Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

VIP-Blog de rgrs

Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

276 articles publiés
dans cette catégorie
2 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

Garçon (54 ans)
Origine : Hénin Beaumont
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]

Primaires PS : les Mariannautes très divisés !

01/03/2011 10:01

Primaires PS : les Mariannautes très divisés !


Cette semaine, les Mariannautes se sont passionnés sur la stratégie électorale de la gauche et, au-delà, de l'opposition républicaine pour battre le président sortant en 2012. Apparemment, la proposition d'Elie Arié d'annuler les primaires au sein du PS ne fait pas l'unanimité, même si elle a ses partisans.

Elie Arié en est persuadé : les primaires sont suicidaires pour le PS. Conçues à l'origine pour rassembler la gauche en permettant l'expression de tous ses courants, elles risquent d'aboutir à faire désigner le candidat du PS par des gens qui n'en font pas partie! Reprenant en partie l'argumentation de Michel Vauzelle (président de PACA), Arié en tire une conclusion qui lui parait logique : le PS doit défaire, lors d'un congrès extraordinaire, la décision prise précédemment en faveur d l'organisation de primaires au sein du PS.

Même argumentée avec un certain bon sens, cette analyse ne fait évidemment pas consensus parmi les Mariannautes, qui sont près de 500 à avoir commenté ce billet. Certains y décèlent une machinerie contre Ségolèle Royal qui, selon eux, est encore en capacité de l'emporter. D'autres estiment qu'un débat démocratique sanctionné par un vote, n'est pas forcément porteur de divisions. D'autres encore pensent que les primaires ne sont pas un sujet car au bout du compte, ce qui est en cause est la trop grande proximité entre la gauche libérale et la droite sarkozyste. Enfin, bien des Mélenchoniens perçoivent dans cette rhétorique l'annonce d'une campagne visant à déligitimer les candidatures non PS à gauche.

En revanche, Elie Arié a pour lui tous ceux qui sont avant tout que l'élection de 2012 doit être un référendum contre Sarkozy. Ce qui doit contrarier notre ami, qui s'efforce depuis juin 2007, de ne pas tomber dans l'anti-sarkozysme primaire...

 

 

Béatrice D. : Socialistes, réveillez-vous !
Même sans primaires, votre candidat(e) a peu de chance d'être élu(e) : S-K ne rassemblera pas à gauche (dans et hors du parti), les autres pas à droite.
Il faudrait que tous les partis démocrates prennent conscience que pour lutter contre les deux bêtes immondes (dont les électeurs, eux, votent presque tous et ont des intérêts à défendre - et pas des valeurs), il serait peut-être intéressant, au moins pour les Présidentielles (pour les Cantonales et les Législatives, la pluralité, la diversité devrait pouvoir s'exprimer sans risques), que les Républicains démocrates s'allient.
Les tribus gauloises sont-elles prêtes à cette urgence républicaine ?
Ou s'allieront-elles après la défaite (dans la rue, pour une révolution) - pour ne pas déroger à la règle historique ?
Personnellement, tant que nous avons encore des éléments de démocratie (pas comme en Egypte et en Tunisie), je serais favorable au premier cas de figure.
Mais les guerres tribales, qui font les délices des "gens qui sentent mauvais" me font penser que ce n'est pas gagné.
Pardonnez-moi cette trivialité : "la soupe est peut-être trop bonne" pour que nos républicains, qui ne sont pas ceux d'hier, oublient leurs batailles d'ego et leurs ambitions personnelles. HONTE A EUX ! Il est vrai que la France , c'est peu de choses... par rapport aux gains et au pouvoir potentiel (mais loin d'être assurés - on peut toujours rêver) d'un joli portefeuille. N'est-ce pas ?
Mais ce n'est que mon humble avis, et je sais bien que cette proposition va susciter les foudres des GAULOIS... J'assume. Trois ans et demi (une éternité) pour un désastre... Vous en reprendrez bien pour SIX ANS ET DEMI ??? A la vôtre ! 

 

Pomme Canada : Tout Sauf Sarkozy !
Oui, c'est évident, le PS n'a pas le loisir de prendre des risques de défaite . Sa division en 2007 devait être une leçon pour 2012. Que le PS prenne conscience du danger! La France ne se relèvera pas d'un deuxième mandat du calamiteux président actuel. Pire que les mauvais bilans de ce mandat, c'est la division des français que le Minus actuel impose par son idéologie néfaste et sans complexes de droite extrême. Que de dégâts ! Sarkozy ira jusqu'à faire alliance avec le FN pour garder le pouvoir.
En 2012, c'est TSS= Tout Sauf Sarkozy pour la plupart des français. 

 

Pépin Lecourt : il faut défendre les primaires !

Supprimer les primaires ?

Je croyais que Royal était grillée, qu'elle n'avait aucune chance ?

Car c'est de cela qu'il s'agit en fait, la crainte qu'une fois encore elle déjoue les sondages sur mesure qui l'enterrent comme à Reims et d'être obligé de bourrer encore une fois les urnes ce qui ferait mauvais effet afin d'introniser un candidat du clan Solférinien pardessus la tête des militants.
Car quand Mr Arié dit « ce que tous les socialistes pensent » il veut dire les notables, les socialistes qui comptent, par le militant débile lambda tout juste bon à mettre dans l’urne le bulletin qu’on lui aura préalablement glissé dans la main.
Car pourquoi les primaires devraient diviser des prétendus démocrates ?
Chaque candidat plaide son programme, les militants choisissent et une fois le vainqueur désigné, les autres en tant que démocrates se rangent derrière l’élu et font campagne pour lui ?
C’est pas comme cela la démocratie ?
Selon Arié il semble que cela ne soit pas comme cela au PS, alors s’ils ne sont pas capables de se rassembler derrière le candidat des primaires, pourquoi se rassembleraient-ils sans les primaires ?

Tout ceci est une mascarade, car DSK/Aubry/Hollande/Fabius sont parfaitement capables de se rassembler, même vision, même magouilles, le problème c’est Ségolène, s’ils étaient sûrs que ce soit l’un d’entre eux qui gagne, les primaires ils trouveraient cela très bien, s’ils sont capables de s’entendre sans primaires, ils sont capables de le faire avec primaires, le problème c’est avec Royal, si elle passe, ils se retrouvent comme en 2007 obligés de faire élire Sarko en sous-main car c’est à cause de ces « socialistes » de la ploutocratie que nous bouffons du Sarko depuis 2007.
La ploutocratie ne veut décidément pas de cette Royal au point que ses médias lorsqu’ils font des analyses sur les candidats pour 2012, 3 fois sur 4 font semblant d’ignorer Royal comme si elle n’existait pas, ils n’osent même pas prononcer son nom de peur que cela donne des idées à de nouveaux électeurs, on simule l’élection sans Royal comme si elle n’avait aucune chance mais pourtant on redoute comme la peste ces primaires à cause d’elle !
Cher Arié, mettez-vous dans la tête que de très nombreux électeurs souhaitent que le PS soit éliminé comme l’UMP, que la défaite d’un PS surtout sans Royal est nécessaire à la régénération du paysage politique Français.
Vous devriez méditer sur ce sondage que les médias n’ébruitent pas ( tiens pourquoi ? ) de Harris interactive publié dans le dernier Humanité Dimanche qui indique que 58% des sondés souhaitent une révolte en France et 49 % croient qu’elle est aujourd’hui possible, alors cela vous donne une idée de ce qu’ils attendent de vos fossiles du PS ! 

 

Vassili Arkhipov : le candidat ne doit pas parler au nom du PS 
Il est faux de dire que le PS doit d'abord s'entendre sur un programme et ensuite désigner son candidat. Cela ne fonctionne pas comme ça. On l'a bien vu en 2007. Un président de la cinquième république ne peut pas être le porte-parole d'un parti. Il a vocation à nouer une relation personnelle avec l'ensemble des Français. A gauche, seule Ségolène Royal l'a compris... et pour cause. On l'a obligé à défendre des mesures simplistes et démagogiques, comme le SMIC à 1500 euros et on lui a tiré dans les pattes dès qu'elle s'écartait de la vulgate bien pensante du parti. Les primaires doivent donner une légitimité au candidat du PS qui aille au-delà des élus, des assistants d'élus et des fonctionnaires territoriaux qui constituent l'essentiel des « militants » socialistes. 

 

thierry lyonnais : la révolution, comm à Tunis!

 

Faute d'avoir un projet, et des solutions crédibles, les socialistes font des primaires...
Ca va à nouveau déboucher sur de la démagogie à gogo et sur un concours d'égo et de peopolisation ou en sortira pas forcément le plus compétent.. C'est ainsi qu'ils ont promu Ségolène, la championne de l'égo-démago, le vide sidéral
L'ump est une bande de minables intéressés..
Et on nous impose le Fn comme seule alternative...
Les Français méritent mieux que ces charlots ; faisons notre révolution à la tunisienne !! 

 

Jean Pierre Ané-Prince : en Italie aussi...

Pour reprendre l'exemple de l'Italie, il y a également des voix qui demandent là bas aussi la suppression des primaires car elles ne résolvent pas le problème du leadership, au contraire.
Ce sont les idées et un programme solide qui peuvent faire gagner la gauche et pas seulement le rejet de Sarkozy (ou de Berlusconi).

 

 

 

Philippe Cohen – Marianne

 

Image Louison

 

http://www.marianne2.fr/Primaires-PS-les-Mariannautes-tres-divises-_a203168.html

 

 






Révoltes arabes : et si Todd avait mis dans le mille ?

01/03/2011 09:41

Révoltes arabes : et si Todd avait mis dans le mille ?


Face aux révoltes dans le monde arabe, et à la chute des régimes tunisien et égyptien, les intellectuels ont davantage d'admiration que d'explications sur les évènements, vécus comme une surprise. Coralie Delaume estime que l'on aurait gagné à écouter davantage les analyses d'Emmanuel Todd, qui fournissent une grille de lecture démographique plausible aux mouvements.

Dans son édition des dimanche 6 et lundi 7 février, le journal de référence de la France qui se lève tard et autres amoureux de l’actualité postprandiale publie un article intitulé « L’intelligentsia du silence ». Ayant pris le parti délibéré d’interroger des intellectuels dont l’étude des régimes autoritaires arabes n’est pas forcément la spécialité puis leur ayant reproché par anticipation leur discrétion, voire leur ignorance des évènements qui se déroulent en Tunisie et en Égypte, Le Monde parvient toutefois à recueillir le sentiment d’une douzaine de clercs de toutes obédiences. C’est d’ailleurs non sans déplaisir que l’on pourra constater, au détour de l’article de Thomas Wieder, quelques points d’accord entre Alain Finkielkraut et Régis Debray quant à l’admiration que peuvent inspirer les deux révoltes arabes, mais également quant à la vigilance qu’il convient d’adopter face aux évènements d'Égypte et à leurs conséquences probables pour l’Etat d’Israël.

L’un pourtant de ces « intellectuels généralistes » convoqués par Le Monde pour se prononcer sur la possibilité d’une démocratie arabe manque pourtant à l’appel. D’Emmanuel Todd, on se souvient qu’il annonça, dès le milieu des années 1970, la décomposition inévitable du système soviétique et sa « chute finale ». D’aucuns se souviennent peut-être également qu’il eut la prophétie moins heureuse lorsque, évoquant la monnaie unique peu avant qu’elle n’advienne, il augurait : « L’euro ne se fera jamais ». A moins qu’il ne se soit agi là d’un raccourci discursif et que le démographe n’eut voulu dire « l’euro se fera, mais rapidement il se défera ». Si tel est le cas, il est possible que nous ayons à célébrer bientôt la clairvoyance de son raisonnement, dont on espère que la confirmation se fera attendre moins longtemps que les prémices de « la décomposition du système américain ».

 

 

Observateur de longue date du monde arabo-musulman, l’exégète des pyramides des âges était l’invité, lundi 1er février, de l’émission Ce soir ou jamais (vidéo ci-dessus). Il a eu l’occasion d’y expliciter ce qu’il écrivait il y a bientôt une décennie dans Après l’empire : le monde arabe entre inexorablement dans l’ère de la modernité démographique et culturelle et nous donne à voir aujourd’hui les symptômes de sa crise de transition. Ainsi, souligner la sidération des intellectuels français face aux évènements qui secouent le Maghreb et le Machrek, c’est oublier que Todd écrivait dès 2002 que « de nombreux pays musulmans sont en train d’effectuer le grand passage. Ils quittent la routine mentale paisible d’un monde analphabète et marchent vers cet autre monde défini par l’alphabétisation universelle. Entre les deux, il y a les souffrances, et les troubles du déracinement ». En somme, pour Emmanuel Todd, la révolution dite « du Jasmin » et celle dont on attend l’issue avant de l’affubler d’une couleur ou d’un parfum seraient les inévitables et ultimes convulsions qui accompagnent l’entrée définitive dans la modernité.

Naïvement irénique, Emmanuel Todd ? En ce qui concerne la Tunisie , probablement pas. En plus de son taux d’alphabétisation record, ce pays remplit également l’autre condition posée par le politologue comme préalable nécessaire à l’avènement de la démocratie : avec un taux de fécondité d’environ deux enfants par femmes, la Tunisie se rapproche davantage de la France que de nombre d’autres pays du continent africain. Dans Après l’Empire, c’est d’ailleurs à l’influence française que Todd attribue la transition démographique rapide des pays arabes d’Afrique du Nord : « Dans l’ensemble, le Maghreb colonisé par la France a progressé plus vite que le Proche-Orient ». De là à relancer le débat sur les effets positifs de la colonisation…

En tout état de cause, on peut être moins optimiste en ce qui concerne l’évolution de l’Egypte. La transformation démographique n’y a pas vraiment eu lieu, non plus que la mutation culturelle. Les classes moyennes modernes et libérales y ont un poids moindre qu’en Tunisie, si bien que la « rue égyptienne » peine à se donner un leader. Surtout, depuis leur création en 1928 par Hassan Al-Banna[1], les Frères musulmans, ces cousins du Hamas palestinien, y ont tissé patiemment leur toile et disposent de relais dans tous les domaines de la vie sociale et culturelle. Quant à leur mot d’ordre « le Coran est notre constitution », il ne laisse guère place au doute quant à la teneur de leur programme politique. Aussi de nombreux observateurs voient-ils dans les évènements de la place Tahrir le second acte de ce qui se joua en 1979 en Iran, où, s’appuyant sur une révolte populaire visant à chasser un autocrate allié de l’Occident, les mollahs instaurèrent une théocratie sans concession.

Faut-il craindre que l’histoire bégaie ? Ou faut-il pousser la porte du monde merveilleux de la revue Prochoix, et espérer avec Caroline Fourest : « Avec les Frères Musulmans, ce serait bien pire (…) mais au moins l’opposition égyptienne laïque pourrait s’organiser pour résister ». Faut-il croire à une révolution égyptienne au nom fleuri, ou redouter une fin à l’iranienne ? La solution à cette énigme se trouve sans doute à l’intersection d’une multitude de possibilités. Quoiqu’il en soit, et s’il ne parvient pas mieux que les autres à résoudre le problème, l’on peut au moins rendre hommage à Emmanuel Todd pour en avoir depuis longtemps posé l’énoncé. Nous aurions été moins stupéfaits si nous l’avions mieux écouté.

 

 

Coralie Delaume - Vent des blogs

 

 

Image : Wikimedia Commons - rue89 - cc

 

http://www.marianne2.fr/Revoltes-arabes-et-si-Todd-avait-mis-dans-le-mille_a203163.html






Le chômage officiel baisse et Copé fume la moquette!

25/02/2011 09:47

Le chômage officiel baisse et Copé fume la moquette!


En recul de 19 300 demandeurs d'emploi, le chiffre de janvier du chômage officiel est une bonne nouvelle pour le gouvernement. Grisé par ce léger mieux, Jean-François Copé publie un communiqué qui double la croissance hexagonale, 0,6% au lieu de 0,3%, pour le quatrième trimestre 2010. Notre baromètre, lui est stable: 4,645 millions de personnes , à quelques encablures de son niveau record de décembre dernier, 4,65 millions.

Le chômage officiel baisse et Copé fume la moquette!
Une hirondelle fait le printemps. Le gouvernement veut voir dans la baisse du chômage officiel, moins 19 300 au mois de janvier, le signe positif tant attendu. Ainsi, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, s’est-il félicité aujourd'hui, jeudi 24 février, de ces « chiffres encourageants. » Mais pourquoi bouder son bonheur face à un recul de 0,7% de la catégorie A, celle que veut prendre en compte les pouvoirs publics: « Le nombre de demandeurs d'emplois a baissé de façon importante au mois de janvier », s’emporte le ministre dans un communiqué. Même son de cloche chez le ministre de l'Economie Christine Lagarde, qui voit, si la tendance se prolonge « le signe que la reprise économique est là ».
Mais ce n'est rien à coté de l'enthousiasme de Jean-François Copé. Le nouveau patron de l'UMP n'a pas pu s'empêcher de transformer l'essaie, jusqu'à se trouer. Dans son communiqué, le maire de Meaux se félicite de ce que « la France retrouve un dynamisme économique d'avant la crise ». Et de tresser des lauriers: «Dans la continuité d'un bon dernier trimestre 2010 avec 0,6% de croissance. » Il multiplie les petits pains, Jean-François Copé, car la croissance n'a été que de 0,3 %, comme le précise l'Insee.   
Le baromètre Marianne du chômage qui prend en compte en plus de ce chômage officiel, les personnes maintenues à temps partiels et qui recherchent un emploi, les catégories B et C, plus celle dispensées de recherches d’emploi, les catégories D et E, donne à voir une autre réalité. Le mois de janvier est blanc : - 1 500 personnes sur les listes du Pôle emploi. Les données de notre baromètre font état d’un recul global, sauf sur le chômage à temps partiel qui progresse de 1,4%.
Mais ce n’est pas tous les jours dimanche…Quoique. Le mois de janvier 2011, comporte 10 jours de week-end. C’est ainsi que corrigé des variations saisonnières et des jours ouvrés ce mois de janvier apparaît positif.
En revanche si l’on regarde du coté des chiffres bruts, le bilan est beaucoup moins positif : avec 4,763 millions de personnes inscrites, les listes du Pôle emploi ont accueilli 66 300 de demandeurs d’emploi supplémentaires, soit une progression de 1,42 %...
Sur l'année, notre indicateur montre toujours une hausse de 5,3%, avec encore 4,645 millions de personnes inscrites au Pôle emploi. Lequel demeure donc à son niveau record, atteint le mois dernier, 4,65 millions. 

 

Le chômage officiel baisse et Copé fume la moquette!
Après s’être penchée sur la véritable rémunération des salariés, les fameux 750 euros mensuel en deca desquels se trouve le salaire de 6,25 millions de travailleurs, Marianne a cherché le montant moyen reçu par les chômeurs. Les chiffres des déclarations d’impôts permettent une telle approche. En 2008, dernier état connu, 5,1 millions de personnes ont connu au moins un jour de chômage rémunéré. Elles se sont partagées 26,8 milliards d’euros. En moyenne, chacune de ces 5,1 millions de personnes, ayant déclaré des revenus au titre de la préretraite ou de l’assurance-chômage, ont donc reçu 5 254 euros durant l’année 2008, soit 438 euros par mois. 
Evidemment, cela n’est qu’une moyenne, et en tant que telle, elle perd beaucoup d’informations. Pour mémoire, cette même  année, le curseur de notre baromètre indiquait 3,5 millions de personnes.
Mais qu'importe. La bonne nouvelle est trop..bonne. Installé dans le fauteuil de Xavier Bertrand, Jean-François Copé adopte le même volontarisme aussi  obtus que ridicule :  commentant le dernier chiffre de la croissance du dernier trimestre (+0,3% ) il annonce fièrement +0,6% dans son communiqué de presse. Pas très pro cher Jean-François Copé.... 
Article modifié le 16 février à 7h55.
Emmanuel Lévy - Marianne
 

 

Le chômage officiel baisse et Copé fume la moquette!





Juppé arrive au quai d’Orsay en passant par France Inter

25/02/2011 09:40

Juppé arrive au quai d’Orsay en passant par France Inter


Invité de France Inter, Alain Juppé, actuel Ministre de la Défense, donné pour favori pour le remplacement de Michèle Alliot-Marie en cas de départ de cette dernière, s'est ce matin, contenté du Ministère de la parole, vantant le travail de la diplomatie française, rassurant une administration en crise. Un discours aux faux airs d'acte de candidature.

Etonnant exercice de rhétorique auquel s’est livré Alain Juppé ce matin au micro de France Inter. Face à la crise de la diplomatie française, un Ministre en place fragilisée et dit-on, en sursis, le Ministre de la défense a joué le rôle de porte-parole du Ministère des affaires étrangères.

Dans le même temps, Alliot Marie, revenait à peine du Brésil, pour une « visite de courtoisie » selon le quai d’Orsay. Courtoisie mais opération VRP-commando  avec pour mission de tenter de refourguer quand même quelques Rafale –annoncés très imprudemment comme « vendus » par Sarkozy  il y a plus d’un an -  à l’armée de l’air brésilienne. Une vente qui s’annonce de plus en plus problématique. Les Américains ont désormais une longueur d’avance et quoi qu’il en soit, le Ministère de la Défense brésilien a fait savoir à MAM que la décision ne « serait pas prise à court terme compte tenu des coupes budgétaires que subit le Ministère ».

A ce petit jeu de chaises musicales des fonctions ministérielles, on se perd un peu. Et ce matin, à écouter Alain Juppé, difficile de dire qui était invité : le Ministre de la défense, l’observateur d’un monde en mutation, ou l’ex-futur Ministre des affaires étrangères. Un peu tout ça à la fois. C’est que Juppé est le favori des députés UMP pour succéder à MAM si l’opération devait se faire. Rien n’est sûr. D’aucuns murmurent que ce n’est qu’une question de temps. Sarkozy n’est pas du genre à se laisser dicter son agenda, MAM devrait rester en poste jusqu’aux cantonales, dont le deuxième tour se déroulera le 27 mars, à moins que les révélations se multiplient.  

Il n’empêche, c’est en chef de la diplomatie française, les cartons prêts à être déballés, que Juppé s’est exprimé au micro de France Inter, louant le travail des diplomates français en Libye, se prononçant sur les sanctions « financières, commerciales, politiques qui pourront être prises », s’exprimant sur les « erreurs d’appréciation » de la France vis à vis de la Libye, reconnaissant un malaise au Ministère des Affaires étrangères, vantant globalement le travail des diplomates : «je ne pense que c’est une administration qui a failli. Ce sont des hommes et des femmes qui ont le sens de l’Etat, dévoués au service de la nation. Il y a eu des erreurs mais la diplomatie française n’a pas grand chose à se reprocher dans la conduite des événements depuis quelques semaines. Il y a aussi un peu de corporatisme, on ne leur a sans doute pas toujours montré la considération à la quelle ils ont droit, mais ils le surmonteront ».

Si ce n’est pas un acte de candidature, ça en tout l’air.   
Une façon de dire aussi, entre les lignes, que s’il devait prendre le chemin du quai d’Orsay, Juppé ne se résoudrait à l’impuissance façon Kouchner, histoire de figurer sur la photo. Une précision pas forcément inutile...

 

Régis Soubrouillard - Marianne

http://www.marianne2.fr/Juppe-arrive-au-quai-d-Orsay-en-passant-par-France-Inter_a203134.html






Dominique de Villepin au JT de France 2: "Il y a un temps pour la présidentielle"

25/02/2011 09:32

Dominique de Villepin au JT de France 2:


Invité jeudi soir du JT de France 2 présenté par Marie Drucker, Dominique de Villepin a ébauché un programme pour 2012.
"Je ne me satisfais pas d'un débat droite-gauche sur des frontières idéologiques qui ne changeront rien à la situation de notre pays. Je crois qu'il faut des propositions qui vont jusqu'à une refondation politique, une refondation économique et sociale", a déclaré le Président de République Solidaire.
Dominique de Villepin propose ainsi un "revenu citoyen de 850 euros" pour ceux qui vivent au seuil de pauvreté, "de nouveaux services publics en France: service public du logement, service public bancaire" ou encore "une co-gestion à la française" avec une présence accrue des salariés dans les conseils d'administration des entreprises.
Vous pouvez revoir son interview en cliquant ici, à la date du jeudi 24 février.
Les principaux points de l'intervention de Dominique de Villepin
Sur la rencontre de jeudi matin avec Nicolas Sarkozy
"Depuis (le procès Clearstream), j'ai pour ma part tourné la page et je n'ai aucun ressentiment vis-à-vis de Nicolas Sarkozy. Donc nous n'étions par réunis pour nous regarder dans le blanc des yeux. Nous étions là pour parler des moyens de donner ou de redonner une voix forte à la France et une action forte de la France dans le monde, et pour prendre en compte, je l'espère, mieux la souffrance des Français à un moment où le monde change."
Sur les propositions de Dominique de Villepin en matière de diplomatie
"D'abord, une diplomatie fidèle à ses principes et à ses convictions. Nous avons une chance formidable, nous Français. Nous avons des principes qui aujourd'hui sont victorieux dans le monde arabe: principes de paix, de liberté, de justice, principe d'indépendance. Aujourd'hui, le monde arabe se lève. Il veut accéder à la liberté et à la dignité et il le fait de façon non violente. Donc nous devons les encourager et nous devons être fiers de ce qui se passe là-bas.
Nous devons évidemment nous doter des outils et prendre les initiatives, parce que c'est ça, la France ! La France, c'est le pays dans le monde qui doit toujours prendre le risque de faire avancer les choses. Donc j'ai parlé avec le Président de la République et ma conviction, c'est qu'aujourd'hui, nous avons besoin d'une réunion exceptionnelle des chefs d'Etat et de gouvernement dans le cadre européen: un sommet extraordinaire européen sur la situation en Lybie et dans le monde arabe. Et de la même façon, nous avons besoin d'une réunion du Conseil de Sécurité au niveau ministériel. Ce sont les propositions que je lui ai faites.
Tout ça pour quoi? Pour que nous ayons des outils pour aider les Etats qui sont en transition démocratique et pour adresser un message très fort au monde arabe. Nous avons vu tout à l'heure les images du Colonel Kadhafi. Comment expliquer le revirement entre le discours d'hier et celui d'aujourd'hui? Le Colonel Kadhafi est un homme qui aujourd'hui a peur. Il a peur de la communauté internationale, comme il a eu peur en 1986 des bombardements américains. Il faut lui adresser un message extrêmement clair sur le prix qu'il va payer et qu'il sache que tout usage de ses avions, tout usage de la force contre son peuple, eh bien cela a un prix. Et à travers lui, c'est un message que nous adressons à tous les dirigeants arabes qui seraient tentés de prendre le même chemin."
Sur la déclaration de Dominique de Villepin à la sortie de l'Elysée
"Vous me connaissez suffisamment, Marie Drucker, pour savoir que je ne retourne jamais ma veste. Je suis un homme de convictions et je suis convaincu que nous vivons des circonstances exceptionnelles. Ce qui se passe dans le monde arabe, eh bien, affecte l'ensemble du monde. Et nous voyons bien, la mondialisation fait que rien ne sera comme avant. Et c'est pour cela que j'ai eu à coeur de dire au Président de la République dans ces circonstances que nous avions besoin d'un Etat fort, d'un Etat respecté. (...)"
Nous n'étions pas là pour discuter de politique partisane et si j'ai rendu ma carte de l'UMP, c'est bien parce que je veux être indépendant et être capable de faire des propositions. Et j'imagine que si le Président de la République a demandé à m'entendre, c'est qu'il connaît ma liberté, ma liberté de ton, ma liberté de proposition. Et c'est dans cet esprit que je veux aborder la période qui s'ouvre, avec des propositions fortes pour le Français et le souci de faire avancer les choses, parce que nous ne pouvons pas jouer avec la souffrance et avec l'inquiétude des Français."
Sur la candidature présidentielle de Dominique de Villepin
"D'abord définir un projet: c'est ce que je vais faire dans quelques semaines, autour d'idées fortes. Je ne me satisfais pas d'un débat droite-gauche sur des frontières idéologiques qui ne changeront rien à la situation de notre pays. (...)
Il y a un temps pour l'élection présidentielle. Les Français ne sont pas dans le temps de l'élection présidentielle et les photographies que l'on voit de l'opinion ne font que traduire une angoisse, une colère, un mécontentement."
Sur les propositions de Dominique de Villepin
"Ce que je peux vous dire, c'est que je crois qu'il faut des propositions qui vont jusqu'à une refondation politique, une refondation économique et sociale. Je prends juste deux, trois exemples.
Je suis pour que l'on propose aux Français un revenu citoyen, qui sera proposé à tous ceux qui vivent dans la difficulté, au seuil de pauvreté, un revenu de 850 euros qui permettra justement, de façon dégressive, de garantir la dignité des Français.
De la même façon, je pense qu'il faut de nouveaux services publics en France: service public du logement, service public bancaire. (...) Une nouvelle répartition: en dehors du Tout-Etat et du Tout-Marché, il y a une voie.
Je pense qu'il faut également une co-gestion à la française. Il faut une représentation des salariés. Pourquoi pas avoir un tiers des salariés dans les conseils d'administration dans notre pays? Donc vous voyez qu'on peut faire des propositions fortes qui font bouger les choses."

*****
2012 : Villepin pas candidat mais…
"Il y a un temps pour la présidentielle", a estimé Dominique de Villepin, invité jeudi au 20 Heures de France 2. Si l’ex-ministre des Affaires étrangères, qui a rendu sa carte de l’UMP, n'a pas annoncé sa candidature à la présidentielle de 2012, il ne s’est pas privé pour autant de distiller quelques idées.
Le fondateur de République solidaire a souhaité dessiner les grandes lignes d’un "projet", qui sera fait "autour d’idées fortes". "Il faut des propositions qui vont jusqu’à la refondation politique, économique et sociale", a-t-il lancé, fidèle à sa rhétorique grandiloquente. Villepin veut "de nouveaux services publics"
Parmi les pistes évoquées, "un revenu citoyen de 850 euros", ou encore "de nouveaux services publics". Alors que Nicolas Sarkozy a fait appliquer le non-renouvellement d’un fonctionnaire sur deux, Dominique de Villepin veut créer un "service public bancaire", et de même pour le "logement".
Très médiatisé en ce moment, audible sur la crise libyenne, Dominique de Villepin pose les jalons de sa probable course à la présidentielle. Preuve de sa présence sur le devant de la scène, les nombreux commentaires suscités par son entrevue avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée jeudi matin.
Dominique de Villepin sera l’invité de Jean-Pierre Elkabbach vendredi à 8h20.
Source: Europe 1
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/02/25/1808-dominique-de-villepin-au-jt-de-france-2-il-y-a-un-temps-pour-la-presidentielle





Début | Page précédente | 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact RGRS ]

© VIP Blog - Signaler un abus