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Lettre ouverte à Mme Alliot-Marie, par une Gaullienne indignée
07/02/2011 09:59

Madame,
Je ne comprends pas. Vous êtes Gaulliste, je le suis aussi. Et pourtant, un abîme nous sépare. Parce que je suis Gaullienne plus que Gaulliste (fidèle à un idéal, une vision, pas à un Système), ou parce que je suis Gaullienne de gauche* ? Ou tout simplement parce que vous êtes infidèle ?
Je ne vous comprends pas, Madame. Vous avez fait allégeance à un Président qui détruit la France, ses valeurs, ses traditions, son âme. Vous servez un homme qui a été programmé par l’Etranger – anglo-saxon et israélien – pour liquider toute trace de gaullisme en France. En osant même enchaîner le navire France à l’OTAN, donc à sa perte. N’avez-vous pas le sentiment de renier tout ce qui fait le Gaullisme authentique ?
Le général de Gaulle aimait la France, Sarkozy a pour modèle les Etats-Unis et pour maître Israël via le Crif.
Le général de Gaulle était un rassembleur, Sarkozy est un diviseur.
Le général de Gaulle était un homme d’Etat, servant avec passion son pays, Sarkozy sert le Veau d’Or et ses amis milliardaires. Et il se sert, au passage. Grassement. Alors que Charles de Gaulle payait la moindre communication de téléphone personnelle, Sarkozy, lui, ne paie même pas d’impôts ! Et il se goinfre comme un nouveau riche, avec l’argent des contribuables, de surcroît vulgairement. Notre pays était respecté, il est aujourd’hui la risée de tous.
Le général de Gaulle se méfiait des Anglais, il ne les voulait pas dans l’Union Européenne pour ne pas l’enchaîner à une puissance cupide et égoïste, Outre-Atlantique ; il se méfiait des Américains, d’Israël, et des Juifs qu’il trouvait trop « sûrs d’eux et dominateurs ». Sarkozy laisse le CRIF gouverner, et l’Amérique dicter ses ordres. Et quelle Amérique ? Néo-conservatrice. L’horreur absolue ! Vous acceptez, Madame, de voir notre pays brader son indépendance pour un plat de lentilles, au mieux un strapontin ?
Le général de Gaulle avait une haute idée de la fonction. L’Occupant de l’Elysée la rabaisse sans cesse.
Vous souvenez-vous du général de Gaulle quand il clamait : » Vive le Québec libre ? » Aujourd’hui, la France est en train de perdre tout ce qui fait son identité. Même la langue de ses aïeux, qui avec Sarkozy sera un jour ravalée au rang de patois, au nom d’une « anglicisation » imposée.
Le général de Gaulle voulait une Europe jusqu’à l’Oural, vous l’ancrez à Washington, à Londres, à Tel-Aviv. Il avait une politique pro-Arabe, vous préparez, avec Sarkozy, les futurs progroms contre les citoyens arabes.
La France des nouveaux riches, des parvenus, ne vous gêne pas, Madame ? Pourtant, elle faisait horreur au grand Général. Et cette France-là, aujourd’hui, se pavane, étale son clinquant, écrase les plus petits, les plus faibles, les plus modestes, et même ses Roms ou, aussi, ses citoyens noirs ou musulmans. Que devient la Patrie des Droits de l’Homme ? Ce n’est pas en proposant le « savoir-faire » français en matière de Sécurité intérieure aux dictateurs que vous la servirez, Madame ! Et que devient notre modèle social tant envié dans le monde ?
Et l’image de notre pays, son rayonnement, qu’en faites-vous ? Votre mentor actuel les piétine, les avilit. Cela ne vous pose pas de problèmes ? Lisez la Presse étrangère, Madame.
Voyez-vous, Madame, il ne suffit pas de poser, une fois l’an, devant la Croix de Lorraine. Ni de serrer la main à Jacques Chirac devant des Médias collabos, pour être l’héritier du Général (comme le prétend votre Président).
Votre allégeance au Monde de l’Argent et au CRIF, aujourd’hui, Madame, vous conduit même à tenter de mater les aspirations d’un peuple à la liberté, en armant son bourreau, et à poursuivre notre plus grand journaliste d’investigation, Thierry Meyssan, homme libre lui aussi, comme le général de Gaulle.
Le goût du Pouvoir et de l’Argent vous aveugle-t-il, Madame ? Qu’avez-vous fait de vos convictions, de vos idéaux ? La transmission du Gaullisme est une responsabilité, et elle ne passe pas par le culte du Veau d’Or !
Madame, ouvrez les yeux sur ce que vous êtes en train de devenir. L’ombre de vous même, certainement ! Le Gl de Gaulle ne devait pas aimer les traîtres. Sarkozy, oui. N’est-il pas le premier à trahir ses promesses, son mandat, le Gl de Gaulle, et le pays qu’il est censé représenter, en l’offrant à l’Etranger ? Crime suprême, d’ailleurs : Celui de Haute Trahison.
L’Histoire, elle, n’est pas aveugle… Et elle a une longue, très longue mémoire ! Puis-je vous le rappeler ?
Eva R-sistons, journaliste-écrivain.
* Note de Gaullisme.fr
Eva s’exprime librement, je publie son texte car je l’approuve, mais à une exception près. ”Madame, le gaullisme est un tout. Ce n’est pas un idéal que l’on débité en morceaux. Quant on est gaullisme, on assume sa globalité. Il est donc néfaste d’y ajouter un qualificatif : de gauche, de droite, souverainiste, social… De Gaulle le disait d’ailleurs ! Le gaullisme est aussi une synthèse (pas un compromis) entre des valeurs patriotiques, sociales, économiques…”
Alain KERHERVE
http://www.gaullisme.fr/?p=12004
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Démission impossible
07/02/2011 09:57
Selon Le JDD, la secrétaire d’Etat à la jeunesse, Jeannette Bougrab, blessée d’avoir été grondée pour ses propos appelant au départ d’Hosni Moubarak, a envoyé à François Fillon et à Nicolas Sarkozy sa lettre de démission.
Le bizutage organisé par Fillon pour encadrer Jeannette Bougrab a été particulièrement humiliant. Convoquée à Matignon, elle a été sermonné par François Fillon qui lui a remonté les bretelles en présence de son ministre de tutelle Luc Chatel. Les fuites organisées par Matignon pour relayer l’info n’ont pas arrangé les choses. On peut comprendre que Fillon ait anticipé les problèmes et décidé de mater préventivement la jeune secrétaire d’Etat issue de vous savez quoi pour ne pas se retrouver dans quelques mois avec des Rama bis et Rachida ter sur les bras. On peut également comprendre Madame Bougrab confrontée à un exercice périlleux : sauver et l’honneur et le job ! Donc, comme l’avait fait Bernard Kouchner cet été dans l’affaire des Roms, on fait le nécessaire à huis-clos pour garder le poste et on fait répandre le bruit qu’on était à deux doigts, que dis-je, même pas à un doigt de démissionner.
Si on peut juger par le passé, la secrétaire d’Etat à la jeunesse a bien joué la partie. Ce qui restera dans les esprits sera son appel à la démission du dirigeant égyptien. Après les déboires tunisiens de MAM, qui peut imaginer Fillon ou Sarkozy licenciant un ministre dont le seul tort est d’avoir publiquement critiqué Moubarak?
http://www.causeur.fr/demission-impossible,8584
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Pourquoi je hais les dimanches ?
07/02/2011 09:44
Voici ma contribution au Café philosophie de Bourg-en-Bresse de ce mois-ci. En effet, j'étais au Café Bernolin, au centre de Bourg-en-Bresse, ce mardi soir afin de participer à une séance du Café philo, auquel je participe régulièrement depuis plusieurs années maintenant.
Le sujet de ce mardi était : "Pourquoi je hais les dimanches ?" Je suis intervenu deux fois dont une fois tout au début. Je me suis dit que je pouvais céans vous faire partager mes propos qui ont tourné au politique... J'ai tenté ci-dessous de retranscrire mes propos oraux de cette soirée. Les expressions sont aux trois quarts identiques. Sauf que j'ai souhaité, pour ne pas politiser de trop mes interventions, éviter certains mots pour essayer de rester dans la remarque philosophique.
Je ne hais pas le dimanche. Le dimanche n’existe plus.
Le dimanche est le seul jour férié de la semaine. Cela est dû, comme on le sait, au caractère chrétien de notre calendrier national. Je regrette beaucoup l’ouverture ce jour-là des magasins issus de chaînes. La libéralisation du travail passe par l’accès au travail le dimanche en faisant de plus en plus de concessions au caractère ultraconsumériste du système économique qui gouverne aujourd’hui le Monde, système capitaliste et peu régulé.
La confusion entre libéralisme et liberté soutenue par les tenants de ce système entraîne chez l’individu travailleur ou non une confusion entre liberté de consommer et liberté tout court (donc s’il est sans emploi, le désir de consommer est tarabustant, dangereux pour ses économies). Les gens ont le droit de travailler le dimanche mais il n’y a jamais eu autant de chômeurs ! En outre, le pouvoir religieux recule – de moins en moins de Français de confession catholique (le catholicisme restant officiellement la première religion de France) vont à la Messe le dimanche. Et si je ne suis pas croyant, je considère néanmoins qu’à travers éventuellement la religion le dimanche incarne (mais de moins en moins) le jour de la spiritualité. La déconnexion avec la logique de la rentabilité purement économique se cristallisait autour du dimanche. De plus, ce jour là, bien qu’il existe évidemment la solitude pour certains, nous retrouvons souvent la famille. Et bien sûr, cette tradition des retrouvailles familiales liée au dimanche est liée également à la religion. Pour en revenir à la solitude, s’il a toujours existé des gens isolés dans les campagnes de France, nous constatons depuis des années un nouveau type d’isolement : celui du citadin qui ne connaît même pas forcément les voisins de son immeuble. Les familles sont de plus en plus éclatées, que ce soit géographiquement et/ou en raison de divorces et/ou de l’emploi demandant d’être un travailleur nomadisé.
Religion, famille, philosophie, tout ce qui se rapporte à la spiritualité et qui forme les ingrédients d’un dimanche traditionnel sont des repères qui, dans les mœurs, reculent, entraînant une individualisation acharnée de la société. Et cette individualisation favorise le pouvoir d’un capitalisme qui, au-delà d’un simple système économique, s’érige en système politique : c’est le fameux glissement de l’économie de marché vers la société elle-même de marché. Les grands philosophes me semblent être derrière nous. De même pour les grands artistes, les grands idéologues. Tous ces gens qui – avec de grandes qualités ou de grands défauts – voulurent dans tous les cas donner un sens à la société, à la vie ! Le monarque français donnait à sa manière un sens à la société, les révolutionnaires jacobins voulurent donner un autre sens à celle-ci. Aujourd’hui, nous sommes de plus ou plus dans une société de non-sens. Ou si elle n’a qu’un sens, il est donné par les tenants du système capitaliste actuel qui est devenu, comme je l’ai dit plus haut, un véritable système politique. A l’échelle mondiale, si la nation est le cadre qui est apte à donner le plus de sens (civique, moral) à une société, elle est donc un ennemis, un verrou à faire sauter pour ces précédents tenants nommés mondialistes. Alors maintenant, le philosophe, l’artiste isolé, le religieux, le royaliste, le vrai socialiste, le vrai républicain sont tous des résistants.
Chacun a ses souvenirs propres relatifs au dimanche. Certains trouveront que les rituels religieux du dimanche étaient bien ennuyeux. Par ailleurs, on ne choisit pas sa famille et on est en droit de ne pas l’aimer. Par conséquent, certains d’entre-nous trouveront qu’ils ont régulièrement agi par hypocrisie le dimanche, forcés d’aller à la Messe ou chez ses grands-parents ennuyeux… Or, sans hypocrisie, pas de civilisation. Et sans civilisation, la vie n’a aucun sens…
Anthony Michel
http://blogrepublicain.hautetfort.com/
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Communiqué de Dominique de Villepin: "Edouard Glissant un citoyen de l'universel"
04/02/2011 12:44
"Edouard Glissant nous a quittés. Je perds avec lui un ami cher. Nous perdons tous avec lui un citoyen de l’universel à la vision et au verbe prophétiques et un inventeur de langues et d’images enraciné dans les mots du pays natal, la Martinique.
Il a œuvré avec acharnement, avec toute la révolte qui l’habitait, à la réconciliation d’un monde déchiré. A partir de l’expérience de son île et au moyen d’une culture prodigieuse capable de s’approprier le monde, Edouard Glissant s’est fait le passeur charnel d’un monde en archipel, dans lequel le métissage devenait la loi du changement et de la réparation. Sa poésie accueillait la créolité sans s’y réfugier mais pour en faire l’une des expériences intimes de l’humanité commune et préparer dans le secret de la page la créolisation du monde.
Enseignant sublime, il a passionné des générations d’étudiants et a su leur insuffler le goût de l’absolu, la rigueur de la pensée et de son application aux choses concrètes du monde, parce qu’il avait la conviction que tous les combats justes se construisent par la pensée, depuis sa réflexion sur la décolonisation et son travail sur la mémoire de l’esclavage jusqu’à ses prises de position sur le racisme et sur la question noire aux Etats-Unis, où il a longtemps enseigné. L’Institut du Tout-Monde qu’il a créé en 2007 incarne cet engagement et saura prolonger son œuvre au-delà de sa disparition.
Son exigence était celle d’unir toujours les mots aux actes, de ne jamais renoncer au présent et à l’urgence des engagements, de ne jamais renier les souffrances et les luttes, mais d’aller de l’avant."
Dominique de Villepin Président de République Solidaire
Edouard Glissant
Né le 21 septembre 1928 à Sainte-Marie en Martinique et mort à Paris le 3 février 2011 est un écrivain, poète et essayiste français.
Fondateur des concepts d'« antillanité », de « créolisation » et de « tout-monde », il était « Distinguished Professor » en littérature française, à l'université de la Ville de New York et président de la mission de préfiguration d'un Centre français consacré à la traite, à l'esclavage et à leurs abolitions.
Source: Wikipédia
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/02/04/1783-communique-dominique-de-villepin-edouard-glissant-un-citoyen-de-l-universel
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Tout ce que le G20 a oublié
04/02/2011 10:31
Remettre de l’ordre dans le commerce international
Une partie des déséquilibres économiques actuels vient des écarts trop importants dans les balances commerciales entre les pays excédentaires (Chine, Japon, Allemagne…) et les pays déficitaires (Etats-Unis, autres grands pays européens…). Ces déséquilibres portent en eux des phénomènes dangereux qu’un article du Monde a bien rappelé. Des mécanismes devraient être mis en place pour limiter excédents comme déficits comme le prévoyait la charte de la Havane.
Plus globalement, les écarts incroyables de rémunération (le salaire minimum bangladais vient d’augmenter de 80% à… 30 euros, par mois !) font des coûts salariaux le principal critère d’implantation. Ce système condamne les pays riches et limitera de facto le progrès salarial des pays en voie de développement du fait de la compétition salariale. Des écluses tarifaires doivent être mises en place pour permettre au pouvoir d’achat de suivre les gains de productivité au Nord comme au Sud.
Recréer un Système Monétaire International
Cette guerre commerciale pousse aujourd’hui certains pays à utiliser leur monnaie pour gagner en compétitivité. Le yuan est sous-évalué de près de 50% par rapport au dollar, qui est lui-même sous-évalué d’environ 30% par rapport à l’euro. Alors que le protectionnisme tarifaire est devenu tabou, le système actuel permet un protectionnisme monétaire largement plus redoutable. Enfin, les Etats-Unis profitent toujours du bénéfice d’émettre la monnaie de réserve mondiale.
En fait, devant l’exubérance irrationnelle dont sont coutumiers les marchés (2001, 2008), on pourrait également se demander s’il est pertinent de laisser les marchés fixer le cours des monnaies. Bref, le monde a véritablement besoin d’un nouveau Bretton Woods pour réorganiser en profondeur le système monétaire actuel, créer un nouveau système de monnaie de réserve associant les principales monnaies du monde et radicalement réglementer la spéculation.
Réglementer la finance
Il y a également beaucoup à faire dans le domaine de la finance. La réforme des paradis fiscaux est une sinistre blague puisqu’il suffit de signer une convention avec une douzaine de pays (qui peuvent être des paradis fiscaux) pour sortir de la liste noire... Rien n’a changé et le pire est que certains petits pays européens (Luxembourg, Suisse…) continuent d’en profiter : cet article du Monde montre que plus de 50% de l’évasion fiscale Italienne va dans ces deux pays.
Il faudrait donc réinstaurer un contrôle sur les mouvements de capitaux. Il est proprement incroyable que l’argent soit exonéré de contrôles que les individus acceptent parfaitement dans la vie. Nicolas Sarkozy a raison de poser la question d’une taxe sur les transactions financières mais en la qualifiant d’infinitésimale, il montre bien que ses objectifs sont aussi infinitésimaux… Pourtant, une taxe Tobin d’au moins 0.1% serait un moyen puissant de faire contribuer la finance à la collectivité.
Laurent Pinsolle
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