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Syrie: le statu quo ou le chaos ?
04/04/2011 12:17
Pourquoi Assad ne partira pas comme Ben Ali
Si Anna Karénine travaillait à l’IFRI, elle aurait sans doute remarqué que les révolutions heureuses sont toutes les mêmes, mais que chaque révolution malheureuse l’est à sa façon. Après des dénouements relativement peu sanglants en Tunisie et en Egypte, on observe à Bahreïn, au Yémen, en Libye et maintenant en Syrie, différents degrés de violence. Or, si Bahreïn, le Yémen et – quoi qu’on en dise – la Libye sont des pays relativement marginaux dans le monde arabe, la Syrie en est l’un des piliers.
Au-delà du poids stratégique de ce pays – allié de l’Iran, puissance tutélaire du Liban et épicentre de tous les fronts du refus de la région –, la Syrie incarne une résistance crispée à l’extérieur, un puritanisme nationaliste où le rejet des « corps étrangers » est élevé au rang d’idéologie officielle. Ce singularisme s’appuie d’abord sur un capital symbolique précieux : Damas est considérée comme le berceau du nationalisme arabe et s’est octroyé le rôle de gardienne de ce patrimoine. Mais un autre facteur nourrit le réflexe de citadelle assiégée : depuis un demi-siècle, la Syrie est contrôlée par l’une de ses minorités, les Alaouites. Aujourd’hui les membres de cette communauté chiite et leurs dirigeants ressemblent à un homme chevauchant un tigre : on ne sait plus qui commande, de la monture ou du cavalier. La peur – plus que justifiée – d’être les victimes a poussé les Alaouites à devenir les bourreaux de leurs concitoyens. Aussi ont-ils de bonnes raisons d’être saisis d’effroi à l’idée des châtiments que leur réserveraient demain ceux qu’ils ont écrasés hier, s’ils venaient à perdre le pouvoir.
Leur nervosité est apparue au grand jour la semaine dernière à Lattaquié, ville portuaire et bastion historique de leur communauté, touchée par les troubles après quinze jours de manifestations à Daraa, dans le sud du pays. La réaction, immédiate, est lourde de signification – et pas dans un sens très encourageant. Des hommes armés non identifiés ont ouvert le feu, non seulement sur les manifestants mais aussi sur des passants, comme si leur objectif était de semer la terreur et de vider les rues le plus vite possible. Quand l’armée est arrivée, l’ordre régnait déjà à Lattaquié. On peut gager que cette riposte brutale est une façon de signifier aux candidats à la révolte que les Alaouites ne laisseront pas la contestation se développer « chez eux ». L’étrange discours du président Assad, vide de tout contenu concret, doit être analysé à la lumière de ces événements. La conclusion qui s’impose est que les durs du régime – qui sont aussi les Alaouites les plus radicaux – ont eu le dessus. Et il y a de bonnes raisons de penser qu’ils sont prêts à tout – y compris un bain de sang si nécessaire – pour garder la main. Ils savent bien que Bachar el Assad, sa femme et ses enfants pourront toujours trouver refuge quelque part. En revanche, si le régime tombe, la majorité des Alaouites seront contraints de rester. Et pour eux, le pire est presque certain.
Traquées comme traitres et persécutés comme apostats durant des siècles, les tribus alaouites se sont réfugiées dans les montagnes surplombant Lattaquié et le littoral, entre le nord de l’actuel Liban et le sud de la Turquie. La chute de l’Empire ottoman, l’instauration du mandat français, son effondrement vingt ans plus tard et les affrontements avec le nouvel État d’Israël leur ont offert une fenêtre stratégique : alors que les anciennes élites, plutôt versées dans le commerce, boudaient les administrations – et en particulier l’armée – les Alaouites les ont intelligemment noyautées, ce qui leur a ouvert la voie du pouvoir. C’est ainsi que l’un d’eux, un homme d’exception nommé Hafez el-Assad, est parvenu au sommet.
Né en 1930, premier bachelier de sa famille, Assad fait une carrière militaire d’une extraordinaire rapidité. Lieutenant en 1955, il est général en 1964. Deux ans plus tard, à l’âge de 36 ans, il devient ministre de la Défense. Il ne lui faudra que quatre ans pour accéder à la fonction suprême où il s’installe en 1970. Prenant très vite le contrôle de l’appareil administratif et militaire, il dirigera son pays d’une main de fer et avec une intelligence politique hors-pair jusqu’à sa mort, en 2000, date à laquelle lui succède son fils Bachar Dans un deuxième temps, il s’empare aussi des ressources économiques et financières de la Syrie. Travaux publics, matériaux de construction, agro-alimentaire, hydrocarbures et, plus tard, les télécommunications, sont accaparés par sa famille et ses alliés. Avec un résultat prévisible : fuite des capitaux et chute dramatique de la production intérieure. Assad organise ensuite le pillage systématique du Liban.
Cette fuite en avant n’a pas empêché le régime de mener la modernisation du pays alaouite – le nord-est de la Syrie : développement des ports, constructions d’autoroutes, création d’une université à Lattaquié, implantations administratives, militaires, industrielles et commerciales jusque dans les villages les plus reculés. Pour couronner le tout, de somptueuses résidences ont été érigées dans la région par les pontes du régime. Autant dire que jusqu’à ces dernières semaines, les Alaouites profitaient sans vergogne des fruits de leur domination. Ils savent ce qu’ils ont à perdre.
L’avenir de la Syrie dépend donc du rapport de forces entre les communautés. Les liens personnels et claniques pèseront lourd dans la balance et le passé sanglant des puissants d’aujourd’hui compromet sérieusement les chances d’une solution négociée. C’est l’heure de vérité pour la Syrie : à l’issue de cette crise, on saura si elle existe en tant que nation ou si, à l’image de ce qui s’est passé en Iraq, autre pays du Baas, le pacte syrien explose dans un règlement de comptes général. Pour le régime, l’état d’urgence joue le rôle des cercles de fer empêchant que le tonneau syrien se désintègre dans un bain de sang inter-communautaire. Pour le moment, Bachar el-Assad semble aussi le croire. À moins qu’il n’ait pas vraiment le choix.
Gilles Mihaely
http://www.causeur.fr/syrie-le-statu-quo-ou-le-chaos,9396
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Le débat ? Parlons-en !
04/04/2011 12:14
Si vous n’aimez pas la vérité, n’en dégoûtez pas les autres
Je confiais il y a peu à propos du débat sur la laïcité avec ou sans islam mon agacement à entendre encore du bla-bla quand il faudrait du bâton. C’est mon coté idéaliste. Je reste attaché à cette utopie qui veut que l’État n’aurait besoin de personne pour défendre la République laïque et, qu’en démocratie représentative, les élus pourraient et devraient faire ce qu’on leur a demandé, tout seuls comme des grands. Alors forcément, la réalité m’énerve. Avec son débat, la droite nous fait de la démocratie participative comme si elle avait perdu en 2007 et là où un Préfet assisté d’une compagnie de CRS et couvert par un chef courageux suffirait à faire respecter la loi, car en fait, il ne s’agit que de cela, on parle, on parle… Sur ces questions, on attendait Sarkozy au pont d’Arcole, on a Edwy Plenel à la télé. Théoriquement, l’un n’empêche pas l’autre, pratiquement, si. Et pas dans le sens qu’on attend. Quand Plenel fonce et s’enfonce en sarkophobie, dénonçant l’islamophobie des manœuvres droitières, le Président hésite à se mettre à dos les faiseurs d’opinion. On n’attend pas que le pouvoir fasse taire tous les curés, laïcs ou pas, qui font de la morale aux électeurs, on aimerait juste que ces protestations ne dissuadent pas les élus du peuple de tenir leurs promesses. Et d’agir.
Le plus drôle dans l’histoire, c’est que, cette fois-ci, les tenants habituels du participatif ne veulent pas participer cette fois ci. Examinons leurs arguments.
Les Français nourrissent d’autres inquiétudes !
Bien sûr, on a tous beaucoup de soucis. Et alors ? On ne peut plus penser à deux choses en même temps ? La plupart des hommes mariés depuis longtemps savent bien qu’on peut gérer deux problèmes à la fois. Et leurs femmes aussi.
C’est une manœuvre électorale, une construction bâtie sur des fantasmes !
S’il s’agit d’un faux débat qui prétend répondre à des questions que personne ne se pose, on peut gager qu’il aura peu d’écho, aucun intérêt et pas la moindre conséquence. Si en revanche, comme dans l’affaire de l’identité nationale, les Français s’expriment, témoignent et se mêlent de leur affaires en prenant part à la discussion, si un « pilpoul » national permet à tous ceux qui le souhaitent de se prononcer sur les changements qui apparaissent, qu’on y accepte des arrangements ou qu’on y déplore des renoncements, la démocratie y aura gagné. Des manœuvres électorales qui rencontrent les aspirations, les colères ou les angoisses des électeurs, ce n’est pas malsain, c’est un rendez-vous réussi entre les élites dirigeantes et le peuple.
« On veut bien parler de tout mais pas avec n’importe qui. ». « On va monter les Français les uns contre les autres ».
Nous y voilà. Les réfractaires au débat ne se contentent pas de se taire, ils nous mettent en garde sur les dangers qu’il y aurait à entendre des opinions décrétées extérieures à « l’arc républicain ». Non seulement toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire mais tous les Français ne sont pas bons à entendre. Ceux qui confient leurs troubles quand les règles de la laïcité sont enfreintes à l’école, à l’hôpital, dans les entreprises ou dans la rue risquent d’en désigner les fauteurs. À moins de s’en tenir aux concepts et à la langue de bois, les Musulmans qui pressent la République de transiger avec leur foi se sentiront visés. C’est un moindre mal. Il serait plus grave, comme on laisse faire rue Myrha par crainte des échauffourées, d’ignorer la question et de laisser penser que tous les Musulmans rejettent en masse les bonnes manières laïques. Une parole libre ne monterait pas les Français les uns contre les autres mais dissiperait les malentendus et rappellerait ou poserait les règles du vivre ensemble. A l’inverse, un tabou prudemment entretenu sur ces questions et un débat interdit quand certains Français attendent des réponses et des arbitrages pousseraient sûrement les citoyens de cultures différentes à vivre loin les des autres, voire les uns sans les autres. La France mérite mieux et l’islam de France aussi.
Le débat sur le débat a à peine commencé que les religieux s’en mêlent dans un élan œcuménique historique pour nous avertir qu’il est urgent de ne rien faire. Les « six religions de France » – pourquoi six ? Je suppose qu’on compte à partir d’une certaine quantité d’ouailles sinon on ne s’en sort pas, imaginez un collectif avec les témoins de Jéhovah, les mormons, les satanistes, les scientologues et tous les allumés de spiritualités en France. Les six donc, soient un évêque, un pasteur protestant, un rabbin, un musulman du CFCM, un métropolite orthodoxe et un révérend bouddhiste, nous mettent en garde. Ils ne veulent pas de débat. Enfin si, mais pas maintenant. En période préélectorale, on risque de stigmatiser (voir plus haut). Donc, ce n’est donc pas le moment. En période post-électorale aussi mais les électeurs ne pourront plus s’exprimer avec leur bulletin de vote. Les clercs doivent estimer que la laïcité est une question trop sérieuse pour être confiée aux citoyens.
Manifestement, cette méfiance et ce mépris mériteraient un débat mais que pouvons-nous en espérer ?
Il n’y aurait plus de prières de rue si l’exécutif faisait respecter la loi mais pour résoudre ce problème posé non pas par Jean-François Copé mais par un certain nombre de pratiquants, on commence à entendre qu’il faut envisager un financement public des mosquées. Ça commence mal. J’attendais qu’on serre la vis et voilà qu’on lâche du lest. S’ils touchent à la loi de 1905, on va y perdre en laïcité. Pour répondre à une situation nouvelle, et pour éviter l’islam des caves ou des rues, les financements étrangers et les mosquées incontrôlables, l’Etat va être sommé de prendre à sa charge des besoins immobiliers des croyants. La règle d’or qui interdit toute relation d’argent entre les élus et les communautés et évite toute tentation clientéliste sera battue en brèche. Si ce débat débouche sur une régression de notre laïcité et aboutit, au bout du compte, à des accommodements raisonnables à la française, je préfère encore qu’on ne parle de rien et qu’on ne touche à rien.
Alors, débat ou pas débat ? Je me demande si la question n’est pas dépassée. Qu’on joue le jeu ou qu’on proclame qu’on ne parlera pas même sous la menace des baïonnettes, le résultat est qu’on en parle. Et si tout le monde se moque du débat officiel, les débats off se multiplient dans les médias et les bistrots. Les opinions s’échangent à défaut de changer, c’est déjà ça. Quand une question occupe la scène médiatique, les acteurs qui défilent devant les micros et les caméras doivent choisir leur camp. Soumis à la question, ceux qui convoitent nos suffrages sortent du bois, s’expliquent ou pas, proposent leurs constats et leurs solutions ou se défilent parce qu’ils trouvent la question mal posée : à l’arrivée, nous pouvons faire notre marché dans l’offre politique. C’est bien la finalité du débat démocratique et nous y participerons dans l’isoloir où chacun pourra faire le tri entre ceux qui pensent qu’il n’y a pas de problème, ceux qui s’opposent à toute stigmatisation, ceux qui nomment les choses et ceux qui semblent décidés à agir, en républicains. Il ne nous reste plus qu’à discriminer pour choisir, en toutes connaissance de ces choses publiques, un Président ou une Présidente qui, je l’espère, saura clore le débat.
Cyril Benasar
http://www.causeur.fr/le-debat-parlons-en,9401
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Sarkozy au Japon, pour le meilleur et pour le pire
04/04/2011 12:08
Nicolas Sarkozy a réussi un nouveau coup médiatique en étant le premier chef d’Etat à visiter le Japon après le séisme et le grave incident nucléaire. Si un tel geste est une bonne idée, ses sorties sur le nucléaire n’en sont vraiment pas.
Une visite bienvenue
La très grave crise nucléaire que traverse le Japon nous permet de voir le meilleur et le pire du président de la République. Bien sûr, on ne peut pas négliger la part de communication qu’il y a à être le premier chef d’Etat à venir visiter le Japon après le séisme, le tsunami et les problèmes de la centrale de Fukushima. Néanmoins, cette visite ne peut pas être uniquement réduite à la communication et servir de prétexte à une critique systématique du chef de l’Etat.
En effet, c’est aussi un geste de solidarité vis-à-vis du Japon. Il est probable que le peuple Japonais apprécie autant la dimension symbolique d’être le premier à le faire, que la dimension plus factuelle qui consiste à montrer que Tokyo est sûre puisqu’il n’hésite pas à y passer. Dans un pays qui vit avec la crainte du nucléaire, ce geste spectaculaire, qu’aucun autre dirigeant n’a fait avant lui, reste un très beau geste, quelles que soient les motivations qui sont derrière.
Le gadget des normes internationales
En revanche, le reste des annonces du président relève beaucoup plus de la communication que du souci de résoudre quoique ce soit. Certes, les audits des centrales ne seront pas inutiles et il est bienheureux que les centrales qui ne sont pas vraiment sûres soient fermées. Mais, on imagine tout de même qu’il devait déjà y avoir des procédures de contrôle… Que l’on cherche à réviser les normes en fonction de ce qui s’est passé au Japon, OK. Ici, Nicolas Sarkozy fait encore de l’affichage.
Idem sur les normes nucléaires internationales. Voici encore une grave déclaration de notre président qui ne débouchera sur rien, comme ses annonces sur les parasites fiscaux ou la réforme du capitalisme. De telles normes n’ont aucun intérêt car il est évident qu’elles seraient influencées par les industriels locaux et qu’il sera impossible de produire un alignement par le haut. En outre, on ne voit pas comment elles pourraient être mises en place et surtout contrôlées.
Un partage des meilleures pratiques serait doute beaucoup plus utile. Le président aurait également pu essayer de monter un groupe de travail entre industriels Japonais et Français pour construire la technologie la plus sûre du monde en s’appuyant sur l’excellence de notre filière et les connaissances très spécifiques des industriels Japonais qui doivent faire avec une nature beaucoup plus dangereuse que la nôtre. Mais, non, il préfère une déclaration ronflante qui ne produira rien.
L’activisme communicant de Nicolas Sarkozy peut parfois produire de bonnes choses, comme sa visite au Japon. Mais le plus souvent, il créé un décalage immense entre des déclarations grandiloquentes et des réalisations extrêmement limitées.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Nicolas Sarkozy nous lègue une bulle immobilière
04/04/2011 07:45
Lors de sa campagne présidentielle, le candidat UMP souhaitait développer le nombre de propriétaires. C’est ainsi qu’il avait fait de la déduction des intérêts d’emprunt une des mesures phares de sa campagne et de son mandat. Résultat : une bulle qui finira par exploser.
Une bulle spéculative dangereuse
Il y a quatre mois, j’avais fait un papier sur « le krach immobilier à venir en France ». Malheureusement, la situation ne cesse de se détériorer. En 1998, le prix moyen du mètre carré à Paris était à peine de 2476 euros (contre 3845 en 1991). Au 4ème trimestre 2010, il a bondi à 7942 euros (contre 7346 au 3ème trimestre), soit une hausse de plus de 200% en treize ans. Sur l’ensemble de l’année dernière, les prix ont progressé de la bagatelle de 18,5% !!!
Les chiffres de l’hebdomadaire anglais sont d’autant plus inquiétants qu’il avait annoncé avant les autres la bulle des marchés immobiliers étasuniens et britanniques. Et le premier a baissé de près d’un tiers depuis son pic, niveau qui correspond également à la surévaluation actuelle, ainsi qu’à la baisse de 35% enregistrée de 1991 à 1998. Bref, il n’y a plus qu’à attendre une hausse des taux longs pour avoir un vrai krach immobilier dans quelques années.
Une succession d’erreurs politiques
La responsabilité des politiques est ici lourdement engagée comme le montre l’impact de la fin des dispositifs fiscaux fin 2010 sur les prix. En effet, les aides aux achats immobiliers sont totalement illusoires. En augmentant la demande immobilière, elles font progresser les prix, annihilant tout ou bonne partie des avantages fiscaux donnés par l’Etat. Bref, l’Etat renonce à des recettes fiscales inutilement puisque les économies d’impôts passent dans un prix plus élevé.
Bref, au lieu de donner des subventions qui alimentent la bulle, l’Etat ferait mieux de retirer tous ces dispositifs qui distordent le marché immobilier et nourrissent la hausse des prix. Mieux, comme le fait la Chine, quand les prix montent trop et s’éloignent des fondamentaux, il devrait au contraire restreindre le crédit immobilier (en imposant par exemple un apport plus important) de manière à limiter la formation de ces bulles immobilières que nous connaissons trop bien.
Nicolas Sarkozy a hérité d’une bulle immobilière significative. Les mauvaises politiques qu’il a mises en place l’ont encore accentuée. Il est à craindre que son explosion soit brutale quand elle aura lieu.
Laurent Pinsolle
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Du Sénat des intérêts particuliers
04/04/2011 07:41
Le mercredi 9 , le Sénat a supprimé l’obligation qu’ont les dentistes d’indiquer sur les devis le prix d’achat des prothèses. Les députés devraient en faire autant. Un recul pour les patients français perdus dans la jungle des tarifs.
Deux ans après avoir voté l’article 57 de la loi HPST (hôpital, patient, santé, territoire) qui obligeait les dentistes à indiquer sur leurs devis le prix auquel ils avaient acheté la prothèse proposée au patient, les sénateurs viennent de faire machine arrière.
La droite libérale, qui prend conscience du désastre qu’est pour elle cette fin de quinquennat, se recentre sur les intérêts particuliers. Après avoir dit oui à toutes les demandes d’augmentation du tarif de la consultation des médecins généralistes, l’UMP va permettre aux dentistes de s’enrichir au détriment de l’intérêt général et de la santé publique.
Une prothèse dentaire coûtera entre 400 € et jusqu’à 1000 € dans certains départements. Une partie des chirurgiens dentistes fixent un prix exorbitant pour leurs prothèses dentaires, qu’elles proviennent de Chine ou de France.
Une telle décision est inadmissible. Il n’est pas concevable que des dentistes puissent fixer des prix farfelus pour leurs prothèses alors que les français voient leur pouvoir d’achat diminuer.
Contrairement à ce que l’UMP souhaite, l’intérêt général et la santé des français doivent primer sur les bénéfices des dentistes.
Ainsi il convient d’adopter une loi qui prévoirai :
- l’obligation d’information du patient sur la provenance de la prothèse avec les risques que comportent celles fabriquées dans les pays à bas coût ;
- l’obligation de règlementer les prix des prothèses : une prothèse importée de Chine, de Roumanie ou autre ne doit pas être vendue à un prix fixé par décret. Une grille de prix des prothèses devra être instaurée et modifiée par décret.
Il est de plus de notre devoir de rappeler à l’UMPS que l’intérêt général, que l’intérêt national passent avant les intérêts financiers particuliers.
Rémi Berger
http://debout-les-jeunes.fr/blog/04/2011/2067/du-senat-des-interets-particuliers/
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