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La bataille à la tête d’Europe écologie : Nicolas, Eva, Daniel et les autres
12/04/2011 07:39
La bataille à la tête d'Europe écologie, pour la candidature en 2012, se poursuit. Dans le cadre de la primaire d'Europe écologie - les verts, Nicolas Hulot est toujours déterminé à se présenter à la présidentielle. Alors que pourtant, l'option d'une candidature hors-parti semblait être à l'étude. Il faut dire que Nicolas Hulot n'a pas du tout apprécié, la décision du conseil du mouvement, d'organiser la primaire en juin avec les seuls adhérents, la stratégie étant transparente. En tout cas, Hulot ou Joly, ce n'est pas tranché. Ce qui est l'occasion d'analyser ces querelles internes aux verts, qui ne sont pas inintéressantes. Mais qui dévoilent aussi de nombreuses contradictions.
Un animateur de TF1, présentateur de l'émission Ushuaïa, ou une juge célèbre. Une vedette de la télé et de certains sondages ou une héroïne de film, un truc de communicant ou un truc de communicant. Il faut le reconnaître, les verts ont aussi une posture étonnante. Car ils donnent des leçons de vertu à toute la classe politique, sur le cumul des mandats, la parité ou la démocratie interne / participative. Mais en même temps, ils sont les meilleurs élèves des “spin doctors du marketing politique“. Ils ne respectent même pas la tradition de la gauche, qui privilégie le chef de parti élu par la base partisane, chère historiquement à cette tendance de l'échiquier politique. Et Nicolas Hulot, pas plus qu'Eva Joly, ne sont des militants blanchis sous le harnais, ni des élus locaux ayant oeuvré au service de leurs concitoyens. Ils sont l'un et l'autre de pures inventions médiatiques et sondagières. La fureur dissimulée d'Eva Joly n'est que la fameuse farce de l'arroseur arrosé, voyant débarquer Nicolas Hulot dans sa cour, la logique de la vedette qui trouve sur son chemin, plus médiatique qu'elle.
Par contre, la fureur de Nicolas Hulot est non dissimulée, devant la limitation arbitraire du corps électoral. Qui prouve que les apparatchiks d'Europe écologie, sont prêts à tous les coups tordus pour l'écarter. Les règles du jeu recentrent ainsi la bataille interne, autour des soutiens traditionnels des verts, mais éloignant certains soutiens d'Hulot et le grand public de TF1, au bénéfice d'Eva Joly. D'où le très habile entretien accordé par l'ancienne magistrate, dans le cadre du débat sur la laïcité, en profitant pour défendre ses positions multiculturalistes, très en vogue chez les bobo parisiens et les militants associatifs, mais qui horrifient l'électorat populaire. L'objectif est sinon la présidentielle. Mais dont les verts se moquent, en réalité, comme de leur dernière éolienne. La présidentielle n'est vue par eux, qu'à travers la nécessité impérieuse de pérenniser leur appareil et d'engranger des députés aux législatives, et les subventions qui vont avec, pour alimenter les caisses de leur parti. D'où leur va-et-vient permanent et épuisant, entre grandes fresques millénaristes, de sauveurs de la planète et spécialistes attestés de l'écologie, et leurs querelles mesquines d'appareil. Et les électeurs le sentent, leurs candidats ne faisant d'ailleurs, que de piètres scores à la présidentielle. En 2007, Dominique Voynet avait fait 1,57 %.
Seul Daniel Cohn-Bendit pourrait paradoxalement incarner le destin national du mouvement - bien que citoyen allemand -, fondé sur son passé passé mythifié d'héros générationnel de Mai 68. Auquel s'ajoute ses positions politiques d'aujourd'hui, libérales, européistes et multiculturalistes. Il n'est pas le meilleur, mais peut-être le seul candidat politique, de cette mouvance écologique. Mais hélas pour eux, il refuse d'incarner le père, même indigne.
JD
http://llanterne.unblog.fr/
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Cote d'Ivoire : les militaires français n'ont pas arrêté Gbagbo
12/04/2011 07:28
Pour Jean-Dominique Merchet, il ne faut pas se fier aux apparences et à la présence dhélicoptères français : no militaires n'ont pas directement participé à l'arrestation de Laurent Gbagbo.
L'action de la Force Licorne a toutefois préparé le terrain aux forces de Ouattara.
Sur la base d'informations fiables, ce blog confirme que les militaires français, et notamment les forces spéciales, n'ont pas participé à l'arrestation du président sortant Laurent Gbagbo. Les rumeurs et déclarations qui en font état sont sans fondement. Les ordres reçus par les militaires de Licorne étaient d'une grande clarté, avec l'interdiction totale de pénétrer dans la résidence.
Ce sont environ 200 hommes des troupes d'Alassane Ouattara, qui ont donné l'assaut de la résidence et ont capturé Laurent Gbagbo et son épouse Simone.
Le soutien et l'appui que l'armée française a fourni sont des tirs depuis les hélicoptères de combat qui ont sérieusement "attendri" les dernières défenses de Gbagbo. En ce sens, les militaires de Licorne ont bien aidé à l'arrestation du président, mais il est inexact de dire qu'ils y ont procédé. Comme le dit justement le ministre de la Défense Gérard Longuer, "c'est une opération in fine entre Ivoiriens "
Commentaire : Malheureusement, la réalité des faits ne comptera pas beaucoup, tant la représentation que l'on se fait du réel est plus importante que celui-ci... et pas seulement en Afrique ! Ceux qui veulent croire que Gbagbo a été arrêté par les Français le croiront, quoi qu'on dise. Il est vrai que les images d'hélicoptères de combat français ouvrant le feu (plusieurs dizaines de missiles quand même...) sur des sites officiels et une présidence africaine resteront dans les mémoires. Nous voilà bel et bien replongé dans les affres des conflits africains. Il n'est pas sûr que la cause que nous défendons officiellement - la démocratie et le droit international - suffise à nous en épargner les désagréments.
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Nicolas Hulot et l'âge des dieux
12/04/2011 07:19
La Vème République a commencé dans la logique de l'homme providentiel. Elle évolue vers les "dieux médiatiques" dont Nicolas Hulot peut devenir l'un des symboles quasi-extrêmes au moins au stade de la candidature.
Imaginer que le représentant des Verts puisse être venu à l'écologie par la télévision du groupe TF 1 : c'est une perspective pour le moins singulière.
Jusqu'à maintenant, les écologistes ont connu des scientifiques qui, par souci de vulgarisation, sont allés sur les terrains médiatiques.
Là, le parcours est différent, à l'opposé.
Bien davantage, ce parcours est intervenu au sein du groupe Bouygues et du fleuron TF1.
La présidentielle a souvent été résumée par une question dans la logique de monarchie présidentielle : élire un Président ou honorer un dieu. La question pourrait revêtir une nouvelle forme : " ... ou honorer un dieu médiatique".
C'est une nouvelle étape dans la logique des marques que sont devenus les leaders politiques. Si cette évolution n'était pas portée par les Ecologistes, les commentaires nombreux fuseraient ...
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Radicalement pas grand chose à dire sur ... Borloo
11/04/2011 15:52
De retour au travail… Le matin, les radios nationales dissertent sur les déclarations politiques du weekend, sur le paysage qui se met en place en vue de présidentielle 2012 qui vont être disputées… Et donc il y a cette offre, à droite, qui semble se diversifier. Avec en plus de Villepin, Dupont-Aignan et Bayrou (que je continue à considérer de droite), l’arrivée d’un Jean-Louis Borloo tout bien coiffé…
Je ne sais pas quoi penser de cette nouvelle offre, en fin de quinquennat. Certains trouvent qu’on ne change pas de parti politique au milieu du gué. Je remarque qu’à un an de la fin d’une législature, on arrive plus à la fin qu’au milieu, même si cinq ans, c’est court finalement. Et aujourd'hui, je ne vois pas trop ce que cela va apporter de plus. Borloo a été pendant presque 4 ans le numéro 2 d’un gouvernement Sarkozy, et je ne le vois pas incarner une « rupture ». Surtout étant accompagné de, par exemple, Rama Yadé, qui malgré ses qualités reste une des incarnations du sarkozysme.
Pour autant, je suis content de voir la création d’un autre pôle à droite. Certains moquent le retour de l’UDF. Mais je suis de ceux qui ont toujours pensé, dès la création de l’UMP, que la droite ne pouvait et ne devait pas être organisée au sein d’un même parti. Crée un Parti Socialiste de droite, avec des courants et un premier secrétaire, ce n’est pas dans la culture des partis de droite et du centre. Et le seul dénominateur commun qui est de mettre son chef à l’Elysée n’est pas suffisant pour que l’attelage me soit séduisant. Donc voir à coté un Bayrou entre 2002 et 2007, et aujourd’hui un Borloo, une Boutin, un Villepin ou un Dupont-Aignan, tenter de proposer une autre offre, cela pourrait être séduisant...
Aujourd'hui, la candidature Borloo me laisse franchement de glace. Parce que le printemps dehors peut être, et que j’ai du mal à me sentir passionné par l’actualité politique. Mais aussi et surtout parce que je ne vois pas ce que peut apporter Borloo de neuf. Peut être aussi car je me sens finalement assez peu « centriste », et que j’ai du mal à vibrer pour le personnage et sa tentative d’émancipation. Dont j’ai aussi du mal à être convaincu par la sincérité : je me souviens de ce billet que j’avais écrit : « une candidature Borloo, si le Président le veut bien... », qui témoignait de toute la force de caractère du personnage… C'était en Avril 2010...
Bref, aujourd’hui, je n’ai rien à dire sur Borloo. Je regarde, sans passion, sans enthousiasme. Sans comprendre aussi, sinon que la faiblesse importante du président actuel fait éclore des ambitions personnelles et légitimes. A droite comme à gauche, et même au centre…
Cette semaine, il parait qu’Hulot va se déclarer. Bientôt DSK sans doute. Villepin veut proposer son projet aussi. Les choses vont bouger. Attendons la suite…
Falcon hill
http://falconhill.blogspot.com/
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Le Deux-centième Paso Doble : la Curée
11/04/2011 15:47
Les Rats Dicaux quittent le Navire
La curée ou l'hallali. L'idée est la même : le départ de Jean-Louis Borloo de l'UMP est le dernier tournant du quinquennat. Après l'Omni-président (acte I), le Président Bling-Bling (acte II), puis la régence de l'Omnifillon (Acte III), c'est l'heure des comptes. Selon que l'on considère que Sarkozy est un atout ou un boulet, on trahit, on se repositionne. Le jeu politique redevient fluide.
Jusqu'ici, le superchampion de 2007 faisait peur : personne ne s'avisait à le contredire ou l'affronter directement, sauf quelques snipers isolés. La rebellion se chuchotait, désormais elle se clame, et tant pis si tout cela a un arrière-goût de trahison électorale. Comment expliquer que Borloo, qui il y a encore 4 mois faisait des ronds-de-jambe pour être le valet de pied de Sa Majesté se découvre désormais de vraies divergences de principes avec le Président actuel ? Le discours de Grenoble, c'était bien à l'été dernier ?
Après Borloo, le mouvement s'est accéléré : Villepin fait connaître ses ambitions; le MPF menace de quitter la coalition gouvernementale. Comme une voûte gothique, la fragilisation de la clé-de-voûte du système de Droite menace d'emporter la totalité du plafond. Il semblerait qu'il y ait deux Droite, pas tant celle qui aime le FN et celle qui le déteste, mais plutôt "la bande à Nico" (Gueant, Morano, Lefebvre…) et l'ancienne Droite, celle que Sarkozy a su habilement putsher entre 2002 et 2007.
La mort de l'UMP
Depuis 7 ans, Sarkozy est le pôle (voire le mâle) dominant de la vie politique Française : tout s'organise autour de sa propre candidature, les autres prétendants se positionnant comme pouvant le battre ou pas – on les appellera des "pôles femelles". Un second pôle est en train de naître. Il s'appelle Marine Le Pen, et tout porte à croire qu'il est susceptible de désosser le premier.
Jean-Louis Borloo, l'électron libre qui vient de s'arracher au pôle mâle de la Droite, prend un risque : celui d'être le Chevènement de la Droite, l'Homme par qui le Front National arrive. En provoquant un arc électrique ravageur, il pourrait arriver au résultat exactement inverse de celui espéré. Car si Marine affronte la Gauche au second tour, la digue républicaine ne tiendra pas. Il est plus facile pour le PS de voter Chirac que Le Pen, car Jacques est plus à Gauche que Jean-Marie. Organisez un Besancenot/Aubry, et vous verrez que l'UMP votera sans hésiter Aubry. Mais un Le Pen/Aubry ?
Si Marine affronte Martine, elle fera donc 35 à 40% et la France se réveillera, éberluée, dans un hexagone où le parti de l'extrême-droite pèse un tiers des votants. L'UMP a hérité des idées de l'UDF et de l'appareil du RPR : il risque de périr écrasé entre le renouveau des Centres et la gauchisation du FN.
Toreador
http://www.toreador.fr/
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