Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

VIP-Blog de rgrs

Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

1263 articles publiés
dans cette catégorie
2 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

Garçon (54 ans)
Origine : Hénin Beaumont
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]

La reconstruction de l’école de la République

07/02/2011 10:36

La reconstruction de l’école de la République


Samedi se tenait la Convention Nationale sur l’école républicaine de Debout la République, qui réunissait Luc Ferry, Natacha Polony, Marc Le Bris, Claire Mazeron, Mickaël Devaux et Olivier Arsac. Des intervenants de grande qualité qui ont dessiné ce à quoi pourrait ressembler notre école.

Un constat sévère

« Les pessimistes sont des optimistes bien informés » : c’est par cette citation que Natacha Polony a débuté son intervention. Et il faut dire que tous les participants partageaient une grande noirceur dans leur portrait de l’éducation nationale Française aujourd’hui. Luc Ferry voit quatre problèmes majeurs : l’illettrisme, qui touche de manière stricte 10% des enfants (30% étant en difficulté au sens large), la violence, le fait que 20% des élèves sortent sans rien et la crise des vocations scientifiques.

Claire Mazeron a parlé de « massification sans démocratisation » en soulignant qu’alors que les enfants de cadres représentent 11% de la population mais 47% des élèves de Grandes Ecoles (contre 25 et 3% pour les enfants d’ouvriers). Tous ont souligné la baisse générale du niveau pour atteindre 82% de réussite au bac (et 98% sur deux ans !). Elle a également souligné la baisse du nombre de candidats au CAPES et la baisse de niveau des futurs professeurs, comme Marc Le Bris.

Les raisons d’une telle déroute

Les intervenants se sont très largement accordés sur ce sujet. La suppression du redoublement a notamment été évoquée par Claire Mazeron qui souligne qu’en 1995, 11% des élèves de 5ème redoublaient, chiffre tombé à 3.6% aujourd’hui. Les intervenants ont  critiqué le fait de faire passer des élèves qui n’ont pas le niveau et qui ne rattrapent jamais le temps perdu (80% des enfants qui ne savent pas lire à la fin du CP ne rattraperont jamais ce retard).

Ils ont tous fortement attaqué les méthodes pédagogistes et l’idéologie de l’enfant roi que l’école devrait seulement permettre de s’épanouir. Olivier Arsac nous a montré des documents  ubuesques d’apprentissage à la lecture basés sur la forme globale des mots. Dans un brillant exposé, Natacha Polony a souligné le rôle de l’école pour faire des élèves des citoyens appartenant à une collectivité. Pour elle, l’épanouissement n’est pas le but, mais la conséquence.

Comment refonder l’école de la République ?

Là encore, les intervenants, malgré des cursus très différents, s’accordaient sur les solutions. Ils ont tous insisté sur la nécessité de revenir aux méthodes traditionnelles et réduire les enseignements exotiques qui diminuent les horaires des matières nobles jusqu’à l’absurde (4 heures de mathématiques en 1ère S à la prochaine rentrée contre 7 heures il y a dix ans, comme l’a dit Olivier Arsac). Tous ont également souligné le rôle du politique pour soutenir la réforme face à certains médias.

Luc Ferry a insisté sur le CP, parlant de son projet de dédoubler les classes pour les écoles en difficulté. Mickaël Devaux a proposé trois grands axes : l’autorité (en éloignant les élèves perturbateurs), le jugement, en soulignant le rôle structurant des notes qui permettent de s’évaluer par rapport aux autres et l’humilité en affirmant que « les sciences de l’éducation ne sont pas des sciences, mais de l’art ». Nicolas Dupont-Aignan a clôturé la convention par un discours très proche de celui des intervenants.

Ce résumé ne donne qu’un petit aperçu de la richesse des interventions toutes plus passionnantes les unes que les autres. La réforme de l’éducation nationale mérite définitivement d’être un débat majeur en 2012.

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






Merkel, Sarkozy : les casseurs de l’Europe

07/02/2011 10:27

Merkel, Sarkozy : les casseurs de l’Europe


Pour obtenir de l’Allemagne un accord sur l’augmentation du fonds européen de stabilité financière, les chefs d’Etat sont prêts à abandonner le peu de liberté économique et sociale nationale qui leur restait. Cette véritable mise sous tutelle allemande pose un problème démocratique majeur et ne sera même pas efficace.
La visite d’Angela Merkel hier en Espagne, avec l’attitude stupéfiante de Zapatero rendant compte de sa politique sacrificielle comme un élève présente sa copie au maître d’école, est porteuse d’immenses dangers politiques. La réaction du peuple espagnol comme celle des peuples grec, portugais, italien et, à terme français, sera fatalement vive.
On ne gouverne pas durablement contre les aspirations légitimes du peuple et encore moins sous une tutelle extérieure.
L’effet boomerang sera terrible car lorsque les Espagnols, comme les autres, s’apercevront que ces plans ne peuvent pas marcher et sont synonymes de toujours plus de souffrances, ils renverront leur rancœur vers leur démocratie, vers l’Allemagne et vers l’Europe. Les nations d’Europe ne sont pas l’Allemagne et n’ont ni la vocation ni la faculté de devenir de petites Allemagne. Quand le comprendra-t-on ?
La réaction du peuple allemand sera terrible elle aussi, quand il commencera à comprendre que la machine à éponger la dette des autres est sans fin.
Car le vrai problème est économique. Le nouveau pacte de stabilité, cette espèce de « super-Maastricht », ne produira aucun résultat. Il va plonger les économies dans un cercle vicieux récessif, sans leur donner, en l’absence de dévaluation, la capacité de rebond. On va tout simplement transformer de l’endettement en surendettement !
Les touristes ne se presseront pas en plus grand nombre en Espagne ou en Grèce. Le retard de compétitivité industrielle va s’accroître, faute d’une dynamique d’investissement des entreprises. Les déficits commerciaux vont se creuser. L’écart avec l’Allemagne va s’accroître, et ces pays ne pourront pas rembourser la dette.
La France et l’Italie, quant à elles, sans être encore placées dans cette extrémité, vont s’épuiser dans une sous-croissance, une croissance molle, aboutissant à une dégradation continue de leurs finances publiques et une augmentation sans fin de leurs souffrances économiques et sociales.
Cette situation économique va bien sûr aboutir à une réaction sociale et à des troubles politiques majeurs, sauf à considérer que les peuples peuvent accepter de voir l’Allemagne se renforcer éternellement à leur détriment, de voir les activités industrielles se concentrer au nord de l’Europe et de transformer tout le reste en un parc d’attractions de funeste mémoire.
Il va de soi que ce fameux « pacte de compétitivité » subira le sort du précédent pacte de stabilité, qui n’a jamais été respecté et a même été violé par ses deux principaux concepteurs, l’Allemagne et la France !
La méthode Coué est parfois nécessaire en politique, elle ne n’est jamais durablement efficace en économie.
Les dirigeants européens ne veulent pas admettre qu’une monnaie unique ne peut pas fonctionner avec des économies dissemblables et des démocraties nationales. Les Allemands veulent gagner sur les deux tableaux, profiter de l’euro en évitant les dévaluations de leurs concurrents, mais ne pas assurer de transferts financiers en soumettant ces derniers à un régime de fer. Au lieu de les guérir, on va les maintenir indéfiniment en respiration artificielle !
Ce faisant, ils ne laissent comme choix aux autres pays que de mourir à petit feu ou sortir de l’euro à grand fracas. A force de vouloir maintenir coûte que coûte l’euro dans sa forme actuelle, sous le faux prétexte de sauver l’Europe, Madame Merkel et son collaborateur si déférent, Nicolas Sarkozy, prennent le risque immense de fracasser l’Europe.
C’est une faute historique car justement, la construction européenne n’a pu être engagée que sur la base d’une réconciliation des Nations et, concernant deux des principales d’entre elles, la France et l’Allemagne, sur le principe de leur parité. Ainsi, aligner toute l’Europe sur un seul de ses pays n’est pas construire la « Maison commune » qu’espèrent depuis un demi-siècle les Européens. C’est au contraire revenir aux pires travers de l’histoire européenne.
La France et l’Allemagne ont réussi jusqu’à l’euro à marcher main dans la main car l’une avait pardonné tandis que l’autre acceptait de ne plus dominer. A partir de Maastricht, la France a cessé de faire valoir ses intérêts auprès de sa voisine, croyant s’attirer ses bonnes grâces mais ne parvenant qu’à sacrifier son rang et à déstabiliser tout le continent. Comme l’avait prophétiquement averti Philippe Séguin dans son Discours pour la France, ce n’est rendre service ni à notre pays, ni à l’Europe, ni à l’Allemagne elle-même, que de laisser cette dernière prendre un ascendant excessif sur le continent. Ce nouveau réflexe de puissance et cette nouvelle soumission française, qui en rappelle hélas d’autres durant notre histoire, ne peuvent qu’alimenter une terrible réaction en chaîne.
Les apprentis sorciers qui se vantent de n’avoir aucune culture historique, qui ne respectent pas les peuples, qui sont myopes, porteront une très lourde responsabilité devant l’Histoire.
Plus que jamais, 2012 sera le combat de la liberté de la France et de la concorde en Europe !
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Merkel%2C-Sarkozy-%3A-les-casseurs-de-l%E2%80%99Europe
 





Discours de Nicolas Dupont-Aignan pour l’Ecole républicaine

07/02/2011 10:21

Discours de Nicolas Dupont-Aignan pour l’Ecole républicaine


Téléchargez le discours en cliquant sur le document WORD.

http://www.debout-la-republique.fr/IMG/doc/Pour_l_Ecole_republicaine.doc

 

http://www.debout-la-republique.fr/Discours-de-Nicolas-Dupont-Aignan,1277.html






Français, laissez tomber le Parti Socialiste !

07/02/2011 10:12

Français, laissez tomber le Parti Socialiste !


Dans un peu plus d’un an, la France pourra tourner la triste page de la présidence Sarkozy. Mais aujourd’hui, l’alternance ne semble pouvoir venir que du Parti Socialiste. Un parti en lequel même Jean-Pierre Chevènement ne semble plus vraiment espérer
Une pseudo aile gauche
Bien sûr, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg donnent aujourd’hui le change et font exister une aile gauche au sein du Parti Socialiste. Mais tout d’abord, il faut noter que cette aile reste aussi minoritaire que le CERES dans les années 1970. Ensuite, il faut bien constater que bien des penseurs de la gauche du PS (Chevènement, Mélenchon, Généreux) sont partis, signe que les véritables alternatifs finissent toujours par ne pas se sentir à leur place dans ce parti de notables libertaires.
Et si les deux figures de la gauche du parti expriment une critique assez intéressante des dérives de la déréglementation, force est de constater que leurs propositions sont très timides et ne remettent pas véritablement en cause les équilibres économiques actuels qui ont créé un système inefficace, instable et injuste. Benoît Hamon propose un protectionnisme timoré. Arnaud Montebourg, trop préoccupé par son ego, vante les coopératives et oubli le rôle des frontières
Un centre de gravité libertaire et supranational
C’est que le substrat idéologique du parti le rend incapable de penser une véritable alternative économique. Bien sûr, le PS est un parti relativement interventionniste et qui ne recule pas à la dépense. Mais le Parti Socialiste a aussi un fond profondément libertaire qui, couplé à un internationalisme volontiers anti-national le pousse alors dans les bras d’un néolibéralisme radical sur les questions structurelles de la libéralisation du commerce, de la finance ou de la monnaie.
Comme le soulignent Frédéric Lordon et Jean-Pierre Chevènement, ce sont les socialistes qui ont libéralisé les mouvements de capitaux, donnant le pouvoir à la finance et favorisant les paradis fiscaux et le blanchiment de l’argent sale. Ce sont aussi eux qui ont accepté l’indépendance des banques centrales et une politique de monnaie chère qui sert principalement les rentiers. Ce sont eux également qui acceptent un libre-échange porteur de délocalisations et de baisses des salaires.
Une histoire rectiligne
Certains espèrent encore qu’aujourd’hui, alors que tous les travers de ce système économique sont devenus plus apparents, le Parti Socialiste puisse changer et incarner une véritable alternative pour notre pays. Mais, par-delà le fait que l’aile gauche du parti, petite, est en plus peu radicale, comment espérer quoique ce soit de la part du parti de Dominique Strauss-Kahn, François Hollande et Manuel Valls, les plus grands défenseurs du système qui nous a pourtant mené dans le mur.
Et surtout, un peu d’histoire permet de comprendre pourquoi le Général de Gaulle disait qu’il n’aimait pas les socialistes parce qu’ils n’étaient pas socialistes. Souvenons-nous que dans les années 1970, le parti balançait entre Michel Rocard et François Mitterrand, pas vraiment des penseurs de l’alternative économique. Jean-Pierre Chevènement nous rappelle dans son dernier livre à quel point Pierre Mauroy ne voulait pas remettre en cause les prémices de la « pensée unique ».
Tout chez le Parti Socialiste, les hommes qui le dirigent, les idées qu’il défend, ou son histoire, montrent que ce parti ne pourra jamais porter une véritable alternative pour notre pays. Espérons que nous approchons du moment où les Français s’en rendront compte, pour l’oublier.
Laurent Pinsolle





Pierre Mauroy (PS) condamné pour « abus de confiance »

07/02/2011 10:05

Pierre Mauroy (PS) condamné pour « abus de confiance »


L’ex-Premier ministre PS est condamné à une peine de 20.000 euros d’amende avec sursis pour un emploi fictif à la communauté urbaine de Lille, au bénéfice de Lyne Cohen-Solal.

L’ex-Premier ministre socialiste Pierre Mauroy a été condamné pour « abus de confiance », vendredi 4 février, à une peine de 20.000 euros d’amende avec sursis. Il était poursuivi pour un emploi fictif à la communauté urbaine de Lille, en 1992, au bénéfice de Lyne Cohen-Solal (PS). Celle-ci est également condamnée à 20.000 euros d’amende avec sursis.

Le parquet de Lille avait requis début décembre la relaxe des deux prévenus.

Conformément aux réquisitions de non-lieu prononcées par le parquet à l’issue de l’instruction, le procureur de la République, Frédéric Fèvre, avait demandé au tribunal de « relaxer purement et simplement » les prévenus, poursuivis pour « abus de confiance » et « recel d’abus de confiance ». Il avait également demandé la relaxe de Bernard Masset, ancien directeur de Pierre Mauroy à la CUDL, qui était poursuivi pour « complicité d’abus de confiance ». « La justice est-elle à même de démontrer que les rémunérations consenties à Lyne Cohen-Solal l’ont été sans contrepartie ? Le dossier ne le démontre pas », avait affirmé le procureur.

Pierre Mauroy a fait bénéficier sans contrepartie Lyne Cohen-Solal – actuellement adjointe au maire PS de Paris – d’un poste d’attachée de presse à la CUDL, alors qu’elle était aussi rédactrice en chef de l’hebdomadaire socialiste Vendredi.

« Le prix à payer »

A 82 ans, l’ancien chef de gouvernement avait contesté pied à pied les éléments ayant conduit à son renvoi. Il a longuement expliqué la mission de Lyne Cohen-Solal, chargée de « vendre » le futur Euralille – troisième centre d’affaires français après la Défense à Paris et la Part-Dieu à Lyon – alors en construction. « Ce qui m’intéressait, c’est le poste stratégique qu’elle avait au siège du parti, pour garder le contact avec les journalistes », a-t-il expliqué. « Elle n’était pas aux 35 heures, c’était une responsabilité, une disponibilité permanente », a encore assuré l’ancien Premier ministre de François Mitterrand à la presse. Interrogée sur ses visites espacées à Lille, Lyne Cohen-Solal a estimé qu’elle n’était « pas payée pour faire des aller-retours Paris-Lille (…). Nous travaillions beaucoup, avec Pierre Mauroy, à Paris, pour Lille ».

Avant l’audience, Lyne Cohen-Solal, qui était aux côtés de Pierre Mauroy dès le début des années 1980 à Matignon, avait estimé que sa comparution était « le prix à payer » pour avoir été candidate à la mairie de Paris contre le maire sortant Jean Tiberi, en 1997. Elle avait été à l’origine d’une plainte contre Jean Tiberi dans l’affaire des faux électeurs du Ve arrondissement de Paris qui a valu à ce dernier une condamnation en 2009. Jean Tiberi avait déposé une plainte dans l’affaire de la CUDL, classée sans suite.

« Acharnement procédurier »

Le renvoi de Pierre Mauroy en correctionnelle, malgré le non-lieu général requis en octobre 2009, conclut une longue procédure, issue d’une plainte en juin 2000 d’Eric Darques, ancien élu de l’agglomération lilloise, qui s’est posé pendant les débats comme le « défenseur de l’argent public ». Le conseil de Lyne Cohen-Solal a déploré « l’acharnement procédurier » d’Eric Darques.

Pierre Mauroy et Lyne Cohen-Solal avaient d’abord été mis en examen pour « détournement de fonds publics » – le préjudice supposé est évalué à l’équivalent de 19.654 euros – avant la requalification des faits.

Pierre Mauroy a cédé en 2008 la présidence de la communauté urbaine à Martine Aubry. Il a occupé le fauteuil de maire de Lille pendant 28 ans. Il ne sera pas candidat au renouvellement de son mandat de sénateur qui arrive à échéance en 2011.

http://www.gaullisme.fr/?p=12024






Début | Page précédente | 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact RGRS ]

© VIP Blog - Signaler un abus