comme je l'explique par la suite ce terme est abusivement utilisé par les économistes.
 
L'évolution industrielle française 
 
  Si l'on regarde l'évolution de la production française depuis 1955 on constate bien qu'il y a deux périodes l'une avant 1974 et l'autre située après. On voit bien le phénomène des trente glorieuses ainsi appelé par Jean Fourastié, économiste français qui avait mis en avant le fait que seuls les gains de productivité créaient une vraie hausse du niveau de vie le reste n'étant qu'affaire de répartition et d'intendance.
 

Production industrielle

      La production industrielle française n'a eu de cesse de gonfler entre 1955 et 1974 passants de 24% à 70% de l'indice de base de 2005. C'est presque une multiplication par trois de la production industrielle sur une période de seulement 19 ans, or à l'heure actuelle l'indice est tombé à 88.6% de l'indice de 2005, ce qui veut dire qu'entre 1974 et 2010 la production industrielle n'a augmenté que de 18.6%, la période a pourtant duré 36 ans... Bien évidemment, la population française entre temps a ralenti fortement sa progression, limitant la demande, on peut également considérer qu'il y a au bout d'un moment saturation d'un marché faisant frein à l'augmentation de la production. Cependant si l'on regarde le taux de chômage français et la progression de la misère dans le pays, on constate qu'il y a un problème puisque manifestement les besoins de toute la population ne sont pas remplis. Le ralentissement de la production est donc probablement plus dû à une trop faible demande provenant d'un manque de rémunération et d'emploi que d'un problème de saturation du marché intérieur. Le marché serait saturé si tous les besoins étaient remplis et si la misère n'existait plus ce n'est pas le cas que je sache. 
 
Venons en maintenant à la question de l'emploi industriel qui est au coeur de notre sujet du jour. On voit ici aussi la rupture de 1974, elle est même bien nette ici, le nombre d'emplois industriels  baisse à partir de 1974. Je n'ai pas mis les chiffres ici, mais si l'on parle en pourcentage la chute est encore plus spectaculaire puisque la France avait plus d'un tiers de sa main-d'oeuvre dans l'industrie dans les années 70 alors qu'elle en représente moins de 14% aujourd'hui. 
 

Evolution_emploi_industriel1.jpg

 

      Alors on peut se poser effectivement la question fatale : n'est-ce pas la hausse des gains de productivité qui explique cette baisse du taux d'emploi dans l'industrie? Eh bien oui et non, en fait les gains de productivité font que la même quantité d'emploi peut produire plus de choses, en moins de temps. Maintenant, on peut utiliser ces gains de productivité de différentes manières soit on travail moins en produisant autant de choses, ce qui au globale fait que la quantité d'emploi reste la même. Soit l'on augmente la production ce qui permet de maintenir le même nombre d'emplois malgré la hausse de la productivité. Soit enfin, on ne fait rien, et de plus en plus de salariés sont mis au chômage.  On entre alors dans un cycle infernal conduisant à une hausse du chômage qui grandit et nourrit un sous-investissement qui s'autoalimente c'est la fameuse dépression. L'Europe et la France y sont en plein dedans depuis trente ans, mais font semblant d'en être sortie, il est vrai que l'endettement privé et public ont pu un temps faire illusion.
 
  On comprendra facilement en juxtaposant le premier graphique avec le second que le choix fait par la France depuis trente ans est de maintenir un niveau de production stagnant ce qui mécaniquement produit une baisse de la quantité d'emplois industriels chaque année.  C'est la faible demande qui explique le chômage et non les gains de productivité, ces derniers sont une chance ou une malédiction suivant l'usage que l'on en fait. Ce sont bien les politiques restrictives sur la demande qui produisent le chômage. Par la contrition salariale, par le libre-échange et les politiques malthusiennes nous condamnons une part de plus en plus grande de notre population au chômage et à la précarité.
 
L'illusion comptable de la productivité
 
    Il faut maintenant éviter une erreur courante, celle qui donne à la situation actuelle son côté brumeux en matière de compréhension du réel. Les gains de productivités que nous affichons dans les  calculs économétriques sont le résultat de plusieurs données discutables. Tout d'abord les économistes calculent souvent la productivité en divisant la valeur produite par le nombre d'heures de travail nécessaire à la production de cette valeur. Ainsi souvent lorsque l'on parle de productivité du travail, on se retrouve avec un calcul économétrique du type PIB divisé par le nombre d'heure travaillée. Cependant, on voit tout de suite l'absurdité de la chose, ce calcul inclut les services et les bulles immobilières par exemple. On ne peut pas comparer la productivité d'un ouvrier avec celle d'un coiffeur par exemple cela n'a aucun sens c'est pourtant ce que signifie ce calcul de productivité globale. Tout ceci n'a pas grand-chose avoir avec la productivité réelle du travail, celle qui est produite par l'amélioration technique et qui a permis l'élévation du niveau de vie depuis la guerre.  De toute façon, la notion de productivité est une notion industriel et technique l'appliqué ailleurs que dans ce cadre relève plus de l'idéologie que d'une pratique rationnelle. Quelle est donc la productivité d'un médecin ou d'un pompier? Ou d'un énarque?
 
    Plus grave encore la mondialisation a complètement faussé les données en matière de productivité. En effet, là où malgré les approximations on avait un calcul de la productivité relativement proche du réel quand nos économies étaient  autosuffisantes,  on a désormais un échange de productivité comptable. Car en important des marchandises d'un autre pays vous importez aussi quelque part sa productivité, c'est un point important qui est malheureusement totalement ignoré de la plupart des économistes qui manipulent des chiffres sans vraiment remettre en question ce qu'ils signifient réellement. Certes, des critiques se font sur le PIB, mais rares sont ceux qui vont plus loin. Les mesures économétriques que nous utilisons couramment ont d'ailleurs été conçues à une époque ou les nations étaient beaucoup moins impriquées et où les monnaies étaient relativement stables à cause de l'étalon or. Ce n'est plus du tout le cas de nos jours. Un pays qui voit son PIB s'effondrer par rapport à une baisse monétaire a-t-il pour autant vu sa productivité physique baisser? La réponse est non, rien n'a changé, si ce n'est sont rapport aux autres nations en matière commerciale. En 2009 le PIB du Japon a fortement reculé, cela signifie-t-il pour autant que la productivité des japonais a alors baissé? Est-ce que les ouvriers japonais  se sont mis à travailler au ralenti ou que les robots ont roullié? Il faut bien voir les limites de la représentation du réel que ce sont les chiffres économiques, sinon on passe à côté de l'essentiel et l'on se retrouve à dire que la France est l'un des pays les plus productifs du monde alors qu'elle se vide de ses usines, ce qui est un paradoxe. En effet pourquoi un pays aussi productif perd-il des usines?  C'est valable aussi pour les USA.
 
  Cet état de fait rend difficile la mesure de la productivité réelle, par productivité réelle j'entends celle qui améliore physiquement la vitesse ou l'efficacité de la production, et non celle qui sort d'un calcul de comptabilité. Car la productivité comptable inclus automatique le fruit du travail importé. D'ailleurs n'est-il pas étonnant de voir que la productivité française n'a fait que croitre depuis vingt ans alors que dans le même temps des usines étaient délocalisées et les importations ont explosé en valeur et en volume. Si l'on se fit aux chiffres de la productivité le Luxembourg est le pays le plus productif d'Europe. Mais que produit donc  le Luxembourg? Le mot même de productivité est un piège qui cache en réalité des rapports de force entre nations, la valeur du travail de certains étant largement sous-évaluée pendant que d'autres au contraire voient leur valeur de production surestimée pour des raisons plus géopolitiques ou historiques qu'économiques. Une bonne part des gains de productivité enregistrés en France en Europe et aux USA depuis les débuts  de la mondialisation néolibérales ne sont ainsi que le fruit de la productivité importé de Chine, là où on produit des choses. La sous-rémunération d travail chinois a ainsi depuis quelques décennies fait croire aux occidentaux qu'ils connaissaient une croissance de leur productivité plus rapide qu'en réalité. La vérité c'est que nos nations ont fermé beaucoup de lieux de production et qu'il est maintenant bien difficile d'acheter un ordinateur, une télévision ou une machine à laver fabriquée en France ou même en Allemagne. Il suffit de faire ses courses pour s'en rendre compte. 
 
  Le mot productivité quand il est employé par des économistes est donc fortement teinté d'approximations et de mensonges.  Et même les déficits commerciaux que nos nations enregistrent sous-estiment le degré de notre dépendance à l'égard de la production asiatique. Nous ne prendrons vraiment la mesure de notre déclin que lorsque nous ne pourrons plus importer, soit parce que notre monnaie s'effondrera, soit parce qu'il y aura un effort pour réindustrialiser notre pays à travers des politiques protectionnistes,ce qui est de toute façon inéluctable  à long terme.
 

Balance-comm.png

 

graphique1_t.jpg Donc comme nous l'avons vue les gains de productivités, mêmes lorsqu'ils sont réelles, ne sont pas directement à l'orgine du chômage. Ils le deviennent parce que les pouvoirs publics laissent faire le marché. On sait que les deux seules solutions au problème du sous-emploi produit par les gains de productivité sont la baisse du temps de travail ou la hausse de la consommation. Dans les deux cas les pouvoirs publics français n'ont pas réellement agi pour freiner les effets des gains de productivité. Et là où il aurait fallu augmenter notre rythme de croissance nous l'avons au contraire freiné. Mais il y a un deuxième facteur bien plus  grave à prendre en compte, nous avons détruit notre tissu industriel. L'indice de la production que j'ai mis en premier graphique est d'ailleurs trompeur, parce qu'il se base sur la valeur des marchandises et cache l'effondrement quantitatif. L'industrie la plus emblématique en la matière est l'industre automobile, car malgré les gains de productivité les usines sont délocalisées. On voit bien dans le cas de l'automobile que ce ne sont pas les gains de productivité qui sont responsable de la perte d'emploi en réalité c'est même l'inverse. Ce sont les industries qui ont connu les plus forts gains de productivité qui partent en dernier du territoire national. Il est donc complètement faux de présenter la productivité comme responsable du chômage à l'heure actuelle en France.
 
  Le seul moyen de rétablir le taux de chômage à son niveau normal c'est-à-dire en dessous de 2% est de relocaliser les activités tout en relançant la demande de façon à ce que le niveau de consommation permette un plein usage des capacités de production. Certains objecteront à cela les limites physique de notre monde pour des raisons énergétiques et de matières premières, mais c'est un autre débat. Chaque chose en sont temps, la priorité de la France actuelle devrait être de se doter à nouveau d'une industrie seule chose qui puisse permettre à notre économie de reprendre des couleurs et une certaines autonomie. Il faut cesser aussi de taper sur le progrès technique systématiquement, il a bon dos et c'est un bouc émissaire facile qui évite de parler des responsables bien humains qui adoptent des politiques idiotes en matière slariale ou de dépense d'investissement. La rpoductivité n'y est pour rien si nous préférons laisser des gens mendier plutôt que de leur donner l'occasion de réussir leur vie, et par là d'enrichir la notre et celle de la société tout entière.
 
Yann





Typologie des positions sur la laïcité

30/03/2011 07:52

Typologie des positions sur la laïcité


Petite note repère des positions sur la question de la laïcité:

 

1. Les anticléricaux:

La laïcité est pour eux une arme contre les religions. Ils refusent toute présence religieuse dans l'espace public et révisent l'histoire de France en niant ses racines chrétiennes.

Exemple: Alternative Libertaire.

 

2. Les défenseurs de la laïcité:

Ils défendent la séparation des Églises et de l'État ainsi que la neutralité de l'État et sont donc contre le financement public de lieux de culte (loi de 1905).

Exemple: Parti de Gauche.

 

3. Les promoteurs hypocrites de la "laïcité positive":

Ils sont pour un financement public des lieux de culte, sans modifier la loi de 1905 mais en la contournant.

Exemple: Jean-François Copé (UMP).

 

4. Les promoteurs assumés de la "laïcité positive":

Ils sont pour un financement public des lieux de culte via une remise en cause de la neutralité de l'État (modification de la loi de 1905).

Exemple: Nicolas Sarkozy (UMP) en 2005.

 

5. Les islamophobes:

La laïcité est pour eux une arme contre le seul Islam.

Exemple: Marine Le Pen (FN).

 

6. Les cléricaux:

Ils sont contre la séparation des Églises et de l'État.

Exemple: partis théocratiques.

 

Laurent de Boissieu

http://www.ipolitique.fr/






L’UMP a aussi perdu contre les divers droite

30/03/2011 07:41

L’UMP a aussi perdu contre les divers droite


L’UMP a perdu contre la gauche, l’UMP a perdu contre l’abstention, mais l’UMP a aussi perdu contre la droite. Dans sept cantons, des candidats du parti majoritaire se sont inclinés devant des candidats divers droite. Preuve de l’implosion qui menace l’UMP ?

 « S’ils veulent mettre en danger notre unité, ils ne le feront pas avec notre complicité. » Centristes, radicaux, tremblez ! Pas question pour Sarkozy de laisser l’UMP se diviser à un an de la présidentielle. Le rappel à l’ordre adressé par le chef de l’Etat, lundi 28 mars, à Borloo et consorts sonne comme un avertissement teinté d’anxiété. Car si le schisme post-cantonales guette le parti majoritaire, certains hérétiques audacieux ont déjà profité du scrutin pour prendre leur distance. Dans sept cantons, des candidats UMP ont perdu face à ces candidats divers droite (DVD). Même si ces défaites n’apparaissent pas dans les chiffres du ministère puisque, comme le révélait Marianne2, les scores des candidats DVD vainqueurs ont été comptabilisés par le magicien Guéant dans les résultats obtenus par l’UMP, ces dissidences mettent en lumière l’effritement de l’harmonieuse unité umpiste.

Antisarkozysme dans les Hauts-de-seine

Fief électoral de Nicolas Sarkozy, les Hauts-de-Seine ont payé le prix des divisions. Marraine politique de Jean Sarkozy, Isabelle Balkany, a échoué dimanche aux portes de la victoire. Candidate sur le canton de Levallois-Sud, conseillère sortante et première adjointe au maire de Levallois-Perret, l’amie du président a perdu malgré son implantation locale de longue date face à Arnaud de Courson, candidat presque inconnu au bataillon, vaguement maire-adjoint de Levallois de 1995 à 2001.

Même scénario à Neuilly où Jean-Christophe Fromantin, maire de la ville depuis 2008, a largement battu Marie-Cécile Ménard, candidate UMP sortante. Candidat divers droite aux dernières municipales, Fromantin dénonce à l’époque le parachutage de David Martinon à Neuilly, « considérée comme une rente que l’on avait donné à quelqu’un pour bons et loyaux et services ». Depuis son élection, celui qui a mis à mal les plans du chef de l’Etat doit faire face à l’omniprésence de Jean Sarkozy, qu’il soupçonne de vouloir rafler la mise aux prochaines municipales de 2012. Mais pas question pour Fromantin de laisser le territoire aux mains des Sarkozy. Sa victoire aux cantonales contre la candidate UMP confirme sa stature de quasi opposant au pouvoir sarkozyste.

Si la droite reste majoritaire dans ce département, la victoire de Fromantin et la défaite de Balkany revêtent des allures de symbole. Symboles de l’antisarkozysme ? La réélection, sur le canton de Bourg-la-Reine, de Patrick Devedjian, président sortant du département en froid avec les Sarkozy père et fils, corroborerait presque l’hypothèse, si ce n’est d’un rejet, au moins d’une défiance à l’égard du président dans le 92. Exit les proches du chef de l’Etat, les électeurs des Hauts-de-Seine déroulent le tapis rouge à tous ceux qui ont choisi de s’en éloigner. « L’impopularité de l’exécutif rejaillit sur l’UMP, ce qui peut ouvrir un espace à tous les candidats qui ont choisi de s’en éloigner, analyse Jérome Fourquet de l’IFOP. La quintessence de tout cela, c’est le cas des Hauts-de-Seine : le fait que Balkany soit torpillée et Devedjian réélu illustre parfaitement cette idée. » Jean Sarkozy a beau souhaiter que « dans notre département, comme ailleurs, se  réalise l’union de sa famille politique », c’est oublié bien vite que l’union vient d’être sévèrement endommagée.

Désir de proximité dans les Yvelines

Autre département, autre histoire. Les Yvelines ont été le théâtre de la percée des candidats sans étiquette. Outre le cas de Marie-Hélène Aubert, candidate « indépendante », qui a fait subir à l’UMP Jean-Marc Le Rudulier, un échec cuisant, trois candidats divers droite ont eu raison de leurs rivaux de l’UMP aux termes du second tour.

La conseillère UMP sortante, Catherine Péricard, s’est inclinée à Saint-Germain-en-Laye face au dissident UMP et maire adjoint de la ville, Philippe Pivert.

Sur le canton de Versailles-Nord-Ouest, le sortant UMP Bertrand Devys a été devancé de 338 voix par Olivier de La faire, du Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin.

Enfin, sur le canton du Chesnay, le sortant Jean-Louis Berthet adoubé par l’UMP a échoué face à son rival Philippe Brillault, maire divers droite du Chesnay, exclu de l’UMP en 2007 parce qu’il s’était présenté aux législatives contre Christian Blanc, le député sortant.

Ces trois cas de figure appellent deux remarques : premièrement, tous les candidats UMP vaincus étaient des conseillers généraux sortants. Deuxièmement, sur trois gagnants, deux exercent des fonctions locales (maire ou maire adjoint). A ces exemples, on peut ajouter celui de Dominique Perben, conseiller sortant à Lyon, battu par Jean-Jacques David, maire du 6e arrondissement.

« On s’aperçoit que l’implantation et la personnalité du candidat entrent en ligne de compte », observe Jérome Fourquet. Autrement dit, l’étiquette UMP n’est pas gage de victoire. A la notoriété, les électeurs préfèrent parfois l’efficacité et la proximité. Philippe Pivert, candidat DVD à Saint-Germain-en-Laye, a construit sa campagne sur son image d’élu de proximité. « La réalité sociale je la connais », a-t-il martelé.

Voilà peut-être la clé de la réussite : une appréhension juste, fondée sur un travail de terrain, de la situation de l’opinion. Le taux record d’abstention (55,22%) indiquait déjà l’agacement et l’insatisfaction d’un électorat qui, même politisé, ne se sent plus représenté par une classe politique trop loin de ses préoccupations réelles. Le sondage IFOP pour Marianne révélait qu’une majorité de nos concitoyens doutait de la réalité du clivage entre droite et gauche et les capacités d’action de nos hommes et femmes politiques. La victoire de ces candidats divers droite souvent peu connus du grand public contre les candidats du parti majoritaire met en exergue le désir de changement réclamé dans les urnes par des électeurs sceptiques quant à la déconnexion des élites.

Laureline Dupont – Marianne

http://www.gaullisme.fr/2011/03/29/lump-a-aussi-perdu-contre-les-divers-droite/






Faut-il débattre de l’étoile verte ?

30/03/2011 07:32

Faut-il débattre de l’étoile verte ?


On peut parler de tout, mais pas avec n’importe qui…

 

Doit-on vraiment parler de l’étoile verte qu’Abderrrahmane Dahmane, l’ex-conseiller à l’Elysée chargé de la diversité, a appelé tous les musulmans à arborer pour protester contre le débat sur la laïcité ?
Doit-on parler du tollé que cette initiative a provoqué ? Faut-il répondre à ce garçon sur la forme ou bien sur le fond de ce problème sans fond ?
Pour les autres, je ne saurais répondre. Et quant à moi, je ne sais pas non plus.
D’un côté, on ne peut pas faire comme si de rien n’était. Et d’un autre côté je préférerais faire comme si. Comme si on n’avait pas été confronté à ce précipité de tout ce qui me fatigue sur terre : l’inculture crasse, l’impudence assumée, le relativisme historique, le marketing politique, l’activisme buzziste et autres figures de la modernité moderne dont Abderahmane Dahmane est une émanation chimiquement pure, à l’image d’un Benjamin Lancar, d’un Arthur ou d’un Frank Ribéry.
Ce n’est pas tant l’injure paranégationniste faite aux victimes de la barbarie hitlérienne qui me choque, et dont je n’ai de toute façon pas envie de parler – m’évitant par ce silence de tomber sous le coup de nos lois – que l’injure faite en général au XXème siècle et aux précédents par un décérébré qui relève probablement moins de Mahomet que de Nintendo.
Et ce soir, j’ai de la peine pour les musulmans de France et d’ailleurs, qu’ils soient buveurs de bière, pratiquants occasionnels voire barbus modérés, sur qui rejaillit forcément le coup de pub gogol de leur coreligionnaire.
J’ai de la peine pour l’UMP et la droite institutionnelle dont le mépris affiché pour le débat idéologique et la préférence radicale pour la com’ se trouvent un peu trop sévèrement sanctionnés par la bêtise d’un garçon qu’on avait quand même jugé digne d’être le conseiller direct du Président en matière d’immigration…
J’ai enfin de la peine pour Robert Badinter et tous les intellectuels qu’Abderahmane Dahmane a réquisitionnés pour sa défense, arguant qu’ils avaient établi bien avant lui le parallèle obligé entre l’actuelle « islamophobie » et l’antisémitisme des années 30 – sans jamais s’interroger sur la différence entre ceux à qui on voulait refuser autrefois l’assimilation et ceux qui la refusent aujourd’hui, mais c’est une autre histoire.
Le pire c’est que M. Dahmane n’a pas tout à fait tort. Certes, c’est le dernier des cons, mais aller chercher des immondices bêtes dans des cerveaux féconds, ça reste à la portée du dernier des cons. À l’instar des jeunes socialistes lecteurs de Badiou de je ne sais plus quel coin perdu qui avaient fabriqué des affiches comparant Sarkozy à Hitler, il a d’abord commencé par traiter Jean-François Copé de « néonazi ». Comme cela ne suffisait pas à faire parler du drame personnel qu’il vit, et dont il suppose qu’il frappe aussi tous les fidèles de France, alors Abderahmane Dahmane a lancé, à défaut d’une fatwa qu’il n’est pas habilité à prononcer, son gadget magique de l’étoile verte. Ce faisant, il n’a fait que traduire en langage youtubien les thèses de MM Badinter et Hessel et les résolutions adoptées à l’unanimité par les congressistes du MRAP, de la LICRA et de la Ligue des Droits de l’Homme. Lesquels ne méritaient pas tant d’indignité. Enfin, si, un peu, quand même…
Marc Cohen





Prix de l'énergie: jouer sur la fiscalité

30/03/2011 07:19

Prix de l'énergie: jouer sur la fiscalité


Les prix de l'énergie s'envolent. Electricité, gaz, essence et fioul, la consommation de ces produits supportent une très forte fiscalité. Pour limiter l'effet désastreux sur les portes-monnaies des consommateurs, le gouvernment britannique a transporté le poids de la fiscalité du consommateur vers le producteur. De quoi inspirer la France, où Total ne paie pas un euro d'impôt sur les sociétés.

Bonne nouvelle: face à la hausse des prix des carburant, le gouvernement a décidé de mettre la main à la poche en baissant la fiscalité sur les hydrocarbures de 1,15 centime par litre. Mauvaise nouvelle : ce gouvernement est celui de David Cameron, le premier ministre Britannique. De ce coté-ci de la Manche, rien sinon les recettes de grand-mére d’une Christine Lagarde que l’on attendait pas dans ce rôle. Le ministre de l’économie dispense donc ses gracieux conseils qui vont d’un meilleur gonflage des pneus à une conduite moins Fangio en passant par l’usage accrue de la bicyclette.

Qu’importe que les prix à la pompe dépassent allégrement les 1,5 € et que celui du fioul, indispensable dans les pavillons et autres habitats périurbains, grève le budget de ménages déjà fragilisés dans leur pouvoir d’achat. Le « niet » de Christine Lagarde apparaît pour ce qu’il est : une fin de non recevoir. Pour se justifier, la ministre de l’économie évoque le cout budgétaire des dispositifs de limitation des prix, comme celui mis en place sous le gouvernement de Lionel Jospin lors de la hausse des prix du baril de 2002. La Tipp flottante, c’est son nom, avait permis de contenir les prix de l’essence de 1,5 centimes, soit le même montant visé par le gouvernement britannique, pour un cout d’ailleurs tout aussi équivalent (2,2 milliards d’euros).

En 2001, l’Etat avait ainsi renoncé à près de 2,7 milliards d’euros de recettes, autant d’argent qui était resté dans les poches des automobilistes. En encapsulant cette petite douceur pour les consommateurs dans la potion amère d’un programme hyper restrictif par ailleurs, David Cameron applique lui à merveille le concept, pourtant made in Lagarde, de la « rilance », le néologisme du ministre de l’économie qui voulait marier le feu de la relance avec l’eau de la rigueur.
pas de retour de la TIPP flottante, ni de l'aide à la cuve
Pas question donc de Tipp flottante, pas question non plus de rétablir la prime à la cuve. Le mois dernier, les vendeurs de fioul de la FF3C avaient déjà réclamé le rétablissement de ce coup de pouce, en vigueur de 2005 à 2009 à raison de 150 €, et qui était accordée aux ménages non imposables se chauffant grâce à cet hydrocarbure. Ces 2500 entreprises adhérentes savent eux la colère qui monte au moment de présenter la facture.
Plus encore quand, le camion est siglé Total, qui pour éviter de se voir taxer avait préféré verser volontairement 150 millions d’euros au financement de la prime à la cuve, selon le mot célèbre de son patron Christophe de Margerie : « Qu'on nous laisse le choix de décider ». Contribuer aux super-profits du pétrolier Français, près de 11 milliards d’euros en 2010, ne semble guère apaiser ces foyers.
Eux subissent la double peine pour peu qu’ils aient opté pour un logement dans les grandes périphéries ou carrément en milieu rural. Il leur faut à la fois cramer du pétrole pour se déplacer et se chauffer. « Aux franges de l’aire urbaine de Paris, dans les aires urbaines de Dreux, Romilly sur Seine, Nemours, Provins, ainsi que dans la partie rurale de Seine-et-Marne le temps de trajet moyen a fortement augmenté entre 1999 et 2006 », montre par exemple une étude du ministère des transports. Pire poursuit le document : « les temps de trajets sont également plus longs en moyenne dans les territoires les plus touchés par le chômage, où les opportunités d’emploi sont réduites, comme le Nord-Pas-de-Calais, la Lorraine, le Picardie, la Haute-Normandie et l’Yonne. »
Taxer les producteurs d'Energie

C’est en réalité la totalité de la facture énergétique des Français qui dérape. Le tarif du gaz devrait progresser de 5,2% au 1er avril, comme l’a confirmé la Commission de régulation de l’énergie. Sur un an la hausse atteindra donc près de 21% et 61 % depuis juillet 2005. Même punition pour l’électricité et le pétrole, respectivement + 6,4% et +18% depuis un an.

Et ce n’est qu’un début. EdF est en passe de décrocher le gros lot avec la validation de sa demande de hausse de 30% de ses tarifs sur les 5 prochaines années.  A l’inverse des prix du pétrole, restés libres, ceux de l’électricité comme du gaz demeurent réglementés. Mais on le voit, les pouvoirs publics semblent impuissants à activer ce levier. Alors pourquoi ne pas baisser les taxes sur ces produits ? Si l’essence supporte une fiscalité de prés de 60 % via la TVA et la TIPP, la facture électrique n’a rien à lui envier. Entre la TVA, les taxes locales, la contribution au service public de l’électricité, le courant est chargé à près de 40 %.

Reste une dernière piste : faire payer les producteurs d’énergie, à l’instar de David Cameron. Pourtant fervent libéral, le premier ministre Britannique compte compenser le manque a gagner de la baisse des prix pour le consommateur par une hausse des taxes sur les pétroliers.
EdF, GdF-Suez comme Total sont de puissantes firmes qui flirtent avec les différentes définitions du monopole qu’en donnent les économistes. En ce sens, l’Etat serait tout à fait légitime à mettre en place une fiscalisation importante de ces firmes. Et pour Total, il y a de la marge. En 2010, malgré 32 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisé sur le territoire, le pétrolier n’a pas payé un kopek d’impôt sur les bénéfices en France.
Emmanuel Lévy - Marianne

article modifié à 07h00 le 30/03/2011

 

Source photo : Flickr

http://www.marianne2.fr/Prix-de-l-energie-jouer-sur-la-fiscalite_a204454.html






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