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Jean Sarkozy : Spécialiste de l'économie sociale et solidaire ?
15/04/2011 07:59
Le titre de cet article peut faire sourire ou surprendre. Et pourtant Jean Sarkozy est bien le Vice Président, chargé de l'Economie sociale et solidaire et de l'Insertion par l'économie du CG des Hauts de Seine
A la lecture du site Neuilly journal du 12 avril on découvrait l'information suivante : : « Patrick Devedjian, président du Conseil général des Hauts-de-Seine, vient d'attribuer les délégations de fonctions aux 13 vice-présidents de la nouvelle Assemblée départementale. Jean Sarkozy, 7e vice-président et conseiller général de Neuilly Sud est chargé de l'Economie sociale et solidaire et de l'Insertion par l'économie (...) »
Les mauvaises langues feront remarquer que les problèmes d'insertion sont assez rares à Neuilly sud, néanmoins, notre Vice président l'affirme sur son blog : L'économie sociale et solidaire, c'est son truc !
Il en parle d'ailleurs avec passion dans deux billets publiés en janvier 2011
Ainsi il écrit le 17 janvier 2011, suite à un commentaire d'internaute : « (....) même si l’économie sociale existe depuis le 19ème siècle, elle incarne aujourd’hui les aspirations de beaucoup de nos concitoyens : un meilleur équilibre entre capital et travail. Ce que le général de Gaulle avait imaginé en défendant le principe de « participation » (dont l’économie traditionnelle s’est timidement emparée) (...) » Avant de conclure par : « (...) Il est grand temps que les Hauts-de-Seine renouent avec ce qui a fait sa renommée : une politique économique à visage humain »
Le 19 janvier 2011, à une autre question d'un internaute : « Les épiceries solidaires et sociales devraient vous intéresser. Elles apportent une aide alimentaire à des personnes fragiles et exclues »
Il répond : « Dès que je le pourrai, je prendrai contact avec vous pour faire une réunion de travail là-dessus. Ce genre de démarche correspond tout à fait à l’engagement du comité départemental, je crois vraiment que les Hauts-de-Seine ont des initiatives à prendre dans ce domaine »
Et à un incrédule qui écrit : « Si les gens de droite se mettent enfin à comprendre ce que vivent leurs voisins, où va-t-on ? J’aimerais tellement pouvoir vous faire confiance ! Mais j’y crois pas »
Il écrit : « Je ne sais pas de quelle génération vous êtes pour croire encore que la droite ne se préoccupe pas des questions sociales… Moi je crois que les lignes de partage entre les courants politiques ont bougé. A droite comme à gauche, il y a ceux qui pensent que le développement économique ne sert que des intérêts financiers et ceux qui pensent qu’il est le meilleur moyen d’accroître le bien être social de ceux qui la font marcher… c’est pour ça que la question du travail et de l’emploi est essentielle dans notre pays (...) »
Quelle audace. Et dire, que ce garçon n'est que : Vice Président du Département !
Un bémol toutefois dans le combat qu'il mène pour : une politique économique à visage humain
Les élus de l'opposition font remarquer que : « (...) En contradiction flagrante avec la démarche de l’ESS, une commission d’appel d’offre a attribué, mi février, 70% d’une prestation d’insertion à destination des bénéficiaires du RSA à la société CLAF accompagnement.
Le groupe CLAF, société cotée en bourse, vient de se voir suspendre ses activités avec la direction régionale Poitou Charentes du Pôle emploi car cette dernière attend qu’elle « fournisse la preuve de sa capacité à répondre normalement à toutes les exigences des cahiers des charges ». Ici, dans les Hauts-de-Seine on vient de lui confier 20 000 personnes. Les services de la commission d’appel d’offre du conseil général constataient d’ailleurs eux-mêmes une insuffisante du dossier d’un point de vu qualitatif mais seul le prix de la prestation a compté dans la décision (...) » lire aussi la lettre de Patrice Leclerc, conseiller général, adressée à Jean Sarkozy
Mais ne faisons pas la fine bouche. En effet, un Sarkozy qui envisage de mettre à l'ordre du jour : les épiceries solidaires et sociales, dans les Hauts de Seine, ce n'est pas rien ! C'est d'autant plus méritoire qu'il n'existe pas, de point d'aide alimentaire, des restos du coeur à Neuilly sur Seine !
Slovar
Crédit Photo : Le Monde http://slovar.blogspot.com/
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Dominique de Villepin est-il pour la préférence nationale?
15/04/2011 07:56
J'ai assisté ce matin à la présentation par Dominique de Villepin de son projet "pour une société de dignité" (article demain dans La Croix).
Une interrogation mérite toutefois d'être soulevée. La proposition phare de l'ancien premier ministre chiraquien est l'instauration d'un "revenu citoyen de 850€ pour les personnes sans ressources et dégressif pour les personnes aux revenus inférieurs à 1.500€", qui se substituerait aux allocations sociales existantes (revenu de solidarité active, allocation de solidarité spécifique, prime pour l'emploi, allocation de solidarité aux personnes âgées, allocation personnalisée d'autonomie, allocation de rentrée scolaire, etc.).
Or, ce "revenu citoyen" serait réservé aux "citoyens français majeurs". Ce qui signifie que les étrangers en situation régulière, qui perçoivent actuellement les allocations sociales, s'en trouveraient de fait exclus à travers une sorte de "préférence nationale" non assumée.
À moins que des droits sociaux équivalents ne fassent partie du "titre de séjour unique et progressif comportant des devoirs et des droits". Mais, pour l'instant, le projet villepiniste ne le dit pas.
Laurent de Boissieu
http://www.ipolitique.fr/
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Villepin candidat : et si c'était la fin ?
15/04/2011 07:46
Contraint de présenter son projet « Pour une société de dignité » devant des soutiens qui se réduisent comme peau de chagrin, Dominique de Villepin a délivré un discours qui laisse assez peu deviner une candidature.
Une minuscule rangée. Ce jeudi matin, au Press Club de France, Dominique de Villepin pouvait compter ses soutiens sur les doigts d’une main amputée. Seuls Brigitte Girardin, secrétaire générale de République solidaire, Jacques Le Guen, Jean-Pierre Grand et Marc Bernier occupaient les places du premier rang. «Nous avons aussi quinze présidents de fédération qui sont venus à leurs frais !», insistait fièrement le service de presse. Mais malgré la bonne volonté de quelques adhérents ayant accepté de se déplacer pour venir garnir les rangs clairsemés de l’assistance villepiniste, le président de République solidaire semblait très isolé.
Et pour cause. Mardi, son porte-parole, Daniel Garrigue, lui adressait sa lettre de démission, regrettant de n’avoir pas été associé à l’élaboration du projet présenté ce jeudi matin. Quelques mois plus tôt Marie-Anne Montchamp n’avait pas hésité à quitter le navire pour rejoindre les rives plus accueillantes du gouvernement.
Enfin, Pascale Tournier dans un article publié ce jour dans France-Soir laisse entendre que d’autres élus seraient « en partance ». Pourrait-il s’agir de François Goulard qui n’hésite plus à plaider pour une prise de contact entre Jean-Louis Borloo, François Bayrou et Dominique de Villepin ? Peu probable, le député du Morbihan viendrait d’obtenir sa place aux sénatoriales, inutile dans ces conditions de rompre avec République solidaire. « Il est déjà un pont entre deux rives, observe un ex conseiller du mouvement villepiniste. Il est président UMP du Conseil général du Morbihan, il n’a pas besoin de quitter Villepin pour obtenir quelque chose de l’UMP. »
Mais Goulard n’a pas pour autant sa langue dans sa poche. Contacté par Marianne2 suite à la décision de Jean-Louis Borloo de rompre avec le parti présidentiel, il s’est exclamé : « Ce n’est pas bon de quitter l’UMP, on laisse l’appareil à quelques-uns avec un risque de rapprochement UMP/FN. » Villepin qui n’a pas renouvelé sa carte au parti majoritaire appréciera.
D’autres députés villepinistes se font plus discrets. Michel Raison, Guy Geoffroy, Jean Ueberschlag adhèrent-ils toujours au mouvement ? « Ils y adhèrent comme on adhère à un club comme Le Chêne ou autre, murmure un ancien proche de Villepin. Mais l’avantage c’est qu’ils ne sont pas suffisamment impliqués pour le quitter. De toute façon, Villepin n’a pas envie de se présenter, il n’a pas besoin de soutiens. »
Effectivement, son projet « pour une société de dignité », présenté à demi-mot comme un concept de campagne électorale, sonnait davantage comme un discours de politique générale ... de premier ministre. Construite autour d'idées floues telles que la « dignité du citoyen », la « refondation républicaine », la « transformation de notre modèle économique », et le souci de « donner à notre pays une ambition mondiale », la tirade de l’ex ministre chiraquien ne ressemble guère au programme d’un candidat à la présidentielle. « Il ne sait plus comment se retirer, souffle-t-on du côté de ses anciens compagnons de route. Peut-être qu’il présente ce projet pour pouvoir passer à autre chose. »
Laureline Dupont - Marianne
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Immigration : la réalité chiffrée
13/04/2011 17:29
Le moins que l’on puisse dire est qu’il y a une forte crispation de la société Française sur les questions d’immigration. Si elle est attisée par des faits divers, le discours de l’UMP et du FN n’arrange rien. Mais quelle est la réalité chiffrée ? Y-a-t-il une menace pour notre identité ?
Ecarts statistiques
Il n’est pas si facile de trouver des chiffres complets sur l’immigration. Aussi, j’ai croisé plusieurs sources : INSEE, INED mais aussi les chiffres de Michèle Tribalat. Il y a de vraies différences. Selon l’INSEE, il y aurait 3,51 millions d’étrangers en France en 2004 (2,96 millions nés à l’étranger et 550 000 nés de parents étrangers). Et il y aurait 4,93 millions d’immigrés (les 2,96 millions nés à l’étranger et 1,97 millions de Français par acquisitions nés à l’étranger).
Il est donc important de comprendre qu’au sein des immigrés, il y a les Français naturalisés nés à l’étranger. Mais une étude internationale publiée par l’INED estime ce nombre à 6,7 millions en 2010, soit environ 11% de la population. Michèle Tribalat et Jean-Paul Gourévitch estiment le total à 7,7 millions, soit 12% de la population mais ils incluent les enfants d’immigrés nés en France – exclus des autres statistiques – et les clandestins. Du coup, leurs chiffres confirment ceux de l’INED.
Sur la composition de la population immigrée, selon l’INSEE, 40% viennent d’Europe, 45% d’Afrique et 15% d’Asie et d’Amérique. Les chiffres avancés par les trublions de la statistique sont très différents puisqu’ils attribuent 75% à l’Afrique et seulement 10 à 15% pour l’Europe. Mais les statistiques longues montrent tout de même une forte présence de l’immigration italienne, espagnole et portugaise en France, qui semble extrêmement sous-évaluée par le duo.
La France, pays de faible immigration relative
Récemment, la présidente du Front National a affirmé que la France est « championne d’Europe de l’immigration ». Mais la réalité des chiffres montre qu’elle ment ou qu’elle ne maîtrise pas son sujet. En effet, selon les statistiques officielles, nous sommes le pays le plus fermé des grands pays européens depuis l’an 2000 avec un solde migratoire annuel de 1 pour 1000 contre 2,1 en Italie, 2,3 au Royaume Uni, 2,5 en Allemagne et 9,7 pour l’Espagne (2,6 pour l’UE).
Et même si l’on prend en compte les chiffres de Michèle Tribalat et Jean-Paul Gourévitch, le solde migratoire de notre pays resterait dans le bas du tableau. En outre, si on suit les chiffres avancés par l’INED, alors, la France aurait même un solde encore plus bas puisque le nombre d’immigrés n’aurait progressé que de 400 000 en 10 ans, soit un solde d’à peine 0,7 pour 1000 par an. Enfin, le duo Tribalat / Gourévitch semble arrondir les chiffres vers le haut sans le justifier.
En effet, ils évoquent 215 000 entrées par an alors que les dernières statistiques officielles du ministère font état de 190 000 entrées (chiffre avancé par Marine Le Pen lors de sa conférence de presse). Le nombre de départ est sujet à débat, entre les 120 000 évoqués dans les chiffres officiels et les 90 000 qu’avance le duo Tribalat –Gourévitch. On peut donc raisonnablement estimer que le solde migratoire annuel est compris entre 70 000 et 100 000 par an.
Sur les 192 000 immigrés rentrés en France en 2010, 31 000 l’étaient pour des raisons professionnelles (en forte progression), 84 000 pour des raisons familiales (en légère baisse), 66 000 étudiants et 10 000 en vertu du droit d’asile (en baisse, où la France est peu accueillante). La famille représente donc plus de 40% des motifs d’immigration en France, et les études plus de 30%. En effet, la France est une des premières destinations étudiantes au monde, ce qui nous apporte argent et influence.
D’ors et déjà, contrairement aux dires de Marine Le Pen, on peut soutenir que la France n’est pas du tout championne de l’immigration en Europe, mais au contraire, un des pays qui a les frontières les moins ouvertes par comparaison avec nos voisins, quelles que soient les sources, y compris frontistes.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Fukushima : aussi grave que Tchernobyl...
13/04/2011 17:25
Et finalement même, plus grave que Tchernobyl. On a dit que Tchernobyl était le prototype de l'erreur humaine seule, mais le Japon a commis bien plus d'erreurs humaines : construire à des endroits menacés, c'est bien l'archétype de l'erreur humaine.
Prévoir un Tsunami de 5, 6, 7 mètres, à l'endroit où il y en avait eu de 20 mètres, c'est bien de l'erreur humaine aussi, sous traiter la maintenance, c'est bien de l'erreur humaine aussi.
Et le soir du Tsunami et du tremblement de terre, c'était 7 centrales qui étaient en coquetterie avec la sécurité, dont une seule à Fukushima.
A Fukushima, c'est désormais 6 centrales merdiques, contre une seule à Tchernobyl, dont 3 sont des casses-têtes, nonobstant qu'un nouveau Tsunami peut toujours arriver sur ces côtes.
Si Tchernobyl est au niveau 7, selon la terminologie actuelle, Fukushima est à 7 +++++++.
Et, s'il y avait des enceintes de confinement, certaines n'ont pas tenues (même en l'absence d'explosion, ou avec des explosions "faibles", avec des réacteurs arrêtés...
Sans compter les équipements défaillants, en qualité et en nombre pour le personnel...
On dit qu'une trentaine de centrales seraient menacées dans le monde, du fait de l'incident de Fukushima, et en France aussi, on ne manque pas de centrales vétustes, mal gérées, et même la France sera sans doute contrainte de fermer quelques unités, se couper une main, pour garder le reste.
On dit que Tchernobyl a eu lieu dans un état totalitaire, sans régles de sécurité. Le totalitarisme occidental est dans la rentabilité et la distribution de dividendes. C'est encore plus totalitaire.
5 sites représentant 16 centrales en France (+ Phénix et Cadarache) sont construits sur des zones sismiques limites, avec des risques d'inondations importants, soit naturels, soit suite à des ruptures de barrages.
On peut ajouter les risques politiques (Nogent, trop près de Paris, Cattenom, Gravelines, Chooz, trop près de la frontière), et les mal gérés.
En bref, politiquement, ils vont être obligés de fermer quelques centrales, mais ces fermetures risquent d'être le signe de la débandade la plus complète...
Par Patrick REYMOND
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