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Tokyo nationalise le nucléaire, Areva hâte la privatisation...
31/03/2011 07:47
Alors que de plus en plus de voix s'élèvent au Japon pour réclamer une nationalisation partielle ou temporaire de la compagnie Tepco, lundi le quotidien économique La Tribune révélait que le conseil de surveillance d'Areva avait approuvé la privatisation du groupe et son entrée en bourse. Un choix à rebours de l'histoire quand tout démontre que privatisation et sécurité sont inconciliables.
L'information, aurait pu -aurait du ?- faire l’effet d’une bombe. Révélée par la Tribune, ce lundi, le conseil de surveillance d’Areva, leader mondial de l'énergie nucléaire, a approuvé la privatisation du groupe et son entrée en bourse.
Elle est pourtant passée comme une lettre à la poste, alors que jamais la question nucléaire n’a autant porté à polémique. C’est peu dire que Areva joue plutôt la carte de la discrétion en la matière. Certes, le groupe d’Anne Lauvergeon est confronté à d’importants besoins en investissements. Certes, selon La Tribune, le groupe n’était pas maître de son destin en termes de calendrier : « le fonds souverain du Koweït, entré au capital d'Areva en décembre dernier à hauteur de 4,8%, aurait donné à l'Etat jusqu'à la fin juin pour coter la valeur en Bourse sans quoi ce dernier devra débourser 600 millions d'euros pour racheter ses parts au fonds souverain » écrit le quotidien économique. Certes, depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, c’est tout un processus de privatisation rampante de la filière nucléaire qui est à l’œuvre. Une choix à rebours de l'histoire qui s'écrit quelques milliers de kilomètres de nos frontières, tant Tepco, par ses dissimulations multiples, les libertés prises avec les normes de sécurité a fait la démonstration des limites de la dérégulation aux seuls fins de profits .
Fin février 2011, la France envisageait déjà d’ouvrir le capital de la filiale minière d’Areva pour « en assurer le développement ». Argument principal : compte tenu de la croissance attendue du parc mondial de centrales nucléaires au cours des trente prochaines années, l’actif devait receler une importante valeur. En trois semaines, le contexte a changé. De l'eau bien chargée a coulé sous les ponts et Areva dévisse en bourse. Pas sûr que les investisseurs se bousculent à l'horizon. Déjà en février, le fonds souverain du Qatar indiquait à l’Etat français qu’il était plus intéressé par les mines d' Areva que par ses activités réacteurs qui, selon lui, «présentaient un profil de risque et une cyclicité plus élevés». Appréciation des plus inspirées.
L'activité nucléaire de Tepco nationalisée ?
Cette privatisation à marche forcée de toute la filière énergétique (après Suez, EDF, GDF) apparaît d'autant plus surréaliste et décalée qu’au Japon, l’hypothèse d’une nationalisation de Tepco, qui fournit un tiers de l’électricité du pays, fait l'objet d'un véritable débat public. Une option jugée «possible» par le ministre délégué à la Stratégie nationale, Koichiro Gemba, cité par l'agence de presse Kyodo. Selon le quotidien Yomiuri, certains membres du gouvernement ont proposé un plan en vertu duquel l'Etat prendrait une part majoritaire au sein de Tepco, et l'aiderait à verser des indemnisations pour les dégâts provoqués par l'accident nucléaire. On l’a appris récemment, le site de la centrale et ses 6 réacteurs n’étaient plus assurés depuis août 2010. La couverture ayant été jugée trop chère par l’opérateur de la centrale…
Mardi, les députés japonais ont publiquement débattu de l’hypothèse d’une nationalisation. Dans le même temps, le cabinet du premier Minsitre faisait savoir que si « le gouvernement n’envisageait pas une prise de contrôle de Tepco pour le moment, compte tenu de la chute du cours de l’action, l’entreprise ne pourrait faire face seule au coût de la reconstruction et aux indemnisations ».
Deux hypothèses sont envisagées plus sérieusement, soit une nationalisation temporaire de la société soit une filialisation de l’activité nucléaire de Tepco qui serait alors nationalisée. Interrogés par les journaux nippons, la plupart des experts financiers préfèrent rester anonymes : « je ne vois pas d’autres options que la nationalisation de Tepco. Les gens sont tellement en colère contre la société que l’Etat doit en assurer la gestion » observe un gestionnaire de fonds.
Autre symptôme d’une prise de conscience de l’Etat, après étude des mécanismes et lacunes qui ont conduit à cette catastrophe, le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie exige que tous les réacteurs en activité soient contrôlés rapidement et que des dispositions soient prises afin de réduire les risques de reproduction de ce type d'accident. Quant aux installations qui sont actuellement à l'arrêt ou en construction, elles ne pourront pas être exploitées sans avoir été contrôlées, a déclaré le ministre de l'Industrie, Banri Kaieda, lors d'une conférence de presse partiellement retransmise à la télévision.
Le choix de la gestion du risque nucléaire
Chargé d'études associé au CIRED (Centre International de Recherche sur l'Environnement et le Développement) et consultant en évaluation des politiques publiques, sur son blog, Thierry Le Pesant estime que « l’une des premières leçons que l’on peut tirer de la catastrophe de Fukushima est que la dérégulation du secteur de l’énergie n’est pas sans effets sur la sécurité de l’exploitation du nucléaire civil pour la production d’électricité. Ainsi, chaque jour apporte son lot de révélations sur TEPCO l’exploitant de la centrale de Fukushima : fraudes à répétitions (plus de 200 rapports d’inspection falsifiés dans les années 80-90, ce qui avait conduit au départ de toute la direction en 2002 et la fermeture de Fukushima pendant un an), Fukushima et ses six réacteurs nucléaires plus assurés depuis août 2010 ; manquements dans la sécurité du site en 2011 (rapports de contrôle maquillés : TEPCO avait assuré aux autorités, avant la catastrophe, avoir vérifié une trentaine de pièces, alors que c’était faux) ».
Et de citer l’exemple d’EDF « passé d’une culture du zéro risque à une culture du résultat » et son corollaire, la montée en puissance du concept de « gestion du risque ».
« Ainsi, des investissements de sécurité avaient été reportés dans le temps par l’ancien président d’EDF Pierre Gadonneix car jugés pas très rentables, Henri Proglio se voyant contraint de les faire en catastrophe à coût élevé à son arrivée. Pour citer un autre exemple, le directeur de la central de Penly a reçu un blâme pour avoir pris sur lui d’arrêter un réacteur pour réparer une fuite sur une valve du circuit primaire au détriment de la production. Au-delà de l’anecdote, le problème posé est structurel. Non, décidément, nucléaire et privatisation ne sont pas conciliables » conclut Thierry Le Pesant.
Régis Soubrouillard - Marianne
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Hulot candidat? Mais pas trop vite quand même!
31/03/2011 07:43
Nicolas Hulot serait prêt à se déclarer d’ici peu. Mais ses soutiens ne veulent surtout pas aller trop vite. Ce week-end, ils espèrent bien convaincre les dirigeants d’Europe écologie de repousser la date de la primaire au cours de laquelle il doit affronter Eva Joly. Au risque de plonger la formation écologiste dans une longue période de petites phrases assassines, façon Solférino, le siège du PS…
Comme les socialistes, les écologistes ont leur candidat de l’ombre ou presque. Il ne s’appelle pas DSK, mais Nicolas. L’autre Nicolas, Hulot, qui devrait lui confirmer sa candidature d’ici peu, vraisemblablement dans le courant du mois d’avril (la semaine du 11 d'après BFM). Mais il y a dans les rangs d’Europe éco la tentation, comme certains l’ont eu au PS, de ménager le retour du fils prodigue en repoussant la date de la primaire qui doit le voir affronter Eva (la seule et l’unique) Joly. En janvier, Europe écologie – Les Verts avait pourtant décidé, à l’issue d’un vote confus, d’organiser cette désignation fin juin - début juillet. Mais le désordre fut tel (à la manière d’un congrès de Reims modèle réduit) que le Conseil fédéral des écolos se réunit à nouveau ce week-end pour en débattre.
Dans l’entourage d’Hulot, on fait valoir qu’il serait bon de repousser la primaire le plus possible, qu'elle se tienne à la rentrée plutôt que cet été. Non pas pour permettre à l’écologiste cathodique d’être fin prêt comme le disent les mauvaises langues, mais aux écologistes dans leur ensemble de prendre le temps : « On vient de sortir des cantonales. Il y aura, en juin, le premier congrès d’Europe écologie – Les Verts. Si la primaire s’y ajoute, on va finir par épuiser les militants. »
Un discours qui séduit certains cadres d'EELV et pas seulement des pro-Hulot... Mais pas vraiment l'équipe de campagne d'Eva Joly. Ses membres, eux, sont d'ores et déjà « épuisés ». « Epuisés » d’attendre. Ils veulent un duel au soleil estival : « Il faut que notre candidat soit désigné avant celui du PS, qu’il dispose de son espace politique propre. Si l’on attend septembre, l’idée d’une candidature unique de la gauche risque de s’imposer. » « Epuisé », donc, et agacé surtout. Si au Parti socialiste, l’anti-strauss-kahnisme a pris ses aises, parmi les proches de Joly, l’anti-hulotisme commence à s’exprimer tout haut et sur tous les tons : « Sait-il au moins qu’il ne pourra pas repousser la date du premier tour de la présidentielle ? », « Il ne pèse rien à l’intérieur d’Europe écologie », « Que va-t-il nous faire ? Le social vu du ciel ? », etc.
Une ambiance « petites phrases assassines » digne d’un Conseil national socialiste qui risquent donc de se prolonger jusqu'en septembre, si cette option mortifère est retenue...
Gérald Andrieu - Marianne
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Delevoye président !
30/03/2011 16:33
Le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, a rendu son dernier rapport sur l'état de la France : désemparés face à une classe politique qui ignore tout de leur quotidien, les Français ne croient plus au destin collectif du pays. Lecture obligatoire pour tous les candidats en 2012.
Tandis que l’UMP se perd en débats absurdes (sur l’identité nationale, sur la laïcité), alors que le PS s’interroge sur la possible candidature de l’exilé de Washington, Jean-Paul Delevoye s’agite pour « ses concitoyens ».
Médiateur de la République depuis 2004, Delevoye a livré fin mars son dernier rapport au chef de l’Etat. La version 2009 était alarmante, la mouture 2010 est carrément terrifiante. « Malaise », « sentiment d’injustice », le constat de Delevoye tombe comme un couperet sur la nuque de la classe dirigeante, coupable de patauger gaiement dans la marre des tactiques et des chamailleries pendant que les électeurs crient à l’abandon. Constat sévère mais paradoxalement teinté d’optimisme : « La France peut encore aujourd’hui gagner et garder sa place », affirme le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur l’antenne d’Europe1, ce mercredi 30 mars.
Selon lui, « les gens comprennent bien les enjeux politiques mondiaux, mais ils ne supportent plus les petites querelles politiciennes ». Fillon, Copé et les autres entendront-ils le médiateur ? Alors que le patron de l’UMP expliquait, au soir du second tour des cantonales, que les électeurs avaient boudé les urnes à cause de l’incompréhension engendrée par le millefeuille territorial – justifiant ainsi la réforme des collectivités prévues pour 2014-, Delevoye tape du poing sur la table dans une tribune publiée par Paris Match. Seuls le désarroi et la « défiance des Français envers les institutions et leurs représentants » expliquent l’abstention massive. « Le peuple français est un peuple très politique, a martelé Delevoye au micro de Jean-Pierre Elkabbach. Ils sont très lucides, il y a trop de tactiques politiques en France et pas assez de stratégie politique avec une vision, un projet et surtout le sens et les valeurs pour lesquelles on a envie de se battre. » Sommé de choisir entre les primaires socialistes et les luttes de pouvoir internes à l'UMP, le peuple perd de vue l'« envie de se battre ».
Seul à établir ce constat, Delevoye s'apprête pourtant à voir ses fonctions supprimées. Le Médiateur de la République sera d'ici peu remplacé par le Défenseur des Droits. En guise de reconversion, ce gaulliste social a choisi de se faire élire président du CESE. Cette assemblée consultative a la réputation de « ne servir à rien », selon les mots d'Hervé Mariton. Mais Delevoye a bien l'intention de réveiller l'institution endormie. Bon début : le 16 mars, le nouveau président a été auditionné par le CESE sur l'état de la France.
Laureline Dupont - Marianne
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Des électeurs de gauche ont bien voté FN¡K mais ils le cachent
30/03/2011 16:25
TNS Sofres et le Nouvel Obs affirment que les électeurs de gauche se sont beaucoup plus mobilisés contre le FN que les électeurs de droite. Mais le Front national a bien attiré des électeurs venant de tous les bords. ans 394 cantons, les électeurs ont dû choisir entre des candidats FN et un candidat de la droite ou de la gauche. Mais lorsque leur poulain a été battu au premier tour, vers qui se sont tournés les électeurs de droite et de gauche ? Le PS, dans l’entre-deux-tours, avait accusé l’UMP de ne pas appeler au « Front Républicain » en soutenant les candidats de gauche. De même, se développe l’idée d’une porosité grandissante entre les électorats de droite et FN.
Pourtant l’Ifop a réussi à montrer que le FN a autant séduit à droite qu'à gauche pour ce second tour des cantonales. En comparant l’évolution des scores du FN entre les deux tours dans les cantons où il s’est qualifié, l’institut a montré qu’il progressait, en proportion, de la même manière que ce soit face à un candidat de gauche (+10,5 points) ou de droite (+10,9 points). Ainsi, le FN n’a pas été freiné par un report massif des électeurs de gauche vers le candidat de droite. Bref, sur les deux bords de l'échiquier politique on a autant traîné les pieds pour mener un « Front Républicain » face au FN laissant les candidats frontistes progresser partout de la même manière. Mieux, la progression du FN montre qu'il a puisé des soutiens tant à gauche qu'à droite.
Redressement
Pourtant, un sondage TNS Sofres pour le Nouvel Obs, France Inter, et Canal+ donne un tout autre résultat. Selon cette étude, réalisée entre les deux tours, 20% des électeurs de droite du premier tour ont souhaité voter pour la gauche dans leur canton en cas de duel gauche/FN. A l’inverse, 50% des électeurs de gauche du 20 mars ont dit vouloir voter pour la droite contre le FN lors du second round. Selon la Sofres, les électeurs de gauche seraient donc beaucoup plus prompts au « Front républicain ». Mais, selon cette théorie, le FN aurait dû beaucoup moins progresser dans les cantons où il était opposé à la droite (la gauche faisant barrage) que lorsqu’il était opposé à la gauche, ce qui n’est pas le cas selon l'Ifop.
Pourquoi ce biais ? D’une part, la méthode de l’Ifop et de TNS Sofres n’est pas la même. L’Ifop se base sur les seuls votes réels, la Sofres sur des intentions de votes entre les deux tours (le sondage ayant été fait les 25 et 26 mars). Dans ce contexte de campagne, où la percée du FN était largement débattue, un électeur de gauche pouvait-il dire au téléphone à un sondeur inconnu qu’il allait voter FN ? Si le FN a tant puisé dans les voix de droite que de gauche, l’électeur de gauche a sans doute encore du mal à avouer voter FN.
Bien évidemment, comme c’est aussi le cas pour les intentions de vote pour Marine (ou Jean-Marie) Le Pen, les instituts appliquent un mystérieux coefficient de redressement pour pallier à la sous-déclaration du vote FN. Joint par Marianne2, Emmanuel Rivière détaille son étude : « On a redressé à partir des résultats réels, en prenant en compte le vote FN sur les deux tours ». En clair, on compare les déclarations de vote aux deux tours aux réels résultats, on en déduit ainsi un coefficient pour corriger les résultats bruts du sondage. Mais bien entendu ce coefficient ne garantit pas des résultats probants.
Une question d'abstention ?
D’autre part, il y a un deuxième biais. Pour réaliser ce sondage, la Sofres est parti de deux échantillons, un de 600 sondés censés représenter les cantons avec un duel gauche/FN et 400 censés représenter un canton avec un duel droite/FN. Compte tenu de la faiblesse des effectifs, difficile donc de voir ces échantillons comme réellement représentatifs de quelque chose. Emmanuel Rivière écarte pourtant toute polémique : « Cet échantillon est représentatif, sinon on aurait pas publié le sondage ». Toutefois, il admet que la marge d'erreur passe de « 3 à 5 points » avec des échantillons aussi petits.
Qu'est-ce qui explique alors cette différence entre Ifop et Sofres ? Pour se justifier Emmanuel Rivière dévoile un chiffre. Dans les cantons avec un duel gauche/FN, le Front a obtenu 26,6% des inscrits (c'est-à-dire tous les électeurs marqués sur les listes qu'ils aient mis ou pas un bulletin dans l'urne) et 24,26% dans les cantons avec un duel droite/FN. Ce score plus faible face à la droite qui témoigne, selon le sondeur, d'une meilleure mobilisation des électeurs de gauche pour faire barrage au FN. L'Ifop a fait les mêmes calculs mais sur les seuls suffrages exprimés (moins les abstentions, blancs et nuls). Mais là, c'est contre la droite que le FN obtient les meilleurs scores avec 36,8% contre 35,4% dans les cantons où il était opposé à la gauche.
Emmanuel Rivière explique que « la différence se trouve dans l'abstention ». En effet, en prenant en compte l'abstention, le FN fait un meilleur score lorsque les électeurs de droite doivent choisir entre un candidat rival et un candidat FN. Ce qui signifie, selon le sondeur que ces derniers ont suivi les consignes de vote de « ni-ni » de la part de la direction de l'UMP « Le schéma est celui du 21 avril 2002 : des électeurs se mobilisent contre le FN et des autres s'abstiennent car ils ont perdu leur candidat », ajoute Emmanuel Rivière.
Sauf que le niveau de participation (passé de 55,68% à 55,22% entre les deux tours) n'a quasiment pas bougé. Si des électeurs de droite sont finalement allés à la pêche, si des abstentionistes du premier tour se sont réveillés pour faire barrage au Front et si, au final, on a un maintien de la masse électorale avec progression du FN, cela veut dire qu'une masse important d'électeurs abstentionistes ont voté FN au second. Ce qui parait très théorique.
L'électeur FN, forcément un facho ?
Malgré toutes ces critiques, cela n’a pas empêché le NouvelObs.com de titrer : « Sondage : les électeurs de gauche se sont davantage mobilisés contre le FN », un titre repris un peu partout dans la presse en ligne. De même, Emmanuel Rivière signale : « Les résultats sont relativement cohérents avec ce qu'on attend du comportement des électeurs. Le FN reste un parti d'extrême-droite ». Mais cette focalisation sur les liens droite/FN a masqué un chiffre de la Sofres. Dans les cantons avec un duel gauche/FN, 64% des abstientionnistes du premier tour se sont aussi abstenus au second, lors d’un duel droite/FN, on a presque le même niveau avec 67%. Ce qui confirme, même avec les résultats de la Sofres, que l’idée d’un « Front républicain » n’a mobilisé ni la gauche, ni la droite, ni les abstentionnistes. Le concept, qui date des années 1980, a bien vieilli.
D’un autre côté, ilÆñ est vrai que voir des électeurs de gauche passer dans le camp du FN peut surprendre et déranger, mais cela revient à oublier de prendre en compte la dimension populaire de ce vote : rappelons que la plupart des sondages nous indiquent que Marine Le Pen rassemble plus de deux fois plus d'électeurs ouvriers et employés que Dominique Strauss-Kahn ou Martine Aubry. Emmanuel Todd n'a pas tort quand il déclare que sociolgiquement l'électorat frontiste se situe à gauche.
Tefy Andriamanana - Marianne
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Dupont-Aignan : "la fin du mirage" UMP
30/03/2011 07:25
Le député gaulliste Nicolas Dupont-Aignan, annonce aujourd'hui sur son blog la "fin du mirage UMP", en pointant le "naufrage idéologique" du parti présidentiel qu'il impute notamment à la personnalité de son vrai patron: Nicolas Sarkozy.
L'élu de l'Essonne évoque d'abord "un président de la République affolé du risque d'implosion au sein du clan qui l'a fait Roi et qui tente de mater la rébellion par l'intimidation".
"Au vide idéologique de l’UMP, la superposition de la mainmise d'une personnalité sans scrupule et agitée, ne pouvait aboutir qu’au naufrage le plus complet". "Naufrage idéologique, d'abord, car l’UMP n’a aucun projet solide à présenter aux Français", selon cet ex-cadre de l'UMP qui l'a quittée en janvier 2007.
"Naufrage partisan, ensuite, car les militants partent par centaines. Naufrage politique, enfin, car les parlementaires ne savent plus pourquoi ils siègent".
L'UMP est devenue à ses yeux "un parti majoritaire qui vacille sous les coups de butoir d'un FN qui n'a pourtant jamais exercé de responsabilités". Son aile centriste "semble ne rien avoir compris aux causes de la détresse des Français", et l'aile gaulliste "semble mieux les avoir compris mais ne sait pas où elle va".
AFP
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/29/97001-20110329FILWWW00721-dupont-aignan-annonce-la-fin-du-mirage-ump.php
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