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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Dupont-Aignan prône « l’exemplarité »

11/02/2011 10:21

Dupont-Aignan prône « l’exemplarité »


Interrogé sur la polémique entourant la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, a critiqué lundi sur Europe 1 une « République des intouchables ». Le député de l’Essonne a appelé l’ensemble du gouvernement à l’ »exemplarité » et à la « vertu ». Du temps du général De Gaulle ou de Jacques Chirac, a-t-il rappelé, la ministre aurait été limogée « dès le lendemain » des faits qui lui sont reprochés, à savoir des vacances en Tunisie, alors que le pays était plongé dans la révolte.

En outre, selon Nicolas Dupont-Aignan, « il faut que la politique étrangère de la France s’adresse au monde ». L’élu gaulliste a ainsi pointé une politique étrangère de la France trop complaisante et guidée par des alliances personnelles, et non idéologiques.

http://www.gaullisme.fr/?p=12063

Image : http://www.20minutes.fr/article/366654/Politique-Nicolas-Dupont-Aignan-Le-PS-les-Verts-et-l-UMP-sont-coresponsables-de-la-situation-en-Ile-de-France.php






Bioéthique: la morale est-elle "rétrograde"?

11/02/2011 10:16

Bioéthique: la morale est-elle


« Rétrogrades » Le verdict est tombé, sorti des bouches d’or des éditorialistes, ravis de trouver chez de prestigieux scientifiques la caution qui leur manquait pour fustiger la France et sa morale ringarde. Les lois de bioéthiques, que les députés discutent en ce moment seraient donc frappées du pire mal contemporain : la non adéquation avec l’air du temps, et plus encore, avec la vulgate internationale. Entendons-nous bien : il ne s’agit nullement de soutenir les lobbys religieux qui tentent actuellement de circonvenir nos députés au nom d’un supposé respect dû à la Vie avec un immense « V ». L’auteur de ces lignes étant largement attachée à la séparation des Eglises et de l’Etat, pour n’avoir pas un jour à vivre dans un pays ressemblant à ces paradis que sont la Pologne ou l’Iran, l’auteur de ces lignes, donc, a tendance à penser que la vie est une notion éminemment complexe dont la définition révèle des choix spirituels d’ordre privé, et qu’il serait préférable, dans l’espace public, de s’en tenir à ce que nous pouvons tous partager : le respect dû à l’être humain.
Cette distinction est essentielle, car l’ensemble de notre dispositif juridique est jusqu’à présent fondé sur cette idée, héritée de la morale laïque telle que la théorise Emmanuel Kant à la fin du XVIIIème siècle, et que l’on peut résumer par une des formes de l’impératif catégorique : « Agis de telle sorte que tu uses de l’humanité, en toi même et en autrui, toujours comme d’une fin et jamais comme d’un moyen. » Ce respect inconditionnel de l’humanité en autrui et en soi-même est indirectement à l’origine de l’ensemble des conceptions qui régissent les rapports sociaux dans notre République, puisque celle-ci n’a rien d’une entité neutre qui se contenterait de laisser coexister toutes les options spirituelles et tous les choix de vie. Au nom de cette conception, l’état républicain se permet de limiter les libertés individuelles, dans la mesure où celles-ci peuvent se heurter au bien commun.
Oublier cette dimension fondamentale de notre pacte social (et que traduisaient les vieux cours de morale de la IIIème République, fondés sur des proverbes – « qui vole un œuf vole un bœuf », « bien mal acquis ne profite jamais »… – qui en sont la traduction populaire), c’est s’interdire de comprendre le débat actuel sur les lois de bioéthique et la spécificité française en la matière. De sorte que l’on se retrouve trop souvent prisonnier de cette triste opposition binaire entre les religieux rigoristes et les adorateurs béats de la modernité triomphante. Or l’un et l’autre semblent ignorer que les progrès de la science et de la médecine développent des possibilités telles qu’il ne saurait y avoir de position globale, puisque chaque avancée pose des problèmes différents. Pour le dire simplement, on peut être pour la recherche sur les cellules souches embryonnaires et contre l’euthanasie active, pour les « bébés-médicaments » et contre les mères-porteuses. L’unique impératif est de confronter chaque question posée à cette haute idée de l’Homme et de sa responsabilité.
« Rétrogrades », donc, nous disent les « progressistes », c’est-à-dire ceux pour qui toute nouveauté est un progrès. Le Monde daté du 8 février fustigeait ainsi la législation française et son absence d’évolution dans un éditorial qui se voulait une profession de foi progressiste. « Considéré comme pionnier il y a quinze ans, écrivait le quotidien, le cadre bioéthique à la française, à la traîne de nos voisins européens, est en passe de devenir un carcan. » Une telle affirmation mérite d’être discutée. Car en la matière, on peut distinguer deux ordres, le scientifique et le sociétal. Et cette critique d’un éventuel « carcan » ne s’applique pas aux deux de la même façon.
La France fut en effet pionnière en matière de bioéthique, se dotant dès 1983 d’un Comité consultatif national d’éthique. Il s’agissait d’anticiper les problèmes posés par les nouvelles techniques intervenant sur l’humain, au début comme à la fin de cette vie qui devenait si complexe à définir. Elle fut pionnière en 1994, décidant d’encadrer par la loi des pratiques qui, soumises à la seule logique de la science, ou à l’évolution des demandes sociales, risquaient de franchir une limite considérée comme cruciale : celle de l’instrumentalisation et de la réification de l’humain. La question éthique fondamentale, celle de savoir comment faire en sorte que l’on traite l’humanité comme une fin et non comme un moyen, est bien de l’ordre du politique, en ce qu’elle touche au fondement de notre pacte social, et des valeurs qui nous rassemblent. Il est donc légitime qu’elle relève de la loi, c’est-à-dire de la représentation nationale, puisque la décision doit émaner des citoyens eux-mêmes. Et ceux-là ne sont pas forcément les horribles conservateurs que l’on veut bien dire ; il suffit pour s’en persuader de se pencher sur les sondages concernant la vision que les Français ont de l’homosexualité, et qui a heureusement largement évolué.
La question éthique doit relever de la loi, et de la représentation nationale, pour autant que les représentants sont suffisamment informés et protégés des pressions de tel ou tel électorat spécifique. Et cela est particulièrement vrai pour l’ensemble des décisions qui ont trait à la recherche scientifique, et qui déterminent la capacité de la France à se maintenir à un haut niveau dans un domaine essentiel pour son avenir. En d’autres termes, la part des décisions qui concernent la recherche mérite en effet que le législateur laisse aux scientifiques la liberté qui leur est nécessaire. Et quand le professeur Axel Kahn dénonce comme absurde le maintient de l’interdiction de toute recherche sur les cellules souches embryonnaires, il ne plaide nullement pour une absence totale de contrôle, mais réclame simplement une liberté encadrée. Quand les médecins spécialistes de la procréation médicalement assistée dénoncent la paupérisation de leurs services, ils ne font que rappeler que l’on fait perdre chaque jour à des femmes des chances d’avoir un enfant, et d’ainsi réparer une maladie ou une carence de la nature. Leur refuser cette chance au nom de la Vie ou de la Nature, implique un raisonnement pareil à celui qui consisterait à refuser de soigner un cancer ou une infection sous prétexte qu’ils sont des maux naturels. Et vouloir, comme l’envisageaient certains députés, limiter la décongélation des embryons avant implantation à trois, c’est ignorer volontairement qu’une part de ces embryons est abîmée par la décongélation, et que les médecins français, éminemment responsables contrairement à certains de leurs homologues américains, ne jouent pas aux apprentis sorciers en produisant des triplés (fort rares chez nous) à la chaîne.
Ce point étant posé, l’affirmation de l’éditorial du Monde laisse tout de même une impression étrange. Et de fait, il y apparaît clairement que les auteurs jugent intolérable que l’ensemble des discussions ouvertes, cette fois sur des sujets dits « sociétaux », n’aient pas abouti à une reconnaissance généralisée de ces « droits-créances » qui sont aujourd’hui considérés comme le stade ultime de l’émancipation. C’est bien simple, puisqu’on acceptait de discuter de la levée de l’anonymat pour les dons de gamètes, des mères porteuses ou de l’accès à la procréation médicalement assistée pour les femmes célibataires ou homosexuelles, il fallait automatiquement déboucher sur une acceptation totale. Cela s’appelle le débat...
Il semble pourtant que ces problèmes complexes méritent mieux que des arguments aberrants se résumant pour la plupart à « nos voisins le font ». Le mathématicien Henri Poincaré disait : « Un million d’indicatifs ne fera jamais un impératif. » Le fait ne dicte pas la morale, et si la France était pionnière, il y a quinze ans, dans l’encadrement des éventuelles dérives qui pourraient conduire à considérer l’humain comme un objet ou l’enfant comme un bien de consommation ou tout au moins un moyen, on ne voit pas bien comment, en quinze ans, la donne aurait à ce point changé. L’adaptation à l’air du temps n’est pas un bien en soi, encore moins un progrès, et peut-être faut-il, plus que jamais, maintenir des bornes à l’appétit insatiable des individus sur le réel, des limites à ce qui ne saurait être forcément considéré comme des droits.
Ce qui précède ne signifie nullement que l’auteur de ces lignes ait une quelconque certitude quant à chacun des problèmes évoqués plus haut. D’abord parce qu’y intervient une telle masse de souffrance que les jugements péremptoires sont intolérables, et que nul n’a le droit de juger, qui n’a pas été confronté, par exemple, à cette douleur de devoir un jour renoncer à un enfant. Nul n’a le droit de juger, mais il peut tenter de se constituer une série de règles éthiques, tant il est vrai que l’individu, même souffrant, n’a pas toujours raison face aux principes. Encore faut-il que ces principes soient universellement partageables, et donc fondés sur le respect de l’humanité plutôt que sur des croyances spécifiques.
L’exemple de ce genre de complexité intervient avec ce que les médias ont affreusement baptisé « enfant-médicament ». Un tel terme réifie totalement cet enfant, le transforme en instrument de la guérison d’autrui. Et qui peut prétendre qu’il est anodin pour un enfant de comprendre un jour qu’il n’est pas né pour lui-même, et que pesait sur lui dès son premier souffle cette responsabilité immense de sauver son frère ? Ceux qui clament que cette nouveauté est forcément à applaudir oublient volontairement le malaise que l’on peut ressentir face à cette annonce. Et pourtant, puisque cette naissance sauve une autre vie, et que cet enfant, ce qu’efface le terme « médicament », sera aimé pour lui-même, il est sans aucun doute légitime que la loi française ait autorisé cette procédure ; et l’on ne peut que souhaiter que ces cas très rares permettent à une famille de s’agrandir dans la joie. Tout est affaire de nuances…
Un cas comme celui des mères porteuses peut laisser plus de doutes. Comment, alors que l’on découvre chaque jour les interactions complexes entre la femme enceinte et l’enfant qu’elle porte, peut-on sans état d’âme décider qu’une location d’utérus est une transaction acceptable ? Voilà bien un pas de plus dans cet étrange processus de réification du corps qu’a entrepris l’Occident. Et de telles réticences n’interdisent pas de comprendre parfaitement l’atroce sentiment d’injustice que peuvent ressentir les femmes privées d’utérus. Mais sans doute faciliter les adoptions serait un début de réponse à cette souffrance, alors même qu’on les rend plus difficiles partout dans le monde.
La science va nous confronter, dans les décennies à venir, à des dilemmes cruciaux, dont l’enjeu sera la préservation de notre humanité elle-même. Mais quiconque sera amené à s’interroger sur la légitimité de l’utérus artificiel (et de la production d’êtres humains en batterie, pour le formuler un peu brutalement) ou sur l’amélioration des performances humaines par des manipulations génétiques ou biotechnologiques (que certains appellent de leurs vœux sous le nom de « trans-humain ») devra se souvenir que toute possibilité offerte à l’humanité de compenser les carences de la nature ne doit pas forcément se transformer en un droit à s’affranchir de la nature. Non pas que la nature doive être révérée pour elle-même. Mais l’homme, être de culture, est aussi un être de nature, en ce qu’il est incarné. Et quiconque rêve de se « libérer » de ce qu’il vit comme une contrainte court toujours le risque de traiter sa propre humanité et celle d’autrui, notamment des générations à venir, comme une contrainte dont il faudrait s’affranchir et un objet qu’il faudrait maîtriser.

Natacha Polony

http://blog.lefigaro.fr/education/

Image : http://www.ledauphine.com/isere-sud/2010/10/20/les-bebes-eprouvette-pourront-connaitre-leur-pere






Pour la vraie démocratie. Lettre de Février, par Anthony Michel

11/02/2011 09:56

Pour la vraie démocratie. Lettre de Février, par Anthony Michel


Les révoltes profondes en Tunisie et en Egypte sont honorables dans le sens où les gouvernements de ces deux nations ne servaient/servent pas l’intérêt de celles-ci.
Nous parlons aujourd’hui d’un futur soit démocratique soit islamiste de ces Etats. Je souhaite alors en profiter pour dire que non, la démocratie ce n’est pas le démocratisme libéral !
Ce que j’appelle le démocratisme libéral est la vision mondialiste et donc détournée de la démocratie. L’Occident souffre de ce démocatisme libéral qui est l’amoralisation de la société ou la mise en avant d’un seule morale : celle de l’individualisme sociétal assurant l’existence d’une logique économique capitaliste inhumaine.*
Quant à la démocratie, comme disait Charles De Gaulle, c’est le gouvernement du peuple exerçant sa souveraineté sans entrave. Ce n’est ni plus ni moins cela. La France est un Etat républicain qui compte la démocratie parmi ses principes, confondue avec la souveraineté nationale et populaire.
On peut ensuite détailler des critères démocratiques propres à l’exercice de la citoyenneté ainsi que, par exemple, dans le monde du travail. L’association intégrale du capital et du travail que je préconise est une forme de démocratie dans l’entreprise. Mais revenons, pour le coup, à la démocratie comme essence, en premier lieu, de la souveraineté nationale et populaire !
La démocratie donc la souveraineté nationale permet au gouvernement de ne pas, par exemple, s’aligner systématiquement sur la politique étrangère des Etats-Unis.
La démocratie, ce n’est pas particulièrement l’imposition d’une conception libérale de l’économie ni de la société.
En bref, la démocratie, ce n’est pas le démocratisme libéral.
A titre philosophique, on peut cependant constater que la démocratie – encore moins le démocratisme libéral très inégalitaire – n’assure pas forcément prospérité et progrès social.
Si la démocratie est le choix par le peuple de ses représentants (souveraineté populaire) et l’assurance d’une certaine liberté d’action pour ceux-là (souveraineté nationale) la dictature est vue comme son opposé : les représentants sont non-élus ou élus une seule fois puis gardent le pouvoir sur une durée indéfinie. Certes, mais il peut exister des démocrates niais comme des despotes éclairés… Dans tous les cas, les hommes les mieux sont les démocrates réalistes.
Par conséquent, les peuples égyptiens, tunisiens, s’ils doivent avoir des représentants dignes d’eux, doivent parvenir à dire non aux islamistes dont on sait par avance que leur idéologie est néfaste pour l’Homme. Mais aussi ils doivent parvenir à ne pas confondre démocratie et démocratisme libéral. C’est l’Empire américain, qui répand l’idéologie mondialiste, qui saura jouer notamment sur la peur et favorise la confusion entre démocratie et démocratisme libéral, dans l’espoir que ce soit ce dernier qui l’emporte encore dans ces pays.
Nous français et républicains, nous considérons la démocratie à travers la République. C’est, comme l’a dit Jean-Pierre Chevènement dans l’émission Tous Aaziumts il y a quelques temps, par la défense du modèle républicain français que le message démocratique peut de façon satisfaisante intégrer davantage la culture des peuples égyptiens et tunisiens. Encore au XXIème siècle, l’universalisme républicain devra faire face à l’universalisme individualiste dont les atlantistes feront la promotion, espérant l’existence un jour de leur gouvernement mondial. Malheureusement, les représentants de la France sont aujourd’hui de ceux-là…
Donc à notre manière et avec nos moyens, propageons cette vision française, humaniste et défendant une vraie liberté, celle des peuples de disposer d’eux !
Si notre message risque d’être peu entendu chez nos amis tunisiens et égyptiens, il faudra qu’au moins il le soit tôt ou tard chez nous, avant que le vent de la révolte se fasse sentir également ici. Mieux vaut prévenir que de devoir un jour courir… dans le sang.
* Je parle d’individualisme sociétal pour le dissocier de l’individualisme social, notion que j’attribue au socialiste français du XIXème siècle Pierre Leroux qui inscrit la remarque et le respect d’unicité de l’individu – par son identité et ses aspirations – dans une société qui sait toutefois définir un bien commun.
Anthony Michel





Bébé médicament : progrès ou monstruosité ?

10/02/2011 10:47

Bébé médicament : progrès ou monstruosité ?


Hier matin, tous les médias parlaient de la naissance du premier « bébé médicament » Français, un bébé médicalement conçu pour permettre de soigner ses aînés. Une pratique autorisée par la loi de bioéthique de 2004 qui  soulève de nombreuses interrogations.

Donner la vie pour en sauver une

Comme le souligne cet article du Figaro, au premier abord, une telle expérimentation est la version modernisée de ce qui se faisait dans le passé, quand les parents d’un enfant malade faisaient un autre enfant en espérant qu’il soit compatible et qu’il puisse alors aider son aîné. Bref, cette pratique n’est pas nouvelle. Elle gagne en perfectionnement puisqu’ici, les médecins ont eu recours à la fécondation in vitro pour choisir un embryon sain et compatible.

Dans le détail, les deux aînés sont atteints d’une maladie génétique rare du sang qui peut être soignée en utilisant les cellules souches du cordon ombilical et en les greffant sur les enfants malades. Le professeur Frydman, qui a réalisé cette première souligne que les parents souhaitaient avant tout agrandir leur famille et que tant qu’à avoir un enfant, il n’était pas illégitime d’essayer d’en avoir un qui pourrait contribuer à sauver ses aînés, d’autant plus que les parents ont fait implanté un embryon non compatible.

Les prémices de Frankenstein ?

Mais ce scénario rappelle un peu le film « The Island », sorti en 2005, dans un futur où les humains conserveraient des clones qu’ils pourraient utiliser pour des raisons de santé, en prélevant à loisir tout organe dont ils auraient besoin. Bien sûr, nous n’en sommes pas là, heureusement. On ne prélève que des cellules souches du cordon ombilical et l’intégrité physique de l’embryon et du bébé n’est pas remise en cause par cette expérimentation.

Cependant, comment ne pas s’inquiéter des dérives possibles à partir d’un tel raisonnement ? Où tracer la ligne dans la mise au point d’un embryon dont les caractéristiques permettront d’aider un parent ? L’intégrité physique est à coup sûr une ligne jaune à ne pas franchir. Mais ce « bébé médicament » ne franchit-il pas déjà la ligne jaune ? A minima, il la frôle, de très près. A titre personnel, je comprends certains reproches venant de personnes avec lesquelles je suis aussi en opposition.

Les progrès de la science représentent une immense opportunité. Ils nous permettent d’améliorer notre santé, vivre mieux, guérir les malades, nourrir la planète, ou même la préserver. Mais l’avancée de la science nous imposera un constant débat sur les limites à lui donner, que ce soit sur l’eugénisme ou la sélection des embryons. Comme pour les OGM, où les intérêts financiers jouent un trop grand rôle, les hommes politiques devront agir prudemment pour éviter toute dérive.

Ce « bébé médicament » est-il un bébé Frankenstein ? Même si mon instinct me pousse à répondre positivement, la préservation de son intégrité plaide pour l’inverse. En tout cas, cela montre que nous aurons besoin d’hommes d’Etat au pouvoir pour gérer des questions aussi délicates. Les aurons-nous ?

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






Sinclair se dit hostile à un second mandat de DSK au FMI

10/02/2011 10:40

Sinclair se dit hostile à un second mandat de DSK au FMI


«Pour ce qui me concerne, je ne souhaite pas qu’il fasse un second mandat» à la tête du FMI, a confié Anne Sinclair.

Les propos de la femme du directeur général de l’institution financière pourraient indiquer qu’il compte se présenter à la primaire désignant le candidat du PS à la prochaine présidentielle.
Pressé par nombre de ses camarades, Dominique Strauss-Kahn n’a toujours pas dit s’il entendait être candidat à la primaire du Parti socialiste en vue de 2012. Son épouse dit en revanche son souhait de ne pas le voir briguer un second mandat à la tête du Fonds monétaire international. Une possibilité qui s’offre pourtant à lui dès novembre 2012 – fin de son mandat actuel – et qui, selon plusieurs membres de l’institution, serait une formalité.
«J’ai lu dans plusieurs journaux français que la réélection de Dominique serait assurée à la tête du FMI, déclare Anne Sinclair, citée dans un article du Point à paraître jeudi. Pour ce qui me concerne, je ne souhaite pas qu’il fasse un second mandat».
Une phrase qui pourrait être interprétée comme un début de candidature de DSK à la primaire du PS qui aura lieu en octobre. Les candidats aux primaires sont tenus de se déclarer entre le 28 juin et le 13 juillet, les partisans de Dominique Strauss-Kahn ayant échoué à repousser l’échéance à l’automne. Mais DSK devrait quitter prématurément le FMI s’il souhaitait se présenter. La fonction de patron de l’institution financière lui interdit en effet toute expression politique sous peine d’être obligé de démissionner.
L’ancien ministre de Lionel Jospin est donné gagnant par plusieurs enquêtes d’opinion face à Nicolas Sarkozy dans les intentions de vote pour la présidentielle. Il est le candidat socialiste le mieux placé dans les sondages.
«Un petit caillou blanc»
Cité par Le Parisien-Aujourd’hui en France, le principal lieutenant de DSK, Jean-Christophe Cambadélis, estime que cette déclaration peut être interprétée comme un «petit caillou blanc» de plus sur la route du socialiste. Pierre Moscovici, qui milite pour une candidature aux primaires du directeur général du FMI, a qualifié sur RMC-BFM TV la phrase d’Anne Sinclair de «signal très fort» vers une candidature. «Personne ne peut penser que cette phrase n’a pas été travaillée, pensée», ajoute-t-il. Il estime cependant qu’il n’y a «pas d’urgence» à ce que DSK annonce sa candidature.
Dans Le Point, un très proche de DSK, le député-maire PS de Sarcelles François Pupponi, dit son souhait que Strauss-Kahn «fasse pour la France ce qu’il a fait pour Sarcelles». «C’est un homme qui trouve des solutions», ajoute-t-il.
Interrogé sur la possibilité que DSK et son épouse se soient consultés avant cette prise de position, Jean-Marc Ayrault a déclaré mercredi matin sur RTL : «On peut l’imaginer». Avant d’ajouter : «J’attends qu’il le dise lui-même, ça serait quand même la moindre des choses (…) Si on en est rendu à faire l’exégèse des déclarations des épouses !». En tout cas, le patron des députés PS a dit son souhait de voir tous ceux qui ont l’intention de se présenter à la primaire du PS le faire vite. Une remarque qui, a-t-il dit, vaut aussi pour Martine Aubry.
«Je souhaite que Dominique Strauss-Kahn soit candidat et qu’il participe au débat des primaires et au débat sur l’avenir de la France», a réagi Manuel Valls sur Europe 1. Lui même candidat, le député-maire d’Evry estime qu’il faut une «candidature solide, qui doit être celle de DSK».





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