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Todd: Le peuple français n'est pas raciste, il est malheureux !
31/03/2011 08:18
Je ne pense pas rien sur Marine Le Pen, et j'ai suivi tout le déroulé de ce qui s'est passé...Mais le coup de la surprise face au premier sondage, puis le coup des sondages mis en cause, puis l'explication principale de cette montée de MLP par le fait que les français seraient plus ou moins racistes, puis la mise en cause de Philippe Cohen de Marianne 2 par je ne sais quel éditorialiste "important" et qui devrait ne pas l'être, puis l'appel au sursaut républicain n'interrogeant en rien les partis politiques bon teint, ça finissait pas confiner à l'insupportable....
Eh les gars, si vous n'aviez rien vu venir avant, si vous n'êtes pas capables de sentir le désespoir social des gens et l'absence de réponse politique à celui-ci, téléphonez-moi, je vous dirai ce qu'il faut lire, les rapports dont j'ai eu vent, les articles lus là ou là - et dans la foulée, je vous donnerai les n° de t° de quelques économistes de ma connaissance qui pourraient vous expliquer quelques petites choses....La montée en puissance de Marine Le Pen, c'était une évidence absolue depuis quelques mois déjà... Vous êtes sourds?
Todd dit les choses plus clairement que moi, plus crûment : "La classe dirigeante...ils sont soit cons soit indifférents au sort des populations" ( et moi j'ajouterais malheureusement un nombre bien trop grand de journalistes....Mais définitivement, je finis par me dire la même chose que Todd...).
Il y a des jours où on regrette d'aller bosser, parce que l'écoute de l'interview d'Emmanuel Todd vers 8h ce matin sur France Inter aurait réellement illuminé ma journée.... Elle est là, à écouter en boucle, à transmettre à vos amis, comme une antidote à Marine Le Pen et non l'inverse, en espérant que les partis de Gauche et le PS en particulier comprennent enfin.
"Le peuple n'est pas raciste, il est malheureux !"
http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/
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Dominique de Villepin ou la stratégie du salami…
31/03/2011 08:10
Pendant l’UMP contient tant bien que mal la crise qui secoue le parti de Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin poursuit son chemin. L’ancien Premier ministre semble de plus en plus convaincu d’avoir vu juste. Il était l’invité de l’émission "Questions d’info", avec la chaîne parlementaire et l’AFP.
L’UMP implose, les centristes hésitent, situation excellente, Dominique de Villepin attaque. Petite paraphrase d’un discours du maréchal Foch, pour décrire l’état d’esprit de ce hussard de la politique. Dominique de Villepin observe les secousses de la majorité sarkozyste avec la confiance de celui qui avait tout prévu. La dispute entre François Fillon et Jean-François Copé ? Pour lui, elle était inscrite dans la conception du pouvoir sarkozyste : "c’est un clash qui est présenté comme un clash politique, alors que c’est un clash mécanique. Il ne peut pas en être autrement dès lors que le chef de la majorité c’est le président de la République. Nous avons un Premier ministre qui depuis 4 ans n’est pas tout à fait le Chef du gouvernement, et et pas tout à fait chef de la majorité, même pas du tout. C’est le déséquilibre institutionnel qui crée le clash mécanique entre les dirigeants de la majorité."
Et les dangers de cette mécanique, Dominique de Villepin assure les avoir décrits à Nicolas Sarkozy dès 2007.
"Moi je considère que ce n’est plus tenable depuis des années. J’ai eu un entretien avec Nicolas Sarkozy le dimanche du second tour. Il m’a dit je vais nommer François Fillon Premier ministre, voilà comment je vais gérer les choses. Et je lui ai dit très clairement, ça ne peut pas marcher. Nous sommes en 2007 ! ça ne pouvait pas marcher c’était écrit. L’UMP n’a pas de président et ça se fait sentir. On ne peut pas diriger l’UMP depuis l’Elysée. Les uns et les autres n’ont pas les bons outils dans les mains. Le secrétaire général de l’UMP n’a pas la légitimité pour diriger l’UMP. Et le Premier ministre n’a pas ce qu’il faut pour être le chef du gouvernement et de la majorité. Il ne faut pas s’étonner que cela ne marche pas." Et aujourd’hui donc, Dominique de Villepin estime que les événements lui donnent raison.
Donc on comprend que la majorité n’en serait pas là si Nicolas Sarkozy avait écouté Dominique de Villepin… Mais sur le fond des sujets, sur les attentes des Français, qu’a donc à dire l’ancien Premier ministre ?
Dominique de Villepin présentera son programme le 14 avril prochain. Ce sera autre chose qu’un simple "ajustement fiscal et budgétaire", pour reprendre son expression à propos du projet du PS. Et ce sera sans doute au-delà des clivages traditionnels, et pas du tout de la même veine que la politique de Nicolas Sarkozy, qui encore une fois, n’a pas bien écouté les conseils de Dominique de Villepin en 2007 : "la première chose que je lui ai dit la veille de son élection, c’est aujourd’hui, la clé de notre pays c’est la justice sociale. Et la majorité est parti avec la loi TEPA, qui a donné le contre signal, qui a donné le signe d’une France qui se donnait aux plus riches, et aux plus aisés. Donc je crois que le point de départ c’est un contresens, sur les attentes des français. Les français veulent de la justice sociale. Nous sommes un pays riche, très riche, parmi les plus riches du monde, le problème c’est que la richesse est mal répartie".
Dominique de Villepin, celui qui va redistribuer la richesse, cela pourrait être son projet présidentiel pour 2012. Pour l’instant, celui qui domine à droite, c’est Nicolas Sarkozy. Mais cela n’empêche pas Dominique de Villepin de croire en sa bonne étoile, car il est persuadé d’avoir créé un mouvement qui légitime sa candidature : "je n’ai pas fait de compromis. Je crois qu’il y a une vraie légitimité à poser ses idées et à le faire tôt et à ses battre pour elles. Moi cela fait 4 ans que je mène un combat. 4 ans que je dis et que je ressasse la nécessité du rassemblement et de la justice sociale. Moi je suis à la tête d’un mouvement qui est ouvert à tous, à des gens de l’UMP, à des socialistes, à des radicaux, à des centristes, c’est un mouvement l’engagement qui est le notre, c’est un mouvement."
Dominique de Villepin est-il d’ores et déjà candidat à la présidentielle ?
Pas tout à fait, pas encore, c’est un processus de conviction par étape, cela s’appelle la stratégie du salami, tranche par tranche, pas à pas : "si je vous disais aujourd’hui : voila je suis candidat, vous diriez mais quelle présomption. Si je vous disais : oui je serai président de la République, vous diriez mais quelle présomption ! pas à pas ! c’est la stratégie du salami. Il y a des évidences que vous partagerez. Quand il y a 4 ans, je vous disais : çela ne peut pas marcher, vous me disiez, bon vous vous prenez pour qui, madame Irma ? aujourd’hui, cette évidence là vous la partagez. Quand il y a 3 mois, j’expliquais que ce débat sur l’identité nationale, maintenant sur la laïcité, était absurde, vous étiez un peu sceptique. Maintenant que les 6 représentants des églises vous le disent vous dites mais oui c’est évident. Voilà, ne pas avoir raison trop tôt. J’essaie de ne pas avoir raison trop tôt."
Comme dit l’adage, si pour convaincre les autres, il faut d’abord être convaincu soit-même. Sur ce plan, Dominique de Villepin est pourvu.
Source: France Info
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/03/31/1852-questions-dinfo-sur-lcp-debat-laicite-une-erreur
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« Questions d’info » sur LCP: Débat/laïcité : "une erreur"
31/03/2011 08:04
Dominique de Villepin a estimé aujourd'hui que le débat sur la laïcité prévu le 5 avril par l'UMP était une "erreur" et qu'il fallait "à un moment donné constater l'échec". Invité de Questions d'Info LCP/France Info/AFP, l'ancien premier ministre et président de République Solidaire (RS) a fait valoir que "ce débat avait pour seul mérite - mérite avec des guillemets - de faire progresser le Front national".
"Il se fait sur une base totalement virtuelle, il nous éloigne des priorités et des préoccupations des Français", a-t-il poursuivi, en ajoutant : "il faut savoir à un moment donné constater l'échec". "Ce débat est une mauvaise idée et la politique, surtout quand les choses sont difficiles, c'est parfois de reconnaître qu'on a fait une erreur".
Comme on lui demandait si ce débat procédait d'un calcul électoral, il a répondu : "souvent quand on dit c'est politique, en réalité c'est une habileté". Or, a poursuivi M. de Villepin, "ce n'est pas la vocation des hommes politiques de se conscarer à des habiletés, qui se retournent finalement contre eux et ne sont plus des habilités".
L'ancien premier ministre s'est dit "heureux de voir que l'ensemble des églises (étaient) d'accord pour considérer que ce (n'était) pas le bon moment et que ce (n'était) pas la bonne façon", d'aborder la question de la laïcité. "Ce n'est pas le moment, car nous sommes dans une période de très grande tension, de très grande souffrance des Français, où il faut donner la priorité à leurs vraies préoccupations que sont l'emploi, le pouvoir d'achat, la sécurité", a-t-il dit.
Pour lui, il ne faut "pas utiliser un certain nombre de thèmes, comme l'immigration, qui sont susceptibles de diviser les Français là où il faut agir". "En ce qui concerne la méthode, ce n'est pas au parti majoritaire de lancer un tel débat. C'est un débat d'intérêt général, d'intérêt national. On voit bien que les conditions ne sont pas réunies", a-t-il conclu.
Source: AFP
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Les élections cantonales, malaise dans la décentralisation ?
31/03/2011 07:53
Selon Philippe Guibert, l'abstention, grande gagnante des élections cantonales trouve son origine dans une décentralisation inadaptée aux réalités du pays et dans une perte pouvoir de décision des élus locaux. Il remarque que la participation augmente quand existent de véritables enjeux politiques.
Voilà la troisième élection locale en trois ans qui enregistre des records d’abstention, et curieusement, on ne s’interroge ni sur la décentralisation ni sur notre système politique.
La globalisation et le soupçon répété de prise d’intérêts personnels jouent un rôle évident dans le discrédit du Politique. Mais tout de même. Les élus locaux sont censés être plus « proches » des citoyens. Et les compétences des collectivités sont censées être importantes. Pourtant, même aux élections législatives, désormais démonétisées car se déroulant quelques semaines après le 2ème tour des présidentielles, l’abstention ne dépasse pas 40%. Or elle a été de 50% en moyenne des régionales de mars 2010, de 55% aux cantonales de mars 2011. Si elle n’a été « que » de 35% aux municipales de mars 2008, ce taux a grimpé à plus de 40% dans les grandes villes. Pourquoi la décentralisation, projet si démocratique à l’origine, provoque-t-elle 30 ans après cette atonie démocratique ?
Les cantonales, si on les regarde de près, apportent des réponses simples. Car l’abstention n’a pas été du tout uniforme sur le territoire, elle n’a pas été uniforme non plus au sein de chaque département. Ces différences disent très clairement les facteurs qui poussent ici à la participation, là à l’abstention. Ce qui démontre qu’il n’y a pas de fatalité à de tels taux d’abstention, même par temps de crise ; et qu’il y a bien, en revanche, un problème dans notre système institutionnel et politique, local et national.
PEU DE POUVOIR ? TRÈS PEU DE VOTES
La Seine St Denis, championne de l’abstention cantonale ? Oui, mais de peu, comme l’arbre qui cache la forêt. Dans le centre des grandes villes, où résident souvent les ménages aisés, les taux d’abstention se rapprochent de ceux de la Seine St Denis ! A Nantes, cette ville si civique, la participation atteint péniblement 25% dans certains cantons... On trouve des chiffres comparables dans les métropoles, lesquelles se sont abstenues massivement, dans les centres « bobos » presque autant que dans les banlieues « populaires ». En revanche, sitôt qu’on s’éloigne des agglomérations, pour atteindre des cantons périurbains et/ou ruraux, la participation augmente de 10 points, parfois plus. Et dès qu’on s’aventure dans des départements ruraux, sans grande ville, la participation augmente encore plus. C’est ainsi que la Lozère ou la Corrèze sont les départements les plus « civiques » du 2ème tour. On trouve là des cantons où l’on a voté à près 75%, comme à une présidentielle … Pourquoi de telles différences, de 25 à 75% ? Parce que le pouvoir d’un conseil général n’est pas du tout le même selon les territoires !
La cause primordiale de l’abstention massive à ces élections cantonales, c’est en effet que le conseil général et le conseiller général ont un pouvoir faible, c’est un euphémisme, en milieu urbain, alors que leur pouvoir politique et financier reste important dans un canton rural d’un département urbain, plus encore dans les départements ruraux. L’abstention est d’abord fonction du pouvoir effectif des élus et administrations locaux. Pourquoi voter aux cantonales dans les villes, quand l’action du conseil général sert au mieux d’appoint à l’action des mairies et intercommunalités ? Dans le Pas de calais, département urbain, ou à Marseille, 2ème ville de France, la présence du FN au 2ème tour n’a pas suscité une mobilisation électorale exceptionnelle, mais quelques points supplémentaires seulement. Comme si l’effacement du conseiller général sur ces territoires réduisait à peu de choses l’enjeu politique, pourtant symbolique. L’architecture de la décentralisation n’est plus adaptée à l’urbanisation du pays, voilà la vérité. Le conseil général garde du sens dans la vingtaine de départements qui ne comptent pas de villes grandes ou moyennes, mais ailleurs, n’est-il pas surnuméraire ? Les conseils régionaux eux-mêmes ont des pouvoirs restreints et si les communes résistent, c’est bien parce qu’elles prennent des décisions effectives ayant des conséquences lisibles dans la vie des citoyens. Notons au passage que la fameuse réforme territoriale dont est si fier le pouvoir actuel ne répond pas à ce problème pourtant majeur et ancien. Le futur conseiller territorial connaîtra les mêmes affres en milieu urbain que le conseiller général aujourd’hui. Ces élections cantonales devraient obliger à réfléchir à d’autres formules institutionnelles, moins uniformes et plus adaptées aux reconfigurations territoriales de notre pays. Mais le malaise dans la décentralisation va au delà de la question pendante des départements. Les élus locaux, toutes tendances et collectivités confondues, tiennent de plus en plus un discours de la gestion contrainte et de moins en moins celui d’un pouvoir effectif de décision. Leur plainte est récurrente contre l’Etat, contre le gel des dotations et crédits d’investissements de l’Etat, contre la réduction des recettes autonomes des collectivités. Cette plainte est certes justifiée, mais elle est aussi un aveu. Quand un élu répète « je ne peux plus faire, à cause de l’Etat », les électeurs finissent par retenir la première partie de la phrase, quand bien même ils sont mécontents de l’Etat ! Dans les départements et régions, l’action locale se réduit de plus en plus à l’exercice étroit des compétences obligatoires, lesquelles ne touchent souvent que des segments limités de la population. A trop entériner cette logique juridique et financière, voire à y trouver parfois un certain confort d’opposant, on encourage aussi l’abstention.
PAS D’ENJEU POLTIQUE ? PEU DE VOTES
A cette cause institutionnelle première, s’en ajoutent deux autres, politiques.
Lors de ces cantonales, le taux d’abstention a fortement varié en fonction de l’enjeu politique local. Là où l’élection n’était pas écrite à l’avance (par la réélection du sortant), là aussi où le résultat du canton pouvait influer sur la majorité du conseil général, eh bien il y a eu plus, voire beaucoup plus de participation. On l’a vu dans des départements urbains, où la présence du FN au second tour a suscité un (petit) sursaut. Mais c’est vrai plus encore dans un département sans grande ville, comme la Corrèze. Dans le canton de « Brive centre », où le sortant de droite n’était pas menacé, la participation atteint seulement 41% au 2ème tour. En 2004 la participation était de 13 points supérieure ! En revanche, dans le canton d’Eygurande, où le candidat de gauche (53,4%) a gagné contre le sortant de droite, la participation a atteint 73%, soit 3 points de plus qu’en 2004 ! Autrement dit, quand il y a un enjeu politique local fort et décisif pour la majorité du conseil général, la participation grimpe nettement. Certes F. Hollande a habilement « dramatisé » et personnalisé les cantonales corréziennes, en mettant en jeu sa candidature aux primaires du PS. Mais la signification électorale est bien là : l’électeur se déplace quand il a le sentiment que son choix politique compte et va peser, quand les élus se mettent un peu en danger et « augmentent » de ce fait la portée du vote. En revanche, s’il s’agit d’une « validation », d’une « confirmation », ils restent à la maison (leçons pour les primaires du PS ?...)
Pas assez d’enjeu politique local donc. Mais aussi, presque plus d’enjeu politique national. En France désormais, que l’on vote ou que l’on manifeste, cela n’a pas de conséquences politiques. Pas de changements de premier ministre et si peu de ministres, ou alors à contretemps. Et surtout, pas d’évolutions ou d’inflexions dans les politiques menées, juste quelques engueulades internes. Notre communauté démocratique est réduite aux acquêts présidentiels. Dès lors pourquoi voter aux élections locales si le message national n’est jamais entendu ? Le pouvoir en place encourage l’abstention en dépolitisant la campagne, afin de limiter la portée de la sanction électorale ; mais l’opposition s’en accommode puisque l’abstention ne l’empêche pas de conserver voire de gagner des mandats locaux.
Avec le quinquennat et le calendrier électoral, les Français ne disposent plus de cet amortisseur démocratique que constituait la cohabitation. Celle-ci a certes eu assez d’effets pervers pour ne pas la regretter. Mais nous en sommes à un autre effet pervers, non moins dangereux : le vote en France a de moins en moins d’influence sur la vie politique locale et nationale, entre deux présidentielles.
Pourquoi rendre les citoyens seuls responsables de cette atrophie démocratique, si le système institutionnel et politique l’entretient, par immobilisme ou surdité volontaire ?
Philippe Guibert - Tribune
Dessin : Louison
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Candidatures centristes en 2012 : Question de convictions ou ...de trésorerie ?
30/03/2011 16:48
Les centristes associés à l'UMP aimeraient porter un des leurs aux élections de 2012. Or, une campagne présidentielle et des législative coûtent cher. D'autant que les Radicaux de Jean-Louis Borloo n'ont aucune indépendance financière !
Après Hervé Morin qui a tiré imprudemment le premier , il se murmure que Jean-Louis Borloo pourrait se lancer dans la compétition de 2012. Cependant, il faut dire que tout se joue dans le conditionnel, comme l'indiquait Le Monde : « (...) Jean-Louis Borloo pourrait bien annoncer dans les prochaines semaines qu'il quitte l'UMP avec sa formation, le Parti radical, pour lui rendre son autonomie (...) »
Mais comme le Parti Radical dispose de trop peu d'élus, pour tenter l'aventure seul, il est assez probable que, celui-ci s'associe au Nouveau Centre, qui n'appartient pas à l'UMP et possède une meilleure représentation parlementaire, dans le cadre d'un : « (...) deuxième pôle de la majorité, plus centriste, qui agrégerait l'Alliance centriste de Jean Arthuis, et ressusciterait en partie ce que fut l'UDF jusqu'en 2002 (...) »
Et même si Laurent Hénard le bras droit de Jean-Louis Borloo déclare au sujet d'une candidature centriste : « Cette candidature a été évoquée depuis un an, elle reste d'actualité » Il n'est pas certain que les parlementaires radicaux aient envie de défier l'UMP et le Président de la République !
Et pourquoi donc, direz-vous ?
Tout simplement pour éviter de perdre leurs sièges en défiant la composante la plus importante de l'UMP : L'ex RPR ! Et comme le temps n'est plus à offrir des porte feuilles ministériels (voir les villepinistes ), sortir de l'UMP et affronter son candidat officiel à la présidentielle, pourrait surtout se solder, par la fermeture ... du robinet financier !
Et il faut dire qu'il est conséquent le flot qui sort du robinet !
En effet, en se rendant sur le site de la Comission de Contrôle des Comptes de Campagne et des financements publics, on peut observer que le Nouveau Centre et le Parti Radical dépendent essentiellement : « Des contributions reçues d'autres formations politiques »
Page 88 : Nouveau Centre
Cotisations des adhérents : 164 985 Contributions des élus : 68 047 Contributions reçues d’autres formations politiques : 1 379 553
Page 45 : Parti Radical
Cotisations des adhérents : 149 130 Contributions des élus : 11 521 Contributions reçues d’autres formations politiques : 1 000 000
Ce qui fait dire à Jean Leonetti, député radical des Alpes-Maritimes : « (...) Nous avons un contrat législatif avec l'UMP, qui doit aller à son terme (...) » Et ajoute que : « (...) il estime qu'il vaut mieux que sa formation continue de peser de l'intérieur plutôt qu'à l'extérieur (...) » - Le Monde
Une allusion à ce qu'a déclaré un secrétaire général de l'UMP au Canard Enchaîné : « (...) Copé pense tenir Borloo avec le million d'euros que donne l'UMP aux radicaux (...) » ?
Ce qui signifie qu'en cas de sécession, il faudrait trouver une idée originale et prolifique pour trouver des fonds ! Si on ajoute à cela que : « (...) Hervé Morin tenté par un galop d’essai est crédité de 1% dans les sondages, Borloo de 7% alors qu’il ne s’est pas encore mis en mouvement (...) » - Atlantico
On se dit que à choisir entre une union avec : Le Nouveau Centre d’Hervé Morin, la Gauche Moderne de Jean-Marie Bockel et les Progressistes d’Eric Besson ou un job à Matignon, en lieu et place son meilleur ennemi : François Fillon, le choix ne devrait pas être trop difficile ...
Mais ce n'est qu'à l'issue du congrès du Parti Radical, les 14 et 15 mai prochains, qu'on saura si les convictions sont plus fortes ... que la trésorerie et une traversée du désert !
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