|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]
|
|
|
|
Chevènement: un retour sous forme de poker menteur
04/05/2011 09:35
Candidat à la présidentielle Jean-Pierre Chevènement ? L'ancien ministre de l'Intérieur fait à nouveau planer le doute. Pour mieux négocier avec le Parti socialiste, explique-t-on côté PS. Parce que personne n'est à la hauteur au Parti socialiste ni ailleurs, explique-t-on côté MRC.
L'été dernier, il avait avancé un premier pion. Aujourd’hui, Jean-Pierre Chevènement en avance un deuxième en affirmant que sa candidature devient de plus en plus « inéluctable ». « Il fait le constat que le PS n’a pas évolué et que nos idées ne trouvent leur expression dans aucun candidat », explique Julien Landfried, secrétaire national du MRC.
Le président du Mouvement républicain, Jean-Luc Laurent, livre la même analyse. Reste que cette candidature laisse quelque peu dubitative la classe politique. C’est un « simulacre » pour son homologue souverainiste de droite, Nicolas Dupont-Aignan. Il cherche à dealer avec le PS un ministère régalien ou peut-être même la présidence du Sénat et un accord pour les législatives, estime-t-on côté socialiste.
Jean-Pierre Chevènement devrait finalement faire part de sa décision à l’automne. On connaîtra alors le nom du candidat PS…
Gérald Andrieu - Marianne
| |
|
|
|
|
|
|
|
Ben Laden: non, Philippe Bilger, «justice n’est pas faite»
04/05/2011 09:27
Alors que Philippe Bilger estime qu'avec la mort de Ben Laden, « justice est faite », Jack Dion poursuit le débat. A ses yeux, la justice n'est pas l'exécution à tout prix du « méchant », particulièrement lorsque l'on souhaite défendre l'Etat de droit et les valeurs universelles.
Je ne crois pas appartenir à la cohorte des « pleureurs professionnels » dont parle Philippe Bilger à propos de ceux (assez rares, reconnaissons-le) qui s’interrogent sur les conditions de l’élimination de Ben Laden. Comme lui, je me réjouis que la planète soit débarrassée de ce tueur en série. Comme lui, je m’associe au soulagement des Américains et, plus généralement, de tous ceux qui ont eu à souffrir de la folie Al-Quaïda. Mais je me garderai bien d’en conclure, comme lui, que « Justice a été faite ». Jusqu’à preuve du contraire, la justice, c’est autre chose que l’attentat ciblé. La justice, c’est autre chose que l’exécution du méchant à n’importe quel prix et dans n’importe quelles conditions. Certes, personne ne regrettera que l’ancien ennemi public numéro 1 soit passé de vie à trépas, lui qui a tant de morts sur la conscience, la plupart d’entre eux, d’ailleurs, se situant dans des pays musulmans dont il se prétendait le héraut. Mais sauf à réhabiliter le lynchage et la vengeance, nul ne devrait considérer l’acte de guerre mené par les Etats-Unis pour tuer Ben Laden comme un modèle de justice applicable par tous, en toutes circonstances et en tous lieux. Pour ce que l’on en sait, le commando américain qui est venu opérer au Pakistan (au mépris de la notion de souveraineté nationale) n’avait qu’une mission : assassiner Ben Laden. Il a fallu un certain laps de temps pour que la Maison Blanche avance la thèse d’une tentative d’arrestation ayant mal tournée. Des officiels américains ont même évoqué l’hypothèse, aussitôt démentie, d’un combat au cours duquel l’ex leader d’Al-Quaïda aurait utilisé une femme présente sur les lieux comme « bouclier humain ».
Au demeurant, la rapidité avec laquelle a été inhumé en pleine mer le cadavre de Ben Laden, en expliquant au passage que l’opération avait pour but de respecter le rite musulman prouve deux choses : 1) que les rites musulmans sont de l’hébreu pour la plupart des commentateurs 2) qu’il fallait surtout faire disparaître le cadavre du tueur en série, afin que l’on ne sache jamais comment il avait été tué, et que sa tombe ne devienne pas un lieu de pèlerinage. Or, dans tout pays civilisé, il est de tradition de rendre le corps d’un mort à sa famille, quand bien même s’agit-il du pire des salauds. En fait, comme l’ont dit les Israéliens, habitués à ce genre d’opération, les Etats-Unis ont réussi « une opération de liquidation ciblée par excellence ». Celle-ci peut éventuellement se justifier au nom de la lutte contre le terrorisme. Mais dans ce cas, il faut le dire comme tel, et ne pas se réfugier derrière un discours évoquant la justice immanente. On ne voit pas au nom de quoi un pays se targuant de défendre l’Etat de droit et les valeurs universelles peut se permettre de tuer un barbare avec des méthodes barbares. Certes, toutes les victimes du World Trade center et des attentats meurtriers d’Al Qaeda doivent ressentir un soulagement. Mais ceci justifie-t-il cela ? Que je sache, on est dans la vraie vie, pas dans un film de western où il suffit de ramener le coupable présumé « Dead or alive » (mort ou vif) pour empocher la prime. François Bayrou a été l’un des seuls responsables politiques à tenir ce propos empreint de bon sens et d’humanité : « On ne fait pas la fête pour la mort de quelqu’un, fût-il le plus horrible ». En France, la plupart des responsables publics ont repris le raisonnement de Philippe Bilger : « Justice est faite ». Assimiler la justice à un assassinat, c’est une sorte de victoire posthume pour Ben Laden.
Jack Dion - Tribune
Retrouvez l'article de Philippe Bilger sur la mort de Ben Laden sur Marianne2.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Petit tour du monde « post Ben laden »
04/05/2011 09:23
L'Afghanistan, le Pakistan, les révolutions arabes, Al-Qaïda, le sort des otages français, voire annoncer une rupture dans l'équilibre des forces. Sur bien des points, les experts rivalisent d'audace pour évaluer les conséquences de la mort de Ben Laden. Sous nos yeux, c'est un marché de l'expertise qui se constitue. Petit tour du monde «post Ben Laden» avant saturation.
Révolutions arabes, les Frères musulmans à l’affût
En ce qui concerne les pays arabes en crise, il n'y a pas (et il n'y aura pas) de « gouvernements révolutionnaires ». Ceux qui sont en train d'empocher les bénéfices sont partout les Frères Musulmans avec la bénédiction de l'Amérique qui y voit un gage de stabilité et de l'Arabie Séoudite pour qui ils constituent un rempart. Ils n'ont aucun intérêt pour l'instant à faire jouer leur branche violente (les Jamaa Islamiyyah dont al-Qaïda n'était que l'une des nombreuses émanations), puisque les Occidentaux sont en train de tirer les marrons du feu à leur profit. Pour eux aussi la mort de Ben Laden est bienvenue puisqu'elle permet d'occulter leur stratégie violente des années 90-2000 et qu'elle remet les compteurs à zéro.
Afghanistan, les Talibans de retour à la table des négociations
« La mort du chef d'al-Qaida aura sans aucun doute des conséquences sur la guerre... en Afghanistan. Toute la question que doivent gérer à la fois le gouvernement honni d'Hamid Karzai et l'Otan, qui a dépêché plus de 130 000 hommes sur place, consiste à préparer l'inéluctable retour des talibans dans le jeu politique. Or, pour tout le monde, il faut lever l'hypothèque al-Qaida, de toute évidence protégée par des factions des services secrets pakistanais. De ce point de vue, la mort de Ben Laden arrive à point nommé. En levant aujourd'hui l'hypothèque d'un retour des "Afghans arabes" en cas de retour au pouvoir des Talibans, la mort de Ben Laden ouvre la voie à une forme de règlement de la situation afghane. S'il n'y a plus le risque de voir revenir des « terroristes internationaux » dans le sillage des Talibans, rien n'interdit plus de les inviter à la table des négociations. C'est ce que souhaitent les Pakistanais qui ne veulent pas perdre la carte du contrôle pachtoun en Afghanistan » expliquait à Marianne2 un expert du renseignement.
Pakistan, le dindon de la farce
Au Pakistan, les réactions au raid mené par les Américains à l'insu d'Islamabad, sont mitigées. Embarrassée, l'ISI a d'abord affirmé avoir participé à l'opération, ramenant par la suite sa contribution à «des renseignements efficaces». L'ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis a annoncé lundi qu'Islamabad lancerait une «enquête complète» sur les ratés de ses services de renseignement dans leur traque d'Oussama Ben Laden.
Cela suffira-t-il à désamorcer la grogne populaire? Lundi, plusieurs centaines de manifestants s’étaient déjà regroupés scandant des slogans anti—américains et s’interrogeant sur la capacité de leurs dirigeants à faire respecter la souveraineté de leur pays. Quant au TTP (le mouvement des Talibans du pakistan), il a déjà promis «une vague d'attentats contre les Pakistanais et les Américains». Le correspondant pakistanais du Asia Times Online affirmait récemment que ben Laden préparait sa succession et que sa mort inaugure un changement de stratégie : « nos échanges avec de hauts dirigeants d'Al-Qaida nous permettent d'affirmer sans guère de doute que l'Opération Oussama ben Laden inaugure un déplacement des principales actions de guerre de l'Afghanistan vers le Pakistan : tous les efforts faits jusqu'à présent pour réconcilier les insurgés pakistanais et les autorités d'Islamabad sont très certainement anéantis, et les rebelles auront désormais pour principale cible les hautes instances de l'armée pakistanaise ».
Otages Français, l’inconnue
La mort d’Oussama ben Laden pourrait être lourde de conséquences pour les otages français détenus au Sahel. En novembre dernier, deux mois après le rapt des Français à Arlit, au Niger, le chef d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, avait indiqué que « toute forme de négociation sur les otages à l'avenir sera conduite avec personne d'autre" que Ben Laden et "selon ses conditions ».
Aqmi orphelin de son icône symbolique pourrait se venger. En revanche, d’autres experts avancent que la branche maghrébine d’Al-Qaïda ne risque pas de toucher à un cheveu des quatre salariés d’Areva, trop précieux pour faire monter les enchères dans la négociation avec les puissances occidentales. Invité hier soir du journal de France 2, François Fillon s’est montré très prudent sur la question des otages, refusant de s’exprimer. Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, a estimé qu’elle pourrait jouer « positivement » pour certains, notamment les journalistes de France 3, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, otages depuis plus d’un an en Afghanistan
Etats-Unis, Obama en roue libre pour un deuxième mandat
Pour Obama, c'est à la fois un succès symbolique fort et la porte ouverte à un désengagement d'Afghanistan : « qu'ils se débrouillent entre eux maintenant que le risque international est "jugulé" » pour le dire crûment. Autant d’atouts majeurs pour l’équipe démocrate à six mois du début de la campagne des élections présidentielles américaines de 2012, qui semblent d’ores et déjà pliées ! L ‘opération Ben Laden vient récompenser là un véritable changement stratégique : dès son arrivée au pouvoir, Obama a fait de la traque d’Oussama ben Laden une priorité alors que contrairement aux effets d’annonces l'administration Bush a toujours tout fait pour qu'on se « hâte lentement » dans la traque à Ben Laden, considéré comme très utile dans son rôle d’épouvantail international. Obama a fait la démonstration de l'inefficacité de l'intervention militaire au sol dans la lutte anti-terroriste. Le retrait des forces américaines sera long mais son annonce indispensable à un an des présidentielles.
L’Arabie Saoudite débarrassée de son fils indigne
Les Emirats arabes unis et Bahreïn se sont félicités aujourd'hui de l'élimination d'Oussama Ben Laden. L'Arabie saoudite a également fait savoir qu’il espèrait que la mort d'Oussama ben Laden, un ex-citoyen saoudien, favorisera "les efforts internationaux dans la lutte contre le terrorisme", selon un communiqué officiel diffusé lundi par l'agence de presse saoudienne SPA C’est peu dire que la famille royale séoudienne "respire". Ben Laden était un pur produit de leur élevage de poulains wahhabites. Une fois mort, le risque sera moins grand d’aller le voir raconter comment il a été élevé et propulsé sur la scène internationale par les services séoudiens dans les années 70-80 avant de se retourner pour leur mordre la main quand ils l'ont abandonné en 1992. Fils d'une grande famille saoudienne, Ben Laden avait été déchu de sa nationalité après avoir critiqué les relations de la famille royale avec les Etats-Unis après l'invasion du Koweït par l'Irak.
Ben Laden, l’homme qui valait 6000 milliards de dollars
Le Guide est mort mais en 10 ans, Ben Laden aura, avec l’appui des politiques et médias occidentaux, su s’imposer comme le centre de gravité des angoisses sécuritaires de toutes les superpuissances occidentales, embarquant la première puissance mondiale et ses alliés dans deux guerres interminables et coûteuses. On disait de Ben Laden qu'il était l'inventeur du « terrorisme côté en bourse », essentiellement pour sa capacité à financer les opérations meurtrières. C'était méconnaître à quel point sa figure mythique allait faire exploser les cordons des bourses occidentales. La seule guerre menée en Afghanistan par Washington pour neutraliser le chef terroriste a déjà coûté 444 milliards de dollars, souligne La Tribune. Le prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz estimait le coût de la guerre en Irak à…3.000 milliards de dollars de dollars pour l’économie américaine, autant pour le reste du monde! Et les coûts indirects sur l'économie américaine qui s'ajoutent sont difficiles à chiffrer : hausses des cours du pétrole (conséquence indirecte de la guerre en irak), des pensions d’invalidité pour 1,5 millions de soldats, mesures de sécurité dans les aéroports etc. En ce sens, la facture que Ben Laden présente au monde au soir de sa vie est salée !
Al Qaïda, attendre et voir
Sur son blog, François Bernard Huyghe, résume l'équation et ses inconnues: « sur le moyen terme, un Ben Laden mort et martyr, ne va sans doute pas produire des dizaines supplémentaires de "Jihad Jane" et autres "homegrown terrorists" ni leur donner la compétence pour réaliser leurs fantasmes. Ceux qui passeront à l'acte n'en étaient pas loin psychologiquement. En revanche, il existe des organisations actives dont les plus emblématiques sont AQMI et le TTP (Terik e Taliban Pakistan) : pratiquant un terrorisme "hybride" proche de la grande criminalité pour le premier, la guérilla montagnarde à grande échelle pour le second. Ils perdent dans cette affaire un lien de franchise avec un chef sans vraie prise sur le réel, mais entourés d'une aura mythique ».
Une rupture historique ?
Décréter que la mort de Ben Laden annonce une nouvelle ère reviendrait à reconnaître le fait que les attentats 11 septembre constituaient déjà « une rupture historique » ou un avènement annonciateur d'un nouveau monde alors qu'ils ne faisaient qu'exprimer des processus à l'oeuvre depuis longtemps : « Outre le fait avéré que l'Administration américaine avait décidé de provoquer la chute de Saddam Hussein bien avant que ne s'effondrent les Twin Towers, les vraies ruptures ont déjà eu lieu », écrivait Richard Labévière, rédacteur en chef de Défense, la revue des auditeurs de l'IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale) et auteur du livre Les dollars de la terreur, une enquête sur les liens entre les américains et les islamistes parue en...1999. Après le 11 septembre, l'auteur reprochera aux américains de profiter de l'ampleur du drame pour ériger la lutte contre le terrorisme en « idéologie totale, dominante », dans le but d'étendre leur hégémonie sur le monde comme l'unique superpuissance.« La guerre comme prolongement de l'absence de politique par d'autres moyens » disait Baudrillard dans L'esprit du terrorisme un texte polémique publié peu après le 11 septembre. Les Etats-Unis ont rompu avec cette logique avant la mort d'Oussama Ben Laden.
Régis Soubrouillard - Marianne
http://www.marianne2.fr/Petit-tour-du-monde-post-Ben-laden_a205788.html
| |
|
|
|
|
|
|
|
Chômage: Xavier Bertrand contredit par les annonces de Pôle emploi
04/05/2011 09:16
Xavier Bertrand en est convaincu : il y a des fainéants qui refusent des jobs de serveur ou de plongeur payés entre 1 500 et 2 100 euros net par mois ! Pourtant, après un examen attentif du site de Pôle Emploi, il s'avère que les postes proposés ne sont pas si bien payés que ça...
J'ai vu sur la côte atlantique ou à Aix-les-Bains des postes de plongeur à 1 500 euros net par mois ou de serveur à 2 100 euros pour lesquels aucun candidat ne se présentait. Pour ceux qui ont le profil et qui refusent ces postes, il faut appliquer la loi : suspendre les allocations dès qu'un chômeur refuse deux offres d'emploi raisonnable. »
Par ces déclarations tonitruantes, Xavier Bertrand le ministre du travail de l'emploi et de la santé, sonnait le tocsin samedi, dans les colonnes du Figaro, de la reprise en mains de Pôle Emploi à la tête duquel il nommer prochainement un nouveau directeur. Accessoirement, l'ancien secrétaire général de l'UMP cherchait également à clouer le bec aux adversaires de la baisse de TVA accordée en 2009 aux restaurateurs. Un cadeau fiscal de 3 milliards d'euros par an dont les contreparties (hausses des salaires, créations d'emplois) ne sont pas au rendez-vous comme le démontre notre confrère Nord Eclair.
Prenant le ministre au mot, Marianne2 s'est astreint à éplucher toutes les offres d'emplois de serveur recensées par ce service public dans la belle cité savoyarde. Et là, grosse déception. Pas trace du « super job » à 2100 euros nets garanti pour un barman !
Derrière les thermes, seul le Manoir, un restaurant trois étoiles prisé de 100 couverts, propose une rémunération brute de 1800 à 2000 euros, soit 1300 euros net, une fois les frais de bouche acquittés. Mais pour ce salaire, les recrues devront travailler 39 heures par semaine, weekend-end compris. Elles embaucheront dès 8 heures, seront en pause de 14 à 18 heures et ne quitteront l'établissement qu'une fois le restaurant fermé, vers 23 heures...
La trentaine d'offres restante, pour moitié saisonnière, est bien moins attractive. A l'Auberge du Pont Rouge, à la Brasserie 2 comme au Relax, les candidats devront négocier sur la base d'un SMIC basique de 9 euros brut de l'heure. Leurs horaires varieront de 20 à 39 heures, incluant jusqu'à 4 heures trente de coupure au Terminus !
Rivalisant de pingrerie, L'Ecuelle et la Villa Marlioz offrent des CDD de 4 à 12 mois respectivement à 1400 et 1538 euros net pour 39 heures samedi et dimanche inclus. Toutes propositions inférieures au SMIC horaire de ...2006 ! Consciente sans doute de la modicité des gages qu'elle propose, 1300 euros nets, la Brasserie de Lille vante dans son annonce, sa situation pittoresque au bord du lac... Las, même le casino d'Aix les Bains ne promet qu'un petit 1400 euros bruts à ses candidats. Tout en leur faisant miroiter il est vrai, des primes d'intéressement et des pourboires. Plus généreux qu'ailleurs? Attention Aix les Bains n'est pas Monte-Carlo ! Espérons toutefois qu'après des déclarations aussi optimistes, Xavier Bertrand n'oubliera pas lui, de gratifier généreusement le petit personnel des établissements qu'il fréquente. C'est le moins !
Laurence Dequay - Marianne
| |
|
|
|
|
|
|
|
Pourquoi il n’y aura pas d’appel des députés pro-Hollande
04/05/2011 09:08
François Hollande est partout. On ne voit que lui et, un peu aussi parfois, sa garde très rapprochée. Les parlementaires qui soutiennent sa candidature se font en revanche très discrets. Pourquoi ces derniers ne lancent-ils pas, comme ont pu le faire une cinquantaine de députés pro-Aubry, un appel de soutien à sa candidature?
On connaissait la série pour enfants des Martine. Il va falloir désormais compter avec la série des François. Après François au Printemps de Bourges, François sur l’antenne de Skyrock et François en meeting à Clichy-la-Garenne, les médias ont eu droit dimanche, lors défilé parisien du 1er mai, à un François au tout premier rang du cortège socialiste. Un François confortablement installé entre le porte-parole Benoît Hamon et le numéro deux du parti Harlem Désir, à la place très symbolique qu’occupe traditionnellement le Premier secrétaire du PS qu’il n’est pourtant plus depuis le congrès de Reims... Bref, François (Hollande) est partout et commence à agacer ses petits camarades-adversaires.
Mais si « l’homme de Tulle » a décidé de ne pas se montrer très discret pour rattraper son retard sur « l’homme de Washington », ses soutiens, eux, devraient chercher à le rester. Du moins, les parlementaires socialistes qui lui sont favorables ne lanceront aucun appel de soutien à sa candidature comme ont pu le faire, en février dernier, de façon un peu déguisée, une cinquantaine de députés pro-Aubry. C’est en tout cas ce que jurent la main sur le cœur ses lieutenants. « On n’est pas dans un congrès du PS, explique l’ancien Ministre de l’Economie Michel Sapin, Il ne s’agit pas de désigner notre Premier secrétaire, mais un candidat à la présidentielle. Ce n’est pas la peine de cliver notre propre camp ». Le député de Seine-Saint-Denis Bruno Le Roux, lui en revanche, se fait moins diplomate et beaucoup plus… « clivant » : « Cinquante députés sur près de deux cents, très franchement, ça n’est pas sérieux. C’est puéril et ça n’a pas de sens ».
Mais au moins dans les rangs hollandistes sait-on faire preuve d’honnêteté. Si demain, un appel des députés pro-Hollande venait à être lancé, on reconnaît sans détour qu’il réunirait autant sinon pas beaucoup plus de signatures que celui auquel avait eu droit Aubry. Et que DSK, s’empresse-t-on bien sûr d’ajouter…
Gérald Andrieu - Marianne
Lire aussi l'article « La mode Hollande » et l'interview qu'il a accordée à Marianne dans le numéro 732 toujours en vente kiosque et au format numérique.
| |
|
|
|
|