Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Chronologie de la 5e République sous Charles de Gaulle (2)

15/02/2011 12:13

Chronologie de la 5e République sous Charles de Gaulle (2)


Octobre à décembre 1958

 «Comme premier ministre de la Grande-Bretagne, au mo-ment du pire danger couru par l’Europe, a inspiré et dirigé la résistance de son pays et contribué, par là, d’une façon décisive à sauver la liberté du monde. A fait confiance à la France quand c’était le plus difficile, en lui prêtant le concours moral et matériel de l’Angleterre, son alliée. A ainsi contribué directement à la libération et à la victoire. Restera, dans l’histoire, illustre au premier chef.» – Charles de Gaulle

Paul-Henri Spaak, secré-taire général de l’OTAN


Charles de Gaulle, premier Président de la Ve Répu-blique

1er octobre : La Tunisie et le Maroc adhèrent à la Ligue arabe.

2-3 octobre : Voyage en Algérie du général de Gaulle qui annonce à Constantine la mise en œuvre d’un plan économique et social. Les mouvements gaullistes se regroupent en Union pour la nouvelle République (UNR).

3-5 octobre : Voyage du général de Gaulle à Ajaccio et à Bastia en Corse ; à Marseille dans les Bouches-du-Rhône et à Lyon dans le Rhône.

5 octobre : La Constitution de la 5ème République est promulguée au Journal officiel.

9 octobre : Instructions du général de Gaulle au général Salan de préparer des élections législatives en Algérie.

14 octobre : Ordre du général de Gaulle aux militaires de se retirer des Comités de salut public. Proclamation de la République malgache.

15 octobre : Lettre de Charles de Gaulle à Konrad Adenauer

22 octobre : Élection du pape Jean XXIII (cardinal Roncalli).

23 octobre : Conférence de presse du général de Gaulle à l’hôtel Matignon portant notamment sur un appel à «la paix des braves » et aux élections législatives en Algérie, la situation nouvelle de la Guinée et le refus de la France de voter à l’ONU la cessation des expérimentations nucléaires.

24 octobre : Lettre au général d’armée Raoul Salan

31 octobre : La Grande-Bretagne lance au sein de l’Organisation européenne de coopération économique un projet de zone de libre-échange.

2 novembre : Les troupes américaines et britanniques évacuent le Moyen-Orient.

6 novembre : Le général de Gaulle remet la croix de la Libération à sir Winston Churchill à l’hôtel Matignon.

7 novembre : M. Dulles, secrétaire d’État des États-Unis, repousse les propositions françaises de réorganisation de l’OTAN.

8 novembre : Voyage du général de Gaulle à Nîmes, dans le Gard victime d’inondations.

22 novembre : Entretien du général de Gaulle avec M. Paul-Henri Spaak, secrétaire général de l’OTAN.

22 novembre : La France et la Guinée se séparent

23 et 30 novembre : Élections législatives aux dates limites des six mois des « pleins pouvoirs » accordés par l’Assemblée nationale le 2 juin précédent. Majorité absolue des formations soutenant l’action du général de Gaulle.

24 novembre au 1er décembre : Proclamation des Républiques soudanaise, du Sénégal, du Congo, du Tchad, du Gabon, de la Mauritanie et centrafricaine.

26 novembre : Entretien du général de Gaulle et du chancelier Adenauer à Bad-Kreuznach.

27 novembre : M. Khrouchtchev dénonce le statut quadripartite de Berlin.

3-7 décembre : Voyage d’inspection du général de Gaulle de l’armée française en Algérie : Telergma, Aïn-Abid, Bône, Ouenza, Tébessa, Hassi-Messaoud, Edjelé, Touggourt, Hassi-R’Mel et Alger où il prononce un discours à la radio.

4 au 19 décembre : Proclamation des républiques de Côte-d’Ivoire, du Dahomey, de la Haute-Volta et du Niger.

10 décembre : Lettre à Jacques CHaban-Delmas

19 décembre : Le général Salan est rappelé en métropole. Il est remplacé en Algérie par M. Paul Delouvrier comme délégué général du gouvernement et par le général d’armée aérienne Maurice Challe comme commandant en chef militaire.

20 décembre : courrier à Konrad Adenauer

21 décembre : Le général de Gaulle est élu président de la République et de la Communauté par 78,5 % des suffrages exprimés.

26 décembre : M. Guy Mollet offre sa démission, mais reste en fonctions jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement le 9 janvier suivant.

28 décembre : À l’hôtel Matignon, allocution radiotélévisée du général de Gaulle  pour rendre compte aux Français des mesures économiques et budgétaires prises la veille en Conseil interministériel afin de permettre à la France la première étape d’entrée dans le Marché commun.






Grèce-Islande : le grand écart européen

15/02/2011 12:06

Grèce-Islande : le grand écart européen


Le temps qui passe nous donne de plus en plus de recul sur les politiques suivies pour sortir de la crise. L’Europe compte des exemples extrêmes avec l’Irlande, l’Islande ou la Grèce. Et ce temps qui passe n’est pas tendre avec les politiques suivies pour l’instant à Athènes.
Le contre-exemple Islandais
Paul Krugman, prix Nobel d’économie*, s’est intéressé au destin unique de ce petit pays qui a choisi d’ignorer les recommandations de l’Europe et a laissé faire faillite les filiales étrangères de ses banques, au grand dam de la Grande-Bretagne, où beaucoup de particuliers avaient investi dans IceSave, une banque Islandaise. En octobre 2008, le gouvernement avait proposé un plan de remboursement équivalent à 40% du PIB, échelonné jusqu’en 2024.
Mais le peuple Islandais s’est rebellé, plus de 20% de la population signant une pétition opposée à ce projet, poussant le président à soumettre le projet à référendum, où 93% des Islandais ont rejeté ce plan. Cette révolution politique a abouti à un projet de réforme constitutionnelle profond qui devrait aboutir à une nationalisation des ressources naturelles du pays. Bref, loin de l’ingérence du FMI, de la Commission ou de la BCE, l’Islande montre qu’une autre voie est possible.
Mieux, il y a deux ans, tout le monde disait que ce pays aurait été bien inspiré de rejoindre l’euro pour se sauver. Au final, comme le souligne Paul Krugman, c’est l’inverse qui est vrai. En dévaluant, l’Islande a relancé son économie, alors que l’Irlande, qui subit l’euro cher, se retrouve contrainte à procéder à une dévaluation interne sous la forme de baisses des salaires et s’enfonce donc dans la dépression. Bref, l’histoire économique semble donner raison à l’Islande.
La saignée Grecque
Mais le pays où les ravages de l’attitude dogmatique de l’Europe sont les pires reste la Grèce, de loin. 2011 devrait être la quatrième année consécutive de baisse du PIB, dont la nouvelle chute devrait porter la perte de richesse à 13%, soit déjà la moitié de la Grande Dépression étasunienne des années 1930. Mais le pire dans le cas de la Grèce est que les pseudos remèdes de la Troïka aujourd’hui dénoncée par les médias ne font qu’aggraver la situation sans perspective d’issue.
Les coupes de budget et de salaires accentuent la crise, ce qui annule une partie de l’effet des plans d’austérité et ne permet pas de redresser les comptes. Bref, Athènes est prise dans un cercle vicieux et mois après mois, le poids de la dette est révisé à la hausse. A la fin de l’année, il approchera 160% du PIB alors qu’on parlait de 145% du PIB en 2013 il y a seulement six mois. Les potions amères imposées par Bruxelles et Washington tuent le malade.
La plus grande confusion règne aujourd’hui puisque le FMI et l’Europe demandent une grande braderie du pays sous la forme de 50 milliards d’euros de privatisations, chiffre qui semble beaucoup trop élevé à moins de vendre l’ensemble des services publics du pays. Si la Grèce a accepté les plans d’austérité, sans doute du fait des bénéfices apportés par l’Europe jusqu’à présent, le point de rupture semble proche, d’où les rumeurs sur une restructuration.
Ce dont a besoin la Grèce est assez simple : une forte dévaluation et une restructuration de sa dette. Mais la Troïka FMI BCE Commission refuse cette remise en cause de la monnaie unique. Elle pourrait donc soutenir une forme de restructuration pour sauver temporairement l’euro.
Laurent Pinsolle
* en réalité, prix d’économie de la Banque de Suède décerné en mémoire d’Alfred Nobel





Face à la détresse, comment redonner espoir au monde agricole ?

14/02/2011 10:19

Face à la détresse, comment redonner espoir au monde agricole ?


Vendredi, j'ai passé la matinée avec les agriculteurs de Seine et Marne, avant de participer samedi à un débat dans le Rhône (à Vaugneray) sur le thème de l'agriculture et du monde rural.
La situation de l’agriculture française est très contrastée. La hausse du prix des céréales (qu’il faut cependant relativiser car nous sommes revenus au prix de 1983) donne une bouffée d’oxygène à certains mais asphyxie les éleveurs. Ces derniers sont coincés entre le prix de vente du lait, toujours très bas, et le prix d’achat des aliments pour bétail qui a explosé.
Le résultat est là : les exploitations laitières sont prises à la gorge, le lait est vendu en dessous de son prix de revient. Bientôt il faudra importer du lait en France à mesure que les agriculteurs disparaissent.
Mais le désastre n’est pas seulement économique et social, il est humain. Dans l’indifférence générale, 400 agriculteurs se sont suicidés cette année (plus d’1 par jour). Au-delà de l’étranglement financier qui les désespère, c’est aussi la perte de maîtrise de leur activité qui les déstabilise.
Ce matin, un des agriculteurs me disait : « on nous vend des semences enrobées d’insecticides, nous ne savons même pas ce qu’il y a dedans. Ceux qui nous conseillent sont les fabricants qui incitent à mettre toujours plus d’engrais, malgré la mode de l’environnement ». C’est comme si le pharmacien était médecin. Les primes qui ont remplacé les garanties de prix enferment aussi les agriculteurs dans une bureaucratie européenne sans précédent.
Un autre me disait : que l’épuisement des sols est la conséquence de la logique de l’argent roi qui a emporté ce milieu. A qui servent les recherches de l’INRA si on manque d’agronomes de terrain capables de conseiller les agriculteurs, de mutualiser les bonnes expériences. Beaucoup d’entre eux ont conscience de la nécessité absolue de préserver leur terre pour garantir la fertilité. Ainsi il est vital de pratiquer la plantation de protéagineux qui permettent pendant trois ans de régénérer le sol.
Mais le problème majeur et central réside bien sûr dans l’ouverture totale des frontières qui met notre agriculture en concurrence avec des pays aux normes sociales et environnementales très faibles. Compte tenu du coût de la main d’œuvre et de la haute exigence que nous avons quand même en France, il va de soi que les producteurs de lait ne peuvent pas supporter la concurrence des pays de l’Est, voire l’Ukraine.
Le combat majeur doit, bien sûr, est celui que je soutiens depuis longtemps, d’une exception agricole sur le modèle de l’exception culturelle à l’OMC.
Pourquoi les artistes, le monde du cinéma se sont-ils protégés pendant qu’on laisse mourir nos paysans ? Tout simplement parce qu’ils vivent à Sain Germain-des-Prés et qu’ils ont su peser sur le pouvoir politique qu’ils craignaient de perdre leur soutien médiatique.
Si l’on veut redonner une dignité à nos agriculteurs, garantir la qualité des aliments que nos enfants mangent, permettre l’autosuffisance alimentaire de la France et de l’Europe à un prix stable, il faut bien sûr protéger nos marchés. Ce qui sera peut être bien pour l’Europe, sera aussi très positif pour l’Afrique car nous ne maîtriserons les flux migratoires que lorsque le paysan africain pourra vivre de sa terre.
Nous reparlerons de tout cela lors de ma visite prochaine au Salon de l’Agriculture le 25 février.
Nicolas Dupont Aignan

http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Face-%C3%A0-la-d%C3%A9tresse%2C-comment-redonner-espoir-au-monde-agricole







Après la Tunisie et l’Egypte, à qui le tour ?

14/02/2011 10:14

Après la Tunisie et l’Egypte, à qui le tour ?


Il ne fait pas bon être un autocrate dans un pays arabe de nos jours. Avec Ben Ali en janvier puis Moubarak ce mois-ci, les révolutions pacifiques et populaires ont déjà réussi à renverser deux dictateurs. Déjà, l’Algérie gronde et le pouvoir tente de contenir la révolte du peuple.
L’Histoire est en marche
Un peu plus de vingt ans après la libération des pays d’Europe de l’Est, nous assistons à un nouveau mouvement de libération de peuples opprimés. Les proximités entre les mouvements Tunisien et Egyptien sont grandes : une colère sociale en partie provoquée par l’augmentation du prix de la nourriture, un autocrate ayant détourné des sommes incroyables à son profit, le tout déclenchant une révolte pacifique en faveur de la démocratie aboutissant au renversement du vieux dictateur.
Bien sûr, tout n’est pas fini. Si les vieux autocrates ont quitté le pouvoir, nous sommes encore dans une période d’incertitude où il n’est pas sûr qu’une démocratie apaisée s’installe à Tunis et au Caire. Des promesses ont été faites, mais tant que des élections libres n’auront pas eu lieu et qu’un gouvernement issu de la volonté populaire ne se sera pas installé au pouvoir dans les deux pays, la transition démocratique ne sera pas complète, comme le montrent les incertitudes en Tunisie.
Croire en l’homme
Ce grand mouvement de libération porte un immense message d’espoir dans la nature de l’homme. Il montre à nouveau que les dictatures sont finalement friables, que les autocrates les mieux installés peuvent être chassés du pouvoir en un mois à peine, quasiment sans effusion de sang. Le besoin de liberté est bien dans la nature de l’homme moderne et ces révolutions promettent un bel avenir à la démocratie qui devrait bien un jour effacer de la surface de la planète les régimes autoritaires, même si ce combat sera difficile comme le montre la répression des manifestations en Algérie.
L’autre message extrêmement positif est le fait que démocratie et islam sont parfaitement solubles, contrairement à certaines idées préconçues. En effet, certains déploraient presque le départ d’Hosni Moubarak, du fait qu’il était un allié fidèle des Etats-Unis et d’Israël, et malgré le caractère dictatorial de son régime. Mais le vent de la liberté qui, après la Tunisie et l’Egypte,  souffle en Algérie, au Maroc et au Yémen montre bien que les peuples musulmans aspirent aussi à la liberté.
Le mouvement de démocratisation entamé en décembre est un immense message d’espoir pour le monde. Même si beaucoup reste à faire, y compris en Tunisie et en Egypte, il démontre l’universalité des valeurs de liberté et de démocratie. Merci à tous les manifestants !
Laurent Pinsolle





Algérie : «On ne perd pas le moral, ce n’est qu’un début !»

14/02/2011 10:05

Algérie : «On ne perd pas le moral, ce n’est qu’un début !»


Après la tentative de manifestation du 12 février réprimée par les autorités, les coordinations se réunissent  en Algérie. Pour décider des modalités d’une poursuite de l’action contre le régime.

 

Mehnimalik (Wikipedia - cc)

«  Il n’y aura pas de marche » avait décidé le pouvoir  algérien malgré les appels aux manifestations lancés dans tout le pays depuis deux semaines pour ce samedi 12 février. La stratégie policière a donc consisté à bloquer les manifestants sur la place du 1er mai dans la capitale et place du 1er novembre à Oran. La hantise du régime : que les Algériens occupent la rue comme l’ont fait les Tunisiens et les Egyptiens. Tout l’appareil sécuritaire se préparait donc depuis des semaines. Dès que les premiers cortèges sont apparus en criant «  Marre de ce pouvoir ! », des plus jeunes dont c’était la première mobilisation à Me Ali Yahia Abdennour, 90 ans, figure de la Ligue algérienne des droits de l’homme depuis des décennies, ils se sont retrouvés encerclés. Dans toutes les grandes villes, ce fut le même signal : briser toute tentative de marche.

« Nous avons été dispersés violemment, ils nous ont frappé et bloqué entre des cordons de dix à vingt policiers. Le dispositif de flics en civil était impressionnant, ils insultaient et malmenaient les manifestants
» raconte Kamel Daoud, de la coordination oranaise. Comme à Alger, une petite contre-manifestation a eu lieu avec une vingtaine de jeunes brandissant des portraits de Bouteflika.
A Alger, Ali Belhadj, l’ex-numéro 2 du Front islamique du Salut, a surgi avec son groupe en criant «  Etat terroriste ! » mais les islamistes se sont fait huer.  La guerre civile et le souvenir de la barbarie sont dans toutes les mémoires. La mobilisation algérienne, même embryonnaire, veut passer à une autre étape de l’histoire du pays.
Vers 14 heures, le  rez de chaussée de la mairie d’Oran était transformé en centre provisoire de détention, les prisonniers étaient ensuite emmenés en camion vers les commissariats.  
Dans la capitale, les leaders , arrêtés vers 12 heures, ont été relâchés après 19 heures. Le blogueur Amine Menadi dont nous signalions ce matin l’arrestation, avait été conduit au grand commissariat d’Alger-centre. «  On était parqués mais on avait pu conserver nos portables, on a même manifesté à l’intérieur » nous dit-il.  Libéré dans la soirée, le jeune homme affirme que « la peur a changé de camp ». Pourtant, il est clair que cette première manifestation n’a pas mobilisé comme l’avaient espéré les organisateurs.« Nous n’avons pas réussi à faire la jonction avec les mouvements sociaux, sinon nous aurions été au moins dix mille à Alger » commente un témoin avec amertume, «  nous avons un problème d’organisation car dans l’état d’explosion et de colère du pays, le chiffre de 2000 manifestants dans la capitale est tout à fait insuffisant… » .  Un autre affirme : « On n’aurait pas dû quitter la place, il fallait faire comme les Egyptiens. Tenir. Seulement, quel prix sommes-nous prêts à payer, nous les Algériens ? Les gens en ont tant vu ! »
Mais le déploiement policier décourageait la plupart des hypothèses.  A Alger comme à Oran, les coordinations se réunissent ce dimanche pour envisager les futures actions et tirer la leçon de cette première journée de révolte. On sait déjà que dans la capitale, le Rassemblement pour la culture et la démocratie appelle à revenir samedi prochain.  Les jeunes affirment de leur côté : «  On ne perd pas le moral, ce n’est qu’un début ! »
Bref, le chemin de la révolution sera, chacun le pressent ce soir, très très long en Algérie…

 

Martine Gozlan – Marianne

http://www.gaullisme.fr/?p=12542






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