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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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L'échec de la culture télévisuelle française

28/04/2011 10:09

L'échec de la culture télévisuelle française


Je viens de lire un texte très intéressant sur le CGB  qui s'interroge sur le peu de créativité de la production télévisuelle française. L'auteur se plaint de voir  les USA réussir à pondre quelques merveilles en terme de série télévisée pendant que la France patauge dans le médiocre malgré les énormes investissements  publics. Il cite pour cela la prochaine série de HBO basée sur la série culte de livres du Thrône de fer , grande épopée de la Dark fantasy anglo-saxonne ,et dont le premier épisode fait beaucoup de bruit. C'est un sujet intéressant parce qu'il soulève la question de la limite de la puissance publique en terme de relance de certaines activités. Il se trouve que l'on peut déverser des milliards d'euros  dans un secteur, s'il ne vont pas alimenter les bonnes personnes ces milliards seront perdus et ne serviront rigoureusement à rien. Dans la production cinématographique ou télévisuelle, on voit rapidement si l'argent est bien utilisé ou pas.

Et ce n'est pas qu'une question d'argent ou de masse  critique du marché intérieur, les Anglais font par exemple bien mieux que nous dans ce secteur et la BBC est à un niveau nettement supérieur au service public français qui achète d'ailleurs beaucoup de documentaires à cette dernière. Sans parler des Japonais qui ont d'ailleurs adapté bon nombre d'oeuvres de la littérature française. Beaucoup de personnes de ma génération ont d'ailleurs découvert des oeuvres littéraires françaises sur le petit écran à travers des dessins animés japonais, ce qui est un comble. On pourrait citer le célèbre Rémi sans famille pour le plus connu.  Je parle là des années 80, mais cela s'est encore aggravé avec le temps. En réalité, la France championne de la culture semble incapable de produire dans les nouveaux médias ce qu'elle produisait jadis dans les anciens. Elle se moque du mercantilisme américain, mais fait bien pire en réalité et ce n'est pas "plus belle la vie" qui pourra améliorer ce constat. Et la télévision et le cinéma ne sont pas les seuls médias touchés.

  Dans le média montant du jeu vidéo, il serait  bien difficile aujourd'hui de trouver des oeuvres françaises qui ont réellement marqué leur époque. Il y en a eu, mais ce furent souvent les aventures d'un seul homme à l'image d'Éric Chahi le créateur du célébrissime  Another World. Les pionniers du jeu vidéo français étaient d'ailleurs souvent très créatifs, mais la France a manqué l'industrialisation du secteur. Le passage de l'artisanat à la superproduction a tué la créativité française du jeu vidéo. Ce secteur est devenu quasi monopolistique en France avec deux grands groupes Ubisoft et Atari (anciennement Infogrames) qui se contentent de faire des oeuvres optimales pour le marché... Les industries médiatiques françaises sont souvent puissantes, mais prennent encore moins de risques que leurs consoeurs américaines.   Tout se passe comme si une fois une certaine taille franchi la créativité s'évanouit c'est vrai bien évidemment ailleurs qu'en France, mais dans notre pays ce phénomène semble y prendre des proportions plus importantes qu'ailleurs.  

    

La France ne manque pourtant  pas de talents individuels, ces derniers s'exportent d'ailleurs beaucoup, mais il semble que notre organisation actuelle rende impossible la libération de ces talents au niveau collectif.  Il faut peut-être voir ici un problème lié justement aux structures familiales françaises qui rendent le travail collectif plus difficile qu'ailleurs. Il s'agit peut-être aussi d'un moment historique pour notre pays qui coïncide avec la prépondérance des préoccupations mercantiles face à toutes les autres. On ne cherche plus à bien faire, à créer ce qui nous plait, mais à optimiser les ventes suivant des doctrines marketing sans âme.  Et ce faisant on oublie que bien souvent c'est l'audace qui crée le marché surtout dans les industries culturelles. Un bon nombre d'oeuvres à succès n'ont pas été prévues. Les succès en la matière échappant lourdement à l'esprit de prévision. Peut-être l'esprit cartésien français qui veut tout maîtrisé interdit-il à nos compatriotes d'avoir l'audace nécessaire à la créativité, ils se brideraient essentiellement par peur de l'échec. Les chaines de télévision françaises préfèrent ainsi acheter des programmes faits ailleurs, essentiellement aux USA, pour éviter les surprises sur l'audimat. Cependant en faisant cela le système de production audiovisuel français se prive de la création de savoir-faire locaux qui auraient pu naître des erreurs tout comme des réussites locale. C'est en forgeant que l'on devient forgeron c'est la même chose dans le cinéma ou la télévision, et l'échec fait aussi parti de l'apprentissage. Une politique publique visant à promouvoir la création française doit donc bien prendre en compte cette mentalité locale qui étouffe la créativité du pays.

 
La culture mondaine et la culture populaire
   Mais il y a, en plus de la maladie dégénérative liée à l'implantation de l'esprit marketing, un autre facteur qui explique peut-être l'échec de la production culturelle française. En France la culture au sens large est souvent employée pour manifester son statut social, ce ne sont pas tant les oeuvres qui intéressent que leur potentialité en tant que marqueur social. Cette réalité a toujours existait en France et les nobles d'hier usaient d'un langage fleuri pour se distinguer de la masse et des gueux sur lesquels s'exerçait leur pouvoir. C'était vrai à la cour  de Louis XIV, mais ça l'est toujours aujourd'hui. La hausse des inégalités en France n'est probablement pas étrangère à la disparition de ce que nous appelions jadis la culture populaire qu'elle soit dans la chanson ou le cinéma. En France il y a la CULTURE la belle, la traditionnelle celle qui fait que l'on est chez les élites, et l'autre la gueuse celle qui viscéralement inférieure à la première.  Alors pour se donner bonne conscience nos élites ont essayé de faire croire que ces sous-cultures faisaient partie de la CULTURE en général, c'est dans cette optique que l'on a eu des ministres délirants comme Jack Lang qui nous vendaient le RAP comme un grand mode d'expression. Mais en fait nos élites n'y ont jamais vraiment cru, et d'ailleurs la culture traditionnelle elles  la gardent jalousement pour elles et leurs progénitures.  
   
   Maintenant loin de moi l'idée qu'il n'y a pas une hiérarchie dans la production culturelle. Un livre sera toujours un média supérieur à un film ou à un documentaire même très bien réalisé. Le livre nécessite du temps, mais transmet des réflexions et fait appel aux fonctions les plus intelligentes de l'esprit humain. Les films, les séries ou la musique font eux plus appel à l'émotion aux réactions les plus animales de l'être humain. Cependant on peut aussi concevoir la culture sous un autre aspect que celui de l'instruction en tant que telle. Si l'on sort de la culture comme moyen d'ascension sociale et que l'on voit cette dernière comme un moyen de créer un langage commun à tous alors il est clairement dommage que la France soit incapable de produire ce langage. La culture de masse est certes critiquable par certains de ses côtés, mais elle est nécessaire. Elle donne une identité collective à un peuple. Le problème identitaire français que certains soulèvent à l'encontre des immigrés   provient pourtant plus surement de la destruction de la culture et de la façon de vivre française par l'importation des codes américains à travers ces produits culturels.  L'abandon par la France de la culture populaire au profit de l'importation de la culture populaire US est l'un des drames qui expliquent la perte d'identité de notre pays. Elle explique aussi en partie les importations des problèmes américains à l'image du modèle communautariste nos immigrés connaissant mieux souvent la société américaine qu'il voient à la télé que la société française. Ce n'est pas un hasard si aujourd'hui la France a des chaines de télé pour les "Blacks", ou des rayons de la fnac réservés aux "Gays" comme si ces derniers avaient des goûts culturels qui puissent les distinguer de la masse des Français. On aime taper sur l'extrême droite et son prétendu racisme, mais l'on oublie ces méthodes marketing de segmentation de la population en segment constitué bien souvent par des préjugés racistes ou autres. Tu es noir donc tu n'écoutes pas de la musique classique, mais du R'n'B ou du Jazz si tu es cultivé. C'est dans l'imagerie médiatique exporté par la sous-culture anglo-saxonne qu'est le racisme le plus répandu dans notre société. Nous importons ainsi des codes culturels qui segmentent la société en tribut appelé poliment des communautés dans lequel l'individu est piégé. Les problèmes actuels de la société française viennent donc aussi et surtout de l'importation sur notre sol d'une culture qui y est complètement étrangère. Et les Français ne savent plus qui ils sont, l'esprit français ayant disparu du petit écran comme du grand.
 
La culture populaire un moyen pour créer un sentiment national et élever le citoyen
 

Les Français ne savent plus transmettre le désir et la passion. Nos amis japonais qui ont réussi leur modernisation culturelle n'ont pas eu l'effet d'américanisation que nous avons connu. Les jeunes japonais se passionnent pour l'histoire de leur propre pays, mais ce désir et cet esprit sont aussi alimentés par la culture populaire locale. Au Japon la culture n'est pas dans les musées et le manga ou l'animation, les jeux vidéos ou les films sont devenus de puissant transmetteur de la civilisation nippone chose que pourtant néglige les élites culturelles françaises. On peut donner envie aux jeunes de lire le classique grâce à d'autre médium, mais cela la France mondaine s'y refuse. La France a mis la culture sous cloche pensant ainsi la préserver alors qu'en réalité une culture n'est vivante que si les gens s'identifient à elle. Ce n'est pas en finançant des musés que nous défendrons la civilisation française, pas plus qu'en  idolâtrant les auteurs du passé. Il faut oser moderniser ces oeuvres, les remettre au gout du jour et en produire de nouvelles.   Ce n'est qu'à ce prix que notre culture renaîtra.    

 
Que peut faire l'état?
 

    La mort de la production culturelle française tout du moins dans les nouveaux médias, ceux qui comptent le plus dans la formation culturelle de la jeunesse, est un fait. Maintenant comment peut-on y remédier? Les subventions ont montré leurs limites, du moins sous leur forme actuelle. Il semble qu'elles soient essentiellement aspirées par une toute petite tranche de producteurs culturels pour qui la notion de succès est un terme étranger. Il ne s'agit pas ici bien évidemment de tout réduire à la question du succès quantitatif,  mais une culture vivante est en partie une culture qui  plait aux jeunes. Aujourd'hui les jeunes Français regardent surtout des oeuvres américaines ou japonaises, la culture française se résume à quelques livres qui prennent la poussière.  J'avais donné quelques pistes dans ce texte. Je continue de penser que notre salut viendra d'en bas et du renouvellement de la production par l'intermédiaire des  nouveaux média. L'état devrait se contenter de favoriser ce renouvellement en baissant les coûts de production et en améliorant les capacités artistiques de la jeunesse dans la création musicale, le dessin, l'animation, etc.. Il faut également donner des garanties au producteur, et créer des mécanismes qui combattent le pessimisme français naturel en mettant des sortes de parachute économique permettant à un producteur de s'en sortir si par malheur sont projet à échouer. Dans un pays où la prise de risque est minimale celle-ci peut-être encouragé par des aides de soutien de secours. Il ne faut pas subventionner en amont de la production, mais plutôt en aval.  

Le renouvellement de la télévision se fera également grâce aux nouvelles technologies comme la télévision par ADSL dont j'avais parlé ici. Il s'avère d'ailleurs qu'il y a déjà des surprises comme la petite chaine nolife. Cette chaine consacrée aux Geeks et aux Otaku vient de faire du bruit, car elle se  place en terme d'audimat au niveau de certaines  chaines plus anciennes et beaucoup plus grosses en terme de budget. Cette chaine a été créée en 2007 avec un budget ridicule et avec un petit groupe de personnes motivées pour sa création. Elle fait montre de beaucoup d'originalité dans ses programmes et qui diffuse d'ailleurs en ce moment la superbe série d'animation de Satoshi Kon " Paranoïa Agent". Elle marque peut-être l'avènement d'un renouveau culturel pour la jeunesse française qui s'identifie à une nouvelle façon de faire de la télévision. Sur internet les créateurs peuvent également se soustraire à la lourdeur des distributeurs, l'état devrait favoriser les créateurs autonomes plutôt que les grosses maisons d'édition souvent embourbées dans leurs contraintes logistiques qui leur interdit la prise de risque. En ce sens je soutiendrai ici Dupont Aignan qui avait favorisé l'idée de la création d'un  système de licence globale  bien plus intelligent que cette stupide loi Hadopi.

 

Yann

http://lebondosage.over-blog.fr/article-l-echec-de-la-culture-televisuelle-fran-aise-72107660.html






La question énergétique rebondit...

28/04/2011 09:48

La question énergétique rebondit...


Sauf dans la cervelle de certains...
On nous dit que la demande d'énergie va augmenter de 50 % d'ici 2030. C'est intéressant, mais avec quoi vont ils la satisfaire ?
 
Celui qui a donné comme bonne réponse "rien du tout", a gagné. Le nucléaire n'est pas une option, pas plus que le pétrole, ni le gaz, ni le charbon.
Le nucléaire, nous dit on, c'est simple. Il y a 5 millions de tonnes d'U disponibles, à raison de 50 000 tonnes par an, ça donne un siécle.
Petit problème, on en consomme 70 000 tonnes, et les rendements miniers sont décroissants. Au départ, il est facile de produire, plus il faut prendre des gisements de plus en plus difficiles et couteux à mettre en exploitation.
On en est là aussi pour le charbon.En France, on a arrêté les mines d'Uranium, alors que les stocks théoriquement exploitables étaient encore de 100 000 tonnes...
L'Arabie saoudite augmente ses forages de manière exponentielle, en réduisant sa production. Ce n'est pas illogique, c'est le stade de déclin.
Il n'y a pas si longtemps, la production US et Saoudienne étaient équivalente. Dans un cas avec 625 puits, dans l'autre avec 500 000. Inutile de dire que le rendement énergétique (EROI) est désastreux dans un cas.

 

petrole.jpg 
Il n'y aura pas le choix. Il n'y a pas si longtemps, le chauffage était, par exemple, quasi inconnu. L'étable réchauffait avantageusement la maison à la campagne, et le paysan se reconnaissait, car il sentait "la vache à colas" (En 1630, deux nobles s'entretuent, ils étaient les meilleurs amis du monde, mais l'un avait sorti ce mot à l'autre).
Comme je l'ai déjà dit, des bouffées de baisses des prix seront apportées par des dépôts de bilan, et des baisses de consommations.
Le transport aérien est le secteur le plus sur la sellette. Malgré des augmentations de prix carabinées, des réductions de capacités (la mise au rencart des vieux avions, sans remplacement et leur cannibalisation pour les piéces), et les abandons de destinations, rien n'y fait, que ce soit en Europe ou Outre-Atlantique.
Le secteur n'a simplement aucune rentabilité économique.
 
Zerohedge devient Braudelien. Il parle du retour du plafond. On est passé de 800 millions d'habitants à 8 milliards (ou plutôt, on va passer), mais les ressources qui le permettre décroissent.
Là aussi, pour passer un cap, il faut un état fort. Des états forts peuvent réanimer le lac Tchad en Afrique et permettre la colonisation de 10 millions de km2, des états forts peuvent déplacer des populations au plus prés des subsistances.
 
Comme on le voit sur le graphe, le plafonnement des ressources est ancien, à peine contrebalancé par les nouvelles technologies.
On peut rappeler aussi l'actualité nouvelle d'un concept oublié, celui du "lebensraum", ou espace vital.
Il va, dans les années futures, devenir de plus en plus présent...
Par Patrick REYMOND





Haro sur l’euro !

28/04/2011 09:40

Haro sur l’euro !


Essai. Le président de "Debout la République" contre la monnaie unique.

Nicolas Dupont-Aignan veut démontrer que seules les banques ont intérêt au maintien de l’euro… Au contraire des entreprises et des particuliers !

Nicolas Dupont-Aignan n’a pas seulement de la suite dans les idées. Il sait aussi profiter de l’actualité pour les rendre convaincantes, comme le prouvent les 160 pages de son dernier opus, l’Arnaque du siècle, consacré à la crise de l’euro. Une crise dont il démontre que le caractère structurel était inscrit dans le ciel, dès lors que, tout d’abord, les traités européens accouchaient d’une monnaie unique surévaluée (d’où un différentiel de compétitivité avec nos concurrents expliquant à la fois le chômage et les délocalisations) et que, ensuite, il devenait impossible de créer de la monnaie pour rembourser nos dettes, la logique de l’euro imposant de se désendetter… en s’endettant encore !

Et s’endetter auprès de qui ? Pas même auprès de la Banque centrale européenne, l’article 123 du traité de Lisbonne disposant qu’elle ne peut en aucun cas prêter aux États et aux banques centrales nationales, mais auprès de banques privées dont le métier est de gagner de l’argent.

Et nous voici au cœur de l’“arnaque” dénoncée par Dupont-Aignan : « Les banques privées empruntent auprès de la Banque centrale européenne à des taux dérisoires (autour de 1 %) et prêtent cet argent aux États à des taux prohibitifs (3,5 % pour la France, jusqu’à 7 % pour les pays du Sud) tout en appelant ces mêmes États au secours dès lors que leurs bêtises en Bourse menacent de les mettre sur la paille. »

D’où, explique-t-il encore, le refus de nos élites politiques et surtout financières (qui partagent la même culture et pratiquent une alternance de plus en plus troublante aux mêmes postes de responsabilité) de réformer un système qui, crise ou pas, sert leur volonté de puissance… D’où encore, selon lui, la nécessité de sortir de l’euro pour que les gouvernements retrouvent une vraie liberté d’action et fassent enfin primer les intérêts des peuples dont ils ont la charge sur ceux des nouveaux “oligarques”.

Ce livre, qui paraît ces jours-ci aux Éditions du Rocher, Nicolas Dupont-Aignan en a conçu l’idée en un éclair au terme d’un échange d’anthologie avec Christine Lagarde à l’Assemblée nationale. On était alors au commencement de la crise grecque et le député lui avait posé la question suivante : « L’inflation et le coût du travail ont augmenté de 5 % en dix ans en Allemagne, tandis qu’ils ont augmenté de 40 % en Grèce. Comment ce pays peut-il, sans la possibilité de dévaluer, exporter alors que ses coûts sont si chers ? Cette équation, personne n’a pu y trouver une solution, à moins de baisser de 40 % les salaires. Alors comment faut-il faire ? »

Et Mme Lagarde avait laissé tomber en le fusillant du regard : « Il faudra bien que cela soit possible. » « Dédain terrible, mais aussi aveu d’impuissance, résume aujourd’hui Dupont-Aignan… Depuis cet échange, je n’ai obtenu de Christine Lagarde qu’un silence de mort, un mélange de mépris et de reproche. Comme si elle avait compris que j’avais décelé le gigantesque bluff dont elle était complice. » Et avec elle, accuse le président de Debout la République, tous ceux qui préfèrent les dogmes aux réalités…

L’Arnaque du siècle, de Nicolas Dupont-Aignan,
Éditions du Rocher, 160 pages, 13 €.





Dominique de Villepin pour une refondation de l'autorité de l'Etat

28/04/2011 09:33

Dominique de Villepin pour une refondation de l'autorité de l'Etat


Deuxième partie des propositions de Dominique de Villepin pour une refondation de la République: la refondation de l'autorité de l'Etat en matière de sécurité et d'exécution des peines.

Une refondation de l’autorité de l’Etat

Restaurer cette autorité de l’Etat que tous ressentent perdue. Cela passe par un respect des sanctions et une plus grande cohérence de la chaîne pénale :

  • Aujourd’hui, un grand nombre de peines restent inexécutées, notamment l’emprisonnement de moins de deux ans. L’exécution des décisions et des peines, notamment à travers l’augmentation de l’offre de peines alternatives pour les courtes peines, doit donc être garantie.
  • La réponse à toutes les incivilités, au moyen d’une médiation de proximité ou de juges de paix, avec une graduation de la sanction.

C’est également assurer la tranquillité publique. Il faut pour cela nouer avec les citoyens une nouvelle relation, qui ne soit ni la militarisation de l’action policière véhiculée par la droite, ni le malaise de la gauche.

  • Il faut un partage des tâches clair entre une police nationale, d’Etat, assurant les missions de répression judiciaire et de maintien de l’ordre et une police municipale complètement réorganisée, avec un recrutement national sur concours et une harmonisation des effectifs policiers entre villes riches et villes pauvres. Des séances de compte-rendu de l’action policière à l’échelon local, se tiendront en partenariat avec les autorités municipales ou métropolitaines.
  • Il faut une police présente sur tout le territoire, sept jours sur sept, nuit et jour. Cela passe par l’établissement dans chaque quartier difficile d’une permanence de police, notamment dans le cadre d’une maison des services publics associant différents services de l’Etat et des collectivités territoriales. Ces effectifs dépendront du commissariat le plus proche et resteront en contact permanent avec lui. Les locaux seront mis à disposition par les municipalités. Tous les moyens techniques et humains doivent être employés, comme la vidéosurveillance.

L’enjeu aujourd’hui, c’est de répondre à toutes les formes de délinquance au bon niveau.

  • Cela passe par la constitution d’une chaîne d’intervention, depuis des Groupements d’Intervention Européens, jusqu’aux Groupements d’Intervention Régionaux en passant par un Groupement d’Intervention National interservices, afin de mener une lutte acharnée contre le grand banditisme et les mafias.
  • Il faut fixer des priorités claires à l’action de la police en ciblant la délinquance générale qui est la plus pénible au quotidien. Le travail est pollué aujourd’hui par des activités inefficaces – les procédures pour possession limitée de haschich, le traitement des arrestations d’immigrés illégaux. L’essentiel du travail de la police doit pouvoir se tourner vers la délinquance générale qui est source d’inquiétude.

Source: République Solidaire

http://2villepin.free.fr/index.php/2011/04/28/1885-dominique-de-villepin-pour-une-refondation-de-l-autorite-de-l-etat






La cogestion

28/04/2011 09:29

La cogestion


Etymologie : du latin cum, avec, et gestio, action de gérer, d'administrer

La cogestion est l'exercice en commun de la gestion et de l'administration d'une institution, d'une entreprise, d'un groupe social, d'un service, etc., par deux ou plusieurs organismes ou parties. La cogestion permet le partage de l'
autorité et de la responsabilité de gestion.

En économie, la cogestion désigne le système de
participation active des salariés à la gestion de leur entreprise. C'est un mode de gestion où la direction et le personnel prennent ensemble les grandes décisions dans des organes (comité d’entreprise, conseil de sécurité et d’hygiène…) prévus par les statuts de l'organisation. Le mode de délégation du personnel, les procédures de fonctionnement, les modes de décision, les pouvoirs de gestion y sont formellement définis.

Par analogie la cogestion est étendue à la participation des étudiants à la gestion de leur université.

La cogestion est la caractéristique de l'
économie sociale en Allemagne où une loi de 1976 impose ce mode de gestion à toutes les entreprises de plus de 2000 salariés. Ces derniers disposent de la moitié des sièges dans les conseils d'administration, mais la direction dispose d'une voix prépondérante.





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