Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Marine Le Pen, fille de Nicolas Sarkozy et du PS

07/03/2011 09:53

Marine Le Pen, fille de Nicolas Sarkozy et du PS


Aujourd’hui, un sondage du Parisien donne Marine Le Pen en tête du premier tour, avec 23% des voix, contre 21% à Nicolas Sarkozy et Martine Aubry. Quelles peuvent être les conséquences de l’ascension du Front National ?
Recomposition au sein des grands partis
Tout d’abord, il faut dénoncer l’indécence de Martine Aubry qui attribue la montée du FN au seul Nicolas Sarkozy. Bien sûr, le président est en partie responsable (débat sur l’identité nationale, sur l’immigration, réforme de l'ISF, bilan de son quinquennat…), mais le PS aussi, par-delà le rôle de François Mitterrand qui dans les années 1980. Le fait que le FN devance le PS démontre les immenses carences des socialistes, leur absence de crédibilité et la vacuité de leur discours.
L’ascension de Marine Le Pen va simplifier la donne au sein des grands partis. Le PS va forcément choisir le candidat qui semble offrir la meilleure chance d’être au second tour, DSK. Tout autre choix reviendrait à prendre le risque d’être éliminé dès le premier tour. Certes, il perdra à gauche, mais il mordra sur l’électorat du centre. Martine Aubry risquerait, elle, de perdre des deux côtés. Mieux, il semble probable que les Verts renonceront à une candidature dans un tel contexte.
A droite, cela pourrait renforcer Nicolas Sarkozy, qui dispose d’un socle de fidèles plus solide pour passer le premier tour, contrairement à ses rivaux. En outre, qui voudrait aujourd’hui y aller à la place du président sortant, qui de toutes les façons, a sans doute déjà fait son choix, comme il transparaît depuis l’automne ? Du coup, il sera aussi plus difficile pour Dominique de Villepin d’y aller, coincé entre DSK et Bayrou, et qui pourrait être accusé de faire le jeu du PS et du FN…
Le FN, l’assurance-vie du PS et de l’UMP
Certes, il serait très humiliant pour les partis qui se partagent le pouvoir d’être éliminés par le Front National du second tour de la présidentielle. Cependant, le Parti Socialiste y a survécu, sans la moindre remise en question. Après tout, l’irruption du FN dans la vie politique de notre pays il y a trente ans n’a rien changé à la bipolarisation du pouvoir. Certes, il y a trois pôles électoraux, mais le pouvoir ne peut être pris que par les socialistes ou l’UMP quelques soient les circonstances.
Mieux, le Front National est le moyen de teinter de manière suspecte toute idée un peu alternative qu’il reprend à son compte : la critique de l’europe ou de l’euro, le protectionnisme, l’idée de frontières… Et son poids rend plus difficile l’émergence d’une alternative républicaine. Que serait devenue la candidature Chevènement sans la présence de Jean-Marie Le Pen en 2002 ? Nul ne le sait… Ce parti protestataire est paradoxalement devenu l’assurance-vie du système.
Une opportunité pour les alternatifs ?
Certains pourront se décourager devant la percée de Marine Le Pen et estimer que NDA, Chevènement ou Mélenchon sont condamnés à des seconds rôles en 2012. Et si c’était le contraire ? Après tout, sa percée dans les sondages reflète deux choses : le ras-le-bol des Français à l’égard des socialistes et de l’UMP mais aussi sa présence médiatique beaucoup plus importante que celle des alternatifs républicains. Or ce second point changera en 2012.
La campagne présidentielle leur permettra d’émerger car le temps de parole des petits candidats est important. Du coup, les Français découvriront qu’il existe des alternatives républicaines à l’UMPS et qu’ils ne sont pas obligés de voter pour un parti extrémiste. Mieux, tout le système médiatique, effrayé par la montée en puissance du FN, pourrait finir par se demander s’il ne serait pas mieux de nous donner un peu plus la parole pour que le FN ne représente pas seul l’alternance.
Marine Le Pen est peut-être le Chavez (de droite) de notre pays. A tous les Lula de se battre pour montrer aux Français qu’il y a d’autres réelles alternatives possibles à l’UMP et au PS car à court terme, elle ne peut pas accéder au pouvoir. Et à moyen terme, qui le souhaite vraiment ?
Laurent Pinsolle





Sarkozy 2012 = Giscard 1981 + Mitterrand 1993

07/03/2011 09:39

Sarkozy 2012 = Giscard 1981 + Mitterrand 1993


Le président de la République semble diriger le radeau de la méduse. Son précédent remaniement a tenu à peine trois mois, sa majorité se chamaille à la première occasion, et son gouvernement erre, sans cap, surfant sur des polémiques stériles et des mesures ahurissantes.

Un candidat évident

Ecartons tout d’abord une hypothèse franchement improbable, malgré les convictions de Jean-Michel Apathie. Nicolas Sarkozy sera bel et bien candidat en 2012. Il tient déjà un discours de candidat et le sentiment d’invincibilité donné par sa victoire de 2007 pourra toujours lui faire croire qu’il arrivera à s’en sortir. En outre, qui pour le remplacer ? Même si 60% des Français ne veulent pas qu’ils se représentent, il reste largement le meilleur candidat dans les sondages.

Qu’un président aussi impopulaire arrive encore à devancer ses rivaux potentiels dans son parti montre l’étendue du désastre pour l’UMP. François Fillon reste transparent, et affaibli par ses vacances en Egypte qui questionnent son bon sens. Alain Juppé, même s’il est le nouvel homme fort du gouvernement, ne nourrit plus d’ambition présidentielle, et préfèrera regarder Nicolas Sarkozy tomber, ce qui convient parfaitement à Jean-François Copé en vue de 2017.

La discorde à l’UMP

Faut-il y voir une raison pour laquelle le patron de l’UMP multiplie les déclarations tranchantes et les polémiques (TVA sociale, débat sur l’Islam…), outre le virage noté par Gaël Brustier ? Après tout, il a sans doute intérêt à une défaite en 2012 car il serait plus difficile pour lui de gagner en 2017 après vingt-deux ans de présidence de droite… Du coup, tout en jurant loyauté au président, il pourrait bien dynamiter sa campagne de l’intérieur, l’air de ne pas y toucher…

Pire, alors que les socialistes s’étaient spécialisés dans les querelles intestines, c’est maintenant l’UMP qui semble le camp le moins discipliné. François Fillon tacle Alain Juppé lundi matin sur RTL en soulignant qu’il devra consacrer moins de temps à Bordeaux ? Ce dernier ne revient à Paris que mardi et égratigne le premier ministre. Les députés et les anciens ministres (Yves Jego, Rama Yade…) agissent comme des snipers contre le gouvernement. C’est la chienlit à droite !

Une élection perdue d’avance ?

Bien sûr, une élection n’est jamais perdue d’avance. Mais entre un bilan très mauvais et en décalage criant avec les promesses de campagne, un comportement peu apprécié des Français et l’usure du pouvoir, Nicolas Sarkozy semble très mal parti. Le président semble carbonisé. Certes, il se raccroche à l’espoir de faire comme en 2002, mais, là, le PS est dans l’opposition et celui qui pourrait bien être éliminé à force de pousser Marine Le Pen, ce pourrait bien être lui…

Le gouvernement semble aussi usé que le gouvernement Bérégovoy nommé en 1992. Le chef de gouvernement n’a de chef que le nom. Il n’a plus aucune prise sur l’actualité, qui le ballotte dangereusement. Bien sûr, la réforme fiscale et la dépendance sont de vrais sujets, mais ils sont explosifs et les qualités d’artificier de Nicolas Sarkozy laissent présager le pire. En outre, l’Elysée semble dans la même bulle que Valéry Giscard d’Estaing en 1981.

Le scénario le plus probable aujourd’hui est un lourd échec de Nicolas Sarkozy. Sa réussite de 2007 peut lui donner l’illusion qu’il va redresser la situation en instrumentalisant le FN. Mais à moins que le PS ne soit très maladroit (ce qui ne peut pas être totalement exclu), sa défaite est très probable.

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






Egalité hommes-femmes: quand l’Europe tourne à l’absurde

07/03/2011 09:34

Egalité hommes-femmes: quand l’Europe tourne à l’absurde


J’ai d’abord cru à un poisson d’avril un peu en avance. Puis, j’ai vu la sinistre Viviane Reding expliquer sérieusement à la télévision qu’une décision de la « cour de justice » européenne va abolir toute discrimination entre les hommes et les femmes dans les contrats d’assurance.

Ubu règne dans le machin européen

La lutte contre les discriminations n’est pas injuste par principe. Mais, là, il faut dire que les juges européens n’ont vraiment pas peur du ridicule. Les compagnies d’assurance différenciaient en effet les primes d’assurance automobiles en fonction du sexe des assurés du fait que les hommes ont nettement plus d’accidents que les femmes. La décision de la « cour de justice » européenne va donc aboutir à un relèvement important des primes pour les femmes.

Parallèlement, les primes de santé et de retraites seront également affectées. En effet, il y avait une différenciation assez logique du fait que les hommes vivent sensiblement moins longtemps que les femmes, ce qui impliquait des coûts non égaux. Mais, non, de même que cette Europe a décidé que la Turquie est en Europe, au mépris de la géographie, dans sa folie bureaucratique et normative, elle a décidé d’abolir une partie de la réalité pour les assureurs.

Délires eurocrates

Tant qu’à lutter contre la discrimination entre les hommes et les femmes, cette Europe pourrait également imposer l’égalité dans le port des chaussures à talon : après tout, pourquoi les femmes seraient-elles les seules à se voir imposer ce supplice ? Les mardi, jeudi et samedi seraient réservés aux chaussures à talon, pour tous, les lundi, mercredi et vendredi aux chaussures plates, pour tous. Dans leur grande bonté, les eurocrates pourraient laisser les citoyens libres le dimanche.

De même, Viviane Reding pourrait également demander une directive imposant la suppression des pissotières, qui ne peuvent être utilisées que par les hommes, nouvelle discrimination scandaleuse contre les femmes. Enfin, il est inacceptable que la nature ait fait que les femmes soient plus petites que les hommes. Il convient donc de donner des hormones de croissances aux petites filles pour permettre aux femmes de ne plus être prises de haut par les hommes.

Le machin européen encore à côté de la plaque

Le continent vient tout juste de traverser sa pire crise économique depuis quatre-vingt ans. Le chômage est au plus haut. Des pays sont littéralement saignés pour honorer des créanciers dont la plupart ont pourtant été sauvés par les États qu’ils rançonnent aujourd’hui. Et cette Europe qui n’a absolument rien fait pour éviter une nouvelle crise financière ou aider les peuples (mais qui n’oublie pas les banques) vient demander aux assureurs de fermer les yeux sur la réalité !

Il y a vraiment quelque chose de monstrueux avec cette Europe. Dogmatiquement néolibérale pour certaines questions (liberté de mouvement pour les capitaux, les biens ou les personnes, de manière à désarmer les États-nations), elle semble parfois s’inspirer de l’URSS par certains penchants bureaucrates et uniformisateurs comme ici. En outre, de quoi se mêle cette « cour de justice » pour aller interdire aux assureurs de prendre en compte la réalité pour calculer leurs primes !

Merci donc à cette Europe, jour après jour, de montrer son vrai visage par l’absurdité de ces décisions. Tous les jours nous nous rapprochons du moment où les peuples finiront par refuser les délires de ces commissaires et de ces juges.

Laurent Pinsolle

http://www.gaullisme.fr/?p=12830






Le Président pyromane !

04/03/2011 19:10

Le Président pyromane !


Alors qu'il s'agit d'une source d'inquiétude majeure pour les Français, le président de la République et son gouvernement se préoccupent-ils de l’augmentation prévue du prix du gaz : 5% de plus exigés par GDF, ce qui aboutira à une hausse de 20% en un an alors que le prix d’achat a quant à lui baissé dans le même temps de 30% !?
Essaient-ils de peser sur Jean-Claude Trichet, qui prévoit une augmentation du taux directeur de la Banque Centrale européenne, ce qui fera monter encore un peu plus l’euro et asphyxiera encore plus nos entreprises à l’exportation ?
S’interrogent-ils sur la baisse des effectifs dans les Commissariats qui décourage totalement nos policiers ? Entendent-ils rétablir les contrôles aux frontières nationales comme le permet Schengen ou modifier les règles d’attribution de la CMU qui sert de pompe aspirante à l’immigration clandestine ?
S’intéressent-ils à la grogne des parents d’élèves dans l’Education Nationale au regard du nombre de classes qui n’ont plus d’enseignants en face des élèves ?
Non, bien sûr que non !
Car M. le président de la République est entré en campagne et - sans doute sous le conseil de « grands communicants » (fatigués) - rappelle dans une église avec un air inspiré l’histoire chrétienne de la France. La veille, il était devant le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) pour dire que les racines de la France étaient juives. Le troisième jour, il se rend en Seine Saint Denis pour nous expliquer que l’apprentissage est important, sans avoir la sensation d'enfoncer une porte ouverte ni se poser la question de son bilan en la matière après plus de 3 ans d'exercice du pouvoir.
Ces scénettes de pure communication n’ont aucun sens car elles ne se raccrochent à aucune politique publique cohérente. Elles ne visent qu’à « draguer » les clientèles électorales qui votent encore, alors que de plus en plus de Français ne s'inscrivent plus sur les listes électorales et s'abstiennent aux élections.
Plutôt que de rassembler les Français autour d’un projet structuré, concret, précis, qui réponde par des actes aux problèmes de nos concitoyens, il cherche au contraire maintenant à les diviser. Car derrière cette pseudo-réflexion inspirée sur la chrétienté - alors qu'il n'enfonce que des portes ouvertes puisque les racines de la France sont bien évidemment chrétiennes - il y a surtout une volonté manipulatrice de suggérer que certains en France s'opposeraient à cette évidence.
En fait, Nicolas Sarkozy chercher à se positionner comme un rempart contre un Islam fantasmé, alors qu'il ferait mieux d'exiger tout simplement que les prêches soient en français (ce qu'il ne fait pas), d'interdire les prières dans la rue (ce qu'il ne fait pas) et tout simplement - en fait - de faire respecter les règles de la laïcité (ce qu'il ne fait pas).
Tout cela est indigne d’un Président de la République qui, de surcroît, ne fait absolument rien de concret pour traiter les causes du problème identitaire français. Car son rôle n’est pas de souffler sur les braises, mais au contraire de rassembler les Français quelle que soit leur religion, et d’éviter dans le même temps que de nouvelles populations ne puissent entrer sur notre sol en déstabilisant un peu plus notre fragile équilibre.
Dans ce débat, il est clair que si la gauche n’a rien à proposer et fait preuve d’un angélisme coupable, l’UMP, en gesticulant plutôt qu’en agissant, se trompe radicalement. En ce domaine, il faut d’une part appuyer sur l’accélérateur de l’assimilation (méritocratie à l’école publique, sécurité dans les quartiers, relance de l’emploi par la sortie de l’euro) et appuyer sur le frein (contrôle très strict de l’immigration, démantèlement des filières, lutte contre les communautarismes religieux).
Mais je sais que les Français ne sont pas des imbéciles. Ils ont bien compris que ce cirque ne servait pas leur pays. Ils attendent une autre voie. C’est à nous de leur proposer.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Le-Pr%C3%A9sident-pyromane-%21





ISF : le pari fou du gouvernement

04/03/2011 19:04

ISF : le pari fou du gouvernement


Décidemment, Nicolas Sarkozy semble bien avoir perdu tout contact avec la réalité. Lancer une réforme de l’ISF à un an de l’élection présidentielle semble bien téméraire quand on se souvient du précédent du gouvernement de Jacques Chirac en 1986.

Une réforme explosive

A la base, le gouvernement souhaite tourner la page de l’abaissement du bouclier fiscal à 50%. Le dé-tricotage du paquet fiscal de 2007 est désormais presque complet après la remis en cause de l’exonération des heures supplémentaires et de la déduction des intérêts d’emprunt immobilier. En effet, chaque année, les médias détaillent par le menu le coût du bouclier fiscal, et les sommes très importantes reversées à des contribuables pourtant très riches…

Mais le gouvernement souhaite utiliser la suppression de cette mesure, qui coûte quelques centaines de millions d’euros par an pour une réforme plus en profondeur de la fiscalité, incluant l’ISF, dont la suppression n’a sans doute été évoquée que pour rendre sa diminution plus acceptable. Car l’ISF rapporte six fois plus que ne coûte le bouclier fiscal. Mieux, son rendement progresse fortement, ce qui assez logique vu l’explosion des hauts revenus depuis une quinzaine d’années.

Du coup, entre les deux options évoquées par François Baroin, le gouvernement a fort logiquement choisi l’option d’une réforme de l’ISF et non sa suppression, ne pouvant guère abandonner 4,5 milliards d’euros de recettes. Plusieurs pistes sont évoquées : une remontée du seuil de déclenchement de l’ISF (au-delà de 1 million d’euros, au lieu de 790 000) et une baisse du taux supérieur (aujourd’hui 1,8% pour les patrimoines les plus importants).

Une réforme injuste

Bien sûr, limiter à 50% le taux d’imposition ne semble pas forcément injuste, d’autant plus que les impôts indirects rajoutent environ 10 points d’imposition. Certains pensent que les impôts sur les revenus du capital sont plus justes d’autant plus que, comme le souligne Le Monde, la France est le seul pays de l’UE à conserver un ISF. Cependant, il faut noter que ces impôts visent également à redistribuer les cartes et, avec l’impôt sur les successions, à limiter la constitution d’une aristocratie de l’argent.

En fait, une telle réforme pose un immense problème de justice. En effet, comme le rapportent Camille Landais et Thomas Piketty, les revenus des 90% les moins riches de la population ont progressé de 4.6% de 1998 à 2006, alors que ceux des 1% les plus riches de 19% (32% pour les 0.1%). Du coup, il est tout de même anormal de baisser l’imposition des plus riches alors que leurs revenus ont beaucoup augmenté et que ceux du reste de la population stagnent.

Pire, ces mêmes économistes viennent récemment de publier une étude dont les résultats sont très surprenants. Le taux d’imposition devient dégressif pour les 4% de revenus les plus élevés, et notamment pour les 2% qui gagnent le plus. Il passe ainsi de près de 50% pour les classes moyennes supérieures et aisées à moins de 35% tout en haut de la pyramide. Dès lors, toute baisse de l’ISF supérieure au montant du bouclier fiscal serait donc parfaitement injuste.

Baisser les impôts des plus riches alors qu’ils sont les seuls à voir leurs revenus progresser depuis 15 ans tout en sachant que l’imposition devient dégressive en haut de la pyramide me semble non seulement injuste, mais également un véritable suicide électoral.

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






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