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Turquie : une sculpture menacée par le parti islamiste
28/04/2011 08:56
En Turquie, une œuvre prônant l'amitié arméno-turque, le « Monument à l'Humanité », menace d'être détruite, selon le souhait du Premier ministre, du parti islamiste, l'AKP. Après un meeting réunissant les partisans de la sculpture, un peintre turc et son assistante ont été poignardés.
Lundi dernier, à Istanbul, un meeting dont personne n’a parlé. Il réunissait des Hommes qui s’opposent depuis plusieurs mois à la destruction du « Monument à l’humanité ». Située à Kars dans l’est de la Turquie, cette statue de 30 mètres a été érigée en l’honneur de l’amitié et de la paix arméno-turque. Elle est menacée depuis que le Premier ministre, R.T. Erdogan l’a déclarée « monstrueuse ». Le maire de la ville, membre lui aussi du Parti de la justice et du développement (AKP) entend transformer ce symbole en parc.
L’ombre du génocide arménien
Cette statue commandée par l’ancien maire de Kars à l’artiste turc Mehmet Aksoy en 2006 avait, déjà à l’époque, provoqué une polémique. Kars est une ville de l’actuelle Turquie orientale et de l’ancienne Arménie occidentale, et elle abrite de nombreux vestiges islamiques du Xème siècle. C’est à cause de ces derniers qu’Erdogan a souhaité la destruction de la sculpture ; selon lui, cette « monstruosité » ne saurait côtoyer de « réelles œuvres d’art ». Et pourtant, le but de cette commande était bien de réunir culture arménienne et culture turque. Depuis le génocide arménien, dont on commémorait ce week-end les 96 ans, les rapports entre Ankara et Erevan sont extrêmement complexes. Le point de désaccord est la reconnaissance par l’état turc du génocide arménien. Si l’Union Européenne et nombre de pays l’ont officialisé, ce n’est pas le cas du gouvernement turc. « On ne peut pas parler d’un génocide contre les Arméniens » a encore déclaré le Premier ministre Erdogan, dans une interview publiée fin mars dans « Der Spiegel ». Ces propos ont déclenché un véritable tollé dans la presse turque.
Dans ce contexte, l’artiste Mehmet Askoy, estime qu’il est impossible que son œuvre soit déplacée. « Nous, les Turcs et Arméniens, sommes frères et sœurs. Il est enfin temps pour nous d’ouvrir nos cœurs les uns aux autres et de guérir nos traumatismes ». Il accuse l’AKP de ne pas supporter d’autres religions que l’islam et compare la destruction de l’édifice au « massacre » par les talibans des statues de Bouddha de la vallée de Bâmiyân en Afghanistan.
Résister jusqu’à la mort
Bedri Baykam, peintre turc de premier plan, est un des hommes qui voit dans cette destruction les dérives du gouvernement islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002. A 53 ans celui qui est surnommé « l’Andy Warhol Turc » est connu pour ses prises de position en faveur de la laïcité et de la démocratie. Menacé de mort à plusieurs reprises, il continue pourtant de qualifier la politique de l’AKP d’islamisante.
Lundi, au meeting dont personne n’a parlé, il était là. Et alors qu’il en sortait, lui et son assistante ont été poignardés. Violemment. Ses jours ne sont plus en danger. La police a indiqué qu’il s’agissait certainement de l’acte d’un fanatique. On s’en doute. Bedry Baykam vient d’annoncer qu’il continuera son combat. Quoi qu’il lui en coûte. Parlons en.
Pauline Leduc - Marianne
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Un banquier de Goldman Sachs à la tête de la BCE?
28/04/2011 08:52
Nicolas Sarkozy soutient l'italien Mario Draghi pour le poste de président de la Bnaque centrale européenne, en remplacement de Jean-Claude Trichet. Mais Draghi porte un sacré boulet depuis son passage à la banque Goldman Sachs dans les années 2000.
Mario Draghi, actuel gouverneur de la banque d’Italie, passe pour être le candidat favori de l’Allemagne et de la France pour succéder en novembre prochain à Jean-Claude Trichet au poste stratégique de président de la Banque centrale européenne (BCE). Toujours prompt à trouver tout ce qui touche à la BCE admirable, Le Monde affirme même que « l’envergure internationale de M. Draghi en fait le seul candidat possible pour le poste ». Si l’on suit le « grand quotidien du soir », le match serait gagné avant d’être joué. Il est vrai que la visite de Nicolas Sarkozy a Rome avait tout du voyage d’intronisation. Le président français assure « nous ne le soutenons pas parce qu’il est Italien, mais parce que c’est un homme de qualité ». Mon œil. Sarkozy a donné un os à ronger à Berlusconi afin d’éteindre la polémique naissante outre-monts à propos de l’OPA hostile du groupe français Lactalis sur l’italien Parmalat, avec le soutien ostensible du gouvernement français, et surtout du ministre de l’Agriculture Bruno Lemaire.
Le choix initial de Paris, c’était l’Allemand Axel Weber. Pas pour ses qualités intrinsèques, puisque ce père la rigueur germanique est un épouvantail de ce côté-ci du Rhin. Mais pour donner un gage à la chancelière Angela Merkel qui engageait l’Allemagne dans le Fonds européen de stabilité financière. Le gros Axel, hostile au sauvetage de la Grèce, n’ayant pas voulu marcher dans la combine, Paris a alors poussé Christian Noyer, actuel gouverneur de la Banque de France. Mais un Français qui succède à Trichet, c’est un peu dur à faire avaler aux autres européens. Reste donc Mario Draghi… Un « Européen du Sud » (autant dire du « club Med ») accéderait enfin à un fauteuil réservé jusqu’ici aux Néerlandais, Allemands ou Français. Pour faire bonne figure, Mario Draghi multiplie depuis quelques mois les discours sur la nécessité des « réformes structurelles » et de « la lutte contre l’inflation » (inexistante…). Des propos très politiques mais qui lui correspondent : ceux qui le connaissent disent de lui qu’il est comme Axel Weber avec des kilos en moins… Le beau Mario, qui a été directeur du Trésor, et enseignât à la Banque mondiale, a néanmoins une sale tâche sur son CV. De 2001 à 2005 il fut vice-président en Europe de la banque d’affaires Goldman Sachs, qui aidé en 2001 et 2002, la Grèce à dissimuler plusieurs dizaines de milliards d’euros d’emprunts d’Etat. Mario Draghi assure qu’il n’était pas au courant. Une réponse qui laisse perplexe : soit il ment, et c’est grave pour la BCE. Soit il est incompétent, et c’est dangereux pour les finances européennes. Il peut tout aussi bien être menteur et incompétent ! On attend avec impatience ses explications devant le Parlement européen, où siègent les Grecs assez remontés contre la banque d’affaires américaine, puisque ces opérations menées en complicité avec le parti de droite au pouvoir à l'époque a conduit la Grèce tout droit dans la nasse actuelle et son cortège de chômage et de privations. Mais l’avis du Parlement Européen n’est hélas que consultatif… En cas de nomination, la BCE aurait à sa tête un homme qui a travaillé dans une banque privée, voire même un homme des banques. Ce serait une première. Jean-Claude Trichet et son prédécesseur le Néerlandais Wim Duisenberg étaient certes proches des milieux financiers, mais ils avaient fait toute leur carrière soit à l’université, soit dans la haute fonction publique soit dans les institutions internationales (FMI pour Duisenberg) où ils étaient réputés au service de l’intérêt général. Mais comme dit Le Monde, « sa connaissance des marchés en fait le meilleur candidat pour la BCE » aux yeux de « la communauté financière » ! Adoubé donc par les banquiers, Mario Draghi pourrait être désigné officiellement lors d’un conseil européen en juin prochain. Reste à savoir ce qu’en pense réellement Angela Merkel, qui, prudente, ne s’est toujours pas prononcée. Et c’est elle seule qui détient les clés de Francfort…
Hervé Nathan - Marianne
http://www.marianne2.fr/Un-banquier-de-Goldman-Sachs-a-la-tete-de-la-BCE_a205535.html
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Affaire Gabriac: Marine Le Pen face au FN canal historique
27/04/2011 14:08
A peine Marine a-t-elle le dos tourné que son géniteur manifeste ses désaccords dans les médias. Signe que rien ne change au Front ? Et si c'était plutôt le signe d'une guerre feutrée mais profonde que se livrent père et fille ?
Quand la présidente n’est pas là, le président d’honneur danse ? Le Pen père semble en tout cas avoir profité de l’absence de sa fille pour s’offrir quelques minutes de « gloire » la semaine passée. Pendant que Marine admirait les paysages thaïlandais, Jean-Marie renouait avec ses vieux travers de trublion en accumulant critiques à peine dissimulées de l’action de sa progéniture et petites phrases. Petites certes, mais suffisamment acides pour faire les choux gras de certains observateurs à l’affût du moindre signe d’un « Front national canal historique ». Le fondateur du FN se répand en déclarations dissonantes ? Voilà la preuve que le Front reste ce parti marginal, extrême et peu fréquentable. Circulez, y a rien à voir. Analyse commode certes, mais un tantinet simpliste.
Jean-Marie Le Pen a toujours aimé les provocations, qui lui permettaient de crever le plafond de verre médiatique. Apparemment, son nouveau statut de Président d'honneur ne l'a pas inhibé. Quelques heures après avoir cédé sa place à sa fille au Congrès de Tours, l’ex-président du Front a décroché une pichenette d'un goût plus que douteux, sur l'origine juive du journaliste de France 24, refoulé du dîner de gala : « Cela ne se voyait ni sur sa carte d'identité ni, si j'ose dire, sur son nez. »
Dernière provocation en date : sa réponse à la question « Condamnez-vous le communautarisme ? »
posée par France-Soir le 18 avril. Pour une fois qu’on lui tend le micro, Jean-Marie Le Pen semble bien décidé à s’en saisir : « Savez-vous qu'il y a des villes en France qui sont déjà majoritairement étrangères ? Roubaix, 60 % d'immigrés maghrébins ! Si vous attendez le jour où ça brûle pour en prendre conscience, il sera un peu tard. Vous avez vu les foules en Egypte, en Tunisie, en Syrie ? Le jour où vous avez une foule comme ça qui descendra les Champs-Elysées ! Ce n'est rien, pour eux, à la limite, d'avoir 300.000 personnes. Qui les arrêtera ? Et s'ils descendent les Champs-Elysées, ce ne sera pas pour faire joujou. Par exemple, ils veulent sodomiser le Président. Ils se donnent ça comme objectif : arriver jusqu'à la grille du Coq, l'enfoncer, et ensuite « le » sabrer ? Je répète : qui les arrêtera ? »
Dépêché sur RTL pour éteindre l’incendie en l’absence de la patronne, Wallerand de Saint-Just jure une main sur le cœur que « Jean-Marie Le Pen fait référence à un épisode qui est présent à son esprit à lui. Ce qui est arrivé au consul général de France à Alger le 17 juillet 1962, qui a été sodomisé publiquement sur la plage de Sidi Ferruch ».
Même si le vieux lion assure « respecter Marine », ses sorties de route sont autant de petits cailloux soigneusement dispersés au fond de l’escarpin de sa présidente de fille. « Tant que Jean-Marie Le Pen n’a pas disparu de la surface du FN, il y aura un problème pour Marine Le Pen, assure Lorrain de Saint-Affrique, ex-conseiller en com’ du leader frontiste. Il ne supporte pas la situation et vit très mal les sondages, il reste sur sa ligne à lui. » Pendant que la nouvelle cheftaine du Front exclut un élu pris en flagrant délit de salut nazi, tandis qu’elle s’évertue à écrire aux préfets pour fustiger l’amoindrissement de l’Etat, tout se passe comme si son paternel effectuait un minutieux travail de sape de l’œuvre mariniste. Jean-Marie Le Pen a qualifié de « réaction rapide » la décision de Marine Le Pen d’exclure Alexandre Gabriac du parti. « Quelque chose se cache derrière ces propos, souffle Saint-Affrique. C’est un rappel à l’ordre : soit elle a négligé de lui faire part de sa décision, soit il veut lui rappeler qu’elle ne peut pas s’affranchir. » De son côté, Wallerand de Saint-Just, joint par Marianne2, soutient contre toute évidence que : « Jean-Marie Le Pen n’a pas montré de réelle opposition à sa fille. » Silence dans les rangs, au FN, les relations père/fille sont un sujet tabou.
A peine revenue de son lieu de villégiature, la présidente du Front a été invitée à réagir au micro de Jean-Michel Aphatie. Confirmant sans ciller sa décision, elle n’a pas laissé à l’intervieweur de RTL le temps d’approfondir la question de ses rapports avec Le Pen père. Un sujet qu’elle préfère évacuer ? Marine Le Pen a beau feindre l’entente parfaite et harmonieuse avec son géniteur, sa réaction impétueuse trahit une blessure sans doute profonde et facile à imaginer : pourquoi Le Pen la contredit publiquement au moment où elle pèse comme jamais sur la situation politique française ? Il faut dire que l’ombre tutélaire de Jean-Marie Le Pen la suit sans s’estomper. Il continue à alimenter son journal de bord, laissant apparaître deux visions, deux discours. Faut-il croire Saint Affrique pour lequel Le Pen souhaite lui faire comprendre « qu’elle reste un ayant droit, une héritière ». En tout cas, les éventuelles bourdes du fondateur planent comme une menace sur le Front mariniste.
Du coup, chacun développe sa propre stratégie de domination. Pour tenir son père à distance, Marine Le Pen compartimente. Elle monte ses propres équipes, souvent composées de nouveaux arrivants comme Laurent Ozon ou David Mascré. Avec eux, aucun danger de voir le contenu des réunions rapporté au président d’honneur. Jean-Marie Le Pen ne sait plus ce qui se passe dans son propre parti. On comprend son désarroi.
Du coup, Jean-Marie Le Pen manifeste son accord avec l'adversaire numéro 1 de sa fille, Bruno Gollnisch. Le rival malheureux de « Marine » n’a pas hésité à faire part de sa surprise suite à l’exclusion d’Alexandre Gabriac. « Je suis extrêmement étonné que la présidente ait pu prendre cette décision alors qu'elle se (trouvait) à 10 000 km de là, en vacances en Thaïlande. » Des propos jugés « inamicaux » par la présidente du Front. Comme pour décrédibiliser l’entreprise de dédiabolisation de sa concurrente, Gollnisch assure pourtant ne pas constater de divergences entre Jean-Marie et Marine. Avant d’ajouter : « Je n’ai jamais compris en quoi consistait cette stratégie de dédiabolisation. Je ne crois pas être le diable. La diabolisation est une arme de guerre psychologique opposée à tout mouvement qui veut défendre l’identité nationale. Elle s’atténue aujourd’hui parce que l’opinion prend conscience que les analyses des mouvements nationaux sont exactes. » Marine Le Pen n’aurait donc rien fait pour dédiaboliser le FN. Gollnisch dirait-il tout haut ce que pense Le Pen père ?
Laureline Dupont - Marianne
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Rama Yade, ange ou démon ?
27/04/2011 14:00
Alors que l’on peine à se souvenir du nom des secrétaires d’Etat, elle est aujourd’hui une des personnalités politiques les plus populaires et les plus invités (elle était de nouveau invitée au Grand Journal de Canal Plus la semaine dernière). Que se cache-t-il derrière cette star de la politique ?
Jeune, jolie, et rebelle…
A priori, Rama Yade a tout pour plaire. C’est une belle femme issue des minorités visibles qui a démontré une vraie force de caractère depuis le voyage très controversé de Muhammad Kadhafi en France, où elle avait exprimé des réserves qui prennent aujourd’hui un sens particulier. N’a-t-elle pas eu raison, a posteriori, de marquer sa différence ? Et en quatre ans, elle a gagné un solide aplomb qui lui donne maintenant un certain charisme quand elle s’exprime.
Il est sûr que par rapport aux soutiens inconditionnels du président de la République comme Nadine Morano et Frédéric Lefebvre, elle apporte une liberté de penser a priori rafraîchissante. Si elle sait parfaitement pratiquer la langue de bois, elle n’hésite pas à souligner ses points de désaccord avec le président de la République. Et il est vrai qu’étant donné l’impopularité record de Nicolas Sarkozy, une position critique vis-à-vis de son action est un bon gage de succès.
Mais aussi perso…
Et c’est justement tout le problème. En fait, Rama Yade fait à Nicolas Sarkozy ce que ce dernier avait fait à Jacques Chirac. Elle exprime de manière transparente tous ses désaccords, au mépris de la plus élémentaire solidarité gouvernementale ou majoritaire. Bien sûr, un homme politique n’est pas forcément sensé reprendre mot pour mot et en toute circonstance tout ce que son chef dit. Mais entre la soumission servile et la rébellion permanente, il y a des nuances.
Et Rama Yade ne s’en est pas beaucoup embarrassé. Elle n’a pas hésité à exposer ses désaccords avec ses ministres de tutelle. Malheureusement, le président, en ayant montré le mauvais exemple de 2002 à 2007, puis en ayant trop longtemps laissé faire, a encouragé un tel comportement. Est-il vraiment étonnant qu’un bébé Sarkozy la joue perso en politique ? En outre, il est difficile de ne pas y voir des postures, comme lors de la polémique sur le prix de l’hôtel des bleus.
Et suffisante
Rama Yade, après s’être rapproché de Jean-François Copé, a finalement décidé de suivre Jean-Louis Borloo dans son aventure, officiellement parce que le parti majoritaire ne lui permettrait pas de travailler sur les sujets sur lesquels elle souhaite travailler… Pourtant, au Grand Journal, elle a été bien incapable d’avancer la moindre proposition sur ces sujets dont elle dit qu’ils lui tiennent tant à cœur. En fait, l’ambitieuse n’avait pas eu le poste qu’elle attendait il y a quatre mois...
En clair, la direction actuelle de l’UMP n’était pas prête à lui confier des responsabilités à la hauteur de la grande idée qu’elle se fait déjà d’elle-même. Et aux rumeurs sur son limogeage de sa mission d’ambassadrice pour l’UNESCO, du fait de ses prises de parole intempestives étant donnée la fonction qu’elle est sensée occuper, elle ose répondre « j’existais avant, j’existerai après », comme si elle existait avant 2007… Bref, le bébé Sarkozy a pris la grosse tête.
Bien sûr, sa popularité est une belle réussite. Mais pour l’instant, elle n’a fait que répliquer les méthodes de son chef et bénéficie de son éloignement alors qu’il est devenu très impopulaire. Rama Yade a encore du chemin à faire pour démontrer qu’outre une grand idée d’elle-même, elle a du fond.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Présidentielle 2012 : Dépenser plus pour ... faire oublier l'austérité ?
27/04/2011 09:48
En 2012, au premier tour, chaque candidat pourra dépenser pour sa campagne jusqu'à 16,851 millions d'euros. Ce qui représente par rapport à 2007 une augmentation de ... 23%. Le tout, sur fond de restrictions budgétaires !

C'est par une récente annonce publiée au Journal Officiel que la Commission nationale des comptes de campagne, vient de fixer plafond des dépenses pour la campagne présidentielle. Si les montants semblent élevés pour beaucoup de français, on remarquera surtout que le « coût de la démocratie » augmentera de ... 23% par rapport à 2007, alors que, fait remarquer Le Figaro : « (...) l'inflation l'inflation cumulée de janvier 2007 à aujourd'hui atteint 7,9% (...) »
Quels seront les plafonds autorisés ?
D'après Les Echos, au premier tour il sera de : « (...) 16.851 millions d'euros (...) » Au deuxième, de : 22.509 millions »
Et combien cela pourrait il coûter au total ?
En se référant à 2007, on apprend que : « Le montant total des dépenses des douze candidats de la campagne de 2007 a dépassé les 75 millions d'euros, dont 44 ont été remboursés par l'État en vertu des règles de financement de la vie politique. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal (...) ont dépensé à eux seuls 44,5 millions et s'étaient vu rembourser la quasi-intégralité de leurs frais (...) » - Le Figaro. Dans le détail, nous dit le Nouvel Obs, en se basant sur les 4 candidats les plus significatifs en 2007 : « Nicolas Sarkozy 21.175.141 euros, Ségolène Royal 20.815.003 euros, François Bayrou 9.745.197 euros et Jean-Marie Le Pen 9.630.932 euros (...) » Or, en 2007, la crise financière devenue économique, avec son cortège de faillites, licenciements, et rigueur budgétaire n'existait pas ! Il aurait été logique, dans le contexte économique actuel, que nos dirigeants s'appliquent un train de rigueur, identique à celui imposé, à ceux qui financent à longueur d'élections les partis et formations politiques ! Cette réflexion prend toute son ampleur, lorsqu'on sait, que : La France (par la voix de Christine Lagarde) s'est engagée à « ramener son déficit public à 5,7% cette année, puis 3% en 2013 » au prix de lourds sacrifices pour les français !
Ainsi, en ce qui concerne la Sécu : « Diminution des effectifs, dossiers en souffrance, fermetures de centres, dégradation du service rendu aux assurés... Rien ne va plus dans les caisses primaires d’assurance maladie » Ou la dégradation permanente (dénoncée par le médiateur de la République) des services publics et validée par Georges Tron : « Dans les deux ou trois prochaines années, on peut encore réduire le nombre de fonctionnaires de l'Etat (...) Je suis pour les suppressions de postes en 2012 et 2013 mais si nécessaire, on ajustera", a-t-il dit au sujet de l'Education Nationale (...) » En clair : Une politique budgétaire rigoureuse qui n'autorise plus d'écarts. Sauf pour financer à la hausse ... les ambitions politiques de quelques uns !
Même si, argueront les défenseur du « coût de la démocratie », les sommes qui seront dépensées, seront « dérisoires » par rapport au budget de la nation, les français auraient apprécié que la « pédagogie » du « faire mieux avec moins » ressassée par le gouvernement, trouve sa stricte application ... pour la campagne de 2012 ! Mais, c'est décidé, les candidats pourront dépenser plus ! Probablement, pour expliquer, à la manière d'un Coluche : « Dites nous de quoi vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer » Belle leçon de démocratie exemplaire et de solidarité avec les français, électeurs et contribuables !
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