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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Arme de dissuasion présidentielle

22/04/2011 07:55

Arme de dissuasion présidentielle


Dernier 21 avril avant élection présidentielle. Enfin, presque, puisque le premier tour de la prochaine élection présidentielle devrait avoir lieu, selon toute vraisemblance, le 22 avril 2012.

Depuis neuf ans, beaucoup aiment parler du "21 avril". Un peu à l’instar du "18 juin", du "10 mai", du "2 décembre", du "11 septembre". Et pourtant, ne donner qu’une date de l’année sans l’année, c’est un peu comme parler d’un chanteur uniquement par son prénom, comme s’il était le seul à se prénommer ainsi. C’est donner à la date un air faussement familier tout en faisant l’ellipse de l’année.
Personnellement, cette date m’évoque un événement plus personnel qui ne correspond en rien à ce qui serait implicitement évoqué par ceux qui en parleraient.
Ce jour pourrait d’ailleurs tout aussi bien évoquer le 21 avril 1997, date de la dernière dissolution de l’Assemblée Nationale, une décision ubuesque puisque le Président de la République remerciait une chambre qui lui était complètement acquise (une chambre introuvable !) pour mettre à la place une majorité opposée, celle qui soutenait son rival de l’élection présidentielle précédente.
Bon, évidemment, quand on parle du 21 avril, on parle avant tout de 2002, cette élection présidentielle qui a placé en numéro deux au premier tour le leader (vieillissant) du Front national.


Entre sondages et réalité

Cette élection avait promis un second tour entre Président et Premier Ministre sortant, comme en 1988, mais avec une légère avance sur le Premier Ministre. Pourtant, jamais un Premier Ministre en exercice n’a été élu au suffrage universel direct en France. Jamais : ni Jacques Chirac en 1988, ni Édouard Balladur en 1995, ni donc Jospin en 2002.
On a alors accusé les sondages d’avoir dit n’importe quoi. Je ne dis pas pour les journalistes, mais les sondages ne s’étaient pas vraiment trompés. Ils donnaient certes plutôt Jospin devant Le Pen, mais leur marge d’incertitude était de plus ou moins 2% et il y avait seulement quelques pourcents d’écart entre les deux hommes.
Lionel Jospin a perdu. Il s’est pris une défait cuisante, c’est vrai. Mais en politique, il n’a pas été le seul : Jacques Chaban-Delmas en 1974, Valéry Giscard d’Estaing en 1981, Jacques Chirac en 1988, Édouard Balladur en 1995 ont pris aussi une leçon magistrale. En 1988, l’échec a été si fort que Jacques Chirac a hésité pendant une année. Il se demandait s’il poursuivrait sa quête présidentielle.
Lionel Jospin a perdu, mais en mauvais joueur. Il n’était pas si âgé qu’il fallait qu’il prît une retraite immédiate. D’autant plus qu’il voulait présider le pays pendant cinq ans. On imagine mal l’empereur abandonnant ses troupes. Ce renoncement, cet abandon, c’était la face cachée de cet orgueil démesuré que tout "animal politique" cultive avec son entourage.


Un argument contre le pluralisme électoral

Mais pourquoi ressasse-t-on encore ce 21 avril 2002 alors que près de deux quinquennats ont coulé sous les ponts de Paris ? Parce que c’est une arme de dissuasion inégalable. Une arme à tirer sur toutes les candidatures périphériques.
Et qui est-ce que j’appelle candidature périphérique ? En gros, ceux que les sondages ne donnent pas présents au second tour. En clair, tous les présidentiables qui ne s’appelleraient pas Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen. Je cite Nicolas Sarkozy malgré une descente qui continue dans les sondages (on se demande d’ailleurs comment il peut descendre encore autant en étant déjà si bas), car comme Président sortant, il a toujours un avantage déterminant.
En résumé, si vous vous présentez en plus, on va vous dire que vous mettez un coup de pied dans la fourmilière préprésidentielle déjà bien établie et que vous risquez de faire un "21 avril" ou (selon que ce soit à gauche ou à droite), un "21 avril à l’envers". En clair, de ne pas avoir le représentant d’un des deux partis de gouvernement au second tour. On ne dit pas d’ailleurs si la présence d’un candidat centriste ferait un "21 avril". Probablement pas, vu le précédent de 1969.
Comme s’il n’y avait que deux partis en France. Plus le "diable", évidemment. Une variante au parti unique, somme toute : les deux partis uniques, un peu à l’américaine.
Conclusion, il y a des chances que le FN gagne de nouvelles voix d’électeurs qui ne s’estiment pas représentés par les deux-là, justement. Et d’aboutir à cette "vingt et un avrilisation" si crainte.


Causes de l’échec de Lionel Jospin en 2002

Et comment se base-t-on pour savoir si vous êtes un candidat périphérique ou pas ? Eh bien, par les sondages, pardi ! ceux qui se trompent. Ou plutôt, ceux qu’on ne sait pas lire. Quand il y a 3% d’écart entre deux candidats, le candidat qui a de l’avance pourrait être très bien, au moment du sondage, derrière le candidat qui a le retard.
Certes, le risque qu’une multitude de candidats puissent profiter à certaines tendances politiques est réel. Pourtant, en 2002, l’échec de Lionel Jospin n’était dû ni à Noël Mamère, ni à Jean-Pierre Chevènement, ni à Christiane Taubira (qui soutient aujourd’hui Arnaud Montebourg), ni à Robert Hue même si le total de leurs voix auraient grandement contribué à hisser Lionel Jospin au premier tour (Jacques Chirac était confronté, lui aussi, à de nombreuses candidatures de son côté). Son échec, il ne vient que de lui-même, de son incapacité à comprendre que les électeurs ont encore envie de rêver, et qu’ils supportent mal le manque d’humilité.
La preuve, c’est qu’en 2007, il y avait trois candidats trotskistes, deux candidats écologistes et une candidate communiste, et cela n’a pas empêché la candidate socialiste, Ségolène Royal de faire 25,9%.


Les conséquences néfastes d’une popularité élevée

On peut imaginer que la forte popularité des uns fera la chance des autres. En effet, une bonne popularité anéantit (par le jeu narcissique) toute autocritique. Et si cette popularité est basée sur le silence, alors, le risque est grand de la perdre quand on commence à l’ouvrir, à s’engager, à prendre position pour ou contre, à prendre des risques finalement. Le flou, cela permet de ne pas cliver mais il y a bien un moment où il va falloir s’exprimer.
De même, un candidat qui n’a pas d’argent, qui n’a pas de relais d’élus, de militants dans chaque département, dans chaque canton, dans chaque commune, il va être très handicapé même s’il est populaire dans les sondages. Un candidat qui n’a jamais été candidat, il n’a pas forcément compris qu’une campagne, c’était éprouvant physiquement et psychologiquement. Cécile Duflot n’a, par exemple, pas osé y prendre part car elle semble ne pas vouloir y soustraire sa vie.


Les Français évoluent rapidement

Malgré la lecture à faire des sondages, ils ne sont pas tout puisqu’ils ne font que photographier un instant donné l’opinion publique très fluctuante. En 2007, François Bayrou a réussi à passer de 7% à plus de 18% en trois mois, mettant même en difficulté Nicolas Sarkozy car ce dernier aurait été battu par lui dans l’hypothèse d’une confrontation au second tour.
Au même titre que le FN ne représentait guère 10% avant Noël 2010 et vaut maintenant plus de 15% (voire 17-18%) au niveau national.
Jacques Chirac doit aussi se rappeler qu’en novembre 1994, il ne "valait" que 14% et qu’il a réussi à battre Édouard Balladur donné pourtant imbattable.
Bref, tout peut encore bouger et rien n’est statique. Les exemples sont nombreux de retournement comme une crêpe de l’électorat.


Et en 2007 ?

Pourquoi n’y a-t-il pas eu de "21 avril" en 2007 ? Tout simplement parce que Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou ont fait, tous les trois, une très bonne campagne. Au contraire de Jacques Chirac et de Lionel Jospin en 2002.
Le risque de "21 avril" est donc directement imputable aux capacités des "grands candidats" en jeu à entraîner l'électorat. Et à personne d’autre. Ni au nombre de candidats autour d’eux, ni aux dissidences, ni aux dommages collatéraux d’éventuelles primaires.

Et s’il n’y avait aucun risque en 2012 ?

Pourtant, ce risque pourrait être très facilement évitable. Il suffirait qu’une candidate ne puisse pas se présenter car elle n’aurait pas les cinq cents signatures nécessaires d’élus locaux.
Une campagne va d’ailleurs immanquablement se développer d’ici quelques mois pour protester contre ce filet que le paternel n’avait pas réussi à gravir en 1981 (au contraire de 1974). Il y aura du bruit médiatique, des sondages qui vont progresser, et à la fin, les signatures auront été au rendez-vous. Sans surprise.


Sylvain Rakotoarison

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/arme-de-dissuasion-presidentielle-92646






“Crimes et fraudes en Côte-d’Ivoire” - Jacques Vergès et Roland Dumas

22/04/2011 07:47

“Crimes et fraudes en Côte-d’Ivoire” - Jacques Vergès et Roland Dumas


Maître Vergès a livré une conférence de presse, le 8 avril 2011, à Paris, annonçant la sortie de son dernier livre, corédigé avec Roland Dumas, ”Crimes et fraudes en Côte d'Ivoire” (éditions Edites). Dans cette crise diplomatique ivoirienne, Vergès et Dumas se sont distingués par leurs prises de position, apportant même leur soutien incongru au président Laurent Gbagbo. Vergès présente son analyse de la situation, chaque camps ayant autant triché que l'autre et les élections étant à réorganiser, de son point de vue. Le ton est bien-sûr sulfureux, mais l'analyse n'est pas inintéressante et reste à découvrir.

http://llanterne.unblog.fr/






TF1 : On ne peut se fier aux informations données dans les JT de TF1

22/04/2011 07:44

TF1 : On ne peut se fier aux informations données dans les JT de TF1


Aujourd’hui dans le journal de TF1 Jean-Pierre Pernaut a annoncé le décès du 56° soldat français en Afghanistan en expliquant que le véhicule des militaires avait sauté et explosé sur une mine artisanale et dans la suite des commentaires il était expliqué dans un flot de commentaires sur l'Afghanistan que les mines artisanales se trouvaient le long des routes …. Encore une fois on s’efforce dans le journal télévisé de « banaliser » ce dramatique accident , or d’après le communiqué de la Présidence il s’agit d’un décès intervenu au cours d’une opération en Kapisa , le véhicule blindé a été touché par l’explosion d’un engin explosif improvisé et neuf autres marsouins ont également été blessé dans l’attaque.

Le communiqué de la Présidence est repris par ailleurs dans la rubrique Info du site TF1, alors pour TF1 deux sons de cloche, dans son Journal télévisé du 21 avril cette chaîne annonce que le véhicule a sauté sur une mine artisanale, et dans son site rubrique Info du 20 avril 2011, mis à jour le 21 avril 2011 à 10 h :03 sous le titre : « Afghanistan : embuscade meurtrière pour des soldats français » il est écrit :

Extrait de l’article :

………….

Un soldat français est mort et neuf autres ont été blessés dans une embuscade mercredi lors d'une opération en Kapisa. Il s'agit du 55e soldat français tué en opération en Afghanistan depuis 2001.

"Aujourd'hui dans l'après-midi, le président de la République a appris avec « beaucoupd'émotion la mort d'un caporal du 2ème Régiment d'Infanterie de Marine en « Afghanistan", écrit la présidence, ajoutant qu'au "cours d'une opération en Kapisa, son « véhicule blindé a été touché par l'explosion d'un engin explosif improvisé". "Neuf autres « marsouins ont été également blessés dans l'attaque", poursuit l'Elysée. Le président de la « République a "présenté à la famille et aux proches du soldat tué au combat ses plus sincères « condoléances et s'(est) associé à leur peine". "Il (a) souhaité aux militaires blessés de se « rétablir au plus vite et les (a) assuré ainsi que leurs familles de toute sa sympathie dans « cette douloureuse épreuve".

« Le chef de l'État a réaffirmé "son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes" et « exprimé "la détermination de la France à continuer d'œuvrer au sein de la Force « Internationale d'Assistance à la Sécurité". "Cette force, mandatée par l'ONU, a reçu la « mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au « développement en Afghanistan", conclut la présidence. La France a déployé quelque 4.000 « hommes sur le sol afghan.

Fin de l’extrait

………………

 

Conclusion : dans les JT de TF1 on donne une version édulcorée noyée dans une suite d'informations générales sur les mines artisanales , et dans la rubrique Info du site de TF1 on donne l’information officielle , c’est inadmissible de maquiller dans le JT les informations officielles.

Éditorial de Lucienne Magalie Pons

http://francemediacommunication.blogspot.com/






Jean Louis Borloo devance Dominique de Villepin

22/04/2011 07:37

Jean Louis Borloo devance Dominique de Villepin


La première enquête d'opinion réalisée après la présentation du programme de Dominique de Villepin donne Jean Louis Borloo assez significativement devant le Président de République Solidaire.

Le Président de République Solidaire doit vite revenir à ses fondamentaux de juin 2010 sinon il s'achemine sur un terrain qui pourrait vite devenir délicat.

En juin 2010, il était le rebelle qui exprimait la volonté de mieux défendre les laissés pour compte.

Le 14 avril 2011, il s'est "refondu" dans le costume du gestionnaire des affaires de l'Etat qui gère la crise, avec des mesures certes fortes à l'exemple du revenu citoyen, mais à la dimension humaine qui est cachée par l'énoncé de très nombreuses mesures techniques souvent ardues.

C'est ce que montre l'enquête Louis Harris pour Le Parisien publiée hier soir.

Borloo réalise de 7 à 10 % là où Dominique de Villepin fait de 3 à 6 %.

Une date de réalisation d'enquête qui aurait pourtant dû favoriser le Président de République Solidaire très exposé médiatiquement quelques jours avant la réalisation de l'enquête en raison de la présentation de son projet.

Mais cette présentation a reposé sur trois socles qui n'ont pas encore eu l'écho dans l'opinion :

1) un catalogue très détaillé de mesures qui a pu donner une perception "techno" compte tenu de certaines formules. Or, l'opinion veut de l'humain et surtout pas de l'approche technocratique. Elle préfère le copain qui écoute et qui comprend (Borloo de France 2) à l'expert qui sait et qui veut décider (Villepin du 14 avril),

2) le choix de la conférence de presse à Paris, seul, derrière un micro a pu donner une image qui ne correspond pas aux attentes actuelles à la différence de Borloo très entouré sur le plateau de France 2 et démultipliant les références à "l'équipe des présents",

3) le choix du programme fourni et non pas de "la vision d'ensemble" accrochée à un style donc à un tempérament davantage qu'à des mesures techniques ne correspond pas aux attentes actuelles de l'opinion.

Certes, des pollutions collatérales (démission de son ex porte parole) ont pu contribuer à pénaliser la clarté du message. Mais c'est probablement un enjeu bien plus global de positionnement qui peut être en cause.

L'opinion attend l'ancien Premier Ministre sur des chemins où elle considère qu'il a encore des preuves à lui donner (humanisme, écoute, compassion, connaissance des réalités du quotidien, sens des terroirs, proximité ...) et non pas là où elle lui accorde déjà un crédit important (compétence technique, gestion de l'Etat, fiabilité dans les relations internationales).

Il lui faut vite revenir à un "côté copain" qui est demandé par l'opinion et qui est l'actuelle valeur ajoutée de Borloo à droite car de programme, bien malin qui pourrait citer une seule proposition concrète du Président du Parti Radical...





Marine le Pen et l'effet 29 mai

22/04/2011 07:34

Marine le Pen et l'effet 29 mai


Ce n'est pas une vague du 21 avril 2002 qui se profile mais une logique du 29 mai 2005, date du refus du traité pour la Constitution Européenne.

L'effet "29 mai 2005", c'est la coupure entre les élites et le peuple. Plus les élites politiques, économiques, médiatiques s'unissaient pour convaincre d'un vote "incontournable", plus la vague de rejet grossissait.

C'est la situation actuelle.

Plus les élites vont engager une lutte contre Marine le Pen, plus elles vont assurer sa progression puisque reconnaissant qu'elle n'est pas des leurs.
Il y a désormais une dynamique auto-entretenue qui ouvre des seuils sans précédent qui ne peuvent être cassés que par une faute majeure de l'intéressée.





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