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Le protectionnisme plébiscité par les Français: une analyse du sondage par Jacques Sapir
22/06/2011 15:13
Dans un billet précédent, je vous ai parlé de cet incroyable sondage qui fait que je me sens moins seule dans la vie : le protectionnisme, je ne suis décidément pas la seule à penser qu'il faudrait plus qu'y songer, mais en somme nous serions des millions à penser de même....
Bon. Jacques Sapir parle mieux de ce sondage que moi... et justement il a fait un papier dessus que je vous mets in extenso ci-dessous, mais que vous pouvez lire aussi sur le site du Manifeste pour un débat sur le libre-échanhe à l'initiative de ce sondage.
Le protectionnisme plébiscité par les Français: une analyse du sondage par Jacques Sapir
"L’identification des méfaits du libre-échange sur l’économie française apparaît à une grande majorité de français, à tel point que l’on peut parler d’une prise de conscience massive, dépassant les cadres des partis politiques, et exprimées par quasiment la totalité des couches de la société. L’ancienne opposition entre diplômes et non-diplômés qui avait été mise en avant lors du référendum de 2005 n’existe plus.
Le peuple français oscille entre révolte et résignation, tel est le premier enseignement de ce sondage. • Ainsi 48% des réponses indiquent que les personnes interrogées sont « révoltées » par la situation économique de la France tandis que 30% d’entre elles sont « résignées ». On ne trouve que 14% de confiants et d’enthousiastes. • Les catégories sociales où le sentiment de révolte prédomine sont les ouvriers (64%), suivis des artisans et petits commerçants (55%) et des employés (52%). Le sentiment de révolte est le plus faible pour les professions libérales et cadres supérieurs, mais il atteint néanmoins 36%.
I. Un regard critique et argumenté sur la mondialisation et le libre-échange.
La question principale porte sur l’appréciation de l’ouverture des frontières aux marchandises de pays comme la Chine et l’Inde et globalement aux pays émergents. Les résultats témoignent d’un rejet massif de la mondialisation.
Un jugement négatif est partagé par 73% des réponses en ce qui concerne les déficits publics, 78% en ce qui concerne le niveau des salaires et 84% en ce qui concerne l’emploi.
Notons aussi que le pourcentage de réponses indiquant que ces conséquences ont pu être positives voire très positives n’est que de 7%, soit 12 fois moins que le pourcentage estimant que les conséquences sont négatives voire très négatives.
Ce jugement est sans appel. Sur les trois grandes questions qui concernent l’économie, l’emploi, les salaires et les déficits, il se trouve une écrasante majorité de français pour considérer que l’ouverture de l’économie a eu des conséquences néfastes. Très clairement, la « mondialisation heureuse » n’existe que dans certains journaux ou sous certaines plumes. Cette ouverture est aussi considérée comme une mauvaise chose pour les pays développés en général (52%) et pour la France en particulier (57%). C’est aussi une mauvaise chose pour la sécurité des produits distribués en France (71%), pour les salariés (72%) et pour l’environnement (73%). La conscience des résultats négatifs de l’ouverture ne se limite donc pas à la question sociale. Elle touche aussi massivement la question de la sécurité des produits de consommation (et la sécurité alimentaire) ainsi que l’environnement. La prise de conscience qu’il y a une contradiction radicale entre le libre-échange et la préservation de l’environnement apparaît particulièrement massive.
Quand on demande aux personnes interrogées de se projeter dans le futur, elles sont 75% à répondre que l’ouverture aura des conséquences négatives sur l’emploi dans les dix années à venir. Elles sont donc opposées logiquement à hauteur de 70% à l’absence ou la faiblesse des droits de douane sur les produits provenant des pays émergents, et partisans à 65% d’une hausse de ces droits. Les conséquences d’une politiques protectionnistes sont perçues comme favorables à la protection du savoir faire français (59%), des activités de l’industrie (57%), de l’emploi (55%) et de la croissance (50%).
Massivement, les personnes interrogées pensent que c’est à l’Europe qu’il revient de mettre en œuvre cette politique protectionniste (80%). Mais, au cas où l’on se heurterait à un refus de nos partenaires européens à appliquer une telle politique, 57% des personnes interrogées répondent qu’il faut que la France fasse cavalier seul. On ne saurait mieux exprimer la formule « avec l’Europe si on le peut, avec la France s’il faut, contre l’Europe si on le doit » !
II. Un phénomène qui transcende les partis et les positions sociales.
Cette dernière question est très symptomatique car elle concentre à la fois le problème du protectionnisme et celui d’une possible action unilatérale de la France,
De manière significative, on ne retrouve cet équilibre que chez les électeurs des Verts. Les électeurs de l’UMP et du PS soutiennent quant à eux de manière importante le principe d’une politique unilatérale (58% et 56%) en dépit des positions proEuropéennes de ces deux partis. Comme on peut s’y attendre, ces positions sont plébiscitées par les personnes qui sont proches du Front de Gauche et du Front National (73% dans les deux cas). Mais, ces résultats s’inscrivent dans une tendance générale. Les chiffres du Front de Gauche et du Front National indiquent qu’ils sont plus dans une position d’influence sur la gauche et la droite modérée que dans une position d’opposition. Les résultats par catégories socioprofessionnelles confirment ce jugement. Si on retrouve 60% d’ouvriers pour considérer que la France devrait appliquer des droits de douane à ses frontières en cas de refus ou d’échec d’une solution concertée européenne, les pourcentages des artisans et petits commerçants (63%), celui des employés (57%), mais aussi – O surprise – ceux des cadres supérieurs et professions libérales (56%) ne sont guère différents.
Il y a donc une contradiction évidente entre l’électorat et les principaux partis (PS et UMP) sur la question européenne. Par contre, le Front de Gauche et le Front National apparaissent comme bien plus en cohérence avec leurs électeurs. N’en doutons pas : si un référendum devait être organisé demain sur une telle question, il aboutirait au même désaveu de la classe politique, et des grands médias, que celui de 2005. D’ailleurs, 61% des personnes interrogées se prononcent en faveur d’une pétition pour l’organisation d’un débat à l’échelle européenne contre 21% de réponses opposées.
Ce jugement extrêmement négatif se vérifie si on le ventile par affiliation politique (le pourcentage maximum étant celui des personnes proches du PS avec 90% et le pourcentage minimum celui des personnes proches du MODEM avec 82%). Il en va de même quand on le ventile en fonction du vote pour les candidats de l’élection présidentielle de 2007 (90% des personnes ayant voté pour Ségolène Royal partagent ce jugement négatif contre 86% pour François Bayrou).
On observe un résultat analogue quant aux conséquences du libre-échange sur le niveau des salaires.Un jugement très négatif est partagé à égalité par les anciens électeurs de Ségolène Royal et de Jean-Marie Le Pen (89%) et ne tombe qu’à 72% avec les électeurs de Nicolas Sarkozy. Les sympathisants du MODEM sont certes les moins convaincus (encore que le pourcentage soit de 72%), mais il est de plus de 80% pour tous les partis de gauche et les Verts et de 86% pour le Front National.
Enfin, l’impact sur les salariés français de l’ouverture est lui aussi jugé négativement à une très large majorité par les sympathisants de tous les partis et pas les personnes ayant voté pour les cinq candidats pour lesquels les résultats ont été comptabilisés.
Jamais la divergence entre le discours des états-majors ou des futurs candidats des partis centraux de l’échiquier politique français (PS et UMP) et leurs électeurs n’aura été aussi grande que sur la question des conséquences de la mondialisation.
Ce protectionnisme les sondés espèrent massivement qu’il pourra se mettre en place à l’échelle européenne. Mais, en même temps, ils ne sont pas dupes. Ils savent pertinemment que la construction européenne est devenue une énorme machine qui produit du règlement mais pas de politique. Alors, face à cette réalité incontournable, ils expriment aussi une forte volonté que ce soit dans le cadre national que soient formulées les solutions.
Le choix d’une solution unilatérale provoquerait une crise majeure dans l’UE, ce qui est dit et répété là encore par une large partie de la classe politique et des médias. Pourtant, une telle solution semble être acceptée par une large majorité des personnes sondées. Non seulement l’écart entre les partisans et les opposants à une telle solution est considérable (57% contre 31%), mais on ne trouve que 10% du total des personnes interrogées pour dire qu’elles sont tout à fait opposées à une solution unilatérale, autrement dit qu’elles placent l’UE au-dessus des intérêts de la France. Le grand rêve européen, entamé par l’acte unique, s’achève et les Français se réveillent profondément attachés à leur Nation.
III. Les conséquences politiques.
La maturité des Français, telle qu’elle se dégage de ce sondage, est assez étonnante. Qu’il s’agisse des causes de la situation économique ou des solutions à y apporter, on trouve dans les réponses la trace d’un argumentaire étoffé.
Le principal problème vient de la divergence entre les positions politiques affirmées du PS et de l’UMP et le positionnement de leurs électeurs. La contradiction, on l’a déjà dit, est patente et massive. Elle se renforce du fait que 64% des personnes interrogées pensent que la question du protectionnisme devrait être un sujet important lors de la prochaine élection présidentielle. Ils ne sont à l’inverse que 23% à penser que cette question n’est pas vraiment importante et seulement 5% à considérer que l’ouverture économique ne constitue pas un sujet.
Or, sur ce point, les positions des deux grands partis français sont pour le moins sujettes à caution. Si, à l’UMP, Nicolas Sarkozy avait fait durant sa campagne électorale quelques déclarations laissant à penser qu’il était en faveur d’un certain protectionnisme, elles n’ont pas été suivies d’effets. Au PS on balance entre une référence à des « écluses », voire des droits de douanes (mais uniquement contre des pays ne respectant pas les normes internationales en matière sociale, sanitaire et environnementale) et les déclarations récentes de l’un des candidats potentiels, François Hollande, qui a exclu tout recours au protectionnisme. On constate donc qu’aujourd’hui, tant la pratique des uns que le discours des autres sont à l’opposé de ce que réclament les Français.
Une telle divergence est suicidaire. Elle l’est pour chacun de ces partis qui prend le risque de passer à côté d’un thème majeur de la future campagne électorale, et ainsi de favoriser les partis qui, eux, sont beaucoup plus en phase avec l’opinion des Français, et en particulier le Front de Gauche et le Front National. Mais, cette divergence est aussi, et même avant tout, suicidaire pour la classe politique et pour la démocratie. Elle contribue à asseoir dans l’opinion l’idée que la classe politique, du moins pour ce qui concerne les « grands partis » a des intérêts et des préoccupations radicalement différents de ceux de la population. La vague populiste qui monte dans notre pays comme dans de nombreux pays d’Europe y trouvera certainement un aliment important, et peut-être même décisif dans les mois qui viennent
Le bon sens voudrait donc que les « grands partis » se saisissent sérieusement d’une question qui, comme l’indique ce sondage, transcende les partis et les positions sociales. Des réponses fortes et positives doivent y être apportées d’urgence, et l’on ne pourra plus s’abriter derrière l’argument d’une inaction européenne pour justifier sa propre inaction.
À défaut, il faut s’attendre à une montée en puissance des partis qui, eux, auront compris l’importance de la question du libre-échange et de la mondialisation. Il sera trop tard, au soir d’une élection, de venir le regretter.
Jacques Sapir
Lien : http://manifestepourundebatsurlelibreechange.eu/?p=162
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Médecine du travail : Les députés UMP au secours du Medef ?
22/06/2011 15:04
Le Medef veut profiter du passage du texte de la réforme de la Santé au Travail à l'Assemblée Nationale pour bloquer, entre autre : « le principe d’une présidence alternée de la médecine du travail » avec les syndicats de salariés, voulue par le Sénat !
La réforme de la médecine du travail devrait être présentée, fin juin devant les députés, affirme le très bien informé WEKA : « Bruno Dupuis, conseiller de Xavier Bertrand, a annoncé le 27 mai aux Journées nationales de santé au travail dans le bâtiment et travaux publics (BTP) qu’il existait une fenêtre de tir le 27 juin 2011 pour que le texte réformant la santé au travail soit présenté à l’Assemblée nationale. Après que les articles « santé au travail », inclus dans la loi réformant les retraites, aient été retoqués par le Conseil constitutionnel, le texte est retourné vers les parlementaires (...) »
Or, entre temps : « Le Sénat a adopté le 27 janvier 2011, en première lecture, la proposition de loi relative à l’organisation de la médecine du travail avec un retour à une gouvernance paritaire avec présidence alternée des services de santé au travail »
C'est ce texte du Sénat qui met hors de lui, Eric Le Jaouen, le président du Medef Loire. Il l'expliquait au Progrès, le 17 juin dernier : « (...) Tout le monde est d’accord sur le besoin impérieux d’une réforme (...) Le problème à ses yeux, c’est que cette réforme ne correspond pas aux aspirations du patronat. « Le Sénat vient de faire passer le principe d’une présidence alternée entre les employeurs et les représentants des salariés. Nous ne pouvons pas accepter cela puisque ce sont les employeurs qui assument, en la matière de santé au travail, la totalité des responsabilités (...) » Et le Président du Medef Loire, de brandir un recours, devant le Conseil Constitutionnel.
Conseil qui avait, au passage, annulé le « cavalier législatif » introduit par quelques parlementaires UMP, avec la bienveillance d'Eric Woerth, sous forme d'amendement et destiné à ... changer la nature de la médecine du travail.
Mais, pourquoi cette crainte du Medef, au sujet de la « présidence alternée des services de santé au travail » ?
Peut être faut-il se replonger dans l'enquête de 2007 réalisée par Rue89 et France Inter qui expliquait : « Comment l'argent de la santé des salariés finance les comités locaux du patronat »
Extrait : « (...) Un véritable pactole, car la cotisation est obligatoire. En moyenne, comptez 75 euros par salarié et par an. Soit au total, d'après le Cisme (Centre interservices de santé et de médecine du travail en entreprise), une manne d'un milliard d'euros ! Aujourd'hui, 95% des 6500 médecins du travail sont employés par des associations. Celles-ci sont toutes contrôlées par des représentants du Medef ou de la CGPME. Depuis 2004, la loi impose la parité dans leur conseil d'administration : 2/3 de patrons, 1/3 de salariés. Dans les faits, seuls les employeurs ont les moyens de contrôler ces activités (...) »
Si à l'époque, Laurence Parisot avait maladroitement essayée de nier les faits, déclarant toutefois : « S'il y a des pratiques qu'il faut abandonner, on va les abandonner » La même équipe de journalistes montrait, dans un reportage : « Un an plus tard, où en est-on ? » que de nombreux cas subsistaient, et que Xavier Bertrand, déja en charge du dossier médecine du travail, restait très évasif sur le fond, préférant évoquer la responsabilité des partenaires sociaux.
Evidemment, comme vous l'avez noté plus haut, le texte du Sénat devrait, si les députés le confirmaient, donner un plus large contrôle des représentants des salariés sur la gestion des fonds de la médecine du travail. Et ça, comme le dit le Medef : « Nous ne pouvons pas accepter »
Hasard de l'histoire, c'est le même Xavier Bertrand qui doit présenter le texte à l'Assemblée Nationale, probablement le 27 juin. Néanmoins, nous dit Weka, jusqu'à présent, les députés ont joué la montre afin de retarder l'examen du texte : « Depuis, la proposition de loi est retournée au placard parlementaire, le parlement ayant manifestement d’autres priorités (...) »
S'achemine t-on vers une confirmation ou un rejet du texte des sénateurs ?
Le problème, c'est qu'un rejet par les députés UMP pourrait être regardé négativement par les salariés/électeurs et son adoption comme une provocation par les employeurs/électeurs !
Car, au delà de la présidence alternée, le texte évoque : des garanties sur l'indépendance des médecins du travail, la responsabilité des missions de prévention et le droit d'alerte du médecin
C'est pourquoi WEKA écrivait, le 6 juin dernier : « (...) Il se disait sous le manteau que la réforme de la santé au travail pourrait être reportée après les élections de 2012. Bruno Dupuis a redonné une visibilité au texte. Il convient néanmoins d’être prudent car le créneau indiqué est étroit et si d’aventure un autre texte devenait prioritaire … »
Bibliographie :
Non à la mort de l'authentique médecine du travail Medecine du travail : l'autre caisse noire du Medef
Crédit photo : AIST Béziers http://slovar.blogspot.com/
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Chevènement en Algérie pour une "conscience" française du passé
22/06/2011 14:55
Dépêche AFP, mardi 21 juin 2011, 18h25.
Le nouveau président de l'Association France-Algérie (Afa) Jean-Pierre Chevènement, s'est prononcé mardi à Alger pour une "conscience" française plutôt qu'une "repentance" pour son passé colonial, lors d'une conférence de presse.
"La repentance est une suggestion imprégnée d'esprit chrétien. Du point de vue de la République française qui est une république laïque je préfère le travail de la conscience", a déclaré le sénateur du Territoire de Belfort.
"Je pense que la France doit être consciente de ce qui s'est passé entre nous", mais a-t-il aussi estimé, "nous avons tous à faire un travail de conscience". Ancien ministre socialiste de l'Industrie, de l'Intérieur et de la Défense, Jean-Pierre Chevènement est président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Nombre d'officiels algériens veulent une repentance ou des excuses de la part de la France, ce que Paris a jusqu'à présent refusé.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé avait déclaré le 16 juin lors de sa visite en Algérie que les Français "n'étaient pas encore prêts" à la repentance et appelé à ne "pas ressasser indéfiniment" le passé colonial.
L'Algérie a vécu 132 ans sous le joug colonial de la France avant qu'elle ne gagne son indépendance par les armes en 1962.
"Ce 50e anniversaire je veux que nous le célébrions en regardant vers l'avenir sur ce que la France et l'Algérie peuvent faire ensemble au 21e siècle", a déclaré M. Chevènement, élu président de l'AFA fin janvier, en référence aux célébrations de 2012.
"Le problème pour la France c'est qu'elle n'ait pas pensé à acheminer l'Algérie vers l'indépendance, ce qui aurait été le terme tout à fait normal, et c'est vraiment dommage", a-t-il regretté.
"Je pense que sur le passé il faut certainement en parler mais en ayant toujours à l'esprit qu'il ne faut pas obscurcir l'avenir", a-t-il cependant déclaré.
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) effectue depuis dimanche une visite de cinq jours dans ce pays qui lui a permis de rencontrer nombre de personnalités dont des ministres et il devrait être reçu jeudi par le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia.
Personnalité très populaire en Algérie, où il était présent en tant que militaire juste avant l'indépendance, il avait été longuement reçu par le président Abdelaziz Bouteflika le 22 septembre dernier lorsqu'il était venu faire deux conférences pour le Centre culturel français.
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Sur La Chaîne Parlementaire, Brigitte Girardin rappelle la détermination de Dominique de Villepin
22/06/2011 14:47
Au lendemain de la Convention de République Solidaire, Brigitte Girardin était l'invitée du journal de La Chaîne Parlementaire, ce lundi.
Le verbatim de son intervention.
*****
Sur la candidature présidentielle de Dominique de Villepin
Vous savez, nous sommes vraiment tous mobilisés avec cet objectif. Je suis quand même étonné de votre commentaire sur l'assistance réduite: c'était la Convention de notre parti. Nous avons 4 cadres par département. Nos fédérations étaient toutes là. Même meme nos fédérations d'Outre-Mer ont fait le déplacement et une convention de parti, ce n'est pas un meeting comme on l'avait fait il y a un an à la Halle Freyssinet.
Donc je crois qu'il ne faut pas non plus mélanger les exercices: nous réunissions nos cadres, c'est-à-dire nos militants les plus engagés parce qu'effectivement, nous avons aujourd'hui un projet. Il fallait donner à nos militants des outils pour défendre ce projet, pour l'expliquer puisque nous aurons un programme détaillé à l'automne et ce projet a fait l'objet d'une brochure qui s'intitule "Pour une France citoyenne, juste, indépendante".
Et donc, nous avions réuni nos cadres pour justement mobiliser sur ce projet avant l'été: ça va être tout le travail de l'été de bien expliquer ce projet et je vous rappelle que nous sommes les seuls aujourd'hui à avoir un vrai projet qui ne soit pas quelques mesures d'ajustement comme le proposent certains partis.
Sur le nombre de parlementaires soutenant Dominique de Villepin
Ce n'est pas parce que vous n'en avez vu trois hier qu'il n'y en a que trois qui nous soutiennent. D'autre part, je voudrais vous rappeler que le projet que Dominique de Villepin a présenté, il est fait pour les Français avant tout et pour rassembler les Français. Les parlementaires, nous verrons plus tard. (...)
Rassembler les Français, je peux vous assurer qu'on rassemble beaucoup de Français quand on propose la fin du cumul des mandats et des fonctions, quand on propose la réduction d'un tiers du nombre de parlementaires, quand on propose de réduire le nombre de régions à 8 ou 10: effectivement, ça bouscule un peu les lignes et je peux vous dire que la réaction des Français est très positive et c'est ce qui nous importe.
Sur l'article du Parisien dénonçant un "verrouillage" du parti par Brigitte Girardin
Je ne gère pas au sein de République Solidaire les parlementaires: on a justement des parlementaires qui s'en occupent. Et puis alors, j'aimerais bien avoir quelque chose à verrouiller, mais vous savez, je ne travaille qu'avec des bénévoles. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Vous voyez, ça fait typiquement partie des coups bas que j'évoquais hier et je disais à tous nos cadres: "quand les coups bas vont tomber (et ils vont tomber), les obstacles seront là et la meilleure réponse à apporter, c'est le sourire". Donc voilà, j'en souris aujourd'hui.
Sur les alliances
Nous sommes, par définition, ouverts à tous. (...) République Solidaire est composé d'adhérents qui viennent de la droite, de la gauche et du centre. Nous avons un projet qui a pour objectif de rassembler tous les Français, quelles que soient leurs affinités politiques et leur origine politique.
Donc franchement, tous ceux qui voudront défendre ce projet, se retrouver et même nous proposer des amendements, des ajustements (puisqu'encore une fois, ce n'est pas encore un programme), tout le monde est bienvenu et nous avons toujours été ouverts à tous et nous le restons.
Sur la réaction de Dominique de Villepin au soutien apporté par Jacques Chirac à François Hollande
Dominique de Villepin est dans un état d'esprit très combatif et très déterminé. Et très franchement, nous avons, Dominique de Villepin et moi, un point commun: c'est une très très grande affection pour Jacques Chirac que nous avons servi de longues années. Et puis, je vais vous dire: nous avons trop d'affection pour lui pour commenter, instrumentaliser ses propos. Encore une fois, laissons-le faire de l'humour, dire librement ce qu'il pense. Vraiment, encore une fois, laissons-le vivre sa vie. Il a souhaité être en dehors du débat politique: ne trahissons pas ce qu'il souhaite.
Sur l'éventualité d'une candidature autre que celle de Dominique de Villepin dans l'hypothèse d'une condamnation judiciaire
Ecoutez, on n'est pas du tout dans ce scénario. Je vous rappelle que Dominique de Villepin a été complètement blanchi en première instance. Il n'y a pas eu d'éléments vraiment franchement nouveaux. Donc nous attendons sereinement ce jugement. Voilà, donc vous me permettrez de ne pas envisager ce type d'hypothèses.
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http://2villepin.free.fr/index.php/2011/06/22/1945-sur-la-chaine-parlementaire-brigitte-girardin-rappelle-la-determination-de-dominique-de-villepin
La vidéo du journal de la Chaîne Parlementaire
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L’euro, la Grèce, et les comiques troupiers !
22/06/2011 14:43
La crise grecque, qui est le résultat direct de l’inadaptation d’une monnaie unique plaquée sur des économies divergentes, suscite de multiples commentaires de la part des thuriféraires de la monnaie unique, qui laissent littéralement pantois !
A les entendre, la situation de la Grèce serait due à l’absence d’intégration économique, budgétaire, et politique de l’Union. Bref, il faudrait aller toujours plus loin dans l’abandon des souverainetés des Etats et dans l’intégration !
Il s’agit là d’une fuite en avant. C’est le fondement même d’une monnaie unique dans une zone économique non optimale, avec des économies faibles telles que la Grèce, le Portugal, et l’Espagne d’une part, et des économies fortes telles que l’Allemagne ou dans une moindre mesure la France d’autre part, qui a conduit à un renchérissement de l’euro et à une perte de compétitivité des économies faibles qui ne peuvent être compensés que par un transfert financier permanent des riches vers les pauvres.
Une intégration plus poussée, avec des règles plus rigides, qui s’imposerait à tous, ne changerait rien à la force des uns et à la faiblesse des autres, ces donneurs de leçons de l’intégrisme monétaire sont de véritables comiques troupiers !
En tout état de cause, intégration budgétaire ou non, il faut que l’Allemagne et la France transfèrent à la Grèce, l’Espagne, le Portugal, et l’Irlande une part très importante de leur PIB pour que ces Etats puissent demeurer dans la zone euro. Certains calculs ont démontré que le transfert devrait être de l’ordre de 3 à 4% du PIB allemand et français chaque année, une paille !
Or il est évident qu’un tel transfert est politiquement inacceptable car il conduirait à une baisse du pouvoir d’achat en France et en Allemagne, et qu’il n’y a donc pas de solution en dehors d’une dévaluation de la monnaie de ces pays, une fois sortis de l’euro, avec une aide massive du FMI et des Etats européens pour leur permettre de retrouver leur compétitivité.
C’est là la seule chance pour sauver ces Etats d’une faillite certaine.
Tous les exemples historiques, le cas de l’Argentine, de la Slovaquie, devraient ouvrir les yeux aux partisans de la monnaie unique. Il est temps qu’ils reconnaissent qu’ils se sont trompés, noyés dans l’ivresse de leur utopie.
Jacques MYARD Député UMP Président du Cercle Nation et République
http://www.gaullisme.fr/2011/06/20/l%e2%80%99euro-grece/
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