Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

VIP-Blog de rgrs

Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

1263 articles publiés
dans cette catégorie
2 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

Garçon (54 ans)
Origine : Hénin Beaumont
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]

Explication de texte

20/06/2011 17:52

Explication de texte


J’ai suffisamment pris mes distances, jadis et naguère, et quoi qu’il m’en coûtât, avec l’Inspection générale de Lettres, qui genuit Katherine Weinland, qui genuit Jean Jordy, pour m’arroger le droit d’en dire du bien lorsqu’elle en revient des choses sensées.

Car c’est bien à un retour du (bon) sens que l’on assiste enfin. Après une grosse décennie d’expérimentations pédagogiques létales — quasi-abandon de la dissertation, fétichisme de la technicité pure, dilution de la notion de « littéraire » dans le grand gloubi-boulga des écrits incontrôlés, sans oublier l’inévitable révérence devant l’opinion toujours si lumineuse des apprenants en train de construire leur propre savoir), il semble que l’on reprenne un discours cohérent sur la pratique de l’explication de textes.

Et déjà, première merveille, il n’est plus question que de textes littéraires. Finie, l’époque où l’on faisait du français via les articles de pseudo-sociologie de Libé ou les modes d’emploi d’appareils ménagers, comme le suggérait jadis Meirieu. Fini, l’ostracisme sur le par-cœur.

Mais surtout, dans la mise au point opérée par Patrick Laudet, Inspecteur général de Lettres (1) dans cette spécialité (Cinéma-Théâtre) que géra si bien et si longtemps Pascal Charvet, autre résistant aux modes délétères, un renversement se fait jour qui remet au cœur de l’explication de textes le sens intrinsèque. Les délires formalistes et comptables (les champs lexicaux relevés jusqu’à l’écœurement par des élèves démotivés, la rhétorique étudiée comme une fin en soi, la grammaire déconnectée des effets de sens — et jamais assez maîtrisée pour qu’on puisse l’utiliser de façon intelligente au service de la signification) sont fermement déconseillés dès lors qu'ils seraient un en-soi. Sans être tout à fait répudiés, parce qu’il n’y a pas de raison, en effet, de ne pas étudier la structure d’un texte, mais pas de raison non plus d’arrêter là le dépliage — c’est le sens étymologique d’explication — d’un texte qu’un auteur a écrit avec quelques idées derrière la tête. Pour le détail des bonnes nouvelles, voir son analyse, très fouillée.

Patrick Laudet est un récidiviste. Il y a deux ans, il avait produit, à l’issue d’un séminaire inter-académique sur les nouveaux programmes du collège, une étude sur la place de la littérature (2) qui, dans le rapport final, contrastait sérieusement avec les pauvretés produites par Katherine Weinland sur la grammaire : dans l’ensemble, de quoi encourager Véronique Marchais et son équipe à publier ces excellents livres pour l’apprentissage du français au collège que constitue la collection Terre des Lettres chez Nathan. Que j’aie encouragé Véronique à s’y mettre me vaudra peut-être quelques indulgences au tribunal suprême de l’Education ; que ce soit en ce moment la collection-phare du collège prouve en tout cas que els enseignants de français ne sont pas si tétanisés que cela par trente ans de réformes dont l’objectif unique semblait être de dégoûter les élèves de la lecture. C’est si dangereux, un peuple qui sait lire !

Mais c’est encore plus dangereux, un peuple qui ne sait pas lire. « Si vous trouvez que l’enseignement coûte trop cher, essayez l’ignorance » — et vous vous retrouverez avec des émeutes qui, cette fois, ne se confineront pas à la banlieue. Il est bien possible d’ailleurs que le système, après avoir favorisé l’émergence d’une population scolaire illettrée, analphabète et si possible analphaconne, ait réalisé qu’il bâtissait sa propre perte, et fasse au moins partiellement machine arrière. Quoi qu’il en soit, tout changement qui va dans le bon sens est bon à prendre. 

Qu’est-ce qu’expliquer un texte ? Patrick Laudet le dit fort bien : l’analyse de cette « hésitation prolongée entre le son et le sens » par laquelle Valéry définissait la poésie — et qu’il propose d’élargir à toute la littérature. Cela n’exclut pas de recourir aux outils du formalisme — et pourquoi nous en priverions-nous ? Et de citer Paul Ricœur, partisan comme lui d’une « interpénétration entre compréhension et explication ». On appelait cela autrefois « la forme et le fond », termes ambigus, mais l’explication était justement la tentative de résolution — jamais complètement atteinte, et c’est bien ce qui en fait l’intérêt — de cette ambiguïté. « Tension, inconfortable mais féconde », dit Patrick Laudet fort justement.

Il est significatif que Patrick Laudet ait été enseignant en CPGE : à croire qu’il y a une ligne de fracture entre les responsables grenelliens issus d’une vraie filière d’enseignement, et celles et ceux qui débarquent d’une filière politique, ou strictement universitaire, pour lesquels l’idéologie a pris le pas sur le bon sens, et dont la foi aveugle dans les « sciences de l’éducation » a oblitéré le jugement.

Il était temps qu’une instance habilitée rappelle qu’un texte a en général du sens, et qu’un écrivain n’écrit pas pour rien — ne serait-ce que pour le plaisir. Mais ce sens (en fait, une pluralité de sens comme il y a une pluralité de mondes) n’est en rien un « message » (nous sommes quelques-uns à dégainer le stylo rouge chaque fois que nous lisons qu’un auteur est employé des PTT) : mais des générations de pédagogues pour lesquels « J’accuse » est devenu l’alpha et l’oméga de la « communication », ce fourre-tout qui excuse toutes les fainéantises, ont cru bon, après avoir expliqué à leurs élèves ce qu’était une anaphore, de décider une fois pour toutes que le pamphlet de Zola était la pierre de touche du « littéraire ». Non : le sens d’un texte va un peu plus loin que l’indignation ou la colère — y compris le sens de « J’accuse ».

D’où le grand retour de l’histoire littéraire (ah bon ? Un texte est raccroché à un contexte ? Z’êtes sûr ?), de la biographie et, quoi qu’il en coûte à certains, du psychologique à doses homéopathiques. Et de la confrontation des sources et des lectures (Non ? Un texte est fait de textes, en amont comme en aval de lui ? Vous m’en direz tant…). Bref, nous allons pouvoir recommencer à travailler au grand jour ce que la plupart d’entre nous (enfin, je veux le croire) ne faisaient plus qu’en cachette. Et lorsque votre IPR, qui n’est pas forcément intelligent, lui, vous mettra des bâtons pédagogiques dans les roues, opposez-lui les productions de ses patrons — en espérant que les gauleiters de province se rangent au bon sens des IG.

 

Jean-Paul Brighelli

 

En bonus, écoutez la lecture faite par Daniel Mesguisch (3) de textes littéraires sur l’explication — ou qui peuvent lui être rattachés (Barthes et le Plaisir du texte ; Lumières du corps, de Valère Novarina ; La Promesse de l’aube, de Romain Gary ; un passage de Proust tiré du Côté de chez Swann ; un morceau de l’Enfant, de Vallès ; le récit des lectures de Don Quichotte ; et enfin le texte splendide de Borgès, l’Ecriture de Dieu). Une incitation à tous les enseignants à appréhender les textes par la voix d’abord, et à faire passer cela aux élèves : il y a un plaisir musculaire de la diction qui découle directement de la qualité des textes, et engendre un plaisir poétique, comme disait jadis André Spire, poète lui-même et critique avisé.

 

(1 http://media.eduscol.education.fr/file/Francais/09/5/Lyce...

(2) http://eduscol.education.fr/cid49139/les-nouveaux-program... et

http://media.eduscol.education.fr/file/actes/72/5/actes_f...

(3) http://eduscol.education.fr/pid25134/seminaire-metamorpho...

 

http://bonnetdane.midiblogs.com/






«La dette grecque sera les nouveaux emprunts russes!»

20/06/2011 17:47

«La dette grecque sera les nouveaux emprunts russes!»


NDA en Grèce

A l’occasion de la grève générale en Grèce le 15 juin 2011, Nicolas Dupont-Aignan est allé soutenir le peuple grec qui se bat pour sa liberté contre les autorités illégitimes du FMI et de la BCE. Sur la place de la Constitution, devant le parlement assiégé par des dizaines de milliers de manifestants, il a pris la parole. Ce jour-là, il était le seul parlementaire français aux côtés de nos amis grecs…

http://www.debout-la-republique.fr/Nicolas-Dupont-Aignan-s-exprime.html

 

Nicolas Dupont-Aignan: «L’euro, censé consacrer l’union, n’a fait qu’exacerber les différences, intensifier les exaspérations.»

INTERVIEW – Le président de Debout la République refuse le «pansement bleu» de l’UMP comme le «pansement rose» des socialistes.

Candidat à la présidentielle de 2012, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République et député (non inscrit) de l’Essonne, sera demain à Athènes pour soutenir la grève générale contre le plan de rigueur adopté par la Grèce. En 2007, il n’avait pu aller au bout de sa candidature faute d’avoir obtenu les 500 parrainages. Il vient de publier L’Arnaque du siècle, l’euro, les banquiers et la mondialisation (Éditions du Rocher, 13 €).

LE FIGARO. – Pourquoi manifester aux côtés des Grecs?

Nicolas DUPONT-AIGNAN. – Parce que le plan dit «d’aide» européen est en train de tuer l’économie grecque, qui ne pourra pas rembourser sa dette et va donc ruiner les contribuables européens: 17 milliards pour les Français, soit le gain de la réforme des retraites. Et la fuite en avant continue puisque l’Union européenne veut encore ajouter 60 milliards aux 100 milliards d’aide de mai dernier. Le seul objectif, retarder l’inévitable sortie de l’euro de la Grèce et la restructuration de la dette pour permettre aux banques de récupérer une partie de leur mise en la transférant sur les contribuables. La dette grecque sera les nouveaux emprunts russes! (Au début du XXe siècle, un million et demi de Français avaient investi dans des emprunts lancés par la toute jeune Union soviétique, mais ils n’ont jamais été remboursés, NDLR). Les dirigeants européens font penser aux médecins de Molière qui imposaient à des malades épuisés de nouvelles saignées. La vraie folie, c’est de continuer cette politique au service des banques et contre les peuples. Être raisonnable, c’est au contraire préparer dans le calme la sortie de l’euro de la Grèce, seul moyen de relancer la croissance et l’emploi dans ce pays exsangue et révolté.

N’êtes-vous pas manichéen?

Regardez comment les peuples d’Europe se parlent par presse interposée: «Ils n’ont qu’à vendre leurs îles!» lancent les Allemands en parlant des Grecs. «Faut-il obéir au IVe Reich?» répondent les Grecs… Quel gâchis! L’euro, censé consacrer l’union, n’a fait qu’exacerber les différences, intensifier les exaspérations. L’Europe supranationale s’effondre devant nous. Seule une Europe respectueuse des démocraties peut réussir.

Quels enseignements tirez-vous de votre précampagne présidentielle, commencée voilà six mois?

La colère des Français est là, sourde et froide. Notre pays épuisé par l’euro trop cher, les charges trop lourdes et le libre-échange déloyal, est en train de perdre ses forces économiques alors que ce n’est pas une fatalité. Le PS propose un pansement rose, l’UMP un pansement bleu. C’est une fausse alternance. Les Français ont très bien compris que le pouvoir n’avait plus le pouvoir et faisait semblant d’agir. Moi, je propose un antibiotique en faveur de l’économie réelle pour relancer notre compétitivité, seul moyen de conserver notre niveau de vie. Mais pour cela, bien sûr, la France doit retrouver sa capacité d’agir, sa souveraineté. Si l’on veut relocaliser l’emploi, il faut sortir de l’euro, favoriser l’investissement productif, libérer les initiatives. C’est le sens de ma candidature, ramener la droite à la raison. Remettre le pouvoir, confisqué par une caste mondialiste, au service des Français.

Marine Le Pen a été créditée de plus de 20% d’intentions de vote par certains instituts de sondage: n’est-ce pas décourageant pour vous ?

Si l’on ramène ce chiffre à son exposition médiatique, je réalise un bien meilleur score qu’elle! Marine Le Pen reprend certains des thèmes que je défends, mais elle reste prisonnière d’un parti qui divise les Français. Notre pays ne se redressera que par le rassemblement des Français derrière le drapeau, l’effort et les valeurs de la République.

Crédits photo : Richard VIALERON/Le Figaro

http://www.gaullisme.fr/2011/06/17/dupont-aignan-dette-grecque-sera-les-nouveaux-emprunts-russes/






La variante économique du discours de remise en cause de la Nation

20/06/2011 17:41

La variante économique du discours de remise en cause de la Nation


Venant de découvrir ce nouveau blog d'économie, je ne peux que me delecter ce premier billet pointant les faiblesses du discours dominant : Les dabes (1) à court d’arguments.
 
Même le dessin est excellent !
 
Ce blog "il n'y a pas d'alternatives" d'Olivier Roth est prometteur et je le suivrai ici parmi les travaux d'autres personnalités éclairantes sur les travers et les ressorts cachés du drame que nous vivons.
 
Rappelons ici son projet :
 
"Plus j’essaie de comprendre comment fonctionne la science économique, plus j'ai le sentiment que cette science est le moyen d’imposer le point de vue d’une minorité sous le couvert de rationalité. Cette science se développe pour contourner la démocratie. Elle permet d’imposer à tous, la volonté d'un petit groupe d'individus. "il n’y a pas d’alternative" est devenue le leitmotiv conclusif de très nombreux économistes. On essaie de vous faire croire, de nous faire croire que tout est économique, et que la rationalité économique – la Raison, autrement dit, seule, unique et indiscutable – impose d'elle-même les décisions.
C’est souvent faux. Il y a des alternatives.
Avec ce blog, je veux montrer et démontrer que de très nombreuses analyses et décisions économiques dissimulent en fait un point de vue politique, le point de vue d’un groupe qui essaie de se défendre ou de conquérir un peu plus de pouvoir. "
 
Toutefois, il est juste possible de regretter qu'à priori le biais économique soit le seul et que ce discours ne soit pas replacé dans un ensemble plus global de déconstruction de la Nation (et de la République en France, les deux notions étant identiques).
 
C'est là le sujet essentiel du blog Bleu Horizon
 
 
Par Verdun

http://bleuhorizon.over-blog.com/article-la-variante-economique-du-discours-de-remise-en-cause-de-la-nation-77264642.html







Marine le Pen et la bataille du quoi

20/06/2011 17:37

Marine le Pen et la bataille du quoi


Actuellement, tout est fait pour que la pré-présidentielle tourne autour de la bataille de qui : quels candidats ? Mais quand elle va tourner autour de la "bataille du quoi", les mesures, les frontières risquent de bouger.

L'enquête IFOP sur les bases programmatiques 2012 publiée la semaine dernière est un document de première importance.

Trois constats essentiels :

1) L'opinion a un carré magique de valeurs : identité, sécurité, justice, protection contre la mondialisation.

2) Si le style Sarkozy n'avait pas d'effet rejet, le creuset culturel de droite est largement majoritaire à l'exception de la réduction du nombre des fonctionnaires.

La France est aujourd'hui culturellement de droite comme elle l'a rarement été.

3) Le PS porte des "bombes de divorces" avec l'opinion : l'imposition, la règlementation trop pointilleuse, la place accordée aux étrangers et des mesures sociétales très clivantes à l'exemple du mariage homosexuel.

Cette réalité culturelle va constituer un creuset important pour Marine le Pen qui voit un socle lui ouvrir des espaces importants si elle ne commet pas de faute de parcours.

http://exprimeo.fr/article/6934/marine-le-pen-et-la-bataille-du-quoi.htm






Désindustrialisation: les délocalisations détruisent 15.000 emplois par an

20/06/2011 17:33

Désindustrialisation: les délocalisations détruisent 15.000 emplois par an


En 2011, le déficit commercial français devrait atteindre un nouveau record, atteignant les 25 milliards d'euros. Pour Nonfiction, la désindustrialisation n'est plus seulement un danger, elle a largement commencé!

Année après année, les acteurs publics de notre pays redécouvrent, à la lecture des statistiques sur nos déficits commerciaux, le lent déclin de l’industrie française.

Cette année n’échappera pas à la règle, puisque le déficit commercial atteindra vraisemblablement un nouveau record de plus de 25 milliards d’euros fin 2011, après 16 milliards l’an dernier !

Certains se rassureront en soulignant que la hausse de la facture énergétique y est pour quelque chose. Mais les plus avisés y verront tout autant le fruit de la perte de compétitivité de notre industrie.

La désindustrialisation de la France est de fait en marche !

Notre pays a perdu près de 2 millions d'emplois en 30 ans dans le secteur industriel et plus d’un demi-million depuis 2007, selon un récent rapport de la Direction du Trésor  . L’industrie n’y représente plus que 17% de l'emploi total contre 36% en Allemagne.

Les « délocalisations » au sens strict vers les pays à plus faibles coûts salariaux n’expliquent qu’entre 10% et 20% des pertes d’emplois industriels selon ce même rapport, soit environ 15.000 emplois détruits par an. Les 90.000 autres emplois industriels perdus chaque année tiennent à un mélange de causes structurelles, communes à l’ensemble des pays développés (montée des services dans l’économie, nouvelles technologies et gains de productivité, montée en puissance des nouveaux pays émergents, ….) mais aussi à des causes plus spécifiques à l’Europe : une succession d’erreurs collectives, commises depuis la fin des années 1980.

- Première erreur : les pays européens se sont endormis sur leurs lauriers en matière de technologies et de brevets ! Ainsi en France, les dépenses publiques en faveur de l'innovation n'excèdent pas 20 milliards de dollars par an, contre 230 aux Etats-Unis. Même en tenant compte de la taille des deux pays, le compte n'y est pas ! Nous autres Occidentaux avons cru que la mondialisation se contenterait de détruire des emplois d’exécution pour nous laisser la valeur ajoutée des activités de recherche, de conception, de marketing et de services associés. Grave erreur !


- Deuxième erreur : le maintien d’une politique européenne de la concurrence qui joue contre la constitution de grands groupes industriels pan-européens de dimension réellement mondiale. L'unification du marché intérieur européen est réalisée, mais les pays européens n’en tirent pas pleinement profit. Pour le faire, il nous faudra passer d’une politique de la concurrence à une politique plus globale de la compétitivité.


- Troisième et dernière erreur : la mise en sommeil de la politique industrielle impulsée par la puissance publique au profit de la seule libéralisation des marchés. Depuis 20 ans, le déclin de l’industrie en Europe aura été parfaitement concomitant du retrait de la politique industrielle ! Les orientations politiques de l’Union européenne sont aujourd’hui excessivement favorables à  la concurrence mais défavorables à la croissance et l’investissement productif.
La France s’est tout particulièrement endormie sur ses lauriers anciens hérités de la grande époque du jacobinisme triomphant - Concorde, le TGV, Ariane, Airbus....


L’insuffisance de l'investissement physique, la baisse de l'effort de recherche et développement et le faible renouvellement du tissu des entreprises expliquent beaucoup plus le déclin de nos positions industrielles que le coût du travail en France (qui reste toutefois un vrai sujet) ou encore la durée du temps de travail, qui est moyenne très proche de celui de l’Allemagne.
S’il faut augmenter la durée du travail collectivement en France, il faut d’abord le faire en faisant revenir sur le marché du travail les jeunes et les salariés âgés, dont les taux d’emploi sont tous deux très inférieurs à la moyenne européenne.


par Thomas CHALUMEAU

le site Nonfiction.

http://www.marianne2.fr/Desindustrialisation-les-delocalisations-detruisent-15-000-emplois-par-an_a207377.html






Début | Page précédente | 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact RGRS ]

© VIP Blog - Signaler un abus