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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Tunisie: Boris Boillon tient bon, Juppé en renfort

20/04/2011 12:05

Tunisie: Boris Boillon tient bon, Juppé en renfort


Donné « grillé » après des débuts laborieux, Boris Boillon, l'ambassadeur de France en Tunisie, dont le nom du remplaçant commençait à circuler a finalement conservé son poste. Attendu à Tunis le 20 avril, Alain Juppé aura fort à faire pour clore définitivement une séquence marquée par le flou diplomatique et relancer des relations franco-tunisiennes tendues.

Beaucoup ne donnaient pas cher de sa peau. « Boris Boillon, un petit tour en Tunise et puis s’en va ? » titrait Mediapart le 8 avril 2011.
C’est peu dire que dans les médias et les milieux diplomatiques, ces derniers temps, la cote du Sarkoboy n’était pas très élevée.

L’ambassadeur ne s’était pas facilité la tâche,
multipliant les bourdes dès son arrivée à Tunis. Le nom de son successeur circulait avec insistance dans les couloirs du quai d’Orsay et sur certains sites: Yves Marek, enfant de la résistance tunisienne, secrétaire général adjoint de la conférence des ambassadeurs, diplomate de formation. Une simple rumeur diffusée par des oiseaux de mauvaise augure selon l’ambassadeur en place.

Certes depuis la chute de l’ancien régime, les ministres défilent. Six au total: Dominique Lagarde, Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet, Pierre Lellouche, Eric Besson et Frédéric Mitterrand.
Mais pas de « poids lourds » à l’horizon. Ni Sarko, Ni Fillon, ni Juppé n’ont foulé le sol tunisien depuis le renversement de Ben Ali. Et surtout les pâles promesses d'aides au pays déçoivent.  
Pourtant la France a de quoi se faire pardonner après sa gestion calamiteuse de la révolution de jasmin. Le manque d’empressement affiché par le nouveau Ministre des affaires étrangères à faire le déplacement de Tunis commençait même à susciter quelques soupçons. Attendu avant le 9 avril, Alain Juppé aurait reporté sa visite suite au coup de froid créé par l’ambassadeur Boris Boillon dans la capitale tunisienne et en raison des crises libyenne et ivoirienne. 
Le 22 mars, lors d’une audition du ministre des affaires étrangères sur la Libye, des sénateurs représentants les français de l’étranger auraient encore demandé la révocation de l’Ambassadeur à Alain Juppé. Invité par l’Ecole de journalisme de Lille, Bernard Valero, le porte parole du quai d’Orsay réaffirmait pourtant le 8 avril qu’en Tunisie, la France rattrapait le temps perdu. Et d’ajouter : « l'ambassadeur en place garde toute la confiance du ministère pour coordonner ce plan ».

« La Tunisie n'est pas abandonnée »

Après ses débuts « en fanfare », Boris Boillon s’est fait plus discret. Celui qui se disait le « premier ambassadeur twitter » n’a plus posté un tweet depuis le 20 février. Et la photo du diplomate chippendale’s a disparu du site copains d’avant.com au grand dam de ses admiratrices…

Contacté par Marianne2 quelques jours après la parution de l’article de Médiapart, l’Ambassadeur ne se montrait guère inquiet quant à son éventuel « déplacement », reconnaissant des erreurs de communication à son arrivée. Sur un plan plus technique, la demande d’agrément au ministère des affaires étrangères tunisien n’a jamais était effectuée comme le veut la tradition diplomatique. « Il n’y a là rien d’anormal. En Tunisie, cela n’a lieu qu’une fois par an et il y a d’autres ambassades où cette cérémonie des lettres de créance n’a pas eu lieu » estimait Boris Boillon. 

Pas très loquace et fidèle au poste, Boillon continuait sa mission diplomatique en bon soldat, poursuivant son tour de la Tunisie et notamment des villes touristique pour s’assurer de la possibilité de
lever –sans risques-  les restrictions qui pesaient alors sur le pays. Pierre angulaire de l'économie tunisienne, c’est par le tourisme que la Tunisie espère se relancer.

Intronisé le 1er mars, Alain Juppé aura donc attendu le mercredi 20 avril pour aller à Tunis, où il restera deux jours. Au menu : rencontre avec les président et Premier ministre par intérim, Foued Mebazaa et Béji Caïd Essebsi, avec son homologue Meldi Kéfi.

France-Tunisie: des dossiers explosifs

Plusieurs sujets sur la table. Le premier concerne les moyens que mettra la France à la disposition des tunisiens pour les aider dans leur transition démocratique. Lors d’un colloque sur le « printemps arabe » organisé le 16 avril à l’Institut du monde arabe, Alain Juppé s'est engagé pour une aide économique rapide avant d’ajouter :  « La Tunisie n'est pas du tout abandonnée. Nous faisons beaucoup d'efforts pour l'aider ».

Au programme également, l'éventualité d'une relance de l'Union pour la Mediterranée. La question a été abrodée lors d'une réunion au quai d'Orsay des ambassadeurs en poste dans des pays arabes.  
Le 12 avril dernier, Serge Telle, l’ambassadeur de l’UpM recevait discrètement à l’Elysée Ghazi Mabrouk, coordinateur de l’Alliance Economique Européenne, un lobby international dont il est vice-président. Son interlocuteur français lui a réitéré la détermination de la France à démentir les pronostics de disparition de l’UpM.

La question la plus délicate concerne la gestion de l’immigration tunisienne. La presse tunisienne n’est pas tendre avec la France sur la question des émigrés tunisiens: « En ces temps durs où la diplomatie tunisienne a tiré son épingle du jeu, la réaction française n’est pas à la hauteur de son image, et j’avoue que Silvio m’a agréablement surpris, bien que je considère que tout ce qui se passe soit malheureux, car quitter son pays dans ces conditions à bord d’une felouque, on ne le souhaite à personne » écrit
l’éditorialiste du journal économique WMC après les dérapages du gouvernement français de MAM et l'interdiction par le France de traverser ses frontières aux immigrants tunisiens de Lampedusa, et ce malgré l’autorisation de se déplacer librement dans tout l’espace Schengen.

Juppé tentera probablement de « calmer le jeu » c
omme il en a fait la démonstration à l'Institut du Monde arabe: « parlons ensemble de ce qu’est la laïcité, pour vous, pour nous, peut-être pourrons-nous nous retrouver sur un terrain commun. La France dispose d’un formidable outil diplomatique pour y parvenir et je voudrais saluer nos ambassadeurs de la région Afrique du Nord – Moyen-Orient dont j’ai dit qu’ils s’étaient réunis hier à Paris et qui ont assisté avec beaucoup d’assiduité à ce colloque. Nous devons simplement réorienter nos instruments en ce sens, qu’ils soient politiques, économiques ou culturels. Aujourd’hui, c’est toute notre politique à l’égard du monde arabe que nous devons repenser».

Un voyage diplomatique dont la portée politique interne pourrait également se révéler déterminante
selon le chercheur Pascal Boniface  : « Alain Juppé a su remettre au centre du dispositif la diplomatie française qui a souffert du passage de ministres contestés et qui ne s’étaient pas affirmés politiquement.
Depuis sa nomination, il a beaucoup fait pour réparer les erreurs de ses prédécesseurs. Mais pour pleinement réussir son action extérieure, il doit également l’emporter sur le ministre de l’Intérieur. La France ne pourra pas être en phase avec le printemps arabe si son discours sur l’immigration fait plus de bruit que celui de sa compréhension politique des évènements ». 

Régis Soubrouillard - Marianne

 

http://www.marianne2.fr/Tunisie-Boris-Boillon-tient-bon-Juppe-en-renfort_a205271.html






Loi organique sur l’élection des députés et des sénateurs : la mise en place d'une nouvelle féodalité

20/04/2011 11:59

Loi organique sur  l’élection des députés et des sénateurs : la mise en place d'une nouvelle féodalité


Il est évident que dans quelques décennies, les historiens marqueront la date du 19 avril 2011 comme une date importante dans la déconstruction de la République par les élites françaises. C'est en effet le jour où a été publiée au J.O. la Loi organique n° 2011-410 du 14 avril 2011 relative à l'élection des députés et sénateurs qui n'a pour l'instant soulevé aucune difficulté particulière, à l'exception d'un débat légitime sur les sanctions des députés et sénateurs fraudant sur leurs déclarations , qui sont désormais exemptés de toute peine de prison (article 2 de la Loi).
 
Cette Loi a d'ailleurs passé avec succès le contrôle de constitutionnalité du Conseil constitutionnel, qui dans une décision n°628DC du 12 avril 2011.
 
Pourtant il y aura beaucoup à redire sur cette Loi organique et sur sur trois points :
 
1/ La mise en place d'un régime dérogatoire de sanctions allégées pour les députés et les sénateurs fraudant sciemment leurs déclarations :
 
Cette mesure, adoptée par la Majorité UMP à l'instigation de Jean-François Copé, contre l'opposition d'un certain nombre de parlementaires de tous bords (dont certains ont voté contre au Sénat) est justifiée par ses promoteurs comme une "simple remise à niveau technique" du régime des sanctions des parlementaires nationaux avec ceux des autres élus locaux.
 
De quoi s'agit-il ? Il s'agit de créer une incrimination spcéifique à l'encontre du parlementaire qui aurait sciemment omis ou faussé ses déclarations de patrimoine obligatoire à la Commission pour la transparence financière de la vie politique (dont le caractère transparent n'est que dans le nom vu que ses travaux sont secrets).
 
En commission des Lois, les parlementaires avaient conclu à une incrimination (pour une fraude volontaire) serait punie d'amendes (30.000 €), d'inéligibilité et de prison (2 ans d'emprisonnement).
 
Or, MM. Copé et Jacob ont modifié ce texte et fait adopté un amendement supprimant l'incrimination (amendement voté aussi par le Nouveau Centre qui réaffirme pourtant son opposition à toute modification du travail de la Commission...).
 
Il faut ajouter à cela la possibilité instaurée pour le Conseil constitutionnel de ne pas prononcer l'inéligibilité d'un candidat aux élections dont le compte de campagne a été rejeté à bon droit sauf si le motif de rejet fait apparaître une  volonté de fraude ou de manquement d'une particulière gravité aux règles relatives au financement des campagnes électorales (article 5 de la Loi).
 
Ces deux tempérament à une rigueur qui est pourtant par ailleurs appliquée avec sévérité vis à vis des citoyens qui auraient commis des fausses déclarations (rappelons que pour un citoyen produisant un faux, la peine est de trois ans de prison et de 45.000 € d'amendes - article 441-1 du code pénal). La fausse déclaration à la CAF ou au Pôle Emploi est donc plus durement punie que celle d'un élu du peuple au niveau national !
 
Comme si trouble public et le préjudice subi par les Institutions du fait d'une fraude d'un élu n'étaient pas plus graves !
 
Citons pour le plaisir la justification donnée par le rapporteur de ce texte défendant les amendements supprimant les peines de prison : " Nous devons en effet trouver une voie étroite, un chemin de crête, pourrais-je dire, entre deux exigences. Parce que les élus doivent être exemplaires, il n’est pas possible d’admettre qu’une loi, la loi du 11 mars 1988 sur la transparence financière de la vie politique, puisse être contournée ou tenue en échec (« Très juste ! » sur divers bancs), mais nous ne devons pas céder aux sirènes du politiquement correct, à la tentation de l’autoflagellation, qui ne fait paradoxalement que nourrir le soupçon et alimenter les discours populistes." (Débatsà l'assemblée nationale du 20 décembre 2010).
 
Les citoyens qui doivent se serrer la ceinture chaque mois, ceux qui devront travailler plus pour financer des retraites qu'ils ne percevront pas, les mères de famille de plus de 3 enfants devant travailler autant que les autres.... apprécieront le sens du "chemin de crête" de leurs élus entre exemplarité et anti-populisme.
 
 
2/ Mise en place d'un vote dérogatoire pour les français vivant à l'étranger :
 
Alors que l'on serait en droit de s'interroger sur la légitimité du droit de vote de français choisissant de vivre à l'étranger (je ne vise donc pas ceux affectés au titre de missions de service publique civil ou militaire à l'étranger), de de ne pas payer leurs impôts en France et de ne pas participer à la vie collective du pays, l'UMP met en place les moyens de profiter de leur soutien, chèrement payé grâce à la gratuité des frais de scolarité accordée aux expatriés par le Président dès sa première année de mandat.
 
Les modifications sont donc multiples et contestables sur leur principe : différence de conditions d'éligibilité en écartant le droit commun pour les candidats aux mandats de députés des français de l'étranger (article LO 132 ne s'applique pas et est remplacé par LO 329). En clair une personne inéligible en France du fait de ses fonctions pourra l'être par les français de l'étranger : citons des exemples au hasard : les grands fonctionnaires (Préfet, directeurs d'administration) à l'exception de ceux des services diplomatiques, magistrats, recteurs et responsables de la Banque de France....
 
Tous ces hauts fonctionnaires sont donc inéligibles en France mais éligibles par les français vivant à l'étranger à la même assemblée. On cherche encore le fondement et la légitimité d'une telle différence de traitement, alors mêem que la Loi a pour principale explication la volonté de restaurer "l'égalité" entre les élécteurs français résidant en France et ceux résidant à l'étranger (rappelons pour bien apprécier la bonne marche de nos on reste encore dans l'attente de la justificationd 'une différence de règles validée par le Conseil constitutionnel).
 
On notera également que pour ces français, le vote par correspondance et électronique est assoupli, qu'ils disposent de la possibilité de voter en France s'ils le souhaitent (mais payent-ils l'impôt  sur le revenu en France ?), et enfin, pour l'élection présidentielle, le nombre de procuration est plafonné à 3 par personne (au lieu de 2 pour un électeur votant en France).
 
La porte est ouverte à une maximisation abusive de l'influence sur le résultat des prochaines élections d'électeurs dont le soutien est considéré comme acquis par le pouvoir en place.
 
3/ La route vers la transmission héréditaire des fiefs électoraux :
 
C'est le point le plus grave contenu dans cette Loi, l(abaissement de l'âge légal pour être élu.
 
Désormais, tout citoyen âgé de 18 ans peut être élu à l'Assemblée nationale (au lieu de 24), cet âge étant de 24 ans pour le Sénat (au lieu de 30).
 
L'histoire nous a enseigné que l'instauration de la féodalité s'est faite par la conjonction d'une perte de puissance du pouvoir central et d'une transmission héréditaire des fiefs. C'est d'ailleurs la condition sine qua non de la perpétuation d'une caste oligarchique, que l'on dénonce partout (y compris en son sein), mais que nous voyons à cet instant se déployer.
 
Posons le problème sous deux angles éclairants :
 
D'abord au 25 août 2009 date du dépôt de ce projet de Loi , n'y avait-il pas d'autres urgences que celle d'abaisser l'âge de l'éligibilité à l'assemblée nationale ?
 
Etait-ce une mesure désirée ardemment par la population ? Etait-ce essentiel pour sortir de la crise économique et politique dans laquelle s'enfonce notre pays ?
 
Soyons sérieux, rien n'exige d'adopter une telle disposition.

J'attire tout de même l'attention sur la date du dépôt de ce projet, afinde révéler sa vraie logique, août 2009, c'est deux mois avant que le projet de nommer Jean Sarközy de Nagy-Bocsa à la tête de l'EPAD ne devienne public. La loi promulguée en avril 2011 est donc la suite logique d'un état d'esprit d'instaurer une emprise héréditaire et oligarchique sur la République.
 
Une étape de plus dans sa déconstruction.
 
Car finalement, et pour redevenir concret, qu'est-ce que cette mesure apporte de plus au bon fonctionnement des institutions républicaines ? Peut-on une seule seconde s'imaginer un jeune de 18 ans élu à l'assemblée nationale sans appui ? Sans filiation ou référence forte ?
 
Le simple examen du fonctionnement dévoyé de notre République montre que cette Loi est un jalon important dans la modification des institutions pour permettre la pérennité d'une élite, à l'aune du Traité d'Andelot (587) qui annonce la transmission héréditaire des fiefs établie officiellement par le Capitulaire de Quierzy (877), à l'issue d'une évolution qui aura vu des nobles faire élire évèque ou comte leurs enfants à peine nés pour asseoir leur possession.
 
Ceci devait être dénoncé ici, dans le cadre de l'examen des étapes de la déconstruction républicaine.
Par Verdun





Les gadgets du gouvernement

20/04/2011 11:50

Les gadgets du gouvernement


Le candidat Nicolas Sarkozy perce de plus en plus sous le président. Pour essayer de muscler un bilan désastreux (à défaut de lui donner une cohérence, ce qui est mission impossible), le gouvernement bombarde la France de mesures plus gadgets les unes que les autres.
Communiquer au lieu de gouverner
Nicolas Sarkozy a quelque peu repris la main depuis les cantonales. Le gouvernement multiplie les annonces pour essayer d’améliorer le passif du président. Comme il se voulait celui « du pouvoir d’achat », on concocte des mesures plus ridicules les unes que les autres. Cela a commencé par le panier à moins de vingt euros, qui ne fera pas gagné un centime aux consommateurs. Ensuite, de manière bien cynique, la prochaine hausse du prix du gaz aura lieu le 1er juillet 2012 !
Mais ce n’est pas tout. Pour paraître imposer aux grandes entreprises, dont les profits et les dividendes explosent, un plus grand partage des profits, au profit de leurs employés, le gouvernement essaie d’inventer une « prime aux salariés » dans les entreprises versant des dividendes à leurs actionnaires. Cette réinvention de la roue (l’intéressement) a provoqué une belle cacophonie avec l’annonce d’un montant de mille euros par François Baroin contredit par Christine Lagarde.
Et Claude Guéant, après avoir qualifié l’immigration « d’incontrôlée », oubliant au passage que le président sortant en est plus ou moins responsable depuis neuf ans, a décrété que nous avions besoin de réduire les flux migratoires de 10%. Mais il est difficile de comprendre  en quoi cela changerait fondamentalement les choses. Enfin, même si cela n’a pas encore trop attiré l’attention des médias, le gouvernement veut supprimer le classement de sortie de l’ENA
Des postures pathétiques
On retrouve quelque peu l’activisme débordant des débuts du mandat, quand les annonces succédaient aux annonces, dans un tourbillon alors inédit qui permettait au président de dicter l’agenda médiatique en sa faveur. Mais le problème est qu’entre temps, Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont beaucoup perdu en crédibilité. Ce n’est pas tout d’annoncer de nouvelles mesures mal ficelées, qui font débat au sein même du gouvernement, mais il faut que cela ait un sens global.
En outre, il y a un grand écart entre la parole et les actes. Il nous avait promis de moraliser et refonder le capitalisme ? La France est à la traîne de la Grande-Bretagne et de la Suisse sur la réforme de la finance, c’est dire. Et la présidence du G20 se résume à chercher des indicateurs des déséquilibres : trois ans après Bear Sterns, c’est ridicule. Le président ne se rend pas compte de l’écart immense entre la grandiloquence de ses discours et la petitesse des mesures qu’il prend.
Les annonces récentes pour essayer de donner du contenu à son bilan sur le pouvoir d’achat sont pathétiques et montrent surtout qu’il a échoué sur cette question. C’est tout le paradoxe de cette agitation, qui ne fait que souligner plus durement encore la minceur du bilan de cette présidence. Nicolas Sarkozy pointe le doigt là où cela fait mal sans y apporter de réponses crédibles. Résultat, les sondages restent en berne, et le Front National rafle la mise.
Les prochains mois risquent de ne pas être tristes. Le président sortant, et probablement sorti dans un an, va s’agiter pour essayer de faire en douze mois ce qu’il n’a pas fait en quatre ans. Mais la superficialité de ces gadgets rappellera à des Français qui n’y croient plus qu’il ne s’agit que de postures. 
Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






Nicolas Sarkozy comme un récidiviste sur les lieux de son crime

20/04/2011 09:09

Nicolas Sarkozy comme un récidiviste sur les lieux de son crime


En se rendant ce matin là où il avait promis aux ouvriers de ne pas les trahir, Nicolas Sarkozy se met dans la peau d’un récidiviste qui retourne sur les lieux de son crime. Il ajoute ainsi l’indécence à la trahison.
En effet, lors de sa campagne électorale, le candidat Sarkozy avait fait naître un véritable espoir parmi les classes populaires. Il s’était adressé aux travailleurs pauvres et leur avait juré de mettre fin aux délocalisations, de mieux les protéger dans une compétition mondiale inhumaine et de leur rendre leur dignité.
Or, le président Sarkozy aura été - une fois élu - le meilleur artisan du système qu’il avait si violemment critiqué à des fins électoralistes. Plus que tout autre, il a conforté le système mondialiste qui dépèce nos industries pour mieux faire travailler esclaves chinois et prolétaires indiens. Plus que tout autre, il a sanctuarisé l’euro, instrument de domination de la finance sur l’économie réelle et véritable machine à délocaliser en masse.
Mais le plus inquiétant, c’est encore que Nicolas Sarkozy, de nouveau en campagne, juge les Français suffisamment stupides pour tomber deux fois dans le même piège !
C’est pourquoi plus que jamais un véritable programme alternatif est nécessaire à droite pour redonner confiance au peuple qui a aujourd’hui toutes les raisons de ne plus croire dans la classe politique qui les gouverne.
Nicolas Dupont-Aignan,
Député de l’Essonne et président de Debout la République.





La politique de l’autruche

20/04/2011 09:05

La politique de l’autruche


Une fillette de 5 ans est victime vendredi dernier d’un viol. On apprend ce matin que le suspect est un récidiviste déjà condamné à deux reprises en 1996 et en 2009. A chaque fois, bien sûr, il n’a pas effectué la totalité de sa peine…
Le Ministre de l’Intérieur fait bloquer un train entre l’Italie et la France pour éviter l’entrée de réfugiés tunisiens à qui l’Italie a accordé des titres de séjours provisoires. Mais ce même ministre se refuse à remettre cause l’espace Schengen qui supprime les frontières nationales !
Le Ministre du Travail Xavier BERTRAND évoque l’idée de réduire la liste des métiers autorisant le recours à la main d’œuvre étrangère en raison des difficultés de recrutement. Madame PARISOT, Présidente du MEDEF, veille au grain et rappelle que c’est Mme LAGARDE qui avait signé l’arrêté en 2008.
Le cours des actions des banques françaises chute en bourse car on apprend que l’idée d’une restructuration de la dette grecque (terme élégant pour dire que ce pays ne pourra pas rembourser ce qu’il doit) fait son chemin. On m’avait traité de pessimiste quand j’avais dit il y a un an que le plan de sauvetage européen était voué à l’échec car plongeant la Grèce dans une récession cumulative sans issue. Pour autant, la seule solution possible pour ce pays : la sortie de l’euro est toujours rejetée comme un tabou.
Ces quatre informations de la journée ont un point commun, le refus des dirigeants politiques français de regarder la réalité en face et leur incapacité à prendre les mesures qui s’imposent. Le remplacement des actes par des discours et des attitudes volontairement provocatrices mais sans aucun effet. Et pourtant on sait très bien ce qu’il faudrait faire pour enfin résoudre les problèmes de notre pays.
Pour éviter les crimes atroces, il serait temps d’appliquer les peines de prison !
Pour empêcher les flux migratoires, il y a urgence à rétablir les contrôles aux frontières.
Pour favoriser l’embauche des jeunes qui dans nos cités cherchent du boulot ou des séniors en fin de droit, il serait temps de rappeler à l’ordre le MEDEF.
Pour relancer la croissance en Europe et sauver les pays du Sud et la France, il faut sortir de l’Euro et rebâtir une vraie coopération entre les nations.
Une chose est sûre, en entendant à la radio ou à la télévision les évènements se succéder en se répétant les déclarations jamais suivies d’actes concrets autres que symboliques, nos concitoyens comprennent que pour sortir de l’impuissance publique qui gangrène notre pays il faut une vraie alternative.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/La-politique-de-l%E2%80%99autruche





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