Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Qui sème le vent récolte la tempête

10/03/2011 15:57

Qui sème le vent récolte la tempête


Les sondages n'engagent que ceux qui y croient (un peu comme les promesses). Certes, ils sont une photographie de l'opinion publique à un moment donné concernant un sujet précis. Mais ils n'ont rien d'une science exacte. Ainsi, le « coupe de semonce » donnant Marine Le Pen en tête au premier tour de l'élection présidentielle avec 23% des voix devant Nicolas Sarkozy et Martine Aubry (tous deux à 21%) doit être relativisé. Déjà, parce que Dominique Strauss-Kahn, chouchou des sondages et des médias, n'est pas proposé. Ensuite, parce que l'abstention est de 35% (un niveau historique jamais atteint). De plus, parce qu'il y a une multitude de candidatures à droite comme à gauche, et que celles-ci ne sont pas certaines puisque l'on peut se douter que UMP comme PS feront tout pour les empêcher, désormais. A cela, n'oublions pas de rajouter qu'il se peut bien qu'un réflexe de « vote utile » joue pour les électeurs de droite comme de gauche afin d'éviter de voir leur favori se faire éliminer et ainsi permettre à l'autre camp de l'emporter (car ne rêvons pas, Marine Le Pen n'a aucune chance d'être élue). Enfin, le principal élément qui doit nous permettre de relativiser cela est que nous sommes à quatorze mois de la présidentielle de 2012... Quatorze mois avant leur élection, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy étaient donnés battus. De fait, il nous faut prendre avec des pincettes les résultats de ce sondage Harris Interactive pour Le Parisien Dimanche. Cependant, on ne peut nier qu'il y a là de quoi s'inquiéter. Était-ce pour autant imprévisible ? Certainement pas. Pour au moins trois raisons.
Des facteurs conjoncturels...
 
A vrai dire, depuis pas mal de temps, je suis persuadé – et je le suis plus que jamais – qu'un des représentants des deux grands partis politiques français et favoris de la présidentielle ne sera pas au second tour et que Marine Le Pen y sera. Reste à savoir lequel sera absent... J'ai ma petite idée, mais je ne la dévoilerai pas pour l'instant, par peur de paraître ridicule dans quatorze mois (surtout que l'on ne sait pas ce qu'il peut se passer d'ici là).
 
En réalité, vu la situation actuelle, il n'y a pas de quoi être très étonné de voir Marine Le Pen si haut dans les sondages. En effet, l'idée de l'UMP de lancer un débat sur l'islam – puis finalement sur la nature et le contenu de la laïcité, par peur de stigmatiser les musulmans – a évidemment favorisé le FN et sa présidente. Si l'initiative peut paraître, selon les points de vue, soit nauséabonde, soit bienvenue, elle ne pouvait jouer qu'en défaveur du PS et de l'UMP. Du PS, parce que quoi qu'il en dise, les Français ont des inquiétudes concernant la deuxième religion de France et que ce n'est pas en niant cette réalité, en faisant comme si tout allait très bien, qu'ils réussiront à attirer les électeurs, et plus particulièrement l'électorat populaire, à eux. De l'UMP, parce que c'est le parti majoritaire, qu'il est au pouvoir depuis 2002, qu'il a eu donc neuf ans devant lui pour débattre puis agir... et surtout pour agir. Car ce que l'on demande à la majorité au pouvoir c'est d'agir pas de débattre. Un gouvernement n'a pas à organiser de débats, ce n'est pas son rôle. D'autant que le terme de « débat » a pu paraître inquiétant pour son propre électorat, induisant la possibilité que l'État pourrait faire de nouveaux « accommodements raisonnables » (comprendre « compromissions ») et revenir sur certains principes laïcs et républicains pour un peu plus s'enfoncer dans le communautarisme. Bien que, depuis, le président de la République comme le Premier ministre aient clairement fait comprendre, ainsi que le patron de l'UMP Jean-François Copé, qu'il n'en était pas question, le doute s'est insinué dans l'esprit d'une partie de leurs électeurs, prêts à se tourner dès lors vers celle qui ne cesse de dénoncer « l'islamisation de la France », à savoir Marine Le Pen. En 1806, l'État n'avait pas organisé de débat pour forcer les juifs de France à s'assimiler et à conformer leurs principes religieux à ceux du Code Civil. Il l'avait imposé, de force, se considérant dans son bon droit. Mais n'est pas Napoléon Ier qui veut...
 
Par ailleurs, second facteur conjoncturel, mais qui est de grande importance : les révolutions arabes. En effet, il apparaît aujourd'hui, de manière plus en plus flagrante, qu'il existe un véritable risque d'immigration massive en provenance des pays d'Afrique du nord – et d'Afrique en général, puisque ces pays empêchaient les immigrés en provenance d'Afrique subsaharienne de remonter jusqu'en Europe et en France. Or, voilà qui fait évidemment peur aux Français. Et Marine Le Pen sait jouer sur cette peur, n'hésitant pas à surenchérir ou fabuler sur le nombre d'immigrés qui pourraient arriver (plusieurs millions en quelques jours, selon elle). Et cela marche, comme le dit bien dans son sondage, Jean-Daniel Lévy. D'où la volonté de Paris de maitriser au mieux cette possible nouvelle vague migratoire et de prendre des mesures coordonnées – notamment avec l'Italie – pour éviter ce risque.
 
 
… et une lame de fond
 
Cependant, il existe un véritable mouvement en faveur de Marine Le Pen, qui n'est pas lié à la conjoncture, mais se révèle structurel. En effet, on peut remarquer depuis plusieurs mois, si ce n'est plusieurs années, un véritable rejet du « système » par les Français. Rejet de la mondialisation soi-disant « heureuse » (quand elle se traduit par des régressions sociales et une désindustrialisation pour nos compatriotes), rejet de l'Union européenne supranationale, technocratique et élitiste, scepticisme de plus en plus marqué et réel concernant les mesures de sauvetage de l'€ (que de plus en plus de Français voient comme facteur d'inflation, de chômage et de stagnation économique), rejet du multiculturalisme bienheureux que l'on a voulu nous imposer alors qu'il est contraire à notre tradition (l'histoire montrant que, si l'uniformité culturelle de notre pays n'a jamais existé, le Peuple français a toujours eu du mal à accepter les grandes divergences en son sein). Or, Marine Le Pen ne cesse de dénoncer la mondialisation financière, l'Union européenne apatride, l'€ condamné à mourir à terme à moins que l'on ne décide de tuer les Peuples et le multiculturalisme qui ferait que les Français seraient désormais étrangers dans leur propre pays. Et cela est bien plus inquiétant pour les partis traditionnels. Car ni le PS ni l'UMP n'ont jamais remis en cause leur adhésion totale à la mondialisation, à l'européisme, à l'€ et à une certaine forme de multiculturalisme (bien que l'UMP semble quelque peu évoluer – en façade seulement ? – sur le dernier point). De fait, il leur sera très difficile de faire reculer Marine Le Pen et le FN sans revenir aux fondamentaux républicains et sans renoncer à une partie du corpus intellectuel qui structure leur pensée politique depuis près de quarante ans. En sont-ils capables ? Rien n'en est moins sûr. Mais qu'ils fassent attention, car qui sème le vent récolte la tempête.

http://blogdunpatriote.canalblog.com/






Pendant que la Gauche s'amuse et s'atomise et bien Sarkozy organise sa future victoire !

10/03/2011 15:53

Pendant que la Gauche s'amuse et s'atomise et bien Sarkozy organise sa future victoire !


Si, certains, comme Jean-Luc Mélenchon,n'ont vu que manipulation et bidonnage, pour notre part, si l'on se donne la peine de regarder le sondage Harris Interactive et bien il nous enseigne - qu'outre les intentions de vote pour la leader du FN se situent en hautes eaux (23-24 %) mais - qu'aussi la Gauche est à un faible niveau (aux alentours de 40 %), atomisée, dispersée et désunie faisant le jeu de la droite - pourtant pas des plus fringantes. Surtout que Sarkozy semble engager la seconde phase préparatoire à son lancement pour 2012. Cette seconde phase a pour objectif d'obtenir le maximum de défection ou d'abandon de candidature à droite.  

Sarkozy organise les défections et les abandons de candidatures sur la partie droite de l'échiquier politique !  

Alors qu'à droite, Sarkozy commence à organiser « les abandons de candidature » des rivaux concurrents notamment celui de Villepin. Peut-être que dans quelques semaines, nous apprendrons qu'il n'y a plus de candidat du Nouveau Centre et que peut-être que Nicolas Dupont-Aignan n'a pas les 500 signatures. Sarkozy aura alors  déblayé le terrain à droite et il n'aura que sur son flanc droit Marine Le Pen et sur son flanc gauche François Bayrou.  

Malgré des records d'impopularité, et bien, il reste entre 1/5 et 1/4 des intentions de vote pour le Chef de l’État. Si d'aventure des défections à droite notamment tant du côté du centre que de la mouvance gaulliste se faisaient jour et bien cela changerait le donne et pourrait mettre un Sarkozy, même en perte de vitesse entre 25 et 30 % ce qui est loin d'être négligeable surtout que la gauche est divisée comme jamais.  

L'absence de convergences pour une alternative républicaine de Salut public va se payer fort pour la gauche, pour la République, pour la France !  

Ce blog a souvent appelé à des convergences pour une alternative républicaine de Salut Public autour notamment du plein retour à la souveraineté pour notre pays et de la refondation républicaine, laïque et jacobine de la France.  

Une adresse à l'attention de Jean-Luc Mélenchon, de Jean-Pierre Chevènement et de Nicolas Dupont-Aignan a été faite par les initiateurs du Manifeste Jacobin et par les animateurs de ce blog. Rien de concret n'a pu être entamé ni envisagé. Hélas, trois fois hélas ! Chacun préférant vaquait à ses occupations et autres passes-temps favoris : le Front de Gauche rabougris et la friction médiatico-politique pour le premier ; la posture sur un aventin et les alliances avec le PS localement pour le second ; la vallée étroite de la droite gaulliste et le cavalier seul anti-euro pour le troisième.  

La conséquence de tout cela nous la voyons aujourd'hui dans ce sondage annonçant l'extrême droite au sommet des intentions de vote en vue de la présidentielle, dans une abstention massive aux prochaines cantonales et dans la société du spectacle médiatico-politique lamentable qui font désespérer les citoyens.  

La Gauche ne semble pas voir ce qui se prépare !  

Divisée, en partie atomisée, n'ayant - notamment pour ses composantes de « l'autre gauche » (« gauche radicale : PG, NPA, PCF, LO, FASE ») aucune perception de l'urgence du sursaut républicain, jacobin et souverain que doit engager notre pays, la Gauche semble se complaire dans un tel état de décomposition !  

La Gauche tous partis confondus n'est pas prête,  ni politiquement, ni programmatiquement, ni stratégiquement, ni sur le sursaut républicain. Décidément elle semble ne rien apprendre, ne rien retenir de l'Histoire et des scrutins électoraux. La Gauche n'est pas prête mais elle par contre divisée comme en 2006 un an avant l'échéance de 2007.  

La gauche après avoir abandonné la classe ouvrière à l'abstention ou à l'extrême droite et bien semble laisser les principes et concepts républicains tels que la laïcité, l'unité et l'indivisibilité de la nation à l'extrême droite. La Gauche, après s'être pieds et mains liés à l'idéologie européiste du libre échange, semble maintenant abandonner à l'extrême droite la lutte contre le capitalisme, la mondialisation, la baisse des salaires et le démantèlement de l'état providence. Quelle défaite idéologique se prépare la gauche ! Quel retournement historique !  

Nous savons que le programme de l'extrême droite n'est pure démagogie mais tout de même ! La gauche, qui préfère le sociétal, l'urbain, l'écologie et le libre échange, chers aux classes moyennes et à la petite bourgeoisie urbaine et péri-urbaine, ferait mieux de se ressaisir et de se saisir des questions  de l'emploi industriel et agricole, d'une véritable politique économique volontariste, de la question de la souveraineté nationale, de la refondation républicaine et laïque du pays, de la désintégration de l'école qui transmet les savoirs, de la sécurité des personnes et des biens, du rayonnement et de la puissance de la France dans le monde, de la sortie de notre pays de l'UE et de l'Euro.  

Ni Mélenchon, ni Laurent, ni Chassaigne, ni Besancenot, ni Artaud, ni Autain, ni Aubry, ni DSK, ni Royal, Ni Hollande ne semblent s'en rendre compte !  

La droite, elle, est en ordre de bataille, Sarkozy met en marche la machine à défection, comme nous le rappelions plus haut. Pendant ce temps, le PS organise ses caucus « qui vont déchirées » et la gauche radicale reste dans la voie de garage avec son passe temps favori faire et refaire le Front de Gauche rabougris !  

Bref, pour conclure, nous dirons que pendant que la Gauche s'amuse et s'atomise et bien Sarkozy organise sa future victoire !  

 

Salut et Fraternité.  

 

Sonia Bastille, Darthé-Payan et Gilles Fabre.

http://darthe-payan-lejacobin.over-blog.com/






Gérard Longuet : Ministre sans biographie officielle ?

10/03/2011 15:43

Gérard Longuet : Ministre sans biographie officielle ?


Les administrateurs des sites du gouvernement sont-ils si débordés qu'il n'aient pas trouvé le temps de mettre à jour la fiche biographique de Gérard Longuet, le nouveau ministre de la Défense. Ou bien ce dernier réfléchit-il encore à son contenu ?

Le dimanche 27 février 2011, Nicolas Sarkozy annonçait se séparer de Michèle Alliot Marie sa ministre des affaires étrangères. Nommant en lieu et place Alain Juppé qui cédait son poste à Gérard Longuet. Claude Guéant de son côté remplaçant Brice Hortefeux à l'intérieur.

Comme à chaque remaniement, la suppression de la fiche du ministre sur le site du gouvernement est quasi immédiate et celle de son remplaçant met quelques jours à être complétée. Ce qui n'est pas le cas d'Alain Juppé dont la
fiche biographique existait déjà, puisqu'il était membre du gouvernement. Elle y figure également sur le site de son ministère

Par contre, pour l'actualisation des fiches de
Claude Guéant et Gérard Longuet, ce n'est pas encore totalement fait. En effet, en se rendant sur la page individuelle des deux ministres, à la rubrique « biographie» on peut lire : « En cours de mise à jour »

Simple problème d'intendance diront certains ! Certainement puisqu'en utilisant le lien de la rubrique « Coordonnées » de la page de Claude Guéant on arrive sur le
site du ministère de l'intérieur ou en cliquant sur « le ministre/claude guéant » on trouve une biographie datée du 28/02/2011 où on trouve des informations depuis le :

01/05/1969 où il fut : Elève de l'E.N.A. (Promotion Thomas More) jusqu'au 16/05/2007 date de son dernier poste : Secrétaire général de la Présidence de la République

En ce qui concerne Gérard Longuet, il suffit donc de faire la même opération pour découvrir que sur le site du ministère de la Défense à la rubrique « Le ministre» on trouve
l'information suivante : « Sur proposition du Premier ministre, le Président de la République a nommé Gérard Longuet, ministre de la défense et des anciens combattants. La passation de pouvoir avec son prédécesseur, Alain Juppé, se déroule à l’hôtel de Brienne, le mardi 1er mars. Premier geste symbolique de sa prise de fonction, le ministre va raviver la flamme du souvenir sous l’Arc de Triomphe en fin de journée » ou la liste des membres de son cabinet. mais en contrepartie, un magnifique photo officielle du ministre à télécharger !

A moins que les administrateurs du site soient facétieux et aient caché la biographie dans le site, on est bien obligé de constater qu'on ne trouve aucune indication biographique sur le ministre.

Il faut dire que pour trouver une biographie officielle de Gérard Longuet sur le net, c'est assez difficile. Hormis
Wikipedia dont les contenus peuvent être sujets à caution, il faut se rabattre sur le blog de Gérard Longuet qui présente ... Un texte indiquant sa joie de rejoindre le gouvernement et où il rappelle sa « fidélité à notre région Lorraine que j’ai servi 12 ans comme Président »

Alors sur sa
fiche du Sénat ?

Et bien non, puisque celle-ci indique simplement la profession d'administrateur civil et que le lien Web proposé est celui de son blog (voir plus haut )

Il faudra donc, en attendant que le ministre confie une biographie aux administrateurs des sites du gouvernement se contenter de celle, bien courte de
France24

« Écarté du gouvernement lors du remaniement ministériel de novembre dernier malgré les promesses de Nicolas Sarkozy, Gérard Longuet a finalement décroché le portefeuille qu’il lorgnait depuis plusieurs mois. Nommé dimanche à la Défense, le sénateur de la Meuse et président du groupe UMP au Sénat a ainsi succédé à Alain Juppé.

Cette nomination marque son retour au gouvernement, après une saga judiciaire de plus de quinze ans qui lui avait coûté son poste de ministre de l’Industrie dans le gouvernement Balladur en 1994 et enrayé son ascension au sein de la droite française. Poursuivi dans une affaire liée au financement de sa villa à Saint-Tropez, puis mis en examen pour le financement présumé occulte du Parti républicain, il a bénéficié de plusieurs relaxes et non-lieux, et a été définitivement blanchi en février 2010 de toutes les accusations qui pesaient contre lui.

Il débute tôt sa carrière politique en participant en 1964 à la création du mouvement d’extrême-droite Occident avec Alain Madelin. Un temps proche du Front national, il se tourne finalement vers le Parti républicain à la fin des années 70

Ses petites phrases assassines et propos mal contrôlés lui ont valu une réputation d’électron libre dans la sphère sarkozienne. Des saillies verbales qui lui ont aussi valu des critiques acerbes, notamment lorsqu’il s’est opposé à la nomination de Malek Boutih à la tête de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité), au motif "qu'il vaut mieux que ce soit le corps français traditionnel qui se sente responsable de l’accueil de tous nos compatriotes »

Mais, comme tous les français, monsieur le ministre, nous sommes impatients de pouvoir lire votre version officielle ...

Slovar

http://slovar.blogspot.com/






Marine Le Pen en tête en 2012 : entre manipulation et vague de fond

10/03/2011 15:34

Marine Le Pen en tête en 2012 : entre manipulation et vague de fond


Alors que les problèmes s'amoncellent et que les échéances se rapprochent rapidement, les médias et les politiques se passionnent pour l'irruption inattendue mais tellement prévisible de Marine Le Pen au second tour des présidentielles de 2012. Or les sondages qui se multiplient sur cette tendance marquent à la fois une évolution tangible de la situation, et une nouvelle manipulation autant dramatique que desespérée pour s'accrocher à tout prix à un pouvoir dont ils ne savent rien faire de bon.
 
 
Si l'on prend la peine de replacer les différents votes aux élections présidentielles de ces vingt dernières années dans leur vraie logique, on découvre que le vote pour Marine Le Pen représente aujourd'hui la continuité remarquablement constante des choix précédents du peuple français (1).
 
Entendons-nous bien, les français n'adhèrent pas dans leur immense majorité aux discours anti-immigrés et d'extrême-droite du FN, ni aux idéologies nauséabondes dont ce parti politique est issu (nous visons le terreau idéologique traditionnel : une strate de collaboration bourgeoise vichyste et une autre de pieds noirs OAS anti-gaullistes)
 
En revanche, il faut constater que le projet porté actuellement par MLP est l'un des plus proches de l'aspiration légitime et urgente d'un peuple qui n'en peut plus :
 
Les français ne veulent pas, et n'ont jamais voulu de cette dissolution masquée dans une mondialisation libre-échangiste globale à laquelle les destinent leurs élites au pouvoir depuis 20 ans. Ils ne veulent pas offrir leur identité, leur richesse et l'avenir de leur pays à la cupidité rapace de fonds de pension anonymes.
 
Ce qui porte cette vague de fond, c'est moins une réaction anti-islam que la volonté de faire exécuter les obligations pesant sur les dirigeants d'un pays, telles qu'elles découlent du pacte social liant l'ensemble des français à leur communauté nationale.
 
De ce point de vue, cette vague de fond est irresistible et paraît difficile à combattre. En tout état de cause, elle ne va pas s'amenuiser, et il faut s'attendre régulièrement à de nouveaux sondages qui porteront au plus haut les intentions de votes (qui ne sont pas des votes - rappelons-le) en faveur de souverainistes républicains réels ou perçus comme tels(2).
  
Comme je l'ai déjà écrit, la clé du succès en 2012 se situe là et nulle part ailleurs.
 
Toutefois, l'apparition soudaine de sondages à 14 mois des élections, aussi opportunément mis en scène à un moment où l'UMP a tant de mal à se rassembler autour de Nicolas Sarkozy pose question.
 
La manipulation devient grossière. Les avantages tirés de la panique déclenchée aussi loin avant le vote par de tels sondages profitent aux deux partis dits "de gouvernement", qui partagent une même politique économique et sociale.
 
Ils peuvent ainsi espérer à nouveau confisquer le débat sur des alternatives et ainsi continuer à s'accrocher sans projet, sans idées, à un pouvoir qu'ils ne méritent plus. S'ils parvenaient à nouveau à leurs fins, il existe un risque sérieux que la réaction populaire deviennent violentes, devant l'échec des modes normaux de renouvellement des dirigeants. Certains commencent à prédire une telle hypothèse vers le milieu de la décennie, si le blocage actuel devait continuer.
 
Alors que la période dans laquelle nous sommes est cruciale pour l'avenir de notre pays il est en effet très regrettable que le débat politique se limite à un leitmotiv répété jusqu'à la nausée du "vote utile".
 
Car qu'est-ce que le vote utile dans une République digne de ce nom ? Je vais y revenir très rapidement dans un prochain billet.
 
Par Verdun

(1) voir ce que j'ai écrit précèdemment.

(2) Je reste en effet dubitatif sur la sincérité et l'ampleur de la conversion "frontiste" au souverainisme républicain, qui si elle était avérée représenterait une véritable "révolution copernicienne" de l'extrême droite.

http://bleuhorizon.over-blog.com/article-marine-le-pen-en-tete-en-2012-entre-manipulation-et-vague-de-fond-68946107.html






Maurice Allais, résistant

10/03/2011 15:24

Maurice Allais, résistant


Maurice Allais, résistant

Par Gaël Nofri

  Paradoxe français, Maurice Allais était le seul économiste français à avoir reçu le prix Nobel d’économie, mais aussi le seul dont aucun de nos dirigeants politico-médiatiques n’aient jamais voulu écouter les analyses et les réflexions. C’est que, n’appartenant à aucune famille politique, l’homme n’hésitait pas à prendre des positions iconoclastes, au risque de choquer par la liberté de ses analyses : il s’était notamment exprimé en faveur de la défense de l’agriculture française par la mise en place d’une « préférence locale » ou encore pour la préservation de l’industrie nationale par une politique protectionniste qu’il jugeait « non seulement justifiée, mais absolument nécessaire ».
 
Un intellectuel qui, quoique se définissant lui-même comme libéral, n’était  pas un adversaire acharné de la notion même de frontière dénotait dans le paysage français. Loin de l’idée largement répandue par les adeptes de la « bien-pensance » selon laquelle l’idée nationale, la protection des économies et le maintien des frontières étaient l’apanage de sous-diplômés, alcooliques, ignares et limités, le personnage de Maurice Allais rassurait. Il rassurait tous les Français qui pensent que la zone euro, la construction européenne sans cesse élargie et la mondialisation sans frontière ne sont pas des choix économiques pertinents.
 
Résistant, mais terroriste aux yeux des élites médiatico-financières, Maurice Allais avait été condamné par les gardiens vigilants des dogmes mondialistes. Car dans le monde qui nous dirige, et la crise récente l’a encore prouvé, nul ne cherche à écouter des économistes qui « raisonnent juste » ; ce que l’on exige ce sont des théoriciens qui vont dans « le bon sens ». Qu’importe l’erreur, et même si le système s’effondre, on prend les mêmes et l’on recommence, comme si de rien était, comme si les réalités vécues ne comptaient pas et que seule importait la chimère des lendemains sans frontière, d’un monde apatride et donc forcément plus heureux…
 
Que l’on soit tout ou partie d’accord avec lui, Maurice Allais était un grand français qui eut, outre sa réflexion et son Nobel, l’immense mérite de nous rappeler qu’une contestation est toujours possible et que les schémas que l’on nous impose peuvent, et méritent, d’être remis en cause.n
 





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