Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Face au FN, Kosciusko-Morizet choisit le PS

09/03/2011 09:33

Face au FN, Kosciusko-Morizet choisit le PS


En se prononçant en faveur d'un vote PS dans l'hypothèse où PS et FN seraient au coude à coude au second tour des cantonales, la ministre de l'Ecologie n'a récolté pur le moment que le silence gêné des membres de son parti.
nvitée de la matinale de Canal + ce mardi 8 mars, Nathalie Kosciusko-Morizet a pris l’initiative de sortir des sentiers battus par son propre parti. Alors que Jean-François Copé refusait encore dimanche dernier de considérer la possibilité d’un duel PS/FN au second tour des élections cantonales, la ministre de l’Ecologie et conseillère politique du pléthorique bureau de l’UMP a appelé l’UMP à voter pour le Parti socialiste dans le cas où cette hypothèse se confirmerait, renouant avec la tradition ancienne d'un Michel Noir. En 1987, ce dernier, alors au RPR, avait écrit dans les colonnes du Monde cette formule devenue célèbre depuis : « Il vaut mieux perdre les élections que perdre son âme. » L'ancien maire RPR de Lyon protestait alors contre les alliances et autres concessions électoralistes de la droite en faveur de l'extrême-droite. « A l’occasion des élections cantonales, il faut avoir des principes très clairs, a affirmé la maire de Lonjgumeau. Par exemple, s'il y a un second tour Front national/Parti socialiste dans un canton, ce que je ne souhaite pas, on ne considère pas que la politique est un continuum et que tout se vaut. Moi, dans ce cas-là je dis clairement : on vote PS. » Puis, comme si elle avait parlé trop vite, NKM se ravise, ou plutôt précise : «  C’est ma position à moi, l’UMP n’a pas encore pris de position officielle. »

Tandis que le secrétaire général n’a de cesse de fustiger le PS, parti « gauchiste et archaïque » selon lui, la prise de position de Kosciusko-Morizet met le doigt sur un vrai casse-tête auquel va devoir répondre l’UMP dans moins de deux semaines. Et le choix est cornélien. Appeler à voter PS semblerait logique de la part d’un parti qui a toujours affirmé que le Front national ne faisait pas partie de l’arc républicain. Mais cela mettrait en lumière l’échec cuisant du sarkozysme et annoncerait le scénario tant redouté par la droite pour 2012 : un 21 avril à l’envers.

A l'inverse, ne pas appeler à voter PS reviendrait à courir le risque de laisser au FN la chance de prouver que la montée de Marine Le Pen dans les sondages se traduit déjà dans les urnes.

Pour l’instant donc, mieux vaut faire comme si de rien n’était. Depuis la déclaration de NKM, silence dans les rangs. Copé et les parlementaires UMP se sont bien gardés de commenter la phrase de leur collègue. 
 
Laureline Dupont - Marianne
 





JDD : le scoop Khadafi était-il criticable ?

09/03/2011 09:22

JDD : le scoop Khadafi était-il criticable ?


L'arrestation puis la garde à vue de Ziad Takkiedine au Bourget samedi 5 mai, alors que deux journalistes du JDD étaient présents dans son avion, suscite une polémique dans les médias et au sein même de la rédaction du Journal du Dimanche.


Ce devait être le scoop du siècle : Khadafi disant à la face du monde : « C’est moi ou Al-Qaida ! ». Le voyage avait, bien sûr, été organisé dans le plus grand secret. Et la parution de l’interview « au canon » devait coïncider avec une nouvelle nouvelle formule de l’hebdomadaire, deux ans après le relancement de mars 2009, qui avait vu le journal du groupe Lagardère paraître le samedi et le dimanche. Or, le jour-dit, dimanche 6 mars, catastrophe : le sondage du Parisien révélant que Marine Le Pen était en pôle position relègue la « bombe Khadafi » au second plan dans les radios et les télévisions. Au point que certains y ont imaginé une  malice du Parisien-Dimanche, seul concurrent du JDD. Peu probable : les gens du Parisien ignoraient le coup du JDD et le sondage avait été négocié dès vendredi avec Harris puisque, rappelons-le, ce n'est pas le journal qui avait commandé le sondage mais l'institut qui l'a apporté au quotidien.

Mais revenons au JDD. Lundi 7 mars, on apprenait que, pour interviewer Khadafi, les journalistes du JDD avaient été embarqués dans le Falcon de Takkiedine, un intermédiaire spécialisé dans les ventes d’armes mis en cause dans le dossier Karachi. Et comme notre homme s’est fait coincer à son retour par la douane avec 1,5 millions d’euros dans sa valise, le scoop du JDD n'a guère été apprécié par certains journalistes de la rédaction, tandis que Libération annonçait - un peu vite ? - que cette affaire risquait d'être fatale à Laurent Valdiguié, l'auteur de l'article, et à Olivier Jay, le directeur de la rédaction. Mardi 8 mars, Le Monde en ajoutait une louche avec un article titré L'étrange voyage de journalistes du JDD en Libye, rappelant deux interviews du même Takieddine par le même Laurent Valdiguié, à propos d'Alexandre Djouri, puis de Rafic Hariri, publiés respectivement en mai puis en décembre 2010. 

Mardi 8 mars est donc organisé une Assemblée générale de la société des rédacteurs après que quelques questions, pertinentes et impertinentes, aient été posées lors de la conférence de rédaction. Résultat des courses ? La direction du groupe Lagardère défend les auteurs de l'interview, Olivier Jay ajoutant même qu'il était fier de l'interview. Priorité à l'info, et tant pis pour les jaloux, dit-on en substance dans le staff Lagardère. « Les journalistes de l'Obs, se moque Bruno Jeudy, rédacteur en chef du JDD, reprochent à Valdiguié de ne pas avoir posé de questions sur Patrick Ollier. Mais qui croit que Khadafi connait cet homme politique français ? » Si nos ancêtres en journalisme s'autorisaient  à interviewer Hitler pourquoi refuser un entretien avec Khadafi, ce qui implique de passer par un intermédiaire qui n'a pas son diplôme de vertu de troisième cycle ? C'est à cette question digne du diplôme d'entrée dans une école de journalisme que devaient répondre cet après-midi les journalistes du Journal du Dimanche. A suivre... 

Philippe Cohen - Marianne

Photo : ABove of chaos (Flickr - cc)

http://www.marianne2.fr/JDD-le-scoop-Khadafi-etait-il-criticable_a203646.html








Marine Le Pen, ses vrais amis et ses faux ennemis

08/03/2011 18:43

Marine Le Pen, ses vrais amis et ses faux ennemis


Pour Jack Dion, le sondage Harris plaçant Marine Le Pen en tête du second tour reste un sondage, avec toutes les réserves que cela comporte. Pourtant, selon lui, il est significatif de la débâcle du Sarkozysme, et de l'incapacité de la gauche à bénéficier de cette situation.


Qu’il faille prendre avec des pincettes le dernier sondage plaçant Marine Le Pen en tête du premier tour de la présidentielle, c’est une évidence. Si l’on devait jauger de la validité des sondages en fonction de leurs avoinées passées, il y a longtemps que ce mode d’évaluation de l’opinion serait considéré pour ce qu’il est souvent : une machine à manipuler les citoyens.

Tel qu’il est réalisé aujourd’hui,  le sondage politique permet d’instrumentaliser les électeurs, au point que l’on se demande pourquoi on n’a pas encore proposé de remplacer le droit de vote par le droit de sonder, ce qui ferait gagner du temps et de l’argent. Passons. On en reparlera durant les quatorze mois qui nous séparent d’un événement qui s’appelle l’élection présidentielle, et qui semble se rejouer tous les matins.

Cela dit, il n’y avait pas besoin de nouveau sondage pour mesurer la percée de la fille Le Pen dans l’opinion. Son ancrage dans l’opinion est  d’autant plus spectaculaire que le Sarkozysme est  un phénomène politique en voie de décomposition et que la gauche n’en profite pas – même en cas de candidature DSK, présenté par certains comme un sauveur suprême contraint de réviser ses fondamentaux au Fonds Monétaire International. En vérité, le directeur du FMI fait à peine mieux (ou plus mal) que Martine Aubry ou François Hollande.

Reste donc ce double constat d’un Waterloo politique des deux partis dominants l’arène institutionnelle, et rien ne permet de dire que la donne changera à court terme.
 
La déroute du Sarkozysme est patente. L’homme qui théorisait la « rupture » a échoué sur les thématiques principales qui lui avaient permis de siphonner une partie des voix de l’extrême droite : l’immigration (pas plus contrôlée aujourd’hui qu’elle ne l’était hier), la sécurité (réussite zéro) et le volontarisme d’Etat (devenu démission publique). En s’aventurant sur les terres idéologiques du FN, Sarkozy ne fait que valider le message de la cheftaine du FN, et faciliter une fuite d’un électorat qui préfèrera toujours, sur ce terrain, l’original à la copie.
 
L’autre réalité de l’heure, c’est que la gauche ne profite aucunement de cette situation. Cela vaut tant pour sa frange consensuelle (le PS) que pour les spécialistes de l’agit-prop (Mélenchon et Besancenot).
 
Le PS pâtit de son passage aux affaires, de sa mollesse sur le terrain social, de son assimilation aux élites honnies, de son incapacité à esquisser une alternative crédible au néolibéralisme, de son refus durable à aborder les questions qui fâchent (immigration, sécurité, laïcité), de ses scandales internes (l’affaire marseillaise) et de sa course à l’échalote interne – les fameuses primaires. Certes, une grande partie de l’appareil socialiste espère se rallier au panache rose de DSK, mais ce dernier est aussi crédible comme homme de gauche que Benoît XVI comme icône gay.
 
Quant à la gauche de la gauche, elle continue à se faire peur en dénonçant Marine Le Pen comme «  fasciste » alors que cette dernière pose en pasionaria de l’antimondialisme et du pouvoir des banquiers, avec des arguments souvent contestables mais toujours efficaces.
 
Avec le doute vis-à-vis des partis dominants, la crise, la faillite de l’Europe, le climat anxiogène, l’absence du moindre message alternatif, il y a là tous les ingrédients d’un choc politique qui se manifeste aussi bien à travers le vote FN que par l’abstention. C’est un phénomène qui remonte loin, et qui peut porter loin. On ne l’évitera pas en sortant de son chapeau des combinaisons politiciennes incertaines ou des formules incantatoires.

Face à un problème politique de cette ampleur il faut une réponse politique cohérente permettant de donner un second souffle au modèle Républicain. Pour le moment, on n’en perçoit même pas les prémisses. Rien n’interdit de croire à un sursaut.  Il reste quatorze mois. C’est long et court à la fois. Comme disait Julien Green : « C’est quand règne le noir total que l’aube peut poindre ».   

Jack Dion - Marianne

http://www.marianne2.fr/Marine-Le-Pen-ses-vrais-amis-et-ses-faux-ennemis_a203636.html

 

 






Dupont-Aignan demande à Sarkozy de renoncer à sa candidature

08/03/2011 15:16

Dupont-Aignan demande à Sarkozy de renoncer à sa candidature


Nicolas Dupont-Aignan (DLR) a demandé lundi "solennellement à Nicolas Sarkozy de renoncer au plus tôt à sa candidature s'il souhaite éviter le suicide de la droite", après un sondage donnant Marine Le Pen (FN) en tête au 1er tour de la présidentielle et l'élimination du président.

Photo : http://lci.tf1.fr/politique/2010-09/dupont-aignan-la-france-doit-se-preparer-a-accueillir-les-wallons-6059724.html

http://lci.tf1.fr/filnews/politique/dupont-aignan-demande-a-sarkozy-de-renoncer-a-sa-candidature-6302398.html

 






Maurice Leroy: un pied au gouvernement, un pied en dehors

08/03/2011 15:11

Maurice Leroy: un pied au gouvernement, un pied en dehors


Ce matin sur RTL, Jean-Michel Aphatie recevait Maurice Leroy, ministre de la Ville et porte-parole du Nouveau Centre. Et le dernier ministre centriste du gouvernement a manié l'art du double discours, se déclarant « en phase » avec Sarkozy tout en le désavouant sur l'islam ou la déchéance de nationalité.

"Un ministre, ça ferme sa gueule, si ça veut l'ouvrir, ça démissionne ! "

Maurice Leroy, ministre de la Ville encarté au Nouveau Centre, avait forcément ce mot célèbre de Jean-Pierre Chevènement en tête pendant son interview. Et les choses ont bien changé depuis l'adage chevènementiste. C'est plutôt souriant qu'il affrontait l'intervieweur star de la station, qui s'était clairement mis en tête d'acculer le dernier des ministres centristes face à ses contradictions.

 

la déchéance de nationalité ne passe pas
En cause : le projet de loi sur l'immigration étudié en ce moment en deuxième lecture à l'Assemblée Nationale, et où la mesure sur la déchéance de nationalité a du mal à passer. Si bien que le 2 mars dernier, François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée, annonçait le dépôt d'un amendement visant à supprimer cette mesure du projet de loi. Un texte dont Maurice Leroy affirme qu'il l'aurait cosigné s'il avait été membre de l'hémicycle.

Un choix qu'il justifie au nom d'un « besoin de pluralisme dans la majorité », argument qui pousse Aphatie à lui rappeler qu'il est membre du gouvernement. Du besoin de pluralisme au désaveu discret d'un Président qui lance tous azimuts des projets de loi, la nuance est donc parfois difficile à saisir. Leroy n'est « pas en opposition », se défend-il, non, il « affirme des positions, et cela s'appelle le pluralisme ». Et de rappeler que François Fillon s'était engagé à respecter le vote du Sénat,
qui avait rejeté cette mesure-clé du projet de loi début février dernier.

Bel indice de la santé du Parlement que le rejet de cet article 3 bis portant sur la déchéance de nationalité ! C'est l'argument de Maurice Leroy pour faire passer en douceur le fait que les sénateurs centristes ont fait bloc avec la gauche pour s'opposer à cette mesure. Mais le double discours de Leroy a ses limites. S'il se dit « en phase avec le Président » dont il salue la « démarche réformatrice », lui et ses camarades centristes le sont moins avec l'UMP à qui il est arrivé « de courir après le FN ». Faudra-t-il lui rappeler que l'idée de la déchéance de la nationalité n'émanait pas de l'UMP, mais... du discours présidentiel de Grenoble ?
 

un désaveu de plus au débat sur l'islam

Concernant le débat sur l'islam, Leroy n'y est pas non plus favorable, pas plus qu'il n'approuvait « en tant que porte-parole du Nouveau Centre » le débat sur l'identité nationale. Il s'ajoute par cette prise de parole aux nombreuses oppositions à ce débat dont l'idée fut lancée par Nicolas Sarkozy en février. Un débat qui est donc en train de muer stratégiquement d'un débat sur l'islam à un débat sur la laïcité, une façon de revenir sur l'annonce du président discrètement sans que le changement de cap ne soit trop embarrassant.

La maison centriste est-elle en train de se mettre en ordre de bataille ? Leroy compte-t-il jouer prochainement un rôle dans
l'imbroglio de la confédération centriste ? L'ancien ministre de l'Écologie débarqué en novembre dernier n'a certes pas encore détaché le Parti radical de la majorité, mais s'efforce en ce moment de montrer qu'il représente une force indépendante crédible au centre pour 2012.

Maurice Leroy lui, tient encore à son maroquin mais répond à Aphatie qu'entre Sarkozy et Borloo, il choisirait Borloo. Et quand Aphatie lui lance « Vous serez encore ministre ce soir ? », Leroy répond, goguenard : « Écoutez, vous le verrez bien. » Y a-t-il quelqu'un pour en douter sérieusement ?
Maxime Bellec - Marianne
 
 






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