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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Ségolène Royal gagne contre Nicolas Sarkozy

26/04/2011 18:56

Ségolène Royal gagne contre Nicolas Sarkozy


Dans un sondage Ifop pour Paris Match à paraître jeudi, Ségolène Royal gagnerait le second tour de la présidentielle contre Nicolas Sarkozy.

Selon un sondage BVA, les mesures d'encadrement des prix présentées dernièrement par Ségolène Royal sont plébiscitées par l'opinion française.

Seconde bonne nouvelle, selon un sondage Ifop à paraître jeudi pour Paris Match, elle ferait comme ses homologues PS dans un second tour contre Nicolas Sarkozy : elle gagnerait !

Certes la marge serait étroite (51 / 49) mais la victoire serait là.

http://exprimeo.fr/article/6737/segolene-royal-gagne-contre-nicolas-sarkozy.htm






Prime des salariés: on commence par les boss du CAC 40 !

26/04/2011 18:52

Prime des salariés: on commence par les boss du CAC 40 !


Après l'annonce par Sarkozy d'une prime pour les salariés dont les entreprises ont augmenté leurs dividendes, Jack Dion ne se fait pas de souci pour les dirigeants ultra-primés du CAC 40 et même des entreprises publiques: leurs salaires ne se sont jamais aussi bien portés.


Il est une catégorie de Français qui n’ont pas à se demander si la prime annoncée par Nicolas Sarkozy verra ou non le jour : ce sont les patrons du CAC 40. Eux, au moins, s’en tirent très bien avec leurs salaires actuels.

D’après les chiffres publiés par Les Échos, les 40 stars de la Bourse recevront cette année 98,3 millions d’euros sous forme de salaires, soit une hausse de 24% en un an. Que les salariés ayant eu droit à une telle hausse de leurs revenus lèvent le doigt ! En moyenne, un grand patron a donc droit à un salaire de 2,46 millions par an, soit 205 000 euros par mois, autrement dit 200 fois le Smic, lequel est souvent jugé trop élevé par ces mêmes patrons (on est prié de ne pas rigoler).
 
A ce niveau de revenu, qui ne comprend pas tous les autres menus avantages de l’élite du business, l’avenir est un long fleuve tranquille. La crise ? Quelle crise ?
      
Il y a dans cette situation quelque chose d’ubuesque. Jamais, depuis l’Ancien Régime, la France n’aura connu une telle flambée des injustices sociales et patrimoniales. Le Tsunami de l’argent roi a balayé les valeurs d’égalité inscrites aux frontons de nos institutions. Partout règne l’esprit bling-bling, complété par la morale Fouquet’s. L’arrogance des puissants et des nantis exhale un véritable mépris de caste. Mais dès qu’il s’agit de mettre en cause le moindre de ces privilèges d’un autre temps, on entend monter le célèbre cri poussé par Francis Blanche dans le film de Georges Lautner : « Touche pas au grisbi, salope ! ».
 
Ainsi il aura suffi que le PS propose le plafonnement de la rémunération des dirigeants d’entreprises dont l’Etat est actionnaire pour émouvoir le traditionnel chœur des pleureuses. La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, s’est déclarée absolument opposée à une telle mesure, avec le raisonnement suivant : « Pourquoi y aurait-il deux poids et deux mesures pour les dirigeants des entreprises, d’un côté des "low cost" ceux du secteur public, et de l’autre ceux qui ne sont pas plafonnés, ceux du secteur privé ? ».
Passons sur les salaires « low cost », qui restent cependant à des niveaux qui feraient fantasmer n’importe quel cheminot, quand bien même pourrait-il faire voyager gratuitement sa femme, sa fille, son grand-mère, sa grand-mère et sa tante de Province. Mais Christine Lagarde n’a pas tort de souligner qu’il n’y a aucune raison de faire un sort particulier aux patrons des seules entreprises publiques.

La bonne solution, en fait, consisterait à édicter un salaire maximum pour tout le monde, ou à instituer une réforme fiscale permettant d’en finir avec des inégalités de revenus qui minent l’esprit même du pacte républicain. Après tout, c’est ce qu’avait fait Roosevelt à l’époque du « New Deal », et l’on ne sache pas que cela ait mis l’Amérique à feu et à sang. Simplement, il faut avoir une vertu qui se fait rare, et qui s’appelle le courage.
 
La France aurait besoin d’une nouvelle nuit du 4 août – cette nuit qui fait tant peur au secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, afin d’en finir avec des privilèges d’un autre temps. Tant que l’on persistera à nier cette nécessité impérieuse, tant que régnera l’oligarchie des Princes de la finance, avec ses dividendes, ses stock options, ses retraites chapeaux  et autres babioles, tout discours sur un quelconque partage des sacrifices sera inaudible.
 

Jack Dion - Marianne

http://www.marianne2.fr/Prime-des-salaries-on-commence-par-les-boss-du-CAC-40-_a205511.html






Nucléaire : Henri Proglio est-il un intouchable de la République ?

26/04/2011 18:48

Nucléaire : Henri Proglio est-il un intouchable de la République ?


Nous publions ci-dessous le point de vue d'un haut fonctionnaire ayant œuvré dans le nucléaire qui s'étonne de la mansuétude dont bénéficie le patron d'EDF de la part de l'Elysée après ses médiocres performances à la tête de l'entreprise.


On a écrit ça et là, y compris dans Marianne, que la catastrophe nucléaire de Fukushima a peut-être sauvé le fauteuil d'Anne Lauvergeon à la tête d'Areva. Pour des raisons technologiques. Dans le différent qui opposait Anne Lauvergeon à Henri Proglio, la question de la sécurité était essentielle : alors que le patron d'EDF passait alliance avec la Chine pour produire et commercialiser des centrales « low cost », Anne Lauvergeon et les dirigeants d'Areva prônaient de leur côté les EPR, plus coûteux mais aussi plus sécures. Depuis Fukushima, même les dirigeants chinois ont révisé leur doctrine. Et ce sont les techniciens d'Areva, et non ceux d'EDF, qui ont été appelés à la rescousse par les autorités japonaises.

Le point de vue que nous publions ci-dessous a été écrit par un haut fonctionnaire français qui a longtemps travaillé dans la filière nucléaire. Il n'est pas neutre, mais nous paraît décrire de façon assez réaliste l'imbroglio qui règne dans la filière nucléaire française.

L'auteur décrit la liste impressionnante des bévues du patron d'EDF. Il est vrai qu'entre la volonté de cumuler les salaires d'EDF et de Veolia, l'annonce intempestive d'augmentations du prix de l'électricité et ses choix industriels aventureux, c'est peu dire qu'Henri Proglio mérite peu la promotion à laquelle il aspire de devenir le chef de file du nucléaire français. Ce serait bien, d'ailleurs, la première fois que ce secteur ne serait pas dirigé par un ingénieur.

Mais le haut fonctionnaire va plus loin encore : il subodorre  des intérêts croisés qui uniraient trois personnages de la République : Claude Guéant, Henri Proglio et Alexandre Djouhri, un homme d'affaires lié aux grands contrats internationaux.
 
Le Président acceptera-t-il de reconnaître que le PDG d'EDF n'a pas forcément la qualification requise pour diriger la filière nucléaire française ? Est-il capable de s'adapter au nouveau contexte créé par la catastrophe japonaise,
comme il avait du réviser sa doctrine sur le crédit hypothécaire, qu'il voulait importer en France juste avant la crise des subprime ? La réponse avant la fin juin, date butoir pour le renouvellement du mandat d'Anne Lauvergeon.
 

Proglio : chiraquien hier, sarkozyste aujourd'hui, strauss-kahnien demain ?


Parmi les milliers de disparus du Japon, il est le seul à n'être ni victime ni à se plaindre : Henri Proglio a disparu des écrans mais c'est lui qui l'a bien voulu et il ne semble pas plus mal s'en porter bien au contraire ! L'indulgence de Nicolas Sarkozy, dont ce n'est pas pourtant le trait de caractère dominant, a une nouvelle fois l'occasion de se manifester à son endroit.

Tout aurait du faire du patron d'EDF l'une des personnalités les plus visibles ces dernières semaines dans le débat sur l'énergie, le nucléaire, sa place, sa sécurité et son avenir. N'est-ce pas Proglio qui dirige l'un des tout premiers parcs de centrales du monde ? N'est-ce pas lui qui ambitionne de contrôler toute la filière nucléaire française ? N'est-ce pas lui qui, pour ce faire, tente de mettre la main sur Areva en intriguant pour faire débarquer « atomic » Anne Lauvergeon et la faire remplacer par l'un de ses propres affidés ?

Oui, tout aurait pu faire de Proglio l'une des personnalités les plus actives pour faire face à la tempête médiatique sur le nucléaire. Pourtant, au cours de ces semaines décisives, l'aspirant chef de file du nucléaire s'est en tout et pour tout contenté de deux apparitions médiocres et sans relief qui n'ont laissé aucune trace dans les esprits. A l'inverse, les autres grands acteurs du nucléaire sont allés au charbon pour tenter d'expliquer, de rassurer et de préserver l'avenir de la filière : Agnès Buzyn, pour l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, Bernard Bigot pour le Commissariat à l'Energie atomique, Anne Lauvergeon pour Areva, ou André-Claude Lacoste pour l'Autorité de Sûreté Nucléaire ont tous arpenté studios et plateaux, avec des bonheurs divers mais en tout cas courageusement. Proglio point...

Lors d'une réunion particulièrement musclée à Bruxelles avec un commissaire allemand à l'énergie, alors que tous les patrons des compagnies d'électricité étaient là, Gérard Mestrallet, le patron de GDF-Suez a été stupéfait de ne trouver qu'un vague sous-fifre pour représenter EDF, qui possède tout de même le premier part européen de centrales. Comme l'a dit un jour le même Mestrallet à propos des ambitions de Proglio sur le nucléaire, « pour être capitaine il faut d'abord avoir l'esprit d'équipe ». En fait, le capitanat version Proglio, c'est le modèle de l'équipe de France de foot à Kysna : on ne descend même pas du car quand cela chauffe trop !
Le plus étrange de tout cela est que Proglio ne se soit pas attiré les foudres du président de la République en restant ainsi aux abris à un moment pourtant aussi décisif. A trois reprises déjà, Sarkozy avait protégé de manière surprenante cet ancien chiraquien converti de la 25ème heure. 
A sa nomination à EDF, lorsqu'il a été présenté comme « le plus grand industriel de France » alors qu'il est en réalité un spécialiste des services et plus particulièrement des négociations avec les collectivités territoriales pour arracher des concessions de service public, ce qui n'a rien à voir avec l'industrie. 
En 2010, lorsqu'en pleines élections régionales il avait tenté de cumuler ses fonctions (et les rémunérations afférentes bien sûr) à EDF et à Véolia, ce qui avait déclenché un légitime émoi, qui l'a obligé à y renoncer mais ne l'a pas empêché de « jouer la montre » le temps nécessaire pour pouvoir toucher sa retraite chapeau de Véolia. 
Il y a quelques semaines encore, entre les deux tours des élections cantonales, lorsqu'il a demandé que les tarifs d'EDF augmentent de 30 % dans les quatre ans. Une provocation impunie alors que son prédécesseur à EDF, Pierre Gadonneix, avait été débarqué pour avoir demandé 20 % de hausse en cinq ans... 
Trois bévues majeures qui, donc, auraient déjà du provoquer l'ire du petit Jupiter de l'Elysée. Mais non. Proglio place le pouvoir en mauvaise posture, Proglio contribue à des déroutes électorales, Proglio se met aux abonnés absents quand il faudrait défendre la politique énergétique de la France... Mais Proglio reste impuni. 
Il faudra bien un jour comprendre quels intérêts croisés aboutissent à cette étrange impunité. Ceux qui relient Proglio, Claude Guéant et Alexandre Djouhri, un homme d'affaires spécialisé dans... les contrats internationaux, y compris d'armement ? Ceux qui unissent l'actuel président d'EDF et l'un de ses prédécesseurs, François Roussely ?
Roussely et Proglio, c'est une vieille histoire, une alliance nouée au début des années 2000 autour de l'idée de rapprocher les deux entreprises qu'ils présidaient, réciproquement EDF et Véolia. Les deux compères avaient mis en commun leurs réseaux et s'étaient même partagés les postes. L'affaire ayant capoté, les deux ont continué à s'entraider. La commission Roussely, chargée d'un rapport sur l'organisation de la filière nucléaire française est composée pour plus de la moitié d'amis d'EDF ou de Véolia, donc de Proglio. Les risques de ne pas avoir un rapport aux goûts de celui-ci sont d'autant plus faibles que le rapporteur est choisi par EDF et que, dans le même temps, Roussely qui s'est reconverti dans la banque d'affaires, bénéficie d'un mandat permanent de Proglio qui lui rapporte beaucoup d'argent ! Etrange confusion entre intérêts publics et intérêts privés... 
Comme Proglio vient du chiraquisme, Roussely est issu de la gauche. Ce qui est peut-être l'annonce de l'épisode suivant des obscures tribulations d'Henri Proglio : on le croyait naguère chiraquien grand teint, il se montre sarkozyste plein pot depuis qu'il est passé sur les fonds baptismaux du Fouquet's, rien ne devrait donc l'empêcher, demain, de se révéler finalement strauss-kahnien de toujours...
Philippe Cohen - Marianne
 






RGPP : la complainte du fonctionnaire modernisé

26/04/2011 18:43

RGPP : la complainte du fonctionnaire modernisé


Je suis fonctionnaire. J’ai choisi cette voie dès qu’il fut question pour moi d’en choisir une, parce que mon père était fonctionnaire, et que ma mère était fonctionnaire. Je n’étais pas éblouie par leur brio, ni émerveillée par l’éclat de leur réussite. Ils menaient une existence bien ordinaire. Je n’enviais pas non plus les « avantages » liés à leur statut. Je me fichais éperdument de la « sécurité de l’emploi », et des sept semaines de congés payés. Mais je n’imaginais pas qu’il existât, pour moi, d’autre choix possible. Je ne voulais pas mettre mon énergie et mon talent au service d’un patron, même d’un petit patron. Je ne voulais pas suer sang et eau pour le profit d’un actionnaire, même minoritaire. Je désirais contribuer à l’intérêt général, celui que je partage avec mes concitoyens. Je voulais être un serviteur, un commis. Je voulais servir l’État, celui de mon pays.
Actuellement, je contribue, avec mes collègues, camarades et l’ensemble de mes semblables, à mettre en œuvre la RGPP (révision générale des politiques publiques). Inspirée du rapport Pébereau sur la dette publique, la RGPP a pour objectif de moderniser la gouvernance ministérielle, afin gagner en efficience, ce qui permettra de réaliser des économies substantielles. La RGPP est une réforme sans précédent, qui témoigne d’un grand volontarisme politique. Le Ministre du budget, François Baroin, a promis qu’elle se traduirait par plusieurs milliards d’économies, grâce, notamment, au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Bien évidemment, une partie des économies ainsi réalisées sera redistribuée aux fonctionnaires.
Dans mon département ministériel, l’élaboration des modalités de mise en œuvre de la RGPP est réalisée par un comité exécutif. Il est en charge de l’élaboration de projets sectoriels, tant il est vrai qu’une réforme aussi ambitieuse ne peut faire l’économie d’un pilotage autour d’objectifs quantifiés. Bien évidemment, afin d’assurer la cohérence de ce processus novateur, une mission pour la coordination de la réforme a été mise sur pied. Elle a pour but de d’assurer le reporting très fin de l’ensemble des projets d’accompagnement transverses.
Il m’a fallu du temps pour comprendre tout cela, mais je ne regrette pas d’avoir fait l’effort nécessaire pour y parvenir. Autour de moi, nombreux sont ceux qui se laissent décourager par ce langage nouveau, et résolument moderne. Je ne comprends pas ceux d’entre mes collaborateurs qui rechignent à s’adapter. Crispés sur des schémas appartenant au passé, refusant de voir dans la mise en œuvre de la RGPP un véritable levier d’optimisation de nos processus et procédures, ils n’ont de cesse de s’arc-bouter sur la préservation d’avantages acquis parfaitement anachroniques.
Lorsque les instances décisionnelles sus décrites ont parachevé la définition des objectifs, il nous revient, à moi, à mes collègues, camarades, et à tous ceux de mon engeance, de les décliner au niveau local, ce qui nécessite pragmatisme et réactivité. Pour ce faire, plusieurs unités opérationnelles travaillent en réseau : il est aujourd’hui impossible d’envisager un accroissement de la performance, et, partant, une optimisation de la qualité du service rendu sans être en permanence interconnectés.
En tant que pilote de domaine et responsable d’un groupe de travail, j’échange régulièrement avec mes nombreux POC (points of contact). Nous faisons un rapide tour d’horizon de nos « quick wins », ces victoires rapides obtenues grâce à l’implication, à chaque étage du pôle de compétences, d’un personnel motivé et résolument proactif. Nous en profitons pour déterminer quelques bonnes pratiques à valider, et nous entraidons afin de solutionner nos problèmes. Dans quelques mois, nous espérons obtenir une certification ISO délivrée par AFNOR, qui couronnerait le remarquable travail d’équipe effectué depuis deux ans.
A présent, j’attends avec impatience un retour de la part de nos managers. J’aspire vivement à accroître mes compétences, et me suis déjà portée volontaire pour un stage d’anglais accéléré dispensé par Acadomia. Je compte aussi beaucoup sur la présidentielle de 2012 pour que soient entreprises des réformes structurelles. Qui sait, peut-être le président de la République qui sera élu pour nous gouvernancer sera-t-il un réformateur volontariste vivant avec son temps, et capable de simplifier l’orthographe de la langue française comme le suggérait le grand philosophe François de Closets ? Un tel levier transverse ne serait pas sans effet sur l’accroissement mon potentiel rédactionnel. Et puis, si l’on peu vider aussi facilement tous les mots de leur sens, il ne doit pas être si compliqué de les vider aussi de leur syntaxe. Je milite pour ma part pour le remplacement des mots par des sigles, voire même par des signes et autres signaux de fumée. Ainsi, nous saurions enfin pourquoi nous évoluons tous dans cet épais brouillard.
Cette semaine, j’ai appris que le point d’indice de la rémunération des fonctionnaires allait être gelé n 2012 ce qui est logique, en période de nécessaire maîtrise de l’évolution des coûts.
 Je vais ainsi devoir œuvrer à la conduite du changement de mon rythme de dépenses privées. Mais il faut toujours positiver : il doit pouvoir, avec un peu d’imagination, être davantage optimisé.  
Coralie Deleaume





Grèce : la double impasse européenne

26/04/2011 18:38

Grèce : la double impasse européenne


Le temps passe et la situation se détériore en Grèce : le PIB recule, les déficits peinent à baisser et la dette explose (près de 160% prévu fin 2012 maintenant). Même l’Allemagne reconnaît aujourd’hui qu’il faudra restructurer la dette Grecque. Mais il est probable que ce ne soit pas suffisant.
L’impasse de la dette
D’ici à quelques mois au plus tard, les pays européens vont annoncer une restructuration. L’admission du ministre des finances Allemand et l’accord implicite donné par les banques Allemandes ouvrent la voie à une telle solution. Mais cette restructuration prochaine n’est pas sans poser de nombreux problèmes. En effet, de combien faut-il restructurer ? Et faut-il restructurer les montants engagés par le Fonds Européen, faisant perdre aux Etats une partie de leur mise ?
Ces questions douloureuses ont toutes les chances de pousser à une solution minimaliste, qui ne résoudra rien. Au niveau actuel des taux à long terme (plus de 14% sur la dette à 10 ans contre un peu plus de 3% pour la dette Allemande), la décote implicite approche 50% ! Et avec des taux révisés à 4% (ceux offerts par le Fonds Européen), cela reviendrait à améliorer la balance budgétaire du pays de 6 points de PIB (pour un déficit prévu à 8 points en 2011).
Mais de deux choses l’une, soit toute la perte porte sur les dettes privées, ce qui implique une décote très forte, soit elle porte également sur les dettes du Fonds. Mais dans tous les cas, les banques voudront la décote la plus faible possible. Et dans le second, les problèmes politiques liés à la restructuration seront énormes car les populations devront accepter de perdre une partie de l’argent avancé à la Grèce. Bref, il y a des chances que la restructuration soit trop faible.
L’impasse de la croissance
Du coup, il est probable que les chefs d’Etat adoptent une mesurette qui ne sera pas définitive devant la pression des banques et des autres pays, potentiellement un allongement de la durée de remboursement avec la remise en cause la plus limitée possible du principal. Rien ne sera véritablement réglé comme c’est malheureusement trop souvent le cas au sein des cénacles européens. Mais même une restructuration en bonne et due forme serait insuffisante.
En effet, si une véritable restructuration de la dette permettrait de nettement améliorer la situation du pays, ce ne serait pas tout. Le PIB a déjà baissé de plus de 10%, les salaires également. Bref, l’économie Grecque a aussi besoin de trouver un moyen de se relancer. En effet, dans les épisodes de surendettement, les pays ne s’en sortent jamais uniquement en restructurant leur dette, mais également en dévaluant massivement pour retrouver de la compétitivité.
C’était le cas de l’Argentine en 2002, qui avait suspendu le paiement de sa dette, et qui avait dévalué de 72% ! La Grèce aurait besoin aujourd’hui d’une baisse drastique de sa monnaie pour rétablir ses comptes extérieurs, qui demeurent négatifs (-3% du PIB) malgré la dureté de la crise. Aujourd’hui, Athènes a besoin d’une dévaluation que la monnaie unique lui interdit, démontrant encore une fois toutes les limites de cette construction hasardeuse qu’est l’euro.
Aujourd’hui, la situation de la Grèce est intenable. Ella va être bientôt un peu améliorée mais sans répondre définitivement aux problèmes du pays. En attendant qu’Athènes suive la voie de Buenos Aires, les Grecs démontrent toutes les limites d’une monnaie unique européenne.
Laurent Pinsolle





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